Sean + Un, deux , trois enfants ... pire que des lapins y en a partout !

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Sean & Tate

Un, deux , trois enfants ... pire que des lapins y en a partout !

Vivre avec une femme ? Qui pouvait supporter cela ? Elle était casse bonbon plus que d’autre la Sloane ? Peut-être. En fait, je n’en sais rien, mais ce n’est pas facile de vivre avec elle. On était comme le Ying et le Yang. Rien que de penser à ce matin et à la demoiselle qui avait décidé de me lever au lever du soleil histoire de me faire payer le bordel pouvant joncher la villa où l’on vivait avec le petit Ayvan. C’était dérisoire de me lever à six heures du matin, car elle voulait être sûre que je me bouge pour le ménage alors qu’elle allait bosser. Elle avait sans doute oublié quand cet après-midi dans deux petites heures, j’allais arriver avec une quinzaine de gosse et mon cousin. Autant dire que cela n’était pas la meilleure chose à faire. Ranger pour devoir ranger à nouveau dans quelques heures. Enfin, je l’avais fait histoire qu’elle ne rentrer pas avec du bordel, car elle sera forcément capable d’arriver en cours de journée pour vérifier. Les filles ce sont des vrais harpies, voilà pourquoi le célibat était une chose pas mal, même si je devais avouer que depuis quelques temps l’idée de me poser histoire de fonder une famille et surtout avoir le plaisir d’avoir un ou quelques enfants avec une femme que j’aimerais. Il faudrait que cela arrive, mais ce n’était pas facile, car je n’arrivais pas à donner une certaine confiance aux femmes, depuis que mon ex m’avait trahi justement avec mon meilleur pote à présent décédé. J’étais pourtant parfois un peu trop courtisé par les mères de famille venant regarder ou encourager leur enfant, à moins que ce soit juste pour mater. Enfin, je ne prêtais pas vraiment de réelle intention à des personnes capables de draguer alors qu’elles étaient en couple. Sur le bord du terrain, je ne cesse d’encourager et de diriger les enfants, même si forcément mon maître mot dans ce boulot de coach restait pour les enfants d’être à fond dans l’amusement, la victoire ou la défaite n’étaient pas le plus important si tout se faisait dans le respect et dans l’amusement. C’était des choses que j’avais appris durant ma jeunesse, même si j’avais toujours visé la victoire, je ne restais jamais trop déçu et je ne voulais pas que mes enfants vivent cela. J’avais une petite quinzaine d’enfant avec moi et je les traitais tous pareils, même si je protégeais un peu plus Ayvan ce qui me paraissait normal tout comme à Sloane. Je ne pouvais pas nier qu’on n’était pas souvent d’accord sauf pour le petit garçon, on tentait toujours se mettre d’accord sur ce sujet-là pour que ce dernier soit heureux. Je regardais le match, étant concentré sur ce dernier quand j’entendis mon nom et que je me tournais. Cette voix venant de m’interpeler était forcément une que je connaissais depuis ma plus tendre enfance, c’était ma famille, comme mon frère, je souriais à mon cousin qui venait d’arriver. « Mon dieu tu as vu les boutons que tu te tapes ? » Que je lui lançais me moquant légèrement d lui, alors que mon équipe marquait des points. Je lançais quelques encouragements pour qu’ils se remettent directement en jeu avant de reposer mes yeux sur mon cousin Sean. « Comment ça va ? » que je finissais par lui demander.

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Un, deux, trois enfants ... pire que des lapins y en a partout !
T A T E & S E A N

Jamais, au grand jamais, je n’aurais imaginé un jour devoir assister à un match de sport joué par des gamins. Devoir, c’est le mot exact, puisque mon cousin m’a pour ainsi dire imposé de venir le voir durant ce match. Je suis plus familiarisé à suivre un match d’adultes à la télévision voir au stade quelque soit le sport : rugby, football américain, football et j’en passe. Ça allait me changer de mes habitudes donc. D’autant plus que le stade du quartier est beaucoup plus simpliste que celui de Wellington. Chez la famille Sawyers, le sport n’est pas qu’une simple discipline sportive, c’est tout une éducation. Étant plus jeunes, nos pères nous ont toujours appris à avoir l’esprit d’équipe, être le meilleur, s’amuser et avoir du respect pour les autres dans le sport comme dans la vie. C’est peut-être une éducation que Tate va perdurer avec Ayvan. Ayvan, c’est le fils de mon cousin en quelque sorte. Il faut dire qu’il n’a pas eu le choix. Du jour au lendemain, il a du devenir père, prendre des responsabilités et en plus de ça vivre avec Sloane, une fille qu’il ne supporte pas, mais pourtant avec qui il a couché. Quelle ironie du sort ! J’avoue avoir eu un léger rire nerveux quand il me l’avait annoncé, car il venait tout de même de perdre des amis proches et se voir confier la garde de leur unique enfant. Ayvan, un petit garçon plein de vie et agréable quand je compare aux autres petits délinquants que je peux voir au commissariat. Il est souvent là et dans les pattes de Tate quand je viens lui rendre visite dans son nouveau chez soi puisqu’il a du emménager avec Sloane pour le bien-être du petit. En fin de compte, c’est Sloane le seul enfant sous ce toit puisqu’elle a plus tendance à prendre la tête à Tate qu’Ayvan le fait. Je trouve sincèrement que Tate fait un excellent père, bien qu’il ait parfois quelques difficultés à gérer ce rôle. Il l’est puisque je serais loin d’arriver à ce niveau si je l’étais moi-même d’où en partie pourquoi je ne souhaite pas devenir père. Même si je ne m’intéresse pas aux enfants, je tiens à savoir comment Tate arrive à gérer ce rôle important. Il me raconte s’amuser comme un gamin avec lui, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’arrive pas à avoir de l’autorité avec lui et qu’Ayvan pousse parfois ses limites. Quand je le dis que les enfants sont de vrais petits monstres quand ils tombent le masque. Ils font une mine toute mimi devant les gens, mais derrière ils seraient capable de leur mettre un coup de couteau dans le dos ! Pour le moment, je n’ai vu que la bonne facette d’Ayvan depuis le peu que j’ai pu le voir. J’espère ne pas être déçu par la suite, car sans le faire savoir, je m’attache à ce petit bout d’homme d’où peut-être pourquoi je n’avais pas refusé l’invitation, ou plutôt l’incitation de mon cousin. D’ailleurs, je me demandais bien pourquoi il tenait tant à ce que je vienne durant ce moment précis. Surement pour m’ennuyer, car il sait très bien que les enfants et moi ça fait deux, mais je voulais lui prouver le contraire. Pour ce jour de match, le soleil était au rendez-vous. Même si le stade du quartier n’était pas très loin de mon appartement, je décidais de m’y rendre en voiture en espérant trouver une place pour stationner puisqu’il y aurait sans nul doute de nombreux monospaces appréciés par les familles. Lunettes de soleil sur mon nez, je me dirigeais donc en direction du stade et comme je le pensais les monospaces étaient là et nombreux. Je m’immisçais dans le parking à la recherche d’une place, mais n’étant pas patient pour deux sous, je me garais dans la verdure. Ca m’était égal puisque je suis commissaire. A peine sorti de ma voiture, j’entendais déjà la foule crier après les joueurs. J’avais pu remarquer des parents et enfants dans les tribunes. A proximité du terrain, je me stoppais net à la recherche de mon cousin. Quand je l’avais enfin trouvé, j’essayais de me faire entendre pour lui faire savoir ma présence avant de m’orienter vers lui. « TATE ! » Je le voyais absorbé par le match, un peu comme moi quand je regarde un bon match, et soutenant son équipe dont je ne parvenais pas à dissocier puisque c’était la première fois pour moi que je participais à un de ses matchs avec les enfants. « Mon dieu tu as vu les boutons que tu te tapes ? » me dit-il quand j’étais arrivé à sa hauteur. Mes yeux s’étaient aussitôt levés vers le ciel. « Ta faute ça ! » Je lui donnais un coup d’épaule après ça, puis il s’était remis à encourager son équipe que je n’arrivais toujours pas à distinguer même en cherchant du regard après Ayvan. « Comment ça va ? » me dit-il après ses encouragements. « Ca va et toi, tête d’œuf ?! » Un surnom que j’ai tendance à lui sortir quand il me cherche comme là. Je me poussais ensuite à lui demander qu’elle était son équipe. « Dis moi, c’est laquelle ton équipe ? Je n’arrive pas à repérer Ayvan aussi. » Je cherchais de nouveau après Ayvan. « Ne me dis pas que c’est celle qui gagne ! J’ai pas envie de mourir étouffer par des gamins » dis-je sur le ton de l’humour, mais inquiet tout de même.

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Sean & Tate

Un, deux , trois enfants ... pire que des lapins y en a partout !

Ma vie je ne l’attendais clairement pas ainsi à vrai dire. À mon âge, j’aurais pu rêver d’avoir un enfant, un bon mariage. Mais tous ces petits rêves que nous nous créons souvent durant notre adolescence ou enfance n’était que des mirages. On avait misé la lune, on pouvait juste finir avec un bout de gruyère entre les mains, rien à voir avec les désirs nourris durant tant d’année. On miroitait souvent des choses folles, parfois de petite chose, comme souhaiter que sa famille aille bien le plus longtemps possible. C’était peu demander, mais c’était énormément et moins futile qu’avoir une bonne carrière ou autre .Jamais je ne me serais rêvé d’être en concubinage forcée avec la petite sœur de Junior mon meilleur ami. Et encore moins qu’Ayvan serait comme mon fils, un enfant qui avait sans doute d’ors et déjà perdu espoir en la vie, en ses rêves de grandir auprès des siens. Mais, je faisais avec, je ne jonglais pas forcément à merveille avec ces deux situations, mais je faisais de mon mieux, surtout pour le petit bonhomme, pour ce qui était de Sloane c’était une tout autre histoire à vrai dire. J’observais le match, j’attendais de ces petits monstres qu’ils profitent du jeu et non pas de se dire qu’ils devaient absolument gagner pour pouvoir être fier d’eux. Je tentais de leur apprendre des choses que j’avais apprises durant mon apprentissage à ce sport qui m’avait rendu célèbre, riche et particulièrement en morceau au niveau de mon corps. Mon être avait été rompu plus d’une fois par mon sport qui était parfois chaotique de par les coups réglementaire qu’on pouvait se prendre. On pourrait croire que durant ces matchs de pouls entre poussin n’était pas dangereux, mais ce n’était pas forcément vrai. Je me souvenais bien que j’avais brisé mon os du petit doigt, qui était très élastique à présent, pas grand-chose, mais ça prouvait que ça pouvait faire bien des dégâts surtout chez un jeune enfant pas encore bien formé. Toujours bien concentré sur le match, j’avais entendu la voix de mon cousin, me retournant vers lui, je souriais doucement en l’observant et laissant parfois mon regard filtrer les gestes et faits de mes petits gars sur le terrain. Les enfants donnent des boutons ? Non, enfin si, mais seulement dans la tête de Sean. Ce dernier avait beaucoup de mal avec les enfants, pourtant c’était bel et bien lui qui était le plus disposé à fonder une famille comparé à moi qui n’avait même pas de petite copine durable et n’étant pas juste là pour que je puisse me faire quelques petits plaisir durant la nuit. Donc, il était le plus fiable logiquement pour fonder une famille, mais ça ce n’était que les apparences. « Moi, je n’ai pas de bouton … j’y peux rien si ta peau elle craint frère ! » Que je lui rétorquais en lui offrant un petit sourire. Je ne pus retenir un petit rictus quand mon cousin offrit un regard au ciel, son petit coup d’épaule, je le sentis légèrement passé, en gros comme une piqure de moustique. « Ça va plutôt bien ! » Je lui répondais reposant mon regard sur les petits gars, alors que je finissais par interroger monsieur sur sa femme. « Comment va ta femme ? » Que je lui demandais tout en ne quittant pas le terrain du regard, tout en glissant mes mains dans mes poches. « Ceux en bleu et Ayvan est … » Je cherchais le bonhomme des yeux, tout en pointant mon doigt sur le jeu en route. Bam mon doigt, mon regard sur le petit, je lui montrais ! « Là ! » Je venais juste de l’apercevoir alors qu’il venait de passer face à nous. « Bon, bin je vais préparer ton enterrement alors ! » Oui on était l’équipe qui gagnait et cela avait le don de me faire plaisir, même si dans le fond le résultat final n’était pas important mis à part l’amusement. « Sinon, je t’ai fait venir pour parler sérieusement ! » Que je lançais à mon cousin tout en me tournant vers lui. « Faudrait que tu passes un petit moment pour parler avec Ayvan ! » J’attendais de voir la réaction de mon cousin, c’était pour moi assez important à vrai dire.

LUCKYRED

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Un, deux, trois enfants ... pire que des lapins y en a partout !
T A T E & S E A N

J’aurais pu comme tout le monde fonder une famille, mais j’en ai décidé autrement. Devenir père, c’est prendre conscience que ta vie va basculer sur tout un tas de point, comme par exemple, ta vie de couple va être reléguée au second plan, tout comme tes amis, ton état physiologique va se dégrader de jour en jour et ton sex-appeal va en prendre un coup, du moins c’est ce qu’on m’a souvent répété. Fonder une famille c’est la suite logique des choses, mais je ne sais pas, j’ai jamais été attiré par les enfants, encore moins par les bébés. Certaines personnes sont complètement gagas seulement en voyant un bébé. Chose que je ne comprends absolument pas. Je ne vois qu’un inhibiteur de tranquillité, c’est le terme. Il faut passer son temps à s’en occuper, que ce soit en prendre soin, le nourrir ou jouer avec lui. Jouer avec lui, facile, mais alors le reste, non merci. Dés qu’il s’agit de prendre des responsabilités, c’est une toute autre histoire pour moi, c’est pourquoi je ne m’imagine pas d’autant plus père. Il faut aussi dire que je n’ai jamais eu une bonne image concernant ce rôle de père, car le mien était le plus souvent absent qu’autre chose. Néanmoins, malgré le peu de mes souvenirs qu’il me reste de mon enfance, je garde quelques bons souvenirs de mon père dont notamment des moments passés à deux dans le jardin ou au stade, ce même stade dans lequel j’étais, à jouer au rugby et au baseball, sport originaire de mon pays de naissance surement pour ne pas me faire oublier mes origines, d’ailleurs Tate pouvait parfois faire parti de ces moments-là. Je suis bien content d’avoir un cousin comme lui, mais que je considère plus comme un frère. Il a toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans lui, mon oncle et ma tante le jour où j’ai décidé de dire au revoir une bonne fois pour toute à mon père en quittant le domicile familial avec seulement un sac rempli de quelques affaires et en laissant un simple mot. Tate m’a été d’une grande aide durant cette période quelque peu difficile, je lui suis ainsi redevable s’il vient à demander mon aide ou même me demander de participer à son match, d’où ma présence. Je ne lui refuse rien depuis ou du moins presque rien. Par contre, arriver à me motiver pour participer à un match avec des gamins de partout, c’était un exploit pour moi. « Moi, je n’ai pas de bouton … j’y peux rien si ta peau elle craint frère ! » Cette fois-ci, je laissais passer en ne répondant pas à sa remarque et cherchant toujours après Ayvan du regard. Je l’aurais plus tard, la vengeance est un plat qui se mange froid dit-on. « Ça va plutôt bien ! » me répondit-il. Je m’y attendais, car je ne me faisais aucuns soucis pour lui dernièrement. Tout avait l’air de plutôt bien avancer avec lui. Le plus dur étant derrière lui. « Comment va ta femme ? » Cette question, je ne m’y attendais pas en revanche ou plutôt pas dans ce contexte. Je restais un instant silencieux réfléchissant ainsi à ce que j’allais lui répondre pour éviter de l’inquiéter puis il était tellement concentré sur le match qu’il ne ferait pas attention à ma réponse, j'étais sûr. « Ca va, le travail la fatigue pas mal en ce moment. » Quant à mon cousin, c’est simple, il est seul. Je n’avais donc pas à lui demander. Je l’ai pour ainsi dire toujours connu seul et don juan avec les filles. Pendant une période, on s’amusait même tous les deux à enchainer les conquêtes d’un soir et se mettre au défi de battre le nombre de conquêtes de l’autre quand il débarquait à Island Bay ou que je le rejoignais à New York, mais ça c’est fini pour moi depuis dix ans. « Ceux en bleu et Ayvan est … » Je savais enfin quelle équipe était celle de Tate. Tate se mettait ensuite à chercher du regard Ayvan, je n’étais pas le seul alors à ne pas l’apercevoir. « Là ! » Je regardais aussitôt dans la direction de son doigt à la recherche de Charlie, non, Ayvan qui venait juste de passer devant nous. « Bon, bin je vais préparer ton enterrement alors ! » En effet, j’étais sur le point de mourir étouffer par des enfants lorsqu’ils débarqueront en furie vers leur entraineur, Tate, au dernier coup de sifflet. « J’espère que tu prendras bien soin de ma femme et ne pense même pas à poser tes mains sur elle où je reviendrai te hanter. » lui dis-je avec ironie, connaissant tout de même mon cousin. « Sinon, je t’ai fait venir pour parler sérieusement ! » Mon regard interrogateur s’était jeté vers lui, mais je le laissais continuer. « Faudrait que tu passes un petit moment pour parler avec Ayvan ! » Je comprenais enfin la raison de son envie de me voir au match. J’étais perplexe pourtant. « Pourquoi ça ? Tu veux que je lui parle de quoi ? De la pluie et du beau temps ? » Il fallait qu’il m’en dise plus pour que je cerne la chose et que je ne lui raconte pas n’importe quoi justement. « Rassure moi, tout va bien avec lui ? » Je m’inquiétais soudainement pour Ayvan, mais connaissant ma relation avec les enfants, je n’étais pas certain d’être la bonne personne pour dialoguer avec lui. « Tu sais que je suis pas très à l’aise avec les enfants, tu peux pas demander à Sloane ? »

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