Leah Stewart ▲ Le cœur d'une femme est un océan de secret.

Leah Stewart

Croire en soi, c'est déjà presque réussir.

les informations en vrac

boit toujours du café le matin › bilingue anglais / espagnol › fait un footing tous les matins › quand elle était au lycée, elle dessinait sur ses jeans › elle a eu beaucoup de petits copains › allergique au kiwi › a toujours son appareil photo sur elle › aime énormément nager, l'eau est son élément › fait une conversation vidéo avec ses parents toutes les semaines › adore le chocolat, les cerises et les cerises au chocolat › déteste ses genoux › a gardé toute sa collection de Barbies précieusement dans un carton à Belfast › ne sait pas siffler › adepte des relations sans lendemain › mais ne supporte pas être seule le jour de la saint valentin › a déjà porté des lunettes, mais est passée aux lentilles.

déteste la routine › baroudeuse › têtue › rêveuse › ambitieuse › un petit peu radine sur les bords › souriante › fêtarde › impulsive › franche › toujours à l'aise › débrouillarde › dynamique › curieuse › courageuse › sportive › excentrique › bordélique › bagarreuse › impatiente.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Phoebe Tonkin ›</pris> leah murphy

   

l'histoire de ma vie

Moi, j'ai envie de croire aux contes de fées.
Au moins, tout fini bien dans ces histoires là.

08 DÉCEMBRE 1990 – HÔPITAL DE BELFAST

« C’est une fille ! » Et c’est ainsi que je fus née. D’autant plus, dans une famille dont je n’ai pas à me plaindre. Des parents aimants depuis le premier jour où ils se sont rencontrés à un colloque de médecine. Une mère dentiste, un père chirurgien esthétique. Un bon duo. Je me demanderai toujours comment ma mère fait pour ne pas être jalouse. Je n’étais pas la première arrivante dans la famille, mon frère Simon. Il faisait son crâneur à me faire des grimaces à travers la vitre de la maternité. Puis vient la deuxième ponte. Un frère jumeau, quelle chance. Presque aussi beau que moi.


15 OCTOBRE 2002 – ÉCOLE PRIMAIRE DE BELFAST

« Mme Stewart ? Êtes-vous au courant que votre fille demande aux garçons de la classe de faire ses devoirs en échange de bonbons ? » J’étais un génie. Je savais comment m’attirer toutes les faveurs, me mettre tout le monde dans la poche. A chaque fois qu’on devait décider d’un jeu dans la cours de récréation, c’était moi qui donnait le fin mot. Tous les garçons de la classe m’avait mise en numéro un sur leur liste des filles les plus belles de la classe. Et toutes les nanas enviaient ma collection de poupées Barbie. A vrai dire, je les comprenais. Malgré tout ce qu’on pourrait penser, j’avais de bonnes notes, je travaillais même très bien à l’école. Pas la meilleure, mais je me débrouillais.


08 DÉCEMBRE 2007 – MAISON DES STEWART, BELFAST

« JOYEUX ANNIVERSAAAAAIRE ! » Dix-sept piges. On commençait à se faire vieux avec Matthew. Chez nous, les fêtes étaient démesurées. Tout le monde souhaitait être invité, on savait s’amuser. C’est d’ailleurs lors d’une de ces soirées que j’ai perdu ma virginité. Et j’en étais fière à l’époque ! Ce samedi, on renversait la maison. C’était ma dernière année à Belfast, il fallait que tout le monde s’en souvienne. Bientôt, je partirais pour l’Argentine. Mes cours de langues renforcés serviront enfin à quelque chose là-bas. La seule grosse perte que j’aurai en partant en Amérique du Sud, ce sera de laisser ma famille et ma meilleure amie Anna. Elle, elle me manquera pour sûr. Pourtant, rien ne nous destinait à être amies à la base. Avec Anna, ça remontait à la plus tendre enfance, et elle était encore là, à ma soirée. « Hey Anna, tu sais, tu vas énormément me manquer en Argentine… » Je me souviendrais toujours de la première fois où je l’ai vu. Cette petite rouquine dans le fond de la classe. Et pourtant, moi qui était toujours bien entourée, c’était vers elle que je m’étais dirigée.


24 AOÛT 2011 – APPARTEMENT DE LEAH, BUENOS AIRES, ARGENTINE

Je commençais tout juste mes cartons. Mes trois années à l’université de Buenos Aires en filière artistique se terminaient. A chaque fois que j’ai mes parents sur Skype, ceux-ci me demandent toujours de parler espagnol. Ils étaient toujours impressionnés. On peut dire que j’étais devenue bilingue avec ça. Je déménageais encore. Et cette fois-ci, je partais pour la Nouvelle-Zélande. Ma cousine Arizona étant là-bas, je n’étais pas perdue. C’est alors que j’allais me rendre précisément à Island Bay. De plus, afin de préparer parfaitement mon départ, je m’étais trouvé au préalable un emploi dans un tour opérateur situé à Wellington en tant que photographe de l’agence, spécialisée sur les pays hispaniques. Enfin, j’allais vivre de mes deux passions : le voyage et la photographie. Le combo gagnant.


12 FÉVRIER 2014 – TOUR OPÉRATEUR KUONI NZ, WELLINGTON

« Melle Stewart ? Vos nouvelles photographies du Pérou sont magnifiques. Celles du Machu Picchu, juste… Divines ! » J’avais parcouru tellement de pays… Chili, Espagne, Uruguay, etc… Moi qui ne pouvais pas tenir en place, détestant tout ce qui est routinier, j’étais servie. Un jour je voyais le Lac Atitlán du Guatemala, le lendemain je me prélassais sur les plages de sable fin en République Dominicaine... La belle vie, comme une fête continue que je pouvais à nouveau partager avec mon frère jumeau depuis sa venue en Nouvelle Zélande à la fin de ses études.