lost in the wild (again) ; pv. wade

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ lost in the wild (again) ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

▼▲▼

Zoë n'avait absolument pas prévu d'emmener qui que ce soit d'autre à cet endroit, mais le destin a mis Wade sur sa route, un aventurier apparemment invétéré, qui s'est trouvé on ne peut plus intéressé quand Zoë a évoqué son escapade d'urbex en compagnie de l'animatrice Noomi Savalas. Elle a mis un certain temps à retrouver les coordonnées du lieu, ayant changé de téléphone entre temps, et a évidemment voulu vérifier qu'il était encore en place et toujours accessible avant d'y emmener Wade. Le temps de pouvoir faire tout ça et surtout de jongler avec leurs emplois du temps respectifs, trois mois se sont écoulés. Le rendez-vous a donc été pris pour le dernier week-end de Décembre ! Bien décidée à se concentrer uniquement sur l'exploration, Zoë ne se donne pas la peine d'emporter tout son matériel photo. Elle se contente d'emmener un petit sac contenant quelques provisions ainsi que de l'eau, et une lampe torche. Elle ne se fera pas avoir cette fois en utilisant son téléphone uniquement ! Elle enfile un jean épais, des baskets hautes, et un tee-shirt à manches longues pour ne pas se faire surprendre en traînant les bras nus dans un lieu potentiellement dangereux. Il ne faudrait pas qu'elle se blesse...

L'heure de leur rendez-vous approchant, Zoë prend sa voiture pour se rendre à l'arrêt de bus auquel elle a convié Wade, afin qu'ils puissent faire la route ensemble dans la forêt. Il fait une température idéale, pas trop chaud, ni trop humide. L'escapade promet d'être beaucoup plus riche que la première fois, d'autant plus que Zoë connaît un peu les lieux ! Elle n'est pas retournée à l'intérieur lorsqu'elle a fait ses repérages et ne sait pas ce qui aurait pu changer ; ils le découvriront donc ensemble. La brunette se gare sur le parking en friche non loin de l'arrêt de bus correspondant, et s'y assied pour attendre la venue de Wade.

CODAGE PAR AMATIS

_________________

you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

**○ inscrit le** : 30/08/2020

Ce n'était pas peu dire que Wade trépignait d'impatience à l'idée de faire cette petite excursion en compagnie de Zoë. Et dire que tout ça était parti d'une simple bière ! Depuis leur rencontre dans un bar, ils avaient échangé quelques SMS, surtout pour reporter leur nouvelle rencontre. Wade avait du faire face à pas mal d'activité à la caserne, entre les fêtes et les chaleurs liées à l'été, il ne faisait pas bon être pompier ! Bref, à cela s'ajoutait aussi ses engagements associatifs, auquel il ne pouvait et refusait même de se dérober. Non, il préférait remettre les loisirs au mois suivant, pour aider celles et ceux dans le besoin. C'était tout ce que bon chrétien ferait. Et lui, comme il s'était rapproché de la religion depuis quelques années, il aimait l'idée d'appliquer de beaux principes à son quotidien. Ca confortait son esprit et ça le faisait aussi se sentir utile. Maintenant que le plus gros de l'activité retombait, il pouvait envisager sereinement de penser un peu à lui. Et la première chose qu'il fit, dès qu'il eut de la disponibilité, ce fut d'appeler Zoë pour caler leur escapade.

Où ils allaient ? Il l'ignorait. Elle avait été assez vague sur l'endroit, mais quelque là-bas, l'avait mise très mal à la l'aise ! Il voulait savoir quoi ! Et surtout, il souhaitait l'aider à affronter sa peur. Du moins, l'espérait-il car si l'endroit était hanté par un fantôme, alors il ne fallait pas trop compter sur lui. Il affronterait n'importe quoi mais tout ce qui touchait au spirituel, il préférait s'abstenir. Ils se donnèrent rendez-vous sur un parking, non loin d'un arrêt de bus. Wade prépara un sac avec tout le nécessaire pour faire une randonnée sans prendre de gros risque. Un réflexe adopté suite à son passé militaire. Il monta à bord de sa porsche et mis le cap vers le lieu de rendez-vous. Il se gara. Au milieu des autres bagnoles, la sienne ressortait de façon superbe. Ouais, il ne se privait pas de montrer son bolide ! Il sortit, récupéra son sac et activa l'alarme. Pas fou, le Rhodes ! Il rejoignit Zoë, un sourire rayonnant sur le visage.

- Hey !! Salut toi ! Alors t'as passé un joyeux Noël ? Prête pour l'aventure ?

Il regarda tout autour d'eux. Lui, il était chaud patate ! Il n'attendait que ça, que la fête commence !

_________________

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.
♛ by wiise

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ lost in the wild (again) ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

▼▲▼

Zoë passe une dizaine de minutes toute seule à l'arrêt de bus, en attendant Wade. Elle croise deux bus qui s'arrêtent pour laisser descendre des passagers ; passagers qui la regardent d'ailleurs d'un air étrange étant donné qu'elle ne monte dans aucun, alors que seules deux lignes passent par-là. Plongée sur son smartphone pour faire passer le temps, elle ne remarque pas tout de suite l'arrivée de Wade, jusqu'à ce qu'il la rejoigne et s'adresse à elle. "Oh salut toi !" fait-elle en se levant et en rangeant son téléphone dans sa poche de jean. "Comment tu vas ?" demande-t-elle dans un sourire. "Très bien, je reviens tout juste de Sydney," répond Zoë avant d'ouvrir la marche en direction de la forêt. "Prête, prête, on va dire ça comme ça... Heureusement, il fait un temps plus que correct !" lance-t-elle en souriant. "Tiens, on va prendre le chemin-là, puis arrivés à un carrefour il va falloir prendre à gauche, et ensuite il y a ura un endroit spécial où tourner, pour s'enfoncer dans les bois... Le reste du chemin se fera hors sentier, mais je pense que tu as l'habitude," explique la photographe en illustrant ses propos de grands gestes de la main.

Même si elle n'est pas retournée ici depuis de très longs mois, la dernière fois qu'elle y est venue elle a mémorisé complètement le chemin, afin de pouvoir mieux s'y retrouver. Maintenant, Zoë est capable de retrouver ce sanatorium sans problème, malgré son sens de l'orientation plus que précaire. "Et toi alors, raconte-moi comment se sont passées les fêtes ?" demande-t-elle finalement en retour.

CODAGE PAR AMATIS

_________________

you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

**○ inscrit le** : 30/08/2020

Wade avait une bonne mémoire et il retenait les informations encore plus depuis qu'il travaillait comme pompier. C'était important de se souvenir des détails qu'on lui fournissait, tant à la caserne que sur le terrain. Il ne fut pas non plus dubitatif lorsque Zoë représenta leur futur trajet avec des gestes. Pas besoin d'être expert pour se rendre compte qu'elle possédait une mémoire spatiale. Sinon, elle n'aurait pas mimé les directions de façon aussi naturelle. Elle le surprenait ! Ce n'était pas donné à tout le monde de se souvenir de telles informations. Wade lui enjoignit le pas alors qu'ils s'avançaient vers la forêt. Il faisait confiance à sa guide, pas besoin de sortir une carte ou une boussole, en fait. Elle avait l'air de bien gérer ! Il opina du chef quand elle parla du fait qu'il avait l'habitude de prendre des chemins non balisés. Effectivement, aimant l'aventure et l'adrénaline, Wade avait tendance à s'éclater et à prendre des risques. Mais il mesurait quand même l'impact d'une telle décision. Il n'y allait pas à l'aveugle, il se préparait à l'avance et s'assurait de pouvoir retrouver le chemin vers la civilisation ensuite. Dans les bois, se repérer n'était pas une mince affaire. Mais à l'armée, on lui avait donné pas mal d'astuces pour quadriller une zone et savoir dans quelle direction avancer. Il progressait assez sereinement, alors que Zoë s'enquit de savoir comment ses fêtes de fin d'année avaient pu se dérouler.

- C'était assez sympa ! Pour Noël, j'ai été de garde, donc j'ai passé le réveillon à la caserne. Nous avons eu une soirée un peu agitée mais ça s'est calmé vers le matin. Pour le jour de l'an, j'ai fêté ça avec mes colocataires et ma soeur, Andrea. Petit moment sympa, entre nous ! Ca fait du bien de se poser un peu ! Et toi ?

Il avait bien évidemment adoré la soirée du 31, parce qu'elle fut bien agréable. La présence de sa soeur restait importante. Elle était sa famille, son sang, son clan et surement la seule, avec leur père, avec qui il n'avait pas coupé le contact. Comment l'aurait-il pu ? Ils s'entendait comme deux larrons en foire ! Et ils s'adoraient au point de s'envoyer des punchlines hallucinantes assez régulièrement, sans que l'un n'en veuille à l'autre. Et puis bon, Andy, c'était sa petite princesse ! Il l'avait vue grandir, il l'avait couverte, quand elle se livrait à ses fugues d'adolescente impertinente et là, il la soutenait dans sa vie sur Island Bay. Il aurait tout fait pour elle. Plus que pour n'importe qui d'autre. Tandis que Zoë lui décrivit son Noël, ils continuèrent à progresser. Ils arrivèrent au carrefour et instinctivement, Wade tourna à gauche.

- C'est un coin agréable, tu ne trouves pas ? J'aime beaucoup les endroits comme ça, c'est toujours reposant et agréable ! Ca change du tumulte de la ville ! Tu fais souvent ce genre de promenade ? Parce que t'as une mémoire géographique impressionnante ! Tu sais qu'à l'armée, c'est typiquement le genre de truc qui est méga utile et recherché !

_________________

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.
♛ by wiise

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ lost in the wild (again) ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

▼▲▼

"Wouaw, ça doit être spécial de ne pas pouvoir être en famille pendant un réveillon !" fait Zoë, impressionnée. "Mais bon, j'imagine qu'avec tes collègues c'est un peu comme si vous étiez en famille..." ajoute-t-elle bien rapidement, avec un sourire malicieux. Elle se verrait mal fêter Noël avec ses collègues du studio, mais ce n'est pas du tout la même ambiance entre une caserne de pompier et un studio de photographie. Les relations ne sont pas du tout les mêmes, tout comme les enjeux des métiers. "Plus sympa pour le réveillon de la nouvelle année, j'imagine," fait-elle ensuite. "J'étais chez ma mère ! A Sidney," raconte Zoë lorsque Wade lui retourne la question. "Et je suis revenue juste avant le trente-et-un, pour le fêter avec des amis," ajoute-t-elle. "C'était plus calme de mon côté que du tien, je pense, pour Noël !" plaisante Zoë en riant légèrement.

Le temps qu'ils conversent tous deux, ils arrivent bien vite au carrefour que Zoë a décrit avant qu'ils n'entament leur marche. Wade lui dit d'ailleurs pas mal de bien de la forêt dans laquelle ils se trouvent, ce à quoi la photographe acquiesce sans ménagement, avant de la secouer à nouveau en riant. "Non, pas du tout, j'ai un sens de l'orientation à couper au couteau !" avoue-t-elle. "C'est juste que j'ai retenu la position de ce lieu, il le fallait !" assure la brunette. "Je me suis aidée avec des plans, et c'est la quatrième fois que je fais la route, en tout. A force, ça rentre !" Zoë est intriguée par ce que lui dit Wade. "Ah oui ? Pour les entraînements, par exemple ?" suppose la photographe. Tout en parlant, elle prend bien garde au décor qui les entoure, parce qu'il faut qu'elle repère l'endroit où ils devront bientôt tournée. "Ah, c'est là..." finit-elle par déclarer. "Voilà, maintenant on s'enfonce dans les bois, j'espère que tu as pris ta machette !" plaisante la brunette en parlant du feuillage qui se fait bien plus épais que sur le sentier.

CODAGE PAR AMATIS

_________________

you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

**○ inscrit le** : 30/08/2020

- C'est exactement ça. Et puis, tu sais, pour être transparent, à part Andrea, ma petite soeur et mon père, je ne vois pas trop ma famille... disons, incompatibilité de caractères... Du coup, oui, la caserne c'est une deuxième famille. En fait, dans la mesure où le devoir passe avant tout, j'ai envie de dire : heureusement qu'on s'entend bien !

Il opina du chef. Il participait activement à la bonne entente au sein de son équipe, en jouant la carte de la sympathie et de l'empathie aussi. Ils vivaient plein de choses ensemble, notamment des journées difficiles, éprouvantes, physiquement et moralement parfois. Alors autant passer les bons moments en groupe, pour compenser et équilibrer la balance. Bien sûr, ils ne passaient pas leur vie tous réunis et heureusement d'ailleurs ! Pourtant, le fait d'alterner les soirées, les gardes, les interventions, ça les soudait. Quand l'un d'eux subissait un coup dur, il savait qu'il pouvait se tourner vers les autres pour en discuter, se confier. Voilà comment ils fonctionnaient, comme une famille, en définitive. Il ne le dit pas à haute voix, mais il aurait aimé pouvoir passer, lui aussi, un Noël avec sa mère. Cela faisait des années qu'elle était morte, sauvagemment assassinée par un huluberlu xénophobe. Le vide était toujours présent et ça ne changerait jamais. On peut remplacer un ami, un collègue, mais pas l'un de ses parents. Encore moins quand vous avez une belle-mère aussi conne qu'un balai-chiottes... encore que le balai, lui, il était utile. Bref, il ne laissa pas transparaitre une émotion sur le sujet. A vrai dire, il n'oubliait rien mais les larmes avaient suffisamment coulé et comme il n'était pas du genre à repenser au passé, il avait fait son deuil. Il ne vivrait pas le drame de son enfance toute sa vie, ça n'était pas dans son ADN. Cela n'empêchait pas d'avoir ce manque toujours présent, mais la torture, très peu pour lui. Ils continuèrent à avancer, alors que Zoë avoua qu'en fait, elle était pas du tout bonne en orientation. Il eut un sourire en coin, parce qu'il repensa à sa soeur. Une fois, il avait osé dire devant elle que les femmes possédaient une capacité d'orientation moins marquée que les hommes. Andy n'avait pas hésité à le remettre en place... avant de se perdre parce que soi-disant, il l'avait déconcentrée. Wade n'était pas mysogine, ou du genre sexiste, s'il parlait ainsi, ça venait du fait qu'il avait lu une étude scientifique qui expliquait cela. A priori, la perception de l'environnement étant différente d'un sexe à l'autre, ça jouait pour se repérer. Comme il était bien organisé, Wade avait pris sa boussole et de quoi s'y retrouver, au cas où.

- Quatre fois, tu sais, c'est pas beaucoup ! Faut quand même avoir de la mémoire ! Ca se voit que tu es photographe en tout cas, t'as l'air d'avoir une mémoire visuelle assez marquée !

Ok, les plans ça aidait mais quand même ! Il fallait savoir à quel moment tourner et puis en plus, rien qu'en lui décrivant leur parcours, Wade n'avait eu aucun mal pour visualiser ! Il hocha la tête, rebondissant sur la façon dont tout cela pouvait être utile à l'armée :

- Pas que les entrainements, au final. Un peu pour tout. Certaines missions de reconnaissance nécessitent d'enregistrement plein de détails. Alors il y a du matériel, des drones, des caméras, des photos mais rien ne vaut une mémoire spatiale. Quelqu'un qui soit capable de se rappeler qu'à tel endroit il y a un arbre, que le chemin prend telle direction, qu'il existe une zone où se cacher sans se faire repérer, qui trouve les angles morts, tu vois l'idée ? On avait deux experts comme ça dans le Sinaï. Je ne sais pas si tu as déjà été dans un désert, mais là bas, t'as que dalle pour te repérer. Ces deux gars étaient nos yeux. Ils nous ont donné une cartographie, plutôt précise, avec la hauteur des dunes, les endroits où l'on pouvait se mettre à couvert, près de rochers... bref, c'est sacrément utile !

Il la suivit lorsqu'elle changea de direction. Wade avançait sans crainte. Il n'avait pas peur. Mais la remarque de Zoë le fit sourire :

- Y'a que dans les films qu'on a une machette ! Au pire, ne t'en fais pas, j'ai un couteau dans mon sac. C'est toujours utile sur le terrain. Sinon, à part les zombies, dans ce coin, je ne vois pas trop ce qu'on pourrait rencontrer comme danger ! Et les zombies, suffit de ne pas faire de bruit, si j'ai bon souvenir des épisodes de Walking Dead ! Hahaha !

Pas sûr qu'éclater de rire sans discrétion soit raccord avec son discours. Mais au moins, s'il y avait un animal sauvage, celui-ci serait informé de leur présence et partirait sans demander son reste.

_________________

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.
♛ by wiise

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ lost in the wild (again) ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

▼▲▼

"Ah, encore un bon point commun entre nous !" commente Zoë en riant légèrement. "Je ne vois que ma mère, et je n'ai jamais eu de frères ou de soeurs !" ajoute-t-elle pour compléter ses propos et bien montrer que de son côté non plus, la famille n'est pas des plus typiques, unies et lisses. En revanche, Zoë n'a jamais vraiment pu trouver une seconde famille, comme semble l'avoir fait Wade avec ses collègues de la caserne. Elle a perdu ses deux meilleurs amis au cours de cette même année, et ne pense pas pouvoir trouver à nouveau une présence qui se rapproche autant de l'aspect "famille". Peut-être que la vie lui réserve encore des surprise, mais là-dessus, Zoë n'a plus grand espoir. Et de toute façon, avec tout ça, elle a appris à vivre seule, et à en être heureuse. Même à s'épanouir ! Elle a beaucoup moins besoin de sociabiliser que lorsqu'elle était à Sydney. Elle se complaît dans son travail et se donne à fond, parce qu'elle a du mal à considérer son activité de photographe comme un réel travail. Dans sa tête, elle crée et multiplie ses possibilités d'exister en dehors de son propre corps, de laisser une trace qui perdurera après sa mort. Alors avoir une famille... Ses objectifs ont quelque peu évolué en fonction de son environnement.

A force de marcher et de progresser en direction du lieu abandonné, la conversation dévie sur le sens de l'orientation désastreux de Zoë. Wade la défend en prétendant qu'elle doit avoir une mémoire visuelle assez folle, ce qui ne manque pas de faire sourire la brunette. "On va dire ça !" conclut-elle en tirant la langue avant de rire légèrement et de plutôt s'intéresser à l'utilité pour l'armée de lieux comme celui qu'ils vont visiter dans quelques instants. "Oh, je vois !" fait-elle de temps à autre pour signifier à Wade qu'elle suit. "Jamais !" répond Zoë après la question sur les déserts. Il s'agit d'endroits que Zoë aimerait voir, mais pas seule. Il lui faudrait au moins quelqu'un qui s'y connaît très bien, ou un guide ! Elle a toujours entendu que le désert était le lieu idéal pour faire de la photo nocturne, et pouvoir saisir toutes les étoiles dans le ciel sans pollution, qu'elle soit lumineuse ou non... "Eh ben !" finit-elle par siffler, impressionnée. Elle ne peut rien rétorquer, ce n'est pas son domaine, et Wade a parfaitement répondu à sa question ! Ils entrent bientôt dans les hautes herbes en riant, alors que Zoë demande à son compagnon s'il a emporté sa machette avec lui. "Si tu veux compter les possibles drogués qu'on pourrait croiser comme des zombies c'est toi qui vois !" rétorque la photographe.

Ils marchent encore une petite vingtaine de minutes entre les arbres, Zoë disparaissant presque tout à fait dans le lit de la forêt et du champ de fleurs -malheureusement dépourvu de ces dernières à cause de la saison-, tant elle est petite et tant le feuillage se fait plus dense. Les pierres foncées du lieu commencent à apparaître entre les arbres et les buissons qui entourent ce qui devait être par le passé un domaine assez splendide, et Zoë laisse Wade passer devant elle pour déblayer le chemin en hauteur, jusqu'à ce qu'ils sortent de la forêt pour arriver dans la petite clairière qui surplombe la seule entrée que Zoë connaît. Elle n'a pas fait le tour complet de l'extérieur et elle n'a pas non plus exploré la totalité du lieu, aussi ne peut-elle pas affirmer qu'il n'y en a aucune autre. "Et voilà, nous sommes arrivés !" clame-t-elle en tendant les bras devant elle. "Tu veux un peu d'eau ?" demande la brune en se saisissant de sa bouteille dans son sac à dos, avant de la tendre à Wade par politesse, des fois qu'il ait oublié de prendre de quoi s'hydrater.

La bâtisse n'a quasiment pas changé depuis la dernière fois que Zoë s'y est rendue. Les escaliers devant la grande porte sont toujours en place, et la double porte toujours grande ouverte. Les volets des nombreuses fenêtres du rez-de-chaussée sont plus abîmés, ce qui doit laisser entrevoir davantage de lumière dans les couloirs entourant l'entrée. Pendant qu'ils reprennent leur souffle avant de se diriger vers le bâtiment, Zoë commence à agiter ses bras dans diverses directions pour présenter rapidement le bâtiment. "Là c'est la seule entrée que je connais, vu ce qu'on a derrière les portes, et vu les longs et larges couloirs, ça devait être l'accueil du bâtiment. Sur la droite là-bas en longeant le couloir, il y a une espèce de réfectoire, et non loin derrière, tu verras, il y a un cloître magnifique ! Il devait être à tomber, quand le lieu n'était pas encore abandonné et que le jardin était entretenu... Là ça tombe en ruine et il y a du lierre absolument partout. Mais ça vaut toujours le coup d'oeil ! Il y a même une fontaine... Et des piliers partout, un peu comme dans les monastères, je sais pas si tu vois de quoi je parle ?" finit-elle par demander en riant quelque peu d'elle-même.

Zoë ouvre donc la marche vers l'entrée du bâtiment, mais se ravise en voyant le noir qui règne toujours autant à l'intérieur. "Euh... Vas-y, passe devant..." propose-t-elle à son acolyte en faisant passer son sac à dos sur son flanc pour récupérer sa lampe torche qu'elle a glissée à l'intérieur.

CODAGE PAR AMATIS

_________________

you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

**○ inscrit le** : 30/08/2020

Des drogués ? Wade avait envisagé tout sauf ça... et à vrai dire, il ne savait pas trop comment prendre cette information. Ce n'était pas qu'il en avait peur, mais les personnes sous l'emprise de drogues étaient parfois imprévisibles, dangereuses pour elles-même et aussi pour les autres. Le simple fait qu'ils puissent en croiser, l'incitait à être plus attentif encore. Comme quoi, la perception des priorités pouvaient varier selon le tempérament de la personne avec laquelle on se trouvait. Wade, de par son métier de pompier, était amené à rencontrer de façon régulière et hélas dramatique, des junkies. Combien de fois avaient-ils du intervenir pour porter assistance à une personne victime d'overdose, ou d'un délire ? A chaque fois, la même appréhension dans les esprits. C'était logique. Un incendie, un incident lié à un élément physique, ça pouvait s'anticiper, se raisonner. Par contre, quand on y mettait de l'humain, tout pouvait arriver. Ca restait des situations potentiellement aléatoires, aux conséquences parfois inattendues. Ils continuèrent d'avancer mais la révélation faite par Zoë avait quelque peu tendu Wade. La progression fut plus difficile et il passa devant pour dégager la voie. Arrivé dans un endroit plus dégagé, Rhodes secoua négativement la tête :

- Non, merci, c'est gentil ! J'en ai pris dans mon sac, si jamais tu as soif et qu'il ne t'en reste plus !

En voyant le bâtiment en face, Wade eut un petit sourire. Ca l'intriguait, autant que ça l'excitait... Il observa chaque élément qui entrait dans son champ de vision, comme un éclaireur le fait sur un champ de bataille. Là encore, son passé militaire était perceptible. Ils progressèrent jusqu'à l'entrée. Wade écouta les informations de Zoë avait une grande attention. La jeune femme avait eut le temps de repérer les lieux et de se rappeler de chaque chose. Comme quoi, elle avait bien une mémoire spatiale !

- J'imagine bien, oui ! Mais j'ai hâte de voir ça en vrai !

Ca devait être sublime à regarder. Quand la nature reprenait ses droits sur la civilisation humaine, il s'agissait toujours d'un spectacle magnifique. Et c'était d'autant plus beau avec les bâtiments modernes. Ca faisait réfléchir sur la toute-puissance relative de l'humanité. Prendre conscience que si un jour l'espèce humaine disparaissait, le monde continuerait de tourner paisiblement, comme il le faisait depuis des millions d'années. Zoë se stoppa devant l'entrée. C'est vrai que l'intérieur était sombre, mais rien de plus normal. Il faudrait un petit laps de temps pour que leurs vues s'adaptent à la pénombre. Wade chercha dans son sac à dos et en sortit une lampe frontale, qu'il mis autour de son front et alluma. Il en tendit une deuxième à sa partenaire du jour.

- Tiens, si tu veux garder ta lampe torche pour un peu plus tard. Puis comme ça t'auras les mains libres ! Allez, viens ! Découvrons ce lieu mystérieux !

Sourire rayonnant sur le visage, il entra sans hésitation. Wade n'avait pas peur de grand chose. Il affrontait le danger au quotidien et si jamais un sujet l'angoissait, il se renseignait dessus. Connaître son ennemi, ses doutes, ça permettait de mieux les gérer et de ne pas en être paralysé ensuite. Il désigna une petite porte, pas très visible, à droite. Il s'avança vers celle-ci :

- Hé regarde !!!

A première vue, elle n'avait rien d'exceptionnel. Mais si on regardait de plus près, on pouvait voir qu'il y avait un digicode dessus. Et évidemment, Wade se lança dans une projection digne d'une grande fiction :

- Je parie qu'on pourra trouver le code quelque part dans le bâtiment ! Tu crois qu'il y a quoi derrière ? Peut-être une salle de sécurité ? Une salle de pause ? Un trésor ???

Un vrai gosse... il ne tenait plus en place.

EL/ Vraiment désolé pour le délai de réponse... je me suis laissé déborder EL et par mes autres RPS lost in the wild (again) ; pv. wade 1642209247

lost in the wild (again) ; pv. wade 1642209247

_________________

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.
♛ by wiise

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ lost in the wild (again) ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

▼▲▼

"Ca devrait aller, je suis un vrai chameau quand je veux," répond Zoë en souriant grassement. Elle a bien pensé à prendre de quoi boire, mais elle doute parvenir au bout de sa réserve avant la fin de leur exploration. Après cette petite pause méritée, Zoë entraîne Wade jusqu'à l'entrée de la bâtisse en lui expliquant sa disposition, dans les grandes largeurs et selon ses souvenirs plus ou moins flous. Une fois devant la porte principale, Wade a le réflexe de se munir d'une lampe frontale, avant d'en donner une à Zoë, qui se saisit tout de même de sa propre lampe torche. Un peu de lumière en plus ne leur fera pas de mal. "Merci... Je vais quand même garder la mienne en main, au cas où," souffle-t-elle en l'enfilant autour de son crâne. "C'est bien pratique ce genre de gadget, mais je pourrais pas justifier un tel achat. Ce n'est pas comme si je faisais de l'exploration tous les week-ends..." fait la brunette. Elle remet ensuite son sac correctement sur ses épaules et allume la lampe sur son front. Celle dans sa main termine dans la poche avant de son pantalon. Zoë peut donc suivre Wade dans un sourire satisfait. Ils progressent un instant avant que le pompier attire l'attention de la jeune femme sur une porte que ni elle ni Noomi n'avaient repérée lors de leur première venue dans ce lieu. La photographe ne peut s'empêcher de rire devant l'air enjoué de Wade. "Même si on vient à trouver le code, on ne pourra peut-être pas s'en servir..." Pour illustrer ses paroles, Zoey s'approche afin de voir le mécanisme de plus près. "Je sais pas trop si c'est électronique ou non..." Sous la poignée de la porte, de gros chiffres sont inscrits sur des boutons qui ont l'air plus mécaniques qu'électroniques. "Ca ressemble peut-être à un mécanisme de coffre-fort..." songe-t-elle avant de se relever. "On verra si on arrive à trouver le digicode, écoute !" conclut Zoë. "Viens, je vais te montrer le cloître," fait-elle avant de se saisir de la grande main de Wade dans un geste enfantin pour l'emmener vers la cour intérieure. "J'adore cet endroit... La lumière est magnifique ici," commente-t-elle lorsqu'ils arrivent devant la cour avec sa fontaine complètement envahie par le lierre et entourée par un chemin surplombé d'arcades. "On n'est pas allées de ce côté," précise Zoë en montrant la gauche du cloître. Noomi et elle se sont contentées d'aller à droite. Le bâtiment est tellement grand qu'il leur aurait fallu au moins trois heures de plus pour l'explorer entièrement, si elles ne s'étaient pas fait suivre par des dégénérés qui ont voulu leur faire peur !

CODAGE PAR AMATIS

_________________

you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

**○ inscrit le** : 30/08/2020

- Tu sais, une lampe frontale ça sert toujours ! Quand il faut réparer une voiture, par exemple ou même pour une chasse aux oeufs en chocolat ou au lapin de Pâques ! Je me rappelle, j'étais allé à un genre de festival une fois et j'avais participé à une chasse géante. Grâce à elle, j'ai gagné le concours ! Et j'ai même trouvé une petite cloche que je pensais faire partie du lot, jusqu'à ce que l'organisateur me dise que non, il s'agissait d'éléments de déco, non comestibles... Je crois que j'ai péché par gourmandise.

Il pouffa de rire à ce souvenir. Quand une compétition était lancée, Wade se lançait dedans à bras ouverts. Et d'ailleurs, cette fois là, sa victoire ne fut pas uniquement due à cela, mais à son sens de l'observation et à la lampe. Elle lui avait permis de trouver les choses plus facilement. Bref, Wade cherchait à lui démontrer, sans se faire insistant, qu'avec une lampe sur le front, on pouvait faire pas mal de choses, pas nécessairement de l'exploration. Les soirs d'été, quand la chaleur devenait étouffante et que l'on souhaitait lire, ça pouvait être une solution particulièrement appréciable ! Ils continuèrent dans le bâtiment. Wade avançait sans hésitation, bougeant la tête dans plusieurs directions pour enregistrer un maximum d'informations sur son environnement. Il était fasciné par ce qu'il découvrait. L'endroit, on pouvait le qualifier de glauque, quand même. Il n'avait rien de rassurant, mais c'était justement ça qui contribuait à décupler la dose d'adrénaline dans ses veines. Zoë marquait un point, il n'était pas dit qu'ils parviennent à trouver le code pour ouvrir cette porte. Mais peut-être qu'en cherchant, ils y parviendraient. Wade voulait y croire, parce que la sensation qu'il eut en pensant à un potentiel trésor, ce frémissement si agréable le long de son échine, ça lui donnait envie de savoir ! Se laissant prendre par la main, Rhodes suivit sa guide vers la cour intérieure.

- Wow... cet endroit est magnifique ! Effectivement, ça aurait été un crime de ne pas le partager ! Regarde le lierre ! Avec la lumière, on dirait pas une oeuvre d'art ? C'est trop beau ! Ca fait comme une peinture ! Tu as pris ton appareil photo, au fait ? Je pense que ça serait le bon moment pour immortaliser cette vue splendide !

Wade continua de regarder autour d'eux. Il était bon en repérage. Ses yeux se posaient sur des endroits stratégiques, pour se rappeler des détails parfois insignifiants susceptibles dans le feu de l'action ou leur promenade, de les orienter. Il fit quelques pas, songeur. Avant que la nature ne reprenne ses droits, ce bâtiment devait en jeter pas mal ! Tout dans son architecture, laissait transparaître une certaine immensité. Désormais dévasté, il n'en restait pas moins avec un charme exaltant. Un peu post-apocalyptique, sans chercher à exagérer. Il regarda bientôt dans le sens que Zoë indiquait. Un bâtiment non exploré ! Voilà un challenge !!! Wade se frotta les mains et d'une démarche énergique, il s'avança dans la direction indiquée :

- Franchement, c'est vraiment un coin pittoresque ! Je suis curieux de savoir quel trésor se cache dans ce non man's land ! Allez, viens, allons le découvrir ensemble !

Il leva fièrement le bras, en lui lançant un clin d'oeil amusé. Sauf qu'à ne pas regarder devant lui, il trébucha et se vautra de tout son long dans l'herbe devant... Voilà, ça lui apprendrait à faire le zouave ! Il se releva, assez rapidement. Il ne s'était pas fait mal, heureusement. Il se pencha pour ramasser le responsable de sa chute, ou plutôt la responsable :

- Une claquette ! Non mais regarde ! Qui a bien pu laisser ça là ? Et surtout qui est venu ici en claquettes ? C'est inconscient ! Tu peux finir avec une entorse, ou pire... hum... bon, de toute façon, ça n'a pas sa place ici. Direction, la poubelle...

Il la glissa dans son sac. Il trouverait bien une benne à ordures sur le retour, pour remettre cet objet ailleurs que dans la nature. Alors qu'il s'époussetait, il eut un regard songeur et demanda à Zoë :

- Tu m'avais raconté que vous étiez parties avec ton amie. C'était en cherchant à rentrer dans le bâtiment ? C'est ici que tu disais qu'il y avait des choses un peu bizarres ?

_________________

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.
♛ by wiise

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ lost in the wild (again) ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

▼▲▼

Zoë se met à rire. Elle et Wade n'ont visiblement pas du tout les mêmes occupations ! "On va dire que de mon côté, ça me sera sûrement utile pour mettre un peu d'ordre dans la réserve du studio, un jour... Ou dans mon dressing !" répond-elle en haussant les épaules. Elle n'est pas des plus organisée au niveau matériel, mais à son boulot ses collègues ne le sont malheureusement pas non plus... Tout en discutant, ils entrent dans la vieille bâtisse abandonnée, qui n'a pas foncièrement changé depuis la dernière fois que Zoë s'y est rendue, même si ça date pas mal. Sa mémoire photographique n'est pas particulièrement développée, mais elle ne constate pas plus que dégâts qu'auparavant. Pressée de montrer le beau cloître à Wade, elle le prend par la main et l'y emmène telle une enfant. "C'est exactement ça, une peinture... J'ai pas pris mon appareil aujourd'hui, mais ne t'inquiète pas, je l'ai bombardé de photos la dernière fois !" le rassure-t-elle dans un léger rire. Zoë précise à Wade qu'elle et son acolyte de la fois passée ne se sont pas rendues à gauche du cloître. Il n'en faut pas plus au pompier pour le motiver à y aller ! La photographe le suit évidemment sans protester, traversant le cloître derrière lui. Soudain, et juste sous les yeux d'une Zoë partagée entre l'hilarité et la peur qu'il se soit fait mal, Wade se vautre de tout son long dans l'herbe. "Tu t'es pas fait mal ?!" s'exclame-t-elle, en se précipitant sur lui au cas où il aurait besoin d'aide pour se relever. Faire venir les secours dans un contexte d'urbex est plutôt risqué, autant rester prudent et tout faire pour ne pas se blesser... Heureusement, Wade a l'air d'avoir bien encaissé le choc de la chute. Il ramasse la claquette sur laquelle il a trébuché, ce qui arrache un sourire à Zoë. "Tu sais, y'a des tas de trucs qui traînent ici parmi les débris, t'es vraiment pas obligé de faire le nettoyage... D'autant plus que l'une des règles de l'urbex est qu'on ne doit rien emporter du lieu où l'on s'est rendu !" précise Zoë en levant le doigt d'un air réprobateur avant de rire à nouveau. "Mais bon, je doute que cette claquette soit une preuve de la vie qui a coulé en ces lieux, à l'époque où c'était encore utilisé..." Ils reprennent leur route en direction des couloirs dans lesquels ils finissent par entrer en quittant le cloître. "On est parties parce qu'on le sentait plus... En plus des jeunes qui se sont amusés à nous ennuyer, y'a plusieurs petites choses qui nous ont fait peur, comme une poupée, dans une espèce de salle de bain... Brrrr," frissonne Zoë en y repensant. "En tout cas, avec une présence masculine, c'est déjà plus rassurant à visiter ! Même si la présence en question tombe au moindre obstacle..." le charrie-t-elle en lui donnant un coup d'épaule. "Il fait vraiment noir dans ces couloirs, je suis contente qu'on ait les lampes frontales tiens ! Je me laisse guider, va là où tu vas envie et je te suis..." De chaque côté du couloir, plusieurs portes s'enchaînent. En passant devant l'une d'elles, Zoë se risque à jeter un oeil à l'intérieur et aperçoit un squelette de lit. "Oh, c'étaient des chambres..." fait-elle, à voix basse, pour ne pas troubler le silence qui règne dans le lieu.

CODAGE PAR AMATIS

_________________

you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

**○ inscrit le** : 30/08/2020

- Non, ça va ! Tout va bien ! J'ai quelques éraflures mais rien de grave ! Ca m'apprendra à ne pas regarder là où je mets les pieds !

Wade le prenait bien, très bien même. Il était tombé, ça le faisait rire. Il trouvait ce genre de situations toujours risible, enfin sauf quand la personne se blessait. Là, son réflexe professionnel prenait le dessus. Tant mieux ! Pas sûr que les victimes qui s'étaient pété une jambe, apprécient qu'il se fende la poire ! A vrai dire, beaucoup de gens n'aimaient pas que l'on plaisante avec leurs maladresses. Lui, ça ne lui posait aucun problème. Il pratiquait l'autodérision sans grande difficulté. Wade s'était relevé et avait récupéré la claquette pour la jeter plus tard. Zoë ne manqua pas d'intervenir. Effectivement, dans la pratique de l'urbex, il restait interdit de prendre un souvenir sur place. Dans les faits, Wade l'ignorait et il apprit donc quelque chose. Cela dit, oui, il doutait que cette claquette ait une quelconque valeur historique. Ni même qu'elle apporte un intérêt à l'endroit. Le côté écolo du pompier prit le dessus. Ok, il faisait une légère entorse à la règle mais il ne se voyait pas laisser les chaussures en plastique ici. Ca l'aurait rendu malade. Surtout en sachant que le bâtiment était quand même beau et offrait des cadres particulièrement apocalyptiques, par moments, de toute beauté. Il se promit néanmoins de ne pas ramasser d'autres choses par terre. Zoë avait raison. L'être humain avait possédé cet endroit et donc il y laissait une trace. Rien de grave. Après tout, la nature reprenait doucement ses droits, sans avoir besoin qu'on l'aide à nettoyer les éventuels déchets. Sa conscience mise en veilleuse par les propos très intelligents de Zoë, Wade ka suivit, en direction des couloirs. C'était jouissif comme expérience. Il ne put s'empêcher de décrire ce qu'il ressentait sur l'instant :

- J'ai l'impression d'être dans un autre monde, une réalité alternative. Tu sais, comme ces jeux post-apocalyptique où tu incarnes un personnage qui retourne à la surface, pour retrouver des traces de civilisation ! C'est... génial ! Je n'ai jamais ressenti ça auparavant !

Il écouta attentivement ce que Zoë lui expliquait. La dernière fois, elle et son amie avaient été ennuyée par des jeunes. Dans le fond, Wade ne trouvait pas ça cool de faire peur à d'autres personnes ou de les importuner de manière désobligeante. Il eut un léger soupir d'exaspération en imaginant la scène :

- L'effet de groupe a vraiment des effets abrutissants sur les gens... Franchement, qu'est-ce que ça pouvait bien leur faire que vous vous promeniez ici ? Je ne comprends pas qu'on puisse trouver son plaisir à casser les pieds à autrui... ça me dépasse.

Il parlait sans filtre, mais en restant poli. C'était Andrea, sa soeur, qui aimait être plus directe et plus incisive. Moins courtoise aussi. Bon ça lui arrivait aussi, de temps en temps... quand il étai piqué au vif. Wade pouvait partir au quart de tour si on venait le chauffer un peu trop !

- Hahaha ! J'avoue, je suis la présence masculine en carton !

Il lui répondit avec un sourire amusé alors qu'elle lui donnait un coup d'épaule. Ils progressaient dans un endroit particulièrement sombre, où les lampes frontales restaient de mise. Et la prudence aussi parce qu'un accident pouvait vite survenir. Wade ayant été désigné comme la tête de file, il avança, en faisant attention où il marchait, cette fois. Il regarda lui aussi au niveau de la porte pour y apercevoir ce qui ressemblait à des chambres ou un dortoir. Naturellement, Zoë avait baissé la voix. Wade lui répondit, sur le même ton, comme si quelque chose de respectueux s'était installé :

- Oui, je ne sais pas si tu le vois, mais il y a vieux poster, ou une affiche, quasi-illisible, là-bas...

Il entra dans la pièce, sans vraiment d'appréhension. C'est ça quand on est toujours curieux de tout et que l'on a pas peur de grand-chose. Il s'avança vers le mur et avec sa lampe frontale, il put apercevoir une forme féminine... il se mit à rire, doucement :

- Tu le crois si je te dis que c'est un vieux poster de playboy ? Je pense que c'était là que dormaient les gars... C'est clairement le genre de trucs qu'on fait, nous les mecs !

Il continua de regarder. Au sol, il remarqua un réveil, rouillée et poussiéreux. Il scruta le reste, en passant doucement avec sa lampe frontale pour ne pas rater le moindre détail.

- Tout à l'heure, tu as parlé d'une poupée. Tu en as peur ? Je ne juge pas, d'accord... J'essaie de mieux comprendre. Tu as une raison particulière à ça ?

Wade parlait d'un ton doux, sans invective, sans moquerie. Les phobies, il en existait des tonnes. Pour quelqu'un comme lui, qui mettait un point d'honneur à les affronter, il aimait bien comprendre l'origine d'un problème, afin de mieux discerner les conséquences d'un évènement sur le mental et parfois sur des blocages.

_________________

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.
♛ by wiise

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ lost in the wild (again) ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

▼▲▼

La chute de Wade rappelle à Zoë qu'elle-même et Noomi ont bien eu de la chance lors de leur première escapade en ce lieu. Même si le pompier n'a pas l'air de s'être fait mal -c'est d'ailleurs ce qu'il confirme à Zoë après un éclat de rire-, il aurait très bien pu tomber sur quelque chose de coupant ou pire ! Le contexte n'aurait pas été favorable à un sauvetage rapide, et Zoë n'y connaissant strictement rien en premiers secours, l'issue aurait pu être terrible pour Wade, ainsi que pour la photographe, qui y est tout de même celle qui l'a conduite ici... Heureusement pour eux, ils ont eu plus de peur que de mal. Surtout Wade ! "Oui, je vois exactement de quoi tu veux parler..." acquiesce Zoë en souriant. Elle n'a jamais joué à ce genre de jeux vidéo, mais elle voit à quoi ça ressemble. Les couloirs qu'ils explorent à ce moment rappellent fortement à Zoë le reste du bâtiment. Tout se ressemble, dans ce genre d'endroit... L'architecture a tendance à être plus attrayante à l'extérieur qu'à l'intérieur ; c'est du moins ce que la brunette a pu constater. "Je sais franchement pas..." répond-elle en haussant les épaules à propos du groupe de jeunes venu les importuner Noomi et elle lors de leur première visite approfondie du lieu. Zoë propose ensuite à Wade de prendre la tête de file pour continuer à progresser dans les sombres couloirs. "Un poster ?" Même si ça ne l'aide pas des masses, Zoë plisse les yeux afin de mieux voir. Elle entre à son tour dans la chambre et se met à rire quand elle aperçoit également les formes féminines au mur. Un regard jeté vers Wade qui examine le sol grâce à sa lampe, et il n'en faut pas plus à Zoë pour l'imiter. "Non, aucune, ça n'avait juste pas sa place dans une salle de bains !" répond la brunette, dans un nouveau haussement d'épaules. Elle sourit à son acolyte, mais dans le noir c'est presque inutile... "On continue ?" demande-t-elle ensuite, avant de toussoter. La poussière est on ne peut plus présente, et leur passage la remue en la faisant remonter jusqu'à leurs visages. "On peut sûrement trouver un accès aux étages, pas loin... Je me demande s'il y avait des salles de soins... Après tout, ça a tout l'air d'un sanatorium, je serais même pas surprise de voir des bizarreries plus haut !" fait Zoë. Elle est la première à sortir de la chambre et emprunte un embranchement sur leur gauche, qui mène en quelques secondes à un grand escalier. "Eh bah voilà, suffisait de demander..." Elle entame la montée d'un pas lent avant de demander à Wade, d'une voix à nouveau audible : "Tu t'y connais un peu, toi, en bâtiments médicaux ?"

CODAGE PAR AMATIS

_________________

you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

**○ inscrit le** : 30/08/2020

- Des fois ça m'arrive d'aller dans des hôpitaux. Je me rappelle d'une fois où on avait sauvé la vie à un jeune qui était tombé dans les escaliers de son lycée. Fracture des vertèbres cervicales. On l'avait évacué en catastrophe et il fallait lui bloquer le coup pour éviter de le perdre. On était à deux pour l'immobiliser. Je l'ai suivi jusqu'aux urgences... c'est un truc de dingue ce qu'ils arrivent à faire ! Ils n'avaient pas un lit de libre, ils ont pris le relais, ils ont fait ce qu'il fallait, entre deux autres urgences. C'est à la fois impressionnant et effrayant. Ils bossent comme des machines ! Bon, à part ça, et mes visites à l'hôpital pour avoir quelques nouvelles des gens que nous avons secouru, je n'ai pas une grande connaissance de ce type de lieu !

L'urbex, Wade aimait bien ça. Surtout avec Zoë. Elle était à la fois passionnée et respectueuse. Elle venait explorer, admirer, enquêter. Mais dans sa façon d'être, nul sacrilège. Chaque analyse restait mûrement et sagement réfléchie. Ils montèrent à l'étage et continuèrent leur exploration. A un moment, ils arrivèrent devant un cadre de fenêtre sans vitre. Wade regarda en contrebas. La vue était superbe. On devinait un ancien jardin dans lequel des patients avaient certainement pu se promener de temps en temps. Il restait encore quelques bancs rouillés que l'on distinguait car le soleil tapait légèrement dessus provoquant un éclat terne.

- C'est quand même sacrément beau... je pense que tu as raison pour le sanatorium. Je ne vois pas trop ce que ça pourrait être comme bâtiment !

Il continua à explorer la zone où ils se trouvaient et à un moment, ils entrèrent dans une pièce avec quelques placards. Vides, à l'exception d'une étagère où se trouvait un récipient rouillé.

- Eurk... dégueu... je crois que c'est un bac à crachats... ça confirme la théorie du sanatorium. Tu avais raison ! Bravo ! Je suis impressionné !

Ils poursuivirent leur exploration, pour accumuler les indices leur permettant de faire la lumière sur l'endroit. Le temps fila à toute vitesse, car tous deux passionnés, ils se lancèrent à fond dans la collecte d'informations, comme deux scientifiques ayant découvert la solution à la plus mystérieuse des énigmes physiques ! C'est quand l'obscurité tomba qu'ils rebroussèrent chemin, comptant sur leur sens de l'orientation et leurs boussoles pour ne pas errer comme deux âmes en peine !

[FIN]

_________________

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.
♛ by wiise

ONGLET 1 ONGLET 2