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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 story starting to arc (romeo)

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MessageSujet: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyJeu 18 Juin - 22:48

Quand les dollars s’accumulent dans son chapeau jusqu’à former un petit tas, ça lui donne le sourire à Lara. Et comme ça ne fait que très peu de temps qu’elle est installée à Island Bay, c’est d’autant plus excitant : avec ça, elle pourrait pourquoi pas s’offrir une petite visite dans un lieu incontournable du coin, ou bien un restaurant, histoire de goûter à d’autres spécialités néo-zélandaises que la pizza - qui n’en est de toute évidence pas une. Depuis son arrivée en Nouvelle-Zélande, Lara aime se trouver un petit coin inspirant pour partager sa musique avec les passants. Ça lui donne une bonne excuse pour explorer un peu plus la ville chaque fois que l’envie lui prend, et ça lui permet de se vider la tête après les journées difficiles, car oui, il y en a déjà. Elle sait d’expérience que jouer des airs connus rend les gens plus à même de donner un peu d’argent, et c’est pour ça qu’elle ressort tous les classiques qu’elle avait l’habitude de jouer avec le groupe, à Reykjavik. C’est probablement l’une des seules choses qu’elle regrette depuis son départ, d’autant plus quand elle voit à quel point les choses ont du mal à décoller avec ses nouveaux camarades de jeu néo-zélandais. Elle est du genre à mettre beaucoup d’investissement et d’espoir dans ses projets, mais pour le coup, le sort du groupe relèvera plus du miracle que des efforts.

Comme elle ressasse pas mal le passé et qu’elle se sent d’humeur romantique - la faute au mal du pays et à tous ces bons moments passés avec Johann, auxquels elle repense -, Lara sort l’une des armes secrètes de son répertoire : George Michael. En plus, ça fait pas mal rire les gens en général. Do dièse, Si, Fa dièse puis Ré, et c’est parti pour un incontournable que tout le monde a fredonné au moins une fois en mimant un striptease.

Le temps file, et avec tout son argent en poche, Lara décide de reprendre la route vers chez elle. Écouteurs dans les oreilles, elle se promène en effectuant quelques pas de danses. C’est un petit plaisir qu’elle se permet ici, depuis qu’elle s’est rendue compte que les gens avaient le jugement moins facile ici qu’en Islande. Le problème, c’est que la maladresse et la loi de Murphy lui collent à la peau, et c’était évident qu’elles la suivraient jusqu’à Island Bay. Si on pouvait facilement se débarrasser de tous ses problèmes en changeant de vie, ça se saurait. Elle bouscule quelqu’un, manque de le faire tomber et pousse un petit cri aigu en voyant son propre téléphone se précipiter vers le sol. Helvítis. Vous avez rien de cassé ? Ce que je peux être bête, parfois. Elle pivote vers sa victime tout en ramassant ce qui lui appartient. Et là, autant dire qu’elle interprète tout de suite cette rencontre comme un signe du destin. Minute. Vous êtes Romeo Walsh ? Genre... le Romeo Walsh ? C’est pas pour essayer de me rattraper, mais je suis vraiment fan de ce que vous faites. Ça l'est un peu quand même, mais elle fait sûrement déjà bien assez groupie psychopathe comme ça, alors pour l'instant, Lara se contente de se taire et d'adresser un grand sourire à son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyMar 23 Juin - 11:59

T'avais une course à faire. Enfin, c'était pas vraiment une course, mais c'était plutôt une entrevue. Un rendez-vous que t'avais planifié avec un groupe de danseurs de rue, que t'avais remarqué, observé et admiré pendant plusieurs jours d'affilés avant de leur proposer un contrat pour faire une prestation dans le clip d'un de tes poulains. T'avais étudié leur style pour mieux te rendre compte de toutes les prouesses qu'ils étaient capable de faire, et t'avais finis par leur filer ta carte, si ça les intéressait. Evidemment, c'était pas sans toi aussi prendre leur numéro, t'es pas du genre à essuyer des refus comme si de rien n'était. Non. T'es peut-être pas du genre à forcer tes artistes à interpréter X ou Y musique pour ton bon plaisir, mais quand t'en vois qui te plaisent, qui font l'affaire, que ce soit pour les récupérer au label ou pour qu'ils participent aux clips que tu prépare, tu les laisse pas filer si facilement. T'es plutôt têtu comme homme Romeo, avec un ego qui prend pas mal de place. On te dit "non", tu le prend personnellement. Le lieu de rendez-vous était dans un parc de east bay, t'as ramené des bières pour discuter autours de quelques boissons plutôt que juste se regarder dans le blanc des yeux. Le vrombissement de ta moto couvrait pas mal les bruits alentours, et alors que tu t'arrête à un feu rouge t'entends une mélodie pas commune dans le coin. T'observes un peu autours de toi et alors que le feu passe au vert, tu continues ta route, un léger détour néanmoins pour découvrir d'où venait ce son métallique qui ressemblait fortement à un saxophone.Tu finis par la trouver, après avoir traversé quelques petites ruelles, presque au pas. Tu t'arrêtes pour poser la béquille de ta moto, toujours installé confortablement et profite de la prestation. La jeune femme était plutôt bien entourée, les passants s'arrêtaient et restaient plusieurs minutes, le temps d'une, parfois deux chansons. T'en observe quelques uns qui sont installés sur les bancs ou les murets, peut-être qu'eux sont là depuis encore plus longtemps. C'était la première fois que tu voyais cette inconnue jouer dans la rue, pourtant, à Island Bay, tu les connais bien les rues. Parfois tu roules seulement pour découvrir des artistes comme elle, pendant une journée entière. Tu relèves ta manche : t'es en retard. Tu te lèves de ton siège pour te frayer un passage entre les passants arrêtés, tout en sortant un billet de ton portefeuille, suivit d'une de tes cartes. Tu les pose dans le chapeau à cette effigie, ton casque toujours sur la tête puis tu t'en va. Pour le coup, t'avais pas le temps d'attendre qu'elle ait finit, et t'allait pas l'interrompre dans son spectacle de rue, ce serait trop dommage. Alors cette fois, tu prenais le risque qu'on ne te rappelle jamais. Mais peut-être que finalement, tu la recroisera dans les rues. En tout cas, t'étais en train de te dire que tu passerais la journée du lendemain à chercher cette saxophoniste en ville.
T'avais garé ta bécane un peu plus loin, t'étais pas vraiment sûr qu'il y ait de la place pour la garer près du parc, alors dans une ruelle résidentielle, c'était pas forcément plus mal. Les bouteilles de bière vides, vous aviez eu un accord. Dans deux jours, ils viendront au label pour rencontrer le chanteur et commencer à mettre en place une chorégraphie, qui évidemment, plaira à ton poulain. Plutôt heureux de la tournure des événements, tu rejoins la rue qui t'avait servie de parking pour rejoindre le label et continuer ta journée de travail. C'était comme ça, pratiquement tous les jours. Tu vagabondais à droite, à gauche, tu retournais au label, puis tu rejoignais un ou deux artistes pour discuter autours d'un verre, et tu rentrais au label pour continuer à enregistrer avec un groupe... Une routine qui finalement n'en était pas une puisqu’aucune journée ne se ressemblait. Tu jettes les dernières bouteilles dans une poubelle et sort tes clés, mais quand tu te retourne, te cogne contre quelqu'un qui laisse tomber son téléphone. Un mot inconnu qui te fait froncer les sourcils et des excuses. Tu laisses la jeune femme se redresser en lui mettant une main sur l'épaule pour l'y aider. « Ne vous inquiétez, je ne regardais pas non plus! » tu réponds en riant un peu. C'est alors que tu reconnais le visage de la femme qui se tient devant toi : la saxophoniste. Mais avant que tu ne sautes sur l'occasion, elle te devance. Tu passes une main sur ton visage puis derrière ton cou, à la fois gêné des événements et en même temps amusé. Sacrée coïncidence. « Oui c'est bien moi. Je vous remercie, ça fait toujours plaisir de voir que mon travail ne mène pas à rien ! Mais je ne sais pas à qui j'ai à faire ?» tu ris un coup avant de pointer du doigts la housse de l'instrument de la jeune femme « la seule chose que je peux dire, c'est que vous vous débrouillez plutôt bien avec ce que vous avez sur l'épaule. J'ai pu assister à votre performance tout à l'heure. » Finalement, tu avais retrouvé la jeune femme plus vite que prévu. Ou plutôt, c'était elle qui t'avait retrouvé.
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MessageSujet: Re: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyMer 24 Juin - 12:23

Quelles étaient les chances pour que Lara Grimsdottir, fiasco parmi les fiascos, fasse la rencontre de Romeo Walsh ? Et surtout, pourquoi fallait-il qu’elle croise sa route en lui déboitant l’épaule comme si elle était un fichu bulldozer ? Elle avait beau adorer son travail, le fait est qu’elle était également courant de la réputation du musicien dans les médias. De ce qui se raconte, il est comme tous les grands du milieu : égoïste, capricieux et mauvais envers ceux qui ont la malchance de travailler avec lui. Un peu comme Kanye West, Jack White ou encore Mariah Carey, tiens. Et pour le coup, Lara ne pouvait pas s’empêcher de se demander quel coût allait avoir l’affront qu’elle venait de lui faire. C’est pourquoi, après l’avoir gentiment brossé dans le sens du poil, elle décide de la boucler. Son plan de secours prend forme dans sa tête, et il repose sur une règle simple : Tu. La. Boucles. Tant qu’il ne te demande pas ton avis, tu te tais Lara. Il commence par lui demander son nom, ce à quoi elle tente de répondre en bégayant quelque chose d’incompréhensible. Il lui faut bien une seconde pour s’en remettre, suite à quoi elle est prête à reprendre sur de bonnes bases. « Oh, c’est Lara. Juste... Lara. » Elle suit le doigt du musicien, rougit de plus belle quand il remarque la housse du saxophone suspendue à son épaule. Pitié, pense-t-elle, qu’il ne demande pas une démonstration. Elle est à peine capable de dire son nom. Mais non, à la grande surprise de l’islandaise, c’est un compliment sur son style de jeu qu’elle reçoit, et Romeo explique l’avoir écoutée un peu plus tôt. « Whaou, merci beaucoup. Ça fait plaisir d’entendre ça de la part de… vous savez, une rockstar quoi. » Et c’était peu de le dire : son cœur battait la chamade, elle était coincée dans un ascenseur émotionnel qui venait finalement de reprendre sa route jusqu'au dernier étage. Ce compliment lui faisait le même effet que si il venait de lui pousser des ailes, et c’est désormais un peu plus en confiance qu’elle décide de s’ouvrir à la conversation. « Je ne vous pensais pas du genre à rester caché parmi la foule. En général, c’est difficile pour les gens comme vous de passer inaperçu. » C’était pas forcément le terme le plus approprié, mais bon. « Et bien écoutez, si ça vous a plu alors vous serez peut-être ravi de savoir que je fais ça une à deux fois par semaine, ça dépend où et quand je suis inspirée. » Elle en oublierait presque ses bonnes manières, et même si elle n’était pas sûre que Walsh soit “disposé” à faire de même, elle tendit une main pour le saluer. C’est bien ce qui pose problème avec les rockstars : ils sont imprévisibles, capricieux et parfois même très mauvais quand on commence à respirer le même air qu’eux. Mais après tout, est-ce que c’est pas aussi pour ça qu’on les aime tant ? Lara jette un regard à l’heure, sur son téléphone. Il y a mille et une questions qu’elle aimerait poser au producteur, mais elle n’est pas sûre qu’il ai vraiment envie d’y répondre, et au fond elle n’aimerait pas non plus qu’on lui fasse une interview express si elle était à sa place. « Bon, ben… je devrais peut-être vous laisser, vous avez sûrement des choses plus importantes à faire. Encore désolée, pour votre épaule. Continuez de prendre soin du rock comme vous le faites, surtout. »
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MessageSujet: Re: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyMar 30 Juin - 16:47

Tu sentais le regard de la jeune femme un peu désorienté. C’était toi qui la perturbais ? Fallait dire que se retrouver devant une idole, même si t’as plus la même renommée que quand tu étais le bassiste du groupe, ce n’était pas simple. Ça avait été ton cas quand tu venais tout juste de commencer la musique et que t’as pu rencontrer des stars du rock, comme Elton John, lors de votre première tournée. T’arrivais pas à aligner une phrase correctement, mais ce jour restait gravé dans ta mémoire. Alors la situation te faisait plutôt sourire à cet instant. Et puis, tu ne pouvais pas t’empêcher de te demander ce qu’elle pensait de toi. A vrai dire, ça faisait déjà plusieurs années que ta réputation n’était pas très bonne, et c’est bien parce que tu le voulais. Tu en venais même à payer des médias qui avaient des informations concernant tes dons aux œuvres caritatives pour qu’ils ne le divulguent pas et que tu continues de passer pour l’homme avare et odieux que tu voulais être aux yeux du monde. Sinon, habiter à Island Bay serait beaucoup moins facile. Tu lui demande son nom. C’est plus simple de retrouver une personne, quand on connaît au moins son nom. Il suffirait qu’elle fui rapidement pour que tu te retrouves planté là à avoir raté une opportunité de dingue avec cette musicienne peu commune. Lara donc. T’acquiesce lentement, sourire aux coins des lèvres suite à la légère panique de la musicienne. T’éclate de rire alors qu’elle te remercie sur les compliments en te qualifiant de rockstar. « Voyons, n’exagérez pas mademoiselle, ça fait bien longtemps que je ne suis plus une rockstar. J’ai pris ma retraite. » Oui, une retraite il y a vingt ans alors que t’en avais à peine trente-cinq. Après tout pourquoi pas, les sportifs de haut niveau sont à la retraite très jeunes, eux aussi. Fin bon, la musique et le sport, c’est quand même assez différent. Mais si la jeune femme en face de toi connaissait bien l’histoire du groupe, alors elle savait pourquoi vous aviez tous arrêtés la musique. « J’avais un rendez-vous important pour une production, je n’ai pu écouter qu’en coup de vent. » tu lèves par la même occasion ton casque de moto « et puis, avec ça sur la tête, c’est plus simple de passer inaperçu. » tu dévoiles un large sourire. Clairement, tu faisais du charme. Là, tout était une question de timing. De feeling aussi. Si tu voulais récupérer la saxophoniste dans ta production, tu devais montrer que t’étais plus chaleureux que ce qu’on disait de toi. Pour le coup c’était vrai, mais avec le temps, tu t’étais rendu compte que c’était bien ça qui refroidissait la plupart des artistes que tu essayais de récupérer. Bien que leurs rêves de scène et de réussite passaient pour une majorité au-dessus du producteur exécrable, certains étaient bien plus réticents, et leur routine d’artiste de rue leur convenait. « Je serais ravi de revenir vous voir jouer, cette fois-ci en ayant tout le temps qu’il faut pour vous écouter… » T’attends encore de voir sur quoi va déboucher cette conversation. Avait-elle vu ta carte de visite, ou rapidement récupéré ses affaires et son butin pour comptabiliser tout ça chez elle ? Elle te tend la main et après avoir rapidement récupéré ton casque dans l’autre pour la lui serrer, tu vois qu’elle semble assez pressée. T’as pas vraiment le temps d’ouvrir la bouche qu’elle t’annonce déjà partir. Tu ne lui laisse pas plus de répit pour qu’elle puisse s’en aller que tu essaies de la retenir. « Mais non Lara, vous ne me dérangez pas. Je n’ai plus rien à faire à l’heure actuelle. Et puis comment vais-je réussir à revenir vous voir jouer ? Island Bay n’est pas une grande ville, mais c’est un vrai labyrinthe. » Tu ressors une petite pochette où tu laisses tes cartes de visites. « Je vous avais laissé ma carte dans votre chapeau, mais au cas où elle se soit égarée, je vous en redonne une. » Tu lui tends. « N’hésitez pas à me joindre, n’importe quand. Je ne sais pas si la professionnalisation vous intéresse, mais moi je serais plus qu’heureux de pouvoir collaborer avec vous et qu’on discute d’un possible contrat. » Tu vois son regard changer, sans deviner si c’est d’intérêt ou d’ennui. On pourrait croire que tu sors la même rengaine à tous les artistes que tu croises. C’est -pas du tout- faux. Enfin, disons que tu leur dis toujours les mêmes choses, mais ton intérêt pour eux diverge pas mal. T’avais besoin d’un nouveau souffle. Lara et son saxophone pouvaient l’être. Tu voyais déjà l’album de solo. Un fond rock sur des notes complètement différentes de la mélodie principale, un contraste qui créerait l’accord parfait. Et tu savais déjà qui mettre sur le coup : Sunwei, et ses idées de compositions farfelues. « Je pense que ça pourrait être un travail très original que nous pouvons proposer au public. Et qui ne rêve pas de vraiment vivre de sa musique ? » Tu sentais un potentiel. Un lourd potentiel. Mais le regard de la brune te faisait comprendre qu’il n’était peut-être pas partagé.
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MessageSujet: Re: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyJeu 2 Juil - 9:14

Lara plisse les yeux alors que son interlocuteur lui rappelle être à la retraite. En une fraction de seconde, Romeo Walsh démonte un mythe auquel elle a toujours cru dur comme fer : les géants du rock ne meurent pas tous de leurs excès. Elle tombe de très haut, là, l’islandaise. En venant s’installer à Island Bay, elle ne s’attendait pas à rencontrer des rockstars du troisième âge - façon de parler, Walsh n’entre probablement pas encore dans cette catégorie  -, en pleine santé. Et à vrai dire, c’est assez difficile de les imaginer faire… qu’est-ce qu’ils font de leur temps, d’ailleurs ? Est-ce qu’ils s’arrachent des cheveux devant leurs mots croisés ? Peut-être qu’ils font des promenades digestives en bord de mer, avec leur bichon ? C’est terrible, ça ferait d’eux des retraités normaux, en somme. Et ça lèverait aussi le voile sur beaucoup de mystères, notamment celui de la raison pour laquelle le principal intéressé vit reclu à une trentaine de minutes en voiture de Wellington. Pourquoi pas des villes comme Londres ? New York ? Mieux, Los Angeles. Si Lara avait fait fortune dans la musique, c’est probablement là-bas qu’elle irait en tout cas, et c’est ce que font les autres grands artistes. « Quelque chose me dit que vous êtes moins vieux que vous ne le laissez entendre. Et puis, c’est pas comme si vous étiez vraiment à la retraite. Les tubes de vos poulains ne doivent pas se produire tout seuls. » Elle exprime un grand sourire, satisfaite d’avoir su mentionner la carrière de producteur du musicien, ainsi que la boucle dans laquelle tournent chaque candidats à la gloire. Romeo détaille la raison de sa présence dans les parages. « C’est plutôt malin. En tout cas, j’espère que je ne vous ai pas mis en retard pour votre rendez-vous. » Elle se prend au jeu, rend son sourire à son interlocuteur qui, mine de rien, allait de plus en plus à l’encontre du portrait que les médias dressent de lui : il est souriant, poli et franchement pas le dernier pour ce qui est de faire la conservation. Mais il doit aussi avoir un boulot prenant, le genre qui ne tolère pas les retards, et c’est pourquoi elle se permet de vérifier qu’elle n’est pas en train de lui coûter de précieuses minutes. Puis l’impensable se produit : il aimerait avoir une nouvelle occasion d’écouter jouer Lara. C’est qu’elle commence à connaître un petit succès, au fil des semaines, puisqu’il n’est pas le premier à lui demander une nouvelle session. Son coeur tambourine de plus belle dans sa poitrine, et une fois de plus, il lui faut un certains temps pour assimiler la nouvelle. « Dans ce cas là, il faudra vous fier à votre ouïe ! Je traîne un peu dans le coin, plusieurs fois par semaine. » Elle n’ose pas supposer que c’est une invitation à l’écouter dans un cercle un peu plus restreint, ça ne ferait pas de sens. Elle sait que son métier implique de toujours être à la recherche de nouveaux talents, mais, peut-être dans un élan de modestie, Lara ne voit pas vraiment ce qu’elle pourrait bien apporter de neuf. Elle préfère s’en tenir à une prochaine écoute ici, dans les rues d’Island Bay, et c’est pourquoi elle tend sa main à son interlocuteur, tout sourire, histoire de le saluer une dernière fois avant de le laisser retourner vaquer à ses occupations. C’est là qu’on voit qu’il est du métier : il ne se défile pas, revient à la charge parce qu’il déteste qu’on lui claque la porte au nez - ce à quoi Lara n’a pas de mal à s’identifier, en fin de compte. C’est peut-être pour ça qu’elle décide d’écouter attentivement ce qu’il a de plus à lui dire. Et à vrai dire, il n’a pas tout à fait tort : elle s’est peut-être un peu emballée en disant qu’ils finiraient par se recroiser, puisqu’elle-même n’arrive pas à mémoriser la flopée de rues qu’on croise à Island Bay. Romeo explique aussi avoir laissé une carte de visite parmi les précieux deniers récupérés par Lara. Elle glisse une main dans sa poche, brasse l’argent qui s’y trouve à la recherche de la fameuse carte et, effectivement, elle finit par tomber dessus. C’est surréaliste, ce qui est en train de se passer. Elle reste bouche bée quelques instants, balance le regard entre la sacro-sainte carte et le producteur. « Collaborer, genre… musicalement parlant ? » C’était évident, et pourtant, elle fallait qu’elle l’entende pour y croire. En attendant, elle attrapa la deuxième carte de visite de monsieur Walsh : si la première lui sera utile pour le contacter, elle accrochera la deuxième dans sa chambre. « Whaow. Merci monsieur Walsh, vraiment. Je ne pensais pas que ce genre de chose pouvait arriver aux saxophonistes, jusqu’à maintenant, alors ne m’en voulez pas si je fais une faiblesse, sans prévenir. » Elle plonge une nouvelle fois son regard dans la carte de visite, et se dit que si elle n’avait pas rencontré le producteur en personne sur le chemin du retour, elle aurait probablement cru à une farce en rentrant chez elle et aurait jetée ladite carte à la poubelle, sans même y réfléchir en deux fois. Elle tend une nouvelle fois sa main à Romeo, pour le remercier cette fois. Il n’a pas totalement tort, tout le monde rêve de pouvoir vivre de sa musique et d’autant plus après que toutes les autres portes nous aient été fermées au nez. « Je ne sais vraiment pas quoi vous dire. Enfin, si, je peux vous dire que je vous rappellerai dans le courant de la semaine. Je réalise pas encore tout à fait, mais quand ce sera fait je promet de ne pas crier si c’est vous que j’ai au téléphone. » Et comme c'est une affaire en or qui se présentait à elle, elle n'allait pas jouer les égoïstes : le moment venu, elle ne manquera pas de parler du groupe.
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MessageSujet: Re: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyMar 7 Juil - 0:05

Depuis quelques années t'avais prit la fâcheuse habitude de parler d'une vieillesse que tu n'avais pas encore atteinte. En fait, c'était depuis ton infarctus, il y a deux ans. Ça avait été un coup dur pour toi. T'avais toujours su rester sportif, t'avais toujours fais attention à ce que tu mangeais. Qu'il s'agisse de ta santé morale ou physique, tu en prenais soin; t'es même allé voir un psy pendant plusieurs années, quand le groupe s'est dissout. Mais rien n'y a fait : t'as pas échapper à un problème de cœur, jusqu'ici jamais décelé chez toi. Un peu comédien sur les bords, t'avais l'impression d'avoir vu la porte qui menait au paradis, avant qu'on ne relance ton cœur en quelques secondes. Depuis, t'étais devenu vieux. T'en jouais aussi un peu, avec Aela par exemple. Mais au fond, tu savais bien que t'avais rien du vieux croûton que tu disait être. T'étais encore plus en forme qu'avant ton accident. Tu t'étais mis à pratiquer de nouveaux sports, plus calmes. T'avais adopté une nouvelle manière de vivre, de tes propres ressources. Une nouvelle manière de pensée : au jour le jour, mais à quand même réfléchir au futur. Le futur de tes enfants, ceux qui restent. Le futur de ton dernier bébé, le label. Que la jeune femme te qualifie toujours de rockstar t'avait ramené vingt-cinq ans en arrière, quand tu en étais une.  Une vague nostalgique t'a submergé quelques instants. C'est vrai que la scène te manquait. Composer, puis jouer devant des gens te manquait. C'était cette présence que tu recherchais. Une reconnaissance, qu'elle soit importante ou non. Jouer devant une dizaine de personnes te suffirait. Mais c'était un autre temps. Ça devait faire dix ans, que t'avais pas joué pour quelqu'un d'autre que toi même. Tu ris dans un sifflement. « Merci de me le rappeler. J'ai cru un instant que j'étais en train de rejoindre la maison de retraite avec ces bêtises que je raconte.» t'avais des moments comme ça ou tu te pensais plus proche de la fin qu'il n'en était réellement. Tu expliques comment tu avais su te faufiler dans la foule sans que les gens ne se détournent du jeu de saxophone de Lara. Le sourire de la jeune femme est communicateur, et n'enlève en rien le tien, déjà en train d'imaginer la jeune femme en train d'enregistrer au label. « Ne vous en faites pas, si j'étais en retard ce n'était pas à cause de vous. » mais tu savais que ton retard n'avait en rien gêné le groupe de danseur qui en avait profité pour allonger sa répétition de rue. La politesse de la saxophoniste laissait entendre une certaine gêne, mais tu faisait tout pour la mettre en confiance, jusqu'à la retenir avant qu'elle ne parte définitivement. Tu lui demande où elle se produit mais sa réponse reste évasive. Mais Romeo, t'es pas du genre à abandonner. Visiblement, elle n'avait pas vu ta carte dans son chapeau : c'est presque si elle ne voulait pas voir ce que tu insinuais réellement. La modestie des artistes de rue, c'est principalement ça qui te faisait les choisir eux plutôt que ceux qui t'envoyaient des maquettes à tout va. Dans la rue, ils savaient qu'ils avaient un talent mais n'avaient aucune prétention à chercher à devenir des professionnels. Il se cantonnaient à leur périmètre, leur public passager ou habitué à les entendre, tous les X temps à Y heure, en rentrant du travail ou en y allant. ça leur suffisait, et c'est cette modestie que tu voulais récompenser. Pour toi, elle faisait tout le charme d'un artiste. Et tu prenais bien le soin de rappeler à ces jeunes musiciens d'où ils venaient pour que jamais ils n'oublient la chance qu'ils avaient eu, et ce grâce à quoi tu les avais remarqué. T'étais dur à ce niveau là, mais tu n'as jamais eu de reproches. Tu lui parle de la carte que tu as laissé et tu la vois immédiatement mettre les mains dans ses poches pour la retrouver. T'hésites pas à en sortir une nouvelle : c'est si facilement égaré. C'est comme si sa mâchoire cherchait à rejoindre le sol. Tu ris doucement à sa surprise. « Musicalement serait le plus logique pour une collaboration entre une saxophoniste et un label, je pense. » Tu restes doux dans tes paroles, tu peux comprendre le choc qu'elle ressentait, ça avait été pareil pour toi lorsqu'on vous a proposé un contrat avec un producteur. Elle saisit la seconde carte que tu lui tend et continue d'observer la première, celle qu'elle avait retrouvé dans sa poche. Tu lui laisse quelques instants pour réfléchir, pour se remettre de ses émotions, aussi. « J'insiste Lara. C'est réellement un projet intéressant qui signerait le renouveau. Pour une fois, le saxophone serait la pièce maîtresse d'un album.» T'es pas du genre à avoir honte de trop en faire. T'es dans un monde où le compliment est maitre, où il faut donner envie, faire rêver. Mais au contraire de beaucoup, tu vends pas des rêves impossibles. La jeune femme finit par te tendre à nouveau la main, tu lui serre sans hésiter. « Si vous criez, prévenez moi que j'écarte le téléphone de mon oreille dans ce cas.» tu dis en riant. « Si jamais vous perdez la carte, vous pouvez trouver le numéro de mon secrétariat sur google. Ou l'adresse, si vous voulez venir directement au label. Le secrétariat sera au courant. Mais j'aurais besoin d'un nom de famille, Lara... ?» Tu prévoyais tout, même l'impossible. Tout le monde n'était pas tête en l'air à perdre tout sur son passage comme lorsque tu perdais tes lunettes de vue. « Je peux vous faire confiance alors ? Je serais très déçu de ne plus jamais vous réentendre.»
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MessageSujet: Re: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyMar 7 Juil - 18:22

Une sensation désagréable parcourt l’échine de Lara : il parle comme son père, à croire que les vieux messieurs sont tous les mêmes. Ils se plaignent d’un âge qu’ils ne connaissent même pas, comme s’ils étaient déjà bons pour la casse. C’est malin de leur part, en un sens, parce que les plus jeunes ne savent pas quel effet ça fait, et ainsi, ces vieillard peuvent en jouer. Elle aurait pu penser que c’était une technique comme une autre pour lancer la conversation, si ce n’était pas elle qui avait manquée de lui déboîter l’épaule en guise de bonjour. Il aborde la chose avec beaucoup d’humour, ce qui, finalement, apporte plus de questions que de réponses : peut-être a t-il des problèmes d’articulations, une maladie ou quelque chose d’autre de cet ordre là ? En tout cas, Lara espérait que non. Personne ne mérite de vivre ça un jour, même si il ne s’agit pas d’un enfant de chœur. « Oh, je pense que vous avez encore de beaux jours devant vous. » Elle partage une bonne tranche de rire avec lui, puis, de fil en aiguille, apprend qu’il était bien présent pendant sa prestation. C’est flatteur, mais Lara ayant le triomphe modeste, elle préfère s’assurer qu’elle ne l’a pas mis en retard au rendez-vous auquel il se rendait : parce que si oui, elle aurait été terriblement désolée. Bonne nouvelle, ce n’est pas le cas, même si en un sens, ç’aurait été d’autant plus flatteur. « Je préférais en être sûre. Nous autres musiciens sommes des gens occupés. » Même s’il y a un monde entre produire des albums et donner des cours à des marmots.

Non, en effet, Lara n’avait pas remarquée la carte de visite qui traînait dans le fond de sa poche, perdue parmi les dollars récoltés à la fin de sa petite démonstration. Si ça avait été le cas, elle ne serait pas restée si évasive avec le musicien. Ce qui était en train de se passer était tout simplement surréaliste, et mine de rien, cette carte de visite, au même titre qu’une place dans un grand orchestre, signifiait une avancée énorme dans la carrière d’un artiste. Elle n’était pas du genre à tirer des plans sur la comète, et ne s’imaginait de ce fait pas la célébrité, la fortune et les soirées jet-set - de toutes façons, à l’exception peut-être de la fortune, ça ne l’intéressait pas spécialement. Ce qu’elle voyait, c’était surtout l’occasion de pouvoir partager sa musique, travailler avec des artistes qu’elle estime et l’idée d’appartenir à un groupe. Parce qu’au fond, les labels, ce sont généralement des sortes de grandes familles. Pour l’instant, Lara a comme l’impression de vivre un trip à cent à l’heure, si bien qu’il lui faut s’assurer auprès de Romeo qu’il s’agit bien de ce qu’elle croit qu’il s’agit. Pince-moi, je rêve, comme on dit. Elle reste bouche bée, le temps de digérer la nouvelle, et préfère de ce fait laisser le producteur continuer de lui vendre un projet qui sonne comme de la musique à ses oreilles.

Qu’est-ce qu’elle pouvait bien répondre d’autre que “oui, monsieur Walsh, on peut même signer le contrat tout de suite si vous voulez” ? Pour Lara, c’était comme un rêve de petite fille qui se réalisait, le genre de rêve qu’on cultive secrètement parce qu’on est convaincue que ça ne se produira jamais. « On peut dire que vous savez me vendre le projet. C’est un peu votre boulot en même temps. Enfin, tout ce que je veux dire c’est que… ce serait un plaisir, et un honneur monsieur Walsh. » Elle hocha frénétiquement la tête, comme un enfant sur le point d’arracher du papier cadeau, avant de tendre de nouveau sa main au producteur, comme pour conclure un marché. Elle est bien consciente qu’il enjolive un peu, histoire d’être sûr de pouvoir compter son saxophone parmi ses rangs, mais pour le coup ça ne lui fait ni chaud ni froid : elle est séduite par le projet, et il ne faudra pas avoir à attendre bien longtemps pour Romeo pour qu’il ai de ses nouvelles. « J'essaierai de faire un effort, c’est promis. » Il lui propose de venir au label plutôt que de l’appeler, si l’envie lui dit, ce qui n’est peut-être pas plus mal : au moins, ils pourront tout de suite entrer dans le vif du sujet. « Oh, c’est Lara Drake. Et si jamais, au cas où, j’habite au numéro cinquante-cinq, ici, à East Bay. » Dans l’euphorie du moment, ce n’est qu’une bête plaisanterie qui lui vient à l’esprit. Mais elle retrouve vite son sérieux quand, une ultime fois, le producteur s’assure d’avoir des nouvelles de Lara dans les jours à venir. « Bien sûr, monsieur Walsh. Je prend contact avec vous d’ici la fin de la semaine, sans faute. » Elle agite la carte de visite devant elle, pour souligner ses propos. C’est peut-être la chance d’une vie, alors hors-de-question qu’elle se défile.
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MessageSujet: Re: story starting to arc (romeo) (#)   story starting to arc (romeo) EmptyMar 28 Juil - 0:06

Si tu avais su qu'un jour tu rirais sur ton âge avec une artiste que tu tentais de recruter. Pour le coup, t'étais prêt à tout pour que tes propositions soient considérées, et ça passait par une certaine séduction, parfaitement professionnelle. T'es un homme charismatique, tu l'as toujours été. Et en plus de ça, cette jeune femme conaissait ton nom, le groupe, ce succès que vous avez eu il y a vingt ans... Elle ne devait pas en avoir beaucoup plus, pourtant. Mais tu savais ce que ça signifiait : un entourage qui accorde beaucoup d'importance à la musique. T'en étais flatté d'ailleurs, qu'elle remette ton visage sur un nom aussi connu. Qu'elle en soit même bouleversée. Alors tu savais pertinemment que ton numéro, pas si faux que ça, allait trouver sa place dans la tête de Lara. Pas si faux, parce que malgré tout, tu gardais une part de sincérité. Ce que tu lui a dit concernant son talent est bien vrai. Ce que tu penses de cet album que tu pourrais produire est, là aussi, vrai. Peut-être exagérais-tu un peu, en revanche. Mais après tout, la musique c'est du commerce. Il faut vendre. Et ce, dès le recrutement et la production. Vendre sa maison de disque. Ton sourire s'agrandit quand elle te dit que tu lui vends plutôt bien le projet. « On ne peut pas vous la faire à l'envers, vous cernez rapidement l'importance de cette conversation. » tu lui tends la main en retour, comme si vous scelliez un accord. Tu espérais bien qu'elle rappelle, car elle avait toutes les cartes en main pour avoir un beau contrat pour un premier album. Tu n'avais même pas son nom de famille. Pour le coup, tu prenais un sacré risque. Et comme si elle lisait dans tes pensées, elle se présente officiellement; enfin. Lara Drake donc ? Et elle te donnait son adresse aussi. « Vous n'avez pas peur que je vienne vous harceler si vous ne me rappelez jamais ? » tu souris de plus belle, le ton ironique dans ta voix trahissant ce soulagement qui te traversait le corps en ayant plus d'informations. Oui, tu serais prêt à venir toquer à sa porte si elle ne te rappelait pas. Car qui resterait par politesse, récupérerait deux cartes de visite pour finalement ne pas rappeler ou se rendre au label ? en tout cas, tu espères que ce ne sera pas cette Lara Drake. Tu insistes alors sur le fait qu'elle doive te rappeler ou venir directement au label. Elle y sera reçue comme une reine, et avec un peu de chance pourra rencontrer ton nouvel employé. Elle te rassure une nouvelle fois et tu lui souris à nouveau avant de lui tendre une nouvelle fois la main. « Et bien au plaisir de vous entendre à nouveau mademoiselle (c'est bien ça ?) Drake. Dans un studio d'enregistrement cette fois-ci, je l'espère. » Tu lui souris amicalement avant de tourner les talons en lui souhaitant une bonne fin de journée, rejoignant l'endroit où tu avais garé ta moto. Cette journée se soldait probablement de deux contrats. Et ta chasse aux talents n'avait jamais été aussi fructueuse.

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