(priam) En fait j'viens pour un crédit... J'voudrais vous emprunter jusqu'à la fin d'ma vie..

Priam Ypsilánti

En fait j'viens pour un crédit... J'voudrais vous emprunter jusqu'à la fin d'ma vie..

les informations en vrac

tu n'as jamais connu ta mère. pas personnellement, parce que t'es née en prison. t'es pas resté longtemps avec elle. › t'as été adopté par un gardien, un type qui s'est pris d'affection pour toi, pour ton histoire, t'en sais trop rien, mais il compte. énormément pour toi. c'est ta famille, celle qui t'a choisi. › t'es grec, un vrai. parce que même si t'as été adopté, tu sais que ta mère était grecque elle aussi. › tu ne l'as jamais plus revu après ton adoption, parce que t'as jamais voulu la voir, t'as jamais cherché à la revoir. c'est une femme méprisante, dont t'as terriblement honte.  › t'as grandi dans une famille aimante, et ça te convenait, parfaitement. › t'as horreur des chats, c'est pas ta faute, tu trouves ça vils et méprisants. › les enfants, ça te fait peur .. certainement à cause de ton passé, de ton histoire.  › ta mère était une violeuse et une meurtrières. ses victimes étaient uniquement des jeunes jeunes, et c'est quelque chose dont tu ne parles pas. jamais. › le cpeur en vrac, t'es en perpétuel recherche d'attention, d'amour. t'as besoin de contact, besoin d'être aimé, d'être regardé. t'as pourtant pas manqué d'amour dans ta famille. › le sport, c'est ta vie, tu ne fais depuis toujours. relâcher la pression, lâcher tout ce que tu contiens toujours.  › ton truc, c'est le skate. dès que tu te retrouves sur une planche, tu te sens mieux. il t'arrive de te déplacer exclusivement dessus. bonnet sr la tête, t-shirt quand il fait chaud, et tu ne t'arrêtes plus. › tu fais aussi du biking. parfois sur les rampes, tu remplaces ta planche par ton vélo. figure en l'air, une sensation d'adrénaline que tu recherches sans arrêt.  › ta barbe, c'est un peu ta marque de fabrique. tu en prends soin, tu la coupes rarement trop courte, tu évites. c'est ton style. › t'es toujours avec une clope au bec. ça te détend, et ça t'empêche de faire des choses que tu regrettes par la suite. › t'es un type possessif, jaloux, obsessionnel et passionné. tu ne contrôles que rarement ce que tu ressens. › être vide d'apparence qui a pourtant le coeur blindé d'émotions, de ressentiments. t'es entier, peut-être un peu trop. › des fois, t'as peur. peur de devenir comme elle, peur d'avoir des gènes détestables. › t'es pas rancunier, parce que tu penses que tout le monde à le droit à l'erreur. t'es pas fermé là dessus. tu n'oublies pourtant pas. › t'aimes quand il pleut. cette sensation de l'eau, sur ton visage. le son, apaisant, c'est quelque chose que tu apprécies vraiment. › t'es discret, observateur, t'aimes pas être au centre de l'attention, ou dans tous les cas, tu ne recherches pas à l'être. › t'as énormément de tatouages sur le corps, chacun ayant une signification bien particulière ›ta cousine, c'est ta vie. simplement. tu l'as vu naître, tu as grandi à ses côtés et t'as toujours eu besoin de l'avoir à tes côtés. de l'avoir sous les yeux. t'es obsédé. c'est dangereux. mais, t'es dangereux. › tu débarques à island bay, pour elle, justement. parce que t'en as besoin, la savoir loin de toi, après la mort de sa mère.. tu ne peux pas le supporter.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>charlie winzar ›</pris> priam ypsilánti

   

l'histoire de ma vie

oh my goodness

un jour, on t'a dis que t'avais été adopté. ils ne te l'ont jamais vraiment caché, mais ce qu'ils t'ont caché c'est pourquoi. pourquoi t'as pas eu tes parents. pourquoi ils t'ont abandonné. mais en réalité, c'était, pourquoi elle t'a abandonné. t'as pas demandé, t'es tombé dessus. pas hasard. tout concordait. la date de naissance, la ressemblance frappante avec cette image dans le journal. les mots, blessants, injurieux, révoltants. tu aurais nettement préféré ne jamais tomber sur ses vérités. ta mère biologique, celle avec qui tu partages des gênes, ton sang, un patrimoine génétique. elle. elle-même. une violeuse. une tueuse. une femme qui aurait mérité la pendaison, la peine de mort. ton père, inconnu au bataillon. une victime, certainement. une honte, pour toute ta vie.

elle est entrée dans ta vie, alors que tu n'avais que deux ans. une tête blonde. adorable. c'était ton ami, ta cousine, ta p'tite perle. elle était douce. elle était belle. elle était avenante. ce sourire à se damner. t'es devenu passionné. des sentiments, incontrôlables. comme si elle te guidait. la seule et l'unique. t'as grandi, et ça n'a jamais changé. jamais. c'est même devenu de mieux en mieux .. ou de pire en pire. points de vue qui divergent, forcément. mais t'es brusqué, dès qu'elle est dans la même pièce que toi. tu crèves d'envie de la toucher. les frissons qui te transportent. toujours. encore et toujours.

ton boulot, c'est le skate. tu es payé pour ça. t'as des sponsors, généralement les basiques. ceux qui te permettent de toucher de l'argent. ceux avec lesquels tu te balades toujours. parce que c'est comme ça. parce que c'est dans ton contrat. une rampe, un escalier, un trottoir, peu importe le terrain, tu fais ce que tu veux, ce que t'as appris.

récemment, elle est partie adonis. direction island bay. t'as tenu, oui, t'as fait ce que tu as pu pour rester loin. pour rester chez toi. à athènes. seulement, t'y arrives pas. la savoir loin, de toi, c'est juste impossible. tu supportes pas. alors tu mets les voiles, pour la suivre. ta conscience tellement insignifiante face à ton coeur. les frissons, quand t'as pris le billet d'avion. un allée simple. parce que tu ne reviendrais pas, pas si elle reste là-bas. ta blonde. tu en fais trop. toujours trop. dans un constant excès.

au revoir la grèce. bonjour, island bay. tu ne sais pas quoi en penser, de cet endroit, tu verras sur place. de toutes manières, elle est là-bas, donc ça sera certainement bien.