Discutons entre nous - Jolex#1

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Discutons entre nous

Tu es posé à la maison avec ton petit-ami, Alex, vous venez de passer un moment de tendresse sur ton canapé et voilà que tu te tournes vers lui tout sourire alors que tu te lèves pour aller dans la cuisine chercher de la nourriture et à boire après cet instant délicieux partagés à deux. Tu prends donc des trucs à la va-vite notamment des cookies que tu as préparé hier, il y en a à la vanille, d'autres aux pépites de chocolat et quelques uns au spéculoos. Tu prends également une bouteille de jus d'ananas frais et une bouteille de jus de pommes frais puis tu prends deux verres et tu ramènes le tout dans le salon où t'attend ton homme. « J'ai pris que des bonnes choses pour grossir. » Tu murmures avec amusement tout en passant tes mains dans tes cheveux blonds décolorés en plongeant tes yeux en amande sur le plus âgé. « Ça va Lex ? Tu as l'air pensif ? » Tu demandes avec un air inquiet tout en dévisageant l'homme que tu aimes. Oh, tu as encore du mal à te dire que ça fait quelques mois que tu le fréquentes et notamment que tu es officiellement engagé dans une relation, qui plus est que tu as arrêté le porno pour lui à sa demande.... Mais bon tu es nettement plus heureux depuis que tu es avec Lex. Le porno ça va bien cinq minutes et ça paye des factures mais ça ne rend pas une personne forcément heureuse, du moins toi ce n'était pas ton cas. Alex par contre clairement il te rend heureux même si tu as encore peur aujourd'hui qu'il te fasse souffrir. Alors, il ne te fera sans doute jamais souffrir comme ton ex a pu le faire mais malgré tout on n'est jamais trop prudent c'est ce que tu te dis constamment quand tu commences à te dire que tu ne pourrais vivre sans lui et donc que tu es accro à ce grand bonhomme plus âgé que toi...

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johan kim
&
alex shim

Le corps s’est rassasié du corps. Nos corps. Notre faim. Le désir assouvi. Le sentiment inassouvi qui lui n’en finit pas de te regarder et de te vouloir. Te garder. Prolonger l’instant jusqu’à lui faire toucher l’horizon. Je te regarde et je te perds. Tu pars vers une destination qui n’est pas la mienne. Je reste immobile sur le canapé. Je suis celui qui reste quand l’autre bouge. Je regarde le plafond à la recherche d’un ciel bleu. Le soleil s’est absenté et à laisser à la place une ampoule qui fait office de donneuse de lumière. Le jour nous baigne. Le jour artificiel. Il y a ciel dans artificiel. C’est étrange. Tu reviens et je te vois de nouveau dans cette lueur qui traine les ombres au sol. Tu es dans l’habitude, la mécanique fonctionnelle, dépenser de l’énergie puis remplir les batteries vides. Se nourrir. Je veux être un vampire et me nourrir de ton sang.

Johan a parlé de bonnes choses. Alex n’a pas retenu les sons. Un murmure qui ne l’a pas extirpé de ses pensées. Le regard dans le regard parvient à le toucher. Il lève la tête légèrement vers le plafond.

— Je regardais le ciel. Il n’y a pas de nuage. Il ne pleuvra pas aujourd’hui.

Il se retourne vers son amant, suit ses lignes jusqu’à découvrir les bouteilles en décor de fond. La toile peinte d’un théâtre dans lequel ils partagent la scène. Ils sont les héros de l’histoire. Quelle est la réplique suivante ? Il ne sait pas. Il n’a pas appris le texte. Personne ne lui a donné le synopsis. Il improvise un canevas entre ses pensées rangées à l’abri des regards et les gâteaux.

— Est-ce que tu as déjà eu cette sensation d’être inutile ? Inutile au point que tu en deviennes invisible. Ton ombre elle-même s’efface et tu n’as plus de sensation, ni faim, ni froid, ni envie, ni courage. Pourtant tu sais que tu es vivant. Tu le sais à cette fine nuée blanchâtre qui sort de nez quand tu expires dans le grand froid.

BY CΔLΙGULΔ ☾

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Tu poses tes yeux sur ton homme qui semble étonnamment pensif pour une fois. Pourtant vous venez de partager un moment plutôt agréable, il devrait être heureux, non ? Eh bien c'est difficile à dire car vu la tête qu'il tire clairement il y a de quoi se poser des questions, dans tous les cas il finit par revenir à lui et te parle météo, tu acquiesces alors sans mot dire te contentant de regarder Yun-Woo en soupirant alors qu'il reprend la parole, te sortant des phrases assez dépressives et ça t'inquiète aussitôt. « Oula tu te fais une dépression toi Lex. » Tu le fixes mal à l'aise. « J'ai souvent ce sentiment pour te répondre. Tu sais avec la bipolarité il y a largement de quoi se poser des questions sur notre place sur Terre, se dire qu'on est tout petit et parfois inutile face au monde qui nous entoure... » Tu soupires anxieux à cette idée. « Mais bon je pense que se donner les capacités d'avancer et d'être moins inutile que ça a du bon. Après tout tu es chirurgien donc tu es loin d'être inutile... Tu sauves des vies Lex. » Tu lui accordes un petit sourire rassurant. « Et je tente d'en arriver là moi aussi grâce à mes études. Être moins inutile a toujours du bon au final. Même si avec le métier que je faisais avant j'avais tout mon intérêt pour bien des personnes il n'en reste pas moins que ça ne m'épanouissait pas comme toi tu peux m'épanouir. » Sourire jonché sur tes lèvres tandis que tu viens te blottir contre lui en passant notamment ta tête dans le creux de son cou tandis que tu passes tes mains tout autour de sa taille pour le garder contre toi... « Ça répond à tes questions ? Est-ce que ça te soulage ? » Après tout il est à la fois ton mentor mais aussi ton compagnon et tu veux juste qu'il se sente bien dans sa vie, donc le savoir aussi lugubre tout d'un coup ça t'inquiète tout de même assez...

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johan kim
&
alex shim

L’homme hoche de la tête aux paroles de son jeune compagnon. Effectivement, être chirurgien n’est pas rien. Le travail qu’il effectue a un sens, une raison d’être fondamentale, vitale. Sauver des vies. Evidemment. La gratitude et le bonheur de ceux qui passent entre ses mains devraient le remplir de joie. Sauf que... Il regarde Johan. Oui, il est chirurgien, mais on ne vient pas applaudir celui qui enlève une appendice, une vésicule biliaire ou répare chairs et organes qui endommagés et rarement considéré comme un héros. Il n’a pas fait de spécialisation. A vrai dire, il préférait ce travail d’artisan, inlassable ouvrier au service du malade. Le besoin du travail bien fait, attentif jusqu’au dernier point de suture. La discrétion d’une cicatrice est aussi importante que l’opération en elle-même, sinon, il ne serait qu'un boucher qui taille à coup de couteau dans la viande humaine.

— Tu seras meilleur chirurgien que moi si tu te donnes la peine de travailler et le courage d’affronter les défis que la médecine ne manque pas de placer sur le chemin des malades.

Il l’accompagnera aussi loin qu’il le peut. Il espère qu’il pourra choisir la spécialité qui lui plait, celle dans laquelle il excellera. Il sait sa place et son utilité professionnelle. Mais il en est une autre sur laquelle il doute.

— Une patiente que je dois opérer, m'a demandé une faveur, allumer un cierge pour elle avant d’entrée au bloc. Cela semble la rassurer plus que mes paroles sur le fait que son soucis de santé est bénin. Tu vois cela rend inutile, au moins ma présence, n’importe qui pourrait tenir le bistouri, peut importe puisqu’au final c’est sa ferveur religieuse qui fera la différence.

Il n’a jamais prié un dieu. Les églises et les temples ne sont pas ses lieux de prédilection. Son père l’a tenu loin de ces “mises en scène faites pour asservir l’intelligence et rendre docile face aux superstitions”.

BY CΔLΙGULΔ ☾

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Avoir un coup de cafard une fois de temps en temps est tout à fait normal, on est tous humains après tout. Donc que ton homme se sente mal te fait bizarre parce qu'en général il est plutôt positif mais tu tentes de le rassurer comme tu le peux en lui faisant comprendre qu'il est très utile notamment de part son médecin et il te répond que tu seras meilleur chirurgien que lui et tu penches la tête sur le côté. « Tu sais... Avant de commencer à coucher avec toi je ne te trouvais pas seulement beau, je te trouvais aussi brillant. Tu es un grand chirurgien, n'en doute pas un instant, tu ne répares peut-être pas des cerveaux mais tu es exceptionnel à ta façon. C'est ce qui fait de toi l'homme que j'aime en plus d'être mon mentor. » Tu le fixes timidement en ayant dis que tu l'aimais, tu ne le dis pas souvent mais quand tu le dis Lex n'a pas à avoir de doutes sur la véracité de tes propos. Et il est clair que tu as énormément de respect pour lui et pour ce qu'il fait pour gagner sa croûte, sauver des vies c'est beau après tout... Et ce n'est pas tout le monde qui en est capable, lui le fait avec brio. Il te parle alors de la requête d'une patiente et tu penches la tête sur le côté en soupirant d'une façon blasée. « Y a des patients j'te jure ils sont vraiment ridicules... Préférer croire en quelque chose qu'ils n'ont jamais vu plutôt que croire un professionnel de la santé ça me dépasse. » Tu lèves les yeux au ciel tout en te tournant vers ton homme. « Ne te laisse pas désarmer par ça Lex. Tu es un grand chirurgien. Si elle préfère croire en cette chose plutôt qu'en toi eh bien c'est son problème. Mais ne remets pas en question tes capacités. » Tu le fixes mal à l'aise face à tout ceci. La religion ça n'a jamais été ton délire de base mais qu'on remette en question les mots de ton homme au point de le disqualifier en préférant croire en la religion plutôt qu'en lui ça a tendance à t'énerver plus qu'autre chose...

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johan kim
&
alex shim

Johan donne son avis sur les questions qui préoccupent Alex. Il sourit en entendant certaines paroles. Son compagnon vante ses compétences. Ce n’est pas la première fois. C’est parfois dérangeant qu’il le mette sur un tel piédestal. Si un jour, Alex commet une erreur, comment Johan le prendra ? Lui-même qu’elle est l’ampleur de sa zone de tolérance, pour lui-même, pour son amant, pour ses collègues ? Il sait que cette question sur la religion est une pointe d’iceberg. Depuis quelque temps, il s’interroge sur beaucoup de choses. Des remarques insidieuses à l’hôpital. Son propre avenir professionnel, celui de son élève. Leur situation de couple distant d’une rue. Le manque d’informations sur le passé de son père, “né” en même temps que lui.

— Tu es gentil. Bon chirurgien, je veux bien, je m’y emploie autant que je peux. Grand ?

Il secoue légèrement la tête.

— Tu me vois ainsi et je suis flatté.

La religion est un prétexte, même si l’interrogation face aux certitudes de la malade sont bien réelles et le bouscule. La religion conduit parfois au fanatisme, mais elle n’est pas la seule a possédé ce détour hors du respect humain, de ses différences. Croire en un dieu ne veut pas dire être fermé à ce qui est en dehors. Cette femme a la foi en quelque chose d’impalpable, cela ne la rend pas irrationnelle et hystérique.

— Parfois, les gens ont besoin de croire en quelque chose qui les apaise. Quelqu’un d’apaisé guérit mieux que quelqu’un anxieux, bien sûr si tout est ok au niveau médical. L’esprit aide le corps à aller mieux et inversement. Je le crois au-delà de ce que je sais et peux faire en chirurgie. Parfois, ce n’est pas le cas. On croit que tout va bien et le corps lâche. Cela fait douter du fil de la vie qu’on ne peut nouer encore pour qu’il se prolonge. Il a une longueur et parfois quoiqu’on fasse, c’est fini. Parfois, il y a un miracle. Je pense qu’il existe des miracles.

Il se penche, s’empare d’un gâteau aux pépites de chocolat et le déguste. Il montre la moitié qui lui reste dans la main.

— Au moins, cela est simple, évident et bon.

BY CΔLΙGULΔ ☾

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Le fait est d'être en couple avec lui te fait du bien, du moins bien plus que tu ne le pensais. Il a un côté apaisant sur toi, rassurant aussi. Donc oui tu te sens mieux depuis que vous êtes ensemble et ce, même si tu ne pariais pas vraiment sur une relation avec lui à la base. Cela dit ce n'est pas forcément sur une relation avec lui que tu n'aurais pas parié, c'est sur une relation amoureuse tout court parce qu'en fin de compte avec le passif de vie que tu as tu n'avais aucune envie de te remettre en couple. Mais bon Alex a su se montrer convaincant. C'était simple, soit tu acceptais d'arrêter tes plans cul et le porno soit ça s'arrêtait là entre vous deux. Jaloux et possessif qu'il est il ne pouvait plus accepter que tu te donnes à d'autres personnes. Et toi tu a flippé à la simple idée que tout s'arrête. Ceci t'a conforté dans l'idée qu'il te plaisait plus que tu ne voulais le dire. Flippant au début bien sûr parce que tu n'étais pas sûr de pouvoir t'engager avec quelqu'un à nouveau mais finalement c'est uniquement quand tu es dans ses bras que tu te sens vraiment bien, il a un côté très bienveillant sur ta personne, il te fait beaucoup de bien. Mais pour l'heure tu tentes de le rassurer sur ses capacités de chirurgien et il te dit que tu es gentil, qu'il est peut-être bon chirurgien mais il ne semble pas convaincu qu'il soit un grand chirurgien comme tu le prétends. « Crois-moi, tu es un grand chirurgien. Tu n'es pas mon mentor pour rien... Et puis de toute façon je ne suis pas objectif parce que je suis amoureux. » Tu souris timidement. Qui aurait cru que tu pourrais dire ça aussi naturellement ? Personne et certainement pas toi en tout cas. Tu l'entends alors te dire qu'il est flatté que tu le vois ainsi et tu souris puis tu viens l'embrasser tendrement. Le baiser ne dure pas bien longtemps cela dit et bientôt il te parle de la religion de sa patiente qui semble douter de lui et de ses compétences puis il te donne son point de vue sur les croyances religieuses d'ordre général et tu hausses des épaules. « Sans doute oui. Enfin personnellement j'aurais plutôt tendance à faire confiance à un spécialiste que je vois devant moi plutôt qu'en quelque chose, peu importe ce que c'est, que je n'ai jamais vu et je ne verrai jamais. Mais ça c'est moi Lex. Tu sais combien je suis pessimiste avec toutes ces choses. » Tu soupires en le scrutant. Il prend alors un cookie et croque dedans en te disant qu'il est bon et tu souris. « Ce que nous venons de faire est tout aussi bon, tu sais ? » Tu lui souris en te rappelant de ce moment torride que vous venez de partager. Actifs sexuellement l'on peut dire que vous l'êtes tous les deux, il faut dire que vous y trouvez votre compte tous les deux donc c'est le principal... Après un moment tu viens te coller contre lui en posant ta tête contre lui. « Je t'aime.. » Voix douce tandis que tu poses tes petits yeux en amande sur lui...

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johan kim
&
alex shim

Il y a un baiser, furtif, délicat, papillon déjà reparti, instant en suspension au milieu de la discussion. Alex qui affiche la rigueur à l'hôpital et dans la salle d’opération, qui agit de cette manière quand il s’agit d’opérer et de suivre son patient tant que le dossier n’est pas définitivement clos, se permet ici de dévoiler ses doutes. Il parle. Il réfléchit. Il s’inquiète. Il décortique. Il veut comprendre pourquoi il existe tant de chemins, autant que d’êtres humains. Il n’a pas gardé le papillon sur ses lèvres. Les paroles, douce brise, l’a poussé un peu plus loin. La fleur fixée sur sa tige, se balance au gré du vent, mais ne décolle pas de terre. Parfois elle sème ses pétales, parfois le chirurgien caresse la peau de celui qui lui permet d’être lui-même, avec ses qualités et ses défauts. Caresses, comme les pas légers du gerris sur l’étang.

Alex entre ses vies, ici et ailleurs, entre lui et elle, a jeté l’ancre auprès de Johan. Il l’a serré dans la chaine, pour être sûr qu’il ne partira pas courir après un mâle qui lui offrirait l’aventure d’une jouissance sauvage sans lendemain. Alex veut des lendemains. Il veut Johan quand il rêve de lui. A portée de main. A portée de corps. A portée de sentiments.

L’étudiant lui répond que le gâteau est bon comme ce qu’ils ont partagé l’instant d’avant. Son amant lui dit “je t’aime”. Johan est là, avec son sourire, avec ses yeux rivés sur lui.

— Itou.

Une réponse qui signifie aussi "je t'aime" mais qui exprime le sentiment comme le papillon, comme le gerris, à la manière d'un rideau qui filtre la lumière. Ne pas ouvrir au plein soleil pour qu'il ne brûle pas tout. Ne pas fermer les volets et ne pas sombrer dans l'obscurité et la solitude. Alex baisse le regard cherchant autre chose de disponible, autre chose qu’il puisse lui donner avec plus de passion qu’un gâteau qui a traversé la maison sur un plateau. Sucré, doux sur la langue, certes ! Mais une fois dégusté, il n’en reste qu’un souvenir volatile. Johan a raison, il y a mieux.

— J’aurai bien le temps d’allumer ce cierge à la divinité...

Celui que sa patiente lui a demandé de déposer à l’église. Il y a bien autre chose qu’il a envie d’allumer, là, maintenant. Ces doigts abandonnent un délice sur la table basse et vont en chercher un autre sous les vêtements. Il y a des incendies qui s’embrasent sans allumette. Il se pourrait qu’il reste suffisamment de braises après leur ébat de tout à l’heure pour faire repartir le désir.

— Pour l’heure, il me semble qu’il y a mieux à faire.

BY CΔLΙGULΔ ☾

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Discutons entre nous

C'est sûr que tu es à l'aise avec lui, tu l'aimes cet homme et tu donnerais tellement pour lui. Alors oui tu te détends à son contact, acceptant cette relation qu'il t'a imposé. Acceptant d'être tendre et romantique avec lui même si à la base le romantisme ce n'est ta tasse de thé. Et pourtant avec Alex ça te semble tellement naturel, c'est spontané voilà tout. Du coup tu lui dis que tu l'aimes et il te répond qu'il t'aime aussi et tu souris largement tandis qu'il t'annonce qu'il allumera ce cierge à l'hôpital et tu te contentes d'acquiescer en lui souriant. Mais bientôt tu le sens passer ses mains sous tes vêtements et tu souris largement tandis qu'il indique qu'il y a mieux à faire pour le moment. « Il y a toujours mieux à faire Docteur Shim. » Tu le scrutes fiévreusement tout en venant l'embrasser passionnément alors que tu viens t'asseoir tout naturellement sur ses genoux en te frottant à lui tout en lui faisant enlever son haut que tu balances au sol. Tu en profites également pour faire de même avec le tien en le virant au sol tout en passant tes mains sur ses cicatrices sur son torse en caressant doucement son torse bien dessiné en gémissant tandis que tu remues tes fesses contre lui.

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