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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 i know you like golden days (Augustus & Daphne)

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MessageSujet: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyMer 17 Fév - 10:02



I know you like golden days
Effluves lointains d’une nuitée compliquée, il a fallu plonger dans les échos psychotropiques. Apaiser la douleur, calmer les nerfs et brouiller les connexions synaptiques, l’artiste névrosée se félicite de n’être retombée que dans un travers relativement doux, loin des crises de démences provoquées par la came au bonheur illusoire. Daphne ne se sépare pourtant pas des effets hallucinogènes, cervelle malade qui continue de distinguer la silhouette du gamin disparu. Prise de conscience effacée par le déni, elle se fait prendre à nouveau dans les griffes du malin aujourd’hui. Une virée au zoo pour faire plaisir à Haru, avec elle et non avec l’école. Elle n’a jamais dénié rendre visite aux animaux, embruns du passé qui l’ont tenue écarter jusqu’alors. Véritable champ magnétique, la tempête paraphrénique a évité d’aller retrouver un fantôme du passé, bien réel celui-là. Sauf qu’aujourd’hui, les neurones sont trop en vrac pour réfléchir correctement.

Ils se sont promenés dans tout le parc zoologique ; rires face aux ouistitis joueurs et soufflements d’admiration face aux plumes colorés des volatiles, ils s’arrêtent face aux animaux préférés du petit. Secteur des félins, Haru a toujours été passionné par la grandeur de ces bêtes à la démarche hypnotisante, puissante. Lunettes noires sur le nez pour protéger les vaisseaux de ses yeux dilatés, éviter que la lumière du soleil n’aggrave le mal de crâne qui se dessine, Daphne esquisse un large sourire en voyant la chimère d’Haru s’extasier face à un tigre aussi appelé "gros chat tigré". Accroupie, elle s’abaisse au niveau de son fils pour discuter sur le félidé qui les observe depuis son enclos, port de tête majestueux. « Tu vois leurs rayures lui servent à se cacher dans la nature. Ça se voit pas trop au zoo mais dans la nature, tu ne le verrais même pas. » Ou peut-être que si, elle n’en sait pas grand-chose. Les souvenirs de ce que lui racontait Gus sur les félins sont perturbés par le brouillard d’un cerveau en pilote automatique. Le sourire qui entache ses lèvres disparaît petit à petit, vague réalité qui lui revient dans la tête. S’il est toujours ici, elle est dans son secteur. Elle ne devrait pas rester. « Ce sont aussi leur empreinte digitale à eux, leurs rayures sont uniques. » Discussion qu’elle coupe court, il en apprendra plus en sortie scolaire. Loin des terrains connus des anciennes connaissances, Daphne saisit la main utopique avant de se relever promptement. Geste trop rapide et intrépide pour la tête qui lui offre une vision floutée, elle ne remarque pas la silhouette aux couleurs du zoo se révéler à elle. Les épaules se percutent, caisse de résonance dans tout son corps, elle sent des aiguilles se promener à l’intérieur de sa boîte crânienne. Après un râle et une grimace de douleur, elle bafouille des excuses, accent anglais qui s’anime dans le zoo. « Excusez-no… » Elle allait dire "nous " Daphne, sauf que son regard sous le noir des verres teintés ne remarque plus la présence d’Haru. Boule dans la gorge, elle sent sa bouche devenir pâteuse. Elle ne doit pas craquer dans un lieu public. « Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. Bonne journée à vous. » Le vertige commence à lui boucher les oreilles, alors elle tente de fuir le plus vite possible le représentant du secteur des félins qu’elle n’a pas osé regarder. Pas besoin de prendre le risque de croiser le regard de Gus, déni bien ancré dans les actes, en recherche désespérée d’un banc pour retrouver ses esprits.

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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyVen 5 Mar - 17:59

I know you like golden days.
Daphne & Augustus.

Cette journée était plutôt ordinaire pour Augustus. Il y avait du monde au zoo car c’était une belle journée, une accalmie dans cette saison où la pluie et le vent étaient au rendez-vous. Les familles s’étaient sûrement toutes passé le mot pour sortir ce week-end et tant mieux, il y avait pleins de choses à faire au zoo. Pas une minute à perdre pour faire en sorte que les animaux se portent aussi bien que les visiteurs.

Il y avait pas mal d’activités, comme les enrichissements où les visiteurs pouvaient participer, mais Gus aimait tout particulièrement gérer les animations qui encourager à la préservation des espèces et de la planète. Beaucoup de gens imaginent les zoos comme des endroits horribles où l'on enferme les animaux, même Gus l’avait déjà pensé avant de travailler ici, mais c’était aussi ainsi qu’on préservait une espèce en voie de disparition à cause des braconniers ou de la déforestation. C’était entre autres ces choses-là qu’il essayait d’inculquer aux visiteurs, même si plupart venait ici pour prendre du bon temps et non une leçon façon Fletcher. Enfin, il faisait au mieux, des activités pour les enfants, mais aussi pour les plus grands. Sa journée était chargée, mais il pouvait enfin prendre sa pause, en espérant que le talkie-walkie à sa ceinture ne fasse pas des siennes le temps qu’il rejoigne les coulisses. Parce que Gus était aussi référent et spécialement aujourd’hui, il gérait tous les petits problèmes au sein du parc animalier. Un vrai rôle, pour un passionné qui avait eu raison de changer de voie, au bon moment.

En marchant dans l’une des allées, le soigneur se baissa pour ramasser un plan qui gisait par terre. Déjà écraser par un bon nombre de personnes, son sort était tout tracé, mais en se relevant, il heurta une personne.

- Oh non, je suis désolé, c’est ma faute.

Un sourire se dessina sur les lèvres d’Augustus, alors qu’il relevait la tête pour observer la personne qu’il avait face à lui. Il en aurait presque eu un vertige tellement il n’avait pas vu ce visage depuis longtemps. Mais est-ce que c’était vraiment elle ? Il se passa quoi, une peut-être deux secondes ? Il eut à peine le temps de lui répondre :

- Bonne journée !

Qu’elle avait déjà tourné les talons, mais Augustus en était presque sûr, car cette voix était ancrée dans sa tête, c’était celle de Daphne. Le soigneur se retourna pour tenter de la suivre et il dut s’excuser à quelques reprises bousculant plusieurs personnes au passage, un peu forcé, histoire de suivre la silhouette qui s’éloignait de lui. Après plusieurs minutes, Gus en vint enfin à trouver la jeune femme du regard, alors qu’elle allait s’asseoir sur un banc.

- Daphne ?

Il était un peu essoufflé, on ne peut pas dire qu’il avait gagné en endurance, alors il ne se fit pas prier pour lui-même s’asseoir sur le banc, après avoir jeter le plan déchirait qu'il avait encore entre les mains.

- J’ai cru te perdre de vue pour bon, je ne savais pas que tu étais là.

Comment l’aurait-il su ? Ils n’étaient plus vraiment en contact, bien que Gus n’avait aucune animosité envers Daphne. En fait, il avait surtout des regrets. Le sentiment d’avoir mal fait les choses et que c’était beaucoup trop tard pour se rattraper.
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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyDim 7 Mar - 20:03



I know you like golden days
La folie scie le crâne, depuis toujours, ce truc brisé qui s’agite entre les neurones. La belle anglaise a la caboche pleine, Daphne est surtout remplie de défauts, de blessures saignantes et de vide qu’elle doit combler. Le néant a pourtant été bourré quelques fois, par des hommes à l’importance grandissante. C’est pour ça qu’elle était là aujourd’hui, pas pour le premier qui lui a donné envie de croire dans les humains aux chromosomes XY, mais plutôt pour Haru. La chimère d’un passé encore trop proche. Les souvenirs se bousculent toujours dans le crâne de la peintre, les visions joyeuses d’un fils toujours vivant aussi. Et punaise, qu’est-ce que ça lui fait mal quand elle se rend compte qu’il n’est plus là. Au final, elle ne sait pas ce qui lui fait le plus mal entre le choc malencontreux avec un membre du personnel du zoo ou la douleur qui empoigne son cœur. Sans compter sur le manque qui l’étreint dangereusement. Ça ne pouvait pas être pire dans sa tête. Hélas, ça l’est quand, au travers du fumée de ses carreaux de lunettes, elle reconnaît les traits d’Augustus Fletcher. Celui qu’elle ne veut pas croiser, autant qu’elle a envie qu’il retombe sur sa route, maintenant. Et parce qu’elle ne veut pas fondre en larmes ou se faire emporter par l’anxiété au milieu de la foule de gosses qui s’émerveillent de voir autant d’animaux, elle fuit en lui souhaitant une bonne journée. Sa voix trésaille imperceptiblement, surtout elle a la gorge qui se serre quand elle entend le son de sa voix à lui. L’écho s’immisce dans son corps et se répercute dans son cœur, les muscles tendus. Les embruns du passé l’hypnotisent, elle marche rapidement alors jusqu’à un banc pour dissiper le vertige. Elle espère juste qu’il ne viendra pas, qu’elle restera sur son banc à se morfondre dans les souvenirs saumâtres. Les doigts tremblants tentent de retirer les lunettes noires, paupières bien closes, elle appuie sur ses globes oculaires comme si elle allait faire disparaître ce qui la hante.

Puis, elle entend à nouveau la voix qui l’appelle. Elle ose un regard, visage grimaçant à cause des rayons de soleil qui commencent à pointer le bout de leur nez après quelques jours de mauvais temps. C’est bien lui. Gus, l’homme rêvé, l’homme aimé, l’homme adulé. Celui qui l’a abandonné pour un boulot, pour une autre femme qu’elle. Difficulté qui reste encore au travers de la gorge, Daphne ne l’empêche pourtant pas de s’installer près d’elle. Dix ans, non douze ans, d’absence, de silence. Et il faut qu’il la reconnaisse, qu’il lui parle. Au fond, elle est pourtant heureuse qu’il soit à ses côtés, comme si en réalité c’est ce dont elle avait besoin. Ses lèvres se plissent, prunelles qui évitent soigneusement le contact visuel pour préférer se perdre sur le sol poussiéreux. « Je… Je suis revenue il y a pas longtemps. Pour une expo. » Mensonges qu’elle s’empresse de tisser, pour ne pas évoquer Haru entre autres. Mal à l’aise qui se dessine dans son cœur, des confidences dont elle voudra se libérer mais impossibilité qui l’en empêche. « Tu travailles toujours ici toi, du coup. » Au moins tu as choisi le zoo pour le garder. Sourire discret sur les lèvres, elle ose un regard, en espérant que le rouge des vaisseaux ne l’alerte pas. « Ça te plaît toujours ? T’as pas l’air d’avoir changé. » Les iris scannent discrètement les traits d’un visage tant aimé, caressé du bout des doigts. De belles ondes qui lui font du bien.
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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyDim 14 Mar - 18:20

I know you like golden days.
Daphne & Augustus.

Augustus revoit alors ces belles années passaient aux côtés de Daphne. Il n’avait jamais oublié et il chérissait chacun de ses souvenirs, car il avait grandi à ses côtés. Pour la première fois, il avait aimé, et pour la première fois, son cœur s’était brisé. Lorsqu’on entend leur histoire sans les connaître, on ne comprend pas très bien pourquoi ils ne sont pas restés ensemble, mais aujourd’hui, au vu de la différence et du tournant qu’avait pris leur vie respective, c’était plutôt évidant. Ils avaient tous les deux des envies et mêmes des projets différents, et parfois l’amour n’était pas suffisant.

Néanmoins, Gus, il aurait toujours une part de lui qui aimerait Daphne. Pas de sentiments amoureux comme il avait pour Alexie aujourd’hui, mais d’une certaine affection qu’il ne pourrait jamais effacer. Augustus savait qu’il était loin d’être parfait et qu’il avait fait beaucoup d’erreurs ou de faux pas, mais s’il pouvait renouer quelques liens avec Daphne, il ferait son maximum pour. Il avait fini par s’asseoir à ses côtés en espérant pouvoir au moins renouer le dialogue, mais Daphne, elle avait l’air complètement ailleurs et pour le moment, il n’arrivait pas à savoir où.

- Tu ne vas pas rester à Island Bay, alors ?

Parce que les expositions étaient en général éphémères, mais après tout, qu’est-ce qu’il en savait ? Ses seules connaissances en la matière remontaient à y a bien longtemps quand il était encore avec Daphne. Oh bien sûr, cela lui était déjà arrivé de mettre de nouveau les pieds dans une exposition depuis, mais c’était différent. Gus acquiesça positivement à sa question, un léger sourire sur les lèvres. Effectivement, il était toujours ici, parce qu’il avait finalement trouvé quelque chose qui lui plaisait vraiment.

- Et toi ? Tu es venue seule ?

Pas qu’il jugeait les gens qui venaient seuls au zoo. Peu importe à vrai dire, c’est juste qu’elle semblait assez troubler et il commençait à s’inquiéter pour elle. Comme quoi, on n'oubliait jamais certains détails lorsque cela concernait des proches qu’on avait beaucoup côtoyé. Et même si Gus aurait été incapable de dire comment il pouvait savoir et bien, il le sentait et à son sens, c’était tout à fait suffisant.

- Oui, effectivement je me sens toujours aussi bien ici, mais dire que je n'ai pas changé, c’est un peu exagéré, je crois…

Parce que les années commençaient à peser sur ses épaules. Après tout, il venait de franchir un nouveau cap, en passant la barre des quarante ans. Que personne ne sonne l’alarme, pas de crise de la quarantaine à signaler pour le moment.

- Tu voudrais boire quelque chose ? Je suis en pause et je connais tout le monde ici, alors je peux sûrement t’offrir n’importe quoi, qui pourrait te faire plaisir.
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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyLun 15 Mar - 11:40



I know you like golden days
Ambivalence de l’âme qui ne sait pas où se placer face à cette rencontre, elle voudrait être joyeuse de retrouver cette autre âme qui a longtemps complété la sienne, et pourtant elle ne peut empêcher la rancœur qui perdure malgré les années, et cette douleur latente extérieure à leur relation. Trop de choses qui se bousculent dans le crâne pour des retrouvailles inattendues, alors Daphne préfère éviter de croiser son regard pour quelques moments, le temps au moins d’évoquer son retour par ici. Aussitôt la toile mensongère tissée, elle vole en éclats à cause de la question de Gus visiblement pertinente. Les expositions sont rarement permanentes, alors la venue de l’artiste peut évidemment paraître éphémère et peut-être qu’elle l’était. Si elle est revenue ici c’est pour offrir une vie plus calme à Haru, mais maintenant qu’il n’est plus là, qu’est-ce qui pouvait bien la retenir ? Elle hausse alors une épaule de façon nonchalante. « Je ne sais pas encore. J’ai toujours été inspirée par la ville, les lieux, peut-être que je pourrais ouvrir ma propre galerie. » Des possibilités qui semblent bien lointaines pour la caboche omnibulée par les pensées maussades, chagrin trop amer pour la libérer. Pour ne pas monopoliser l’attention sur elle, elle ose un regard sur l’ex-amour qui se tient près d’elle, s’enquiert de savoir si la décision qu’il a prise il y a des années de ça est toujours la bonne. Celle du zoo, lieu conquis grâce à un sacré de pousse de la copine de l’époque qui l’a poussé à trouver la voie qu’il voulait emprunter, lieu finalement préféré. Elle évite sciemment sa première question quant à sa venue en solitaire, trop perturbée et inquiète de savoir s’il l’a vue dans une crise de folie face à la chimère de son fils, ou s’il n’a rien vu. Curieusement, ça lui fait du bien de le voir dans son élément, heureux d’offrir son savoir aux visiteurs. Un sourire étire les lippes de l’asiatique quand il dit qu’il a changé. Elle ne trouve pas qu’il soit si différent, du moins du côté de sa personnalité car le physique se tarit toujours. « Si ce n’est pas parce que tu as quelques cheveux gris en plus, d’autres en moins que ça change qui tu es. » Il est peut-être trop tôt pour pouvoir deviner s’il a changé ou non, toutefois Daphne le connaît depuis suffisamment longtemps pour avoir développé avec lui des seconds sens qui n’apparaissent qu’avec les êtres aimés. Et elle peut quasiment assurer qu’il n’a pas changé. Elle sent sa gorge devenir sèche à sa proposition, besoin de boire qui se fait sentir, effet secondaire le plus courant à cause de la nuisible. « Je veux bien une bouteille d’eau, ça me suffira. Je ne veux pas profiter de tes avantages. » Un sourire s’étire sur ses lèvres, de l’eau suffira largement à lui faire plaisir. Elle aurait pu l’accompagner chercher sa bouteille, sauf qu’elle ne se sent pas d’attaque pour se relever, tension probablement trop basse après le coup de pression de le revoir, elle tomberait par terre comme une mouche. Alors, elle patiente et l’observe de loin, prunelles plissées à cause du soleil. Et pendant qu’il revient, elle prend son courage à deux mains pour répondre à sa question, bien articuler ses mots dans son esprit pour paraître la plus naturelle possible. Il a peut-être pas envie de connaître de suite la tragédie de sa vie, autant qu’elle manque d’envie d’en faire part aussi soudainement. Lorsqu’il revient, elle s’empresse de le remercier quand il lui tend la bouteille avant de prendre plusieurs gorgées pour se donner probablement une bonne dose de courage. Puis, elle plante ses mirettes dans les siennes, prête à ouvrir une nouvelle porte derrière laquelle se cache une vérité déguisée. « Oui je suis venue seule, je trouve que c’était une bonne journée pour faire un tour au zoo, disons que la mer c’est beau mais quand tu la vois tous les jours, c’est presque lassant alors… c’est le zoo qui a gagné la chance de me voir après un pile ou face. Je ne pensais pas te revoir. Enfin, je me disais que peut-être que tu aurais évolué au point d’être directeur et donc de ne plus vraiment déambuler dans les allées. » Signe presque flagrant du mensonge, Daphne se perd dans un monologue trop long, légèrement décousu et saupoudré de quelques bégayements.  
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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptySam 27 Mar - 14:42

I know you like golden days.
Daphne & Augustus.

Augustus trouvait cette perspective d’avenir tout à fait convenir à Daphne, si elle était bien sûre toujours la même femme qu’il avait connu des années plutôt. Cela semblait bien lui correspondre, et ouvrir une galerie ? Il n’y en avait jamais trop en ville pour émerveiller ses habitants. Gus pourrait d’ailleurs, peut-être enfin mettre les pieds dans une galerie sans peur d'avoir l’air d’un parfait ignorant sur le sujet, parce que Daphne savait déjà que c’était plus ou moins le cas, donc pas de surprise et surtout aucun jugement qui ne saurait le mettre mal à l’aise.

- Ce serait génial. Il n’y jamais trop d’artistes dans une ville.

Il aurait lui-même apprécier être bon dans au moins un domaine de l’art, mais clairement, Gus avait beau cherché, il ne trouvait pas. Il était un piètre danseur, enfin, il dansait, mais il valait mieux s’écarter. Il chantait comme une casserole s’écrasant sur le sol et il ne savait pas vraiment dessiner. Il pourrait sûrement lancer de la peinture sur une toile si cela réveiller quelque chose dans son âme, mais non, c’était juste de la peinture jetait sur une toile. Peut-être était-il bon photographe ? Si on lui accordait quelque point à sa page instagram presque entièrement dédié à son chat. Heureusement, Augustus avait d’autres qualités. Un sourire se dessina ensuite sur ses lèvres.

- C’est très réaliste, mais ce qui est injuste, c’est que je sois le seul de nous deux à avoir des cheveux gris.

Même si Augustus avait quelques années de plus que Daphne, elle avait toujours su paraître beaucoup plus jeune que son âge, laissant sa beauté naturelle perdurait au fil des années. Naturellement, il lui proposa ensuite quelque chose à boire. Gus accepta sans problème d’aller lui chercher une bouteille d’eau et il en prit également une pour lui au passage. Le vendeur en question, à quelques mètres à peine du banc, le connaissait bien et il accepta de passer cet achat sur la carte de déjeuner de Gus. Le soigneur revint ensuite vers Daphne lui tendant la petite bouteille d’eau et s’asseyant de nouveau à côté d’elle, un sourire sur les lèvres, lorsqu’elle le remercia. Ce n’était vraiment pas grand-chose, mais à ce moment précis, cela signifiait tout de même beaucoup. Augustus observa Daphne boire en se demandant intérieurement ce qui pouvait autant la bouleverser à cet instant précis, et elle se remit à parler. Il laissa échapper un léger rire avant d’ouvrir sa propre bouteille.

- J’aime travailler auprès des animaux, jamais je ne voudrais de la place du directeur.

Parce qu’il passait sa journée dans un bureau. C’est ce qu’il avait fui en quittant son travail en tant que banquier, donc autant dire que ce n’est pas du tout une place qu’il voudrait. Ce n’était pas du tout le même travail, et la paye ne l'intéresser pas plus que cela. Bien sûr, c’est toujours chouette de gagner plus, mais en faisant quelque chose que l'on aime moins ? Hors de question.

- Néanmoins, je suis passé de simple soigneur, à référent. Je suis donc apte à résoudre presque tous les problèmes du parc, dans n’importe quel secteur.

Même si celui des félins aura toujours une place particulière dans son cœur. Il bu une gorgée de sa bouteille d’eau, avant de reprendre la parole.

- Tu crois que ça va aller ?

Parce que même si Daphne n’avait pas envie d’en parler, il ne pouvait s’empêcher de sentir que quelque chose n’allait pas. Il ne demanderait pas quoi, mais il pouvait très bien rester avec elle encore quelque temps, quitte à se balader avec elle dans le parc. Tant que son talkie-walkie ne sonnait pas, il était libre de déambuler où il le souhaitait.
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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyLun 29 Mar - 18:25



I know you like golden days
Douceur dans le myocarde qui se dessine, Daphne est heureuse que la possibilité d’ouvrir une galerie plaît à Gus. Le temps les a peut-être séparés, le flot de la vie les a posés sur différents chemins, mais avoir son approbation et son soutien sont toujours deux choses très importantes pour elle. Des années d’amour ne s’effacent pas, encore moins quand elle sait l’apaisement qu’il lui a apporté. Peut-être que finalement, cette rencontre n’est pas plus mal. La brune sourit alors à sa remarque, espérant presque qu’il vienne dans sa galerie si l’envie lui en disait. Un an passé à l’éviter, pour le retrouver au pire moment… Ça ne peut définitivement être qu’un sien du destin. Elle lui fait remarquer qu’il n’a pas changé, contrairement à elle qui a évolué, et non de la meilleure des façons, retombant dans des travers pas franchement plaisants. Badinage futile sur les cheveux qui les amusent, Daphne ricane doucement à ses mots. « Je te redonnerai quelques astuces de mes vieilles tantes japonaises pour éviter les cheveux blancs et les rides, tu as dû les oublier depuis le temps. » Toujours très proches de ses origines asiatiques, elle doit hériter d’une bonne conservation par ses gênes, en plus de tous les différents soins qu’elle peut faire. Yoga du visage ou produit soigneusement choisi, elle ne laisse rien de côté.

Bouteille d’eau réclamée, elle le remercie quand il lui ramène, s’arrêtant pour en boire une bonne gorgée et effacer la bouche pâteuse. Liquide divin qui déferle dans tout son être, elle se sent passablement revivre avant de devoir évoquer la question de sa présence par ici. Le mensonge est palpable, mais elle n’a pas envie de lui faire subir l’annonce des mauvaises nouvelles. Parce que les retrouvailles se passaient bien, ça serait dommage de tout détruire. Alors plutôt que de s’attarder sur elle, elle évoque la présence de Gus ici, s’amusant de ne pas le voir directeur. Réflexion imparfaite car il était évident qu’il ne voulait pas rester enfermé. Ceci dit, dans la tête de l’artiste, un directeur de zoo passait plus de temps à se promener dans les allées pour s’assurer que tout se passe bien dans son établissement, avant de remonter pour gérer les différents petits papiers. Cependant, elle doit bien avouer qu’elle ne connaît pas grand-chose au fonctionnement d’un zoo, et se contentait à l’époque des détails que lui partageait Gus. Heureuse d’apprendre qu’il a tout de même pris du grade depuis le temps, elle esquisse un large sourire. « Référent ? C’est super ! Je suis contente de voir que tu as vraiment fait le bon choix il y a des années. Ça se voit que t’es heureux. » Et il n’y a rien qui pouvait plus faire plaisir à Daphne. Peut-être que le zoo a fini par bouffer leur couple, mais au moins, ça la rassure de voir que ça le fait toujours autant vibrer, si ce n’est plus. Sa question la surprend, sourcils froncés et trogne qui se tourne vers lui. « Pour toi ou pour moi ? » Moue à moitié amusée, elle dévie de la question, se doutant qu’il n’est pas assez dupe pour ne pas remarquer que quelque chose cloche chez elle. Même si en dix ans, les gens peuvent changer, ceux qui les ont connus remarquent les détails divergents. « Pour toi, j’pense que t’as pas trop de souci à te faire, t’es bien à ta place ici. » Quant à elle… La question est bien plus délicate. Et elle hésite, à dire la vérité, ou à la cacher. Simple haussement d’épaule, comme s’il n’y avait rien. « Moi, ça va aller, aussi. Je traverse une passe compliquée mais ça finira par se calmer, ça se calme toujours. » dit-elle avec un petit sourire qui gagne ses lippes. « Pas besoin de t'occuper de moi tu sais, tes animaux t'attendent sûrement. »
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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyDim 2 Mai - 16:21

I know you like golden days.
Daphne & Augustus.

Augustus acquiesça avec le sourire aux lèvres. Il était certain qu’il avait probablement oublié des détails comme, comment prévenir du vieillissement à la façon que le font les Japonaises. Pour dire la vérité, Gus n’y connaissait pas grand-chose et l’âge était finalement une fatalité à laquelle il ne pouvait pas échapper.

- Cette fois, je prendrais des notes !

Il avait dit cela sur un ton plus enjoué, un peu rassuré que Daphne ait l’air moins… Perdue dans ses pensées ? Absente ? Il savait que ce n’était pas après toutes ces années passaient loin d’elle, qu’il pourrait encore prétendre la connaître par cœur, mais il y avait des signes qui ne trompaient pas. Aux yeux d’Augustus, le visage de Daphne avait toujours su être très expressif, même malgré elle, même lorsqu’elle aurait voulu lui cacher quelque chose. C’est donc de bon cœur, qu’il lui ramena une bouteille d’eau, tout en continuant à parler avec elle. Évoquer sa place au zoo, c’était plutôt facile, il s’y sentait bien, même si ça avait été la fin d’une époque et le début d’une autre, les ayant définitivement éloignés.

- Merci, c’est gentil. J’espère juste que l’odeur de félins ou de poissons n’est pas trop dérange pour les autres.

Petit sourire en coin, Gus se permit cette plaisanterie, bien qu’il y avait des journées d’été où il était content de prendre une bonne douche après le travail. Augustus lui posa ensuite cette fameuse question qui lui brûlait les lèvres. Vous savez, cette question banale que l’on pose généralement à tort et à travers, mais surtout à travers, car on ne souhaite jamais que la personne en face nous réponde « non ». Pas parce qu’on ne veut pas aider, mais parce qu’en général, on ne sait pas comment le faire. Enfin, je ne sais pas, c’est peut-être moi qui aie tendance à voir les choses ainsi, après avoir trop répondu « oui » quand j’aurais dû dire « non », mais Augustus était prêt à aider Daphne si elle n’allait pas bien, car elle l’avait bien plus aidé dans sa vie que beaucoup d’autres personnes. Il lui devait bien ça, et puis, c’est Daphne et elle aura toujours cette place spéciale dans le cœur de Gus. Il acquiesça alors une nouvelle fois, mais plus sérieusement, en la regardant dans les yeux.

- On pourrait peut-être se revoir ?

Il marqua une pause avant d’ajouter :

- En dehors du zoo, juste pour parler... Et peut-être manger ? Je crois qu’on a environ un million deux cent mille choses à se dire, toi et moi.

Parler avec Daphne, c’était plus facile qu’il ne l’aurait cru et franchement, il était heureux que le destin l’ait remise sur son chemin, car qui sait si un jour l’un aurait enfin fait un pas vers l’autre ?
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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptyMer 5 Mai - 12:08



I know you like golden days
Forcément que l’asiatique est ravie d’apprendre que Gus se plaît dans son boulot au point d’en devenir référent. Ça lui permet de relativiser, se dire qu’au moins, s’il ne l’a pas choisi, c’est qu’il y avait une bonne raison derrière tout cela. Et rien ne peut être plus beau à ses yeux que la joie d’avoir opté pour le bon job. Daphne n’aurait jamais pu se coltiner un boulot qui l’aurait faite vomir, non, elle a toujours eu cet éclat d’indépendance pour la pousser à décider par elle-même. Opter pour la peinture, plutôt que le droit. Faire plaisir à papa dans les études sans pour autant aller plus loin. Oui voilà, un simple bagage pour s’assurer une marge de sécurité au cas où la peinture ne payait pas. Heureusement, les démons de l’artiste lui ont servi pour inspirer les spectateurs de ses œuvres, leur offrir de quoi émerveiller les mirettes là où elle expie ses maux grâce à ses coups de pinceaux. Ça permet de quelque peu la réveiller que d’évoquer le passé à demi-mots, ce choix déterminant qui se reflète en un prisme de félicité. « Je pense que tes proches s’y habituent, non ? » Une odeur nouvelle dérange les narines l’espace d’un temps puis finalement, ça se fond dans la routine. « Ça peut pas être pire que l’odeur de la friture. » ricane-t-elle, de bon cœur. Personnellement, les odeurs ne l’ont jamais dérangé. Toutes les effluves herbacées de sa jeunesse lui embaument encore les narines, alors bon, ce ne sera jamais elle qui se plaindra. Dans cette innocence d’une conversation partagée, Daphne se serait bien perdue un peu plus longtemps. Ce plaisir de retrouver Gus, comme si de rien n’était, alors que tout a changé. Plus rien ne sera jamais comme avant, il y a quelque chose de bien trop brisé pour que ce soit réparable. Puis, les fissures se dévoilent face à la question qu’elle évite dans un premier temps avant d’abdiquer et d’y répondre, de façon déguisée. Parce qu’elle n’a pas forcément envie de lui imposer son mal-être alors qu’ils viennent de se retrouver, ni même ici, au zoo. Plus tard peut-être, s’ils se recroisent, car ils seront forcément amenés à le faire maintenant. Comme si leurs pensées se croisaient, Gus pose justement la question. S’il y a toujours une part de rancune, cette sensation d’abandon qui étreint en continu Daphne, elle doit bien avouer que c’est bien trop agréable de recroiser son ex petit-copain. Peut-être qu’il pourrait l’aider, si elle osait enfin parler, parce qu’il fait parti des quelques rares qui la connaissent mieux qu’elle-même. D’ailleurs, elle n’est pas idiote au point de ne pas se douter qu’il a dû trouver son comportement louche. Elle lui sourit alors, tendrement, tournant le regard vers lui tandis qu’il étaye un peu sa proposition. « Oui bien sûr. » En rentrant, elle n’en aura probablement plus envie, quand le ciel deviendra noir et ses pensées avec. Mais pour le moment, elle saisit l’opportunité qui s’offre à elle sans râler. « Manger ça me paraît bien. Tu es celui avec les horaires les plus contraignants alors dis-moi quand ça t’arrange. Et puis si tu veux passer à la maison… Pas de soucis. » Elle se coupe un peu brusquement à la fin, se rappelant des derniers remparts de son fils disparu, les derniers éléments qui lui permettent de le croire encore en vie. Trop tard, les mots sont dits et elle ne peut pas revenir en arrière. Donc, elle esquisse un large sourire pour compenser, buvant une gorgée d’eau au passage, pour faire passer la pilule. « Tiens, mon numéro. » dit-elle en lui tenant une carte, le genre de truc professionnel qu’elle a fait en venant s’installer ici, pour pouvoir fournir ses coordonnées aux galeristes qui pourraient s’intéresser à elle. « Ce sera mieux que de parler au milieu du zoo en t’empêchant de travailler. D’ailleurs, j’espère que je ne grapille pas trop sur ton temps de travail. » Risette contrite qui s’esquisse, réellement désolée de devoir être ce genre de fardeau duquel on doit s’occuper.
code par drake.
@Augustus Fletcher & Daphne Adler


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MessageSujet: Re: i know you like golden days (Augustus & Daphne) (#)   i know you like golden days (Augustus & Daphne) EmptySam 5 Juin - 14:57

I know you like golden days.
Daphne & Augustus.

Cette conversation prenait finalement un nouveau tournant, plus léger et Augustus se sentait un peu plus à l’aise avec Daphne. Assez pour évoquer l’odeur des animaux qui n’étaient pas forcément la plus agréable pour certaines personnes. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres.

- Je ne sais pas, personne ne sait jamais confier sur le sujet, mais de mon côté, je me suis plutôt bien habitué.

En tous les cas, c’était moins dérangeant que l’odeur de la cigarette qui lui rappelait encore de trop bons souvenirs. Avoir arrêté de fumer était une très bonne décision, mais la tentation était forcément là, surtout dans les endroits publics où les gens pouvaient fumer à leur guise.

- Tu as raison, il faut ouvrir les fenêtres pendant des heures pour que l’odeur parte.

Sans parler des vêtements, et même des cheveux qui finissaient par sentir l’huile chaude. La friture, c’était définitivement mieux dans un restaurant ou pire, un fast-food. Augustus profite de cette conversation légère pour proposer à Daphne de se revoir à l’extérieur du zoo. Ce n’était pas par simple politesse, il y pensait vraiment, parce qu’ils avaient du temps à rattraper et surtout parce qu’il avait envie de s’assurer que Daphne allait bien. Difficile de se faire une opinion durant les quelques minutes de sa pause au zoo, mais il avait une sorte de pressentiment qui lui disait de ne pas laisser tomber. Un nouveau sourire prit donc forme sur ses lèvres, lorsqu’elle accepta sa proposition.

- Faisons comme ça. Je t’appelle et on trouvera bien un moment qui nous arrange tous les deux.

Augustus remercia Daphne qui lui tendit sa petite carte de visite. Il la regarda un instant avant de la ranger précieusement dans son portefeuille.

- Oh ne t’en fais pas. En réalité, je suis en pause et tu l’as donc comblé de la meilleure des façons.

Car le plus souvent, il retournait dans les coulisses du zoo et il passait sa pause à répondre à beaucoup trop de questions ne lui laissant pas vraiment une seule minute de répits. Néanmoins, il regarda sa montre où déjà une bonne demie-heure s’était écoulée, ne lui laissant plus vraiment le choix, que de reprendre son travail. Faisant une légère grimace, il releva le visage vers Daphne.

- Je vais quand même devoir te laisser, je suis vraiment content d’avoir pu te croiser et j’espère qu’on se recroisera à nouveau.

En tous les cas, Augustus en saisirait l’opportunité en appelant Daphne dans les jours à venir. Il se leva ensuite du banc et lui souhaitant une bonne fin de journée, il rejoignit finalement l’endroit qu’il avait quitté quelques minutes plus tôt : le secteur des félins.

FIN.
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