(faux semblant)

carla holt

tu crois tout connaître de moi? détrompe-toi.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ o1. tu souffres de troubles obsessionnels compulsifs (toc) en ce qui à trait à la propreté et l'organisation. tu es une maniaque de l'ordre, du rangement, du classement. certains le verront comme une qualité inestimable, d'autres comme un complexe dérangeant. avec les années, tu as appris à vivre avec et à modérer tes crises. c'est un atout pour ton travail, mais pas nécessairement sur le plan personnel. o2. rares sont les matinées où tu ne fais pas ton jogging habituel. le sport, c'est une devenue une drogue pour toi; une passion incessante. tu préfères t'y adonner lorsque le soleil se lève timidement plutôt qu'en pleine journée, à la vue de tous. tu t'es d'ailleurs équipé d'une montre intelligente fitbit pour calculer tes stats et tes progrès. o3. tes cinq plus grandes qualités sont : ton empathie, ta générosité, ta débrouillardise, ton efficacité et ton respect. tes plus grands défauts sont : ta 'sur-organisation', ton besoin incessant de devoir tout planifier (ne pas confondre avec contrôler), ton côté très secret, réservé. (ne pas confondre avec une personne cachotière, menteuse. ce que tu n'es absolument pas.) et ta rancune envers les gens qui t'ont blessés, déçus ou pire, trahis. o4. tu as une chienne de six ans, skyler, qui te suit dans tous tes déplacements. tu as eu un réel coup de foudre lorsque tu es allée la chercher au refuge. c'est un épagneul français pur race qui a été abandonné à ses deux ans. depuis qu'elle est dans la famille, tu t'occupes d'elle comme tu t'occuperais de ton propre enfant, lui préparant des repas maison, l'amenant chez le toiletteur une fois par mois... certains trouvent cela complètement inutile de 'dépenser' temps, énergie et argent sur un simple animal. pas pour toi. si la vie à la ferme t'a apprise quelque chose, c'est bien de prendre soin des animaux. o5. tu as deux tatouages simples et délicats qui se situent à des endroits très peu visible, mais auxquels tu accordes une importance capitale. il s'agit d'un dessin représentant des reins avec des fleurs à l'endroit où tu as une cicatrice. le dernier est le fameux point-virgule qui a été popularisé aux alentours des années 2013, qui signifie que même si tu as déjà songé à mettre un point final à ta vie, tu as quand même continué à la vivre. o6. depuis toute jeune, tu es passionnée par la culture des années 70/80. tu es en admiration devant les arts de cette époque, les courants littéraires, mais plus particulièrement devant la musique qui sonnait vachement mieux que celle qu'on entend de nos jours. adolescente, tu collectionnais les vinyles et au fil des ans, tu n'as cessé d'en accumuler si bien que dans ta maison, à island bay, tu as une pièce complète qui y est dédiée. que ce soit les groupes rocks, disco, pop, rnb... tu voues un culte à cette culture musicale qui selon toi ne pourra jamais être égalée. o7. il n'y a que très peu de choses pour lesquelles tu serais prête à faire aucun sacrifice : autrement dit, ce sont les choses qui te tiennent éperdument à cœur. il s'agit de ta famille (proche ou lointaine) et ton métier. lorsque tu étais au lycée, tu n'avais qu'un seul objectif et c'était d'excellé. tu souhaitais t'ouvrir le plus de portes possible, sachant que tes années de primaire avaient été quelque peu négligées en raison de ta santé. tu ne voulais faire aucun compromis, te promettant qu'étant adulte, tu ne manquerais jamais de travail et d'opportunité. (il y a aussi la peur de te retrouver à payer des factures d'hospitalisation aussi énorme que celles que tes parents avaient dû débourser pour toi, étant plus jeune.) et c'est aussi pour cette raison que dans ton livre d'or, la famille occupe une très grande place. peu importe les problèmes, peu importe le choix que tes sœurs, tes parents, tes cousins, tes amis très proches -qui est ta famille de cœur- feraient, tu serais toujours là pour eux, pour les soutenir. o8. à chaque matin, avant de partir travailler, tu te récite un petit speech motivationnel. ton poste de directrice des ressources humaines à l'hôpital te comble de bonheur, t'apporte son lot de challenge et tu adores les relever avec brio. or, il n'est pas rare que tu doives dealer avec des hommes misogynes qui ne se gênent pas pour te faire sentir inférieur. il est parfois très difficile pour toi de garder ton calme et tu dois avoir un contrôle hors-norme. ta façon à toi de te donner un petit boost de confiance, c'est ce moment où à chaque matin tu te regardes dans la glace et où tu te récites méticuleusement ce texte appris par cœur qui te fait du bien à l'âme et à l'égo et qui te donne le courage de continuer. o9. ayant été l'enfant malade de la famille, tu as eu ton lot de « privilèges », mais pas que... ça vient aussi avec des points négatifs. lorsque le pire fut derrière toi, tes parents continuaient de te surprotéger, de te voir encore comme la petite carla fragile, si bien qu'ils te « refusèrent poliment » de t'inscrire à l'équipe de gymnastique, la troupe de danse ou toute autre activité sportive pouvant te nuire. tu eus plutôt droit à des cours de théâtre, des cours de chant, des compétitions d'art oratoire... mais parmi tout cela, ton préféré fut les cours et les tournois d'échec. à à peine quatorze ans, tu étais devenue championne de ta région, les stratégies n'avaient plus de secret pour toi. il n'est pas rare qu'encore aujourd'hui, tu ressortes ton échiquier pour te faire un auto-duel ou jouer avec ton mari, lors d'après-midi de congé pluvieux. 1o. tu es une femme qui ne laisse rien paraître au hasard, toujours bien vêtue, toujours un pas en avant des autres, avec un grand sourire, de beaux discours. les critiques sont unanimes : les gens te trouve en contrôle, sûre de toi, forte, indépendante... et si pourtant ils savaient ? ce ne sont que des apparences, pour bien paraître, pour être apprécié le plus possible des gens qui t'entoure, mais bien profond en dedans de toi sommeille un petit bout de femme effrayée par la vie, par le fait que si le destin en choisi autrement, tu peux ne plus être là demain... et c'est lorsqu'on prend connaissance que malgré nos bons-vouloirs, nous ne pouvons pas contrôler le destin... nous ne savons pas de quoi sera fait demain. très peu de gens savent que tu souffres de dépression chronique et ce, depuis le début de l'âge adulte. même pas tes proches, même s'ils sont tout pour toi...

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ pas pour l'instant, merci.

Code:

<pris>○ daisy ridley</pris> carla holt

Code: carla

Code: holt

carla holt, en trois volets.

nul n'est à l'abri des "on dit"...

tu regardais l'heure au bas de l'écran de ton pc, plus que quinze minutes avant que tu n'ailles à ton rendez-vous de suivi avec le néphrologue de l'hôpital. même du haut de tes trente et un ans et une transplantation réussie, il y avait un risque de récidive et il fallait en écarter toutes les possibilités en ayant un suivi rigoureux à chaque six mois. à chaque fois que la date de ce-dit rendez-vous approchait, tu revivais immanquablement toutes ces émotions, tous ces sentiments et ses inquiétudes qui t'avaient habités tout au long de ton enfance. tes onze, douze et treize ans avaient été un cauchemar, autant pour toi que pour tes proches. si ça n'avait pas été du don de rein de ta grande sœur alexie, dieu seul sait où tu en serais aujourd'hui... et la réponse te glace le sang à chaque fois. tu chassas ces mauvais souvenirs d'un battement de cils avant de reposer tes yeux sur ta fiche excel qui était loin d'être aussi intéressante que ton dîner en amoureux qui t'attendrait pour ce soir. après quelques cases remplies assidument et plusieurs allez-retour d'une page à l'autre, tu jetas un rapide coup d’œil à l'heure qui avançait trop vite à ton goût. un pincement de cœur plus tard et tu étais devant le bureau de ton docteur. la porte s'ouvrit quelques secondes après tes coups. « vient, entre carla. » dit la voix familière de ce docteur qui te suivait depuis toutes ces années déjà. « bonjour docteur, comment allez-vous ? » demandas-tu le plus naturellement du monde alors que tu entrais dans le minuscule bureau, posant ton sac à main par terre et prenant place sur une chaise non loin de la sienne. la discussion prit rapidement une tangente un peu plus dramatique lorsque les sourcils de ton interlocuteur se froissèrent. « carla, il faut qu'on parle de tes analyses sanguines... » pause. « les résultats ne sont pas très satisfaisant, d'autant plus que j'ignorais que vous vouliez avoir un enfant... » silence. interrogation sur ton visage. après un long soupir de ton médecin traitant puis une séries d'explications, de questions, de contre-explications et de nouvelles questions, tu en arrivas à une seule conclusion. ton insuffisance rénale était de retour, plus belle que jamais... en plus de compromettre la vie d'un être humain qui poussait dans ton ventre sans même que tu ne le saches. oh putain. ∞

tes dernières heures de boulot furent ce qui te parus une éternité. ta tête tournait, le cœur te débattait et tu n'avais qu'une seule envie et s'était de prendre tes jambes à ton cou et t'enfuir vers je-ne-sais-où où ta vie serait certainement plus belle, plus paisible qu'en ce moment. non seulement tu sentais ton avenir s'écrouler, mais en plus tu devrais faire une chose qui te semblait inhumaine maintenant que tu te retrouvais prise avec ce problème... dealer avec la maladie n'était pas ta plus grande préoccupation en ce moment, au contraire. tu l'avais fait une fois, tu savais que tu pourrais t'en sortir une deuxième fois. ce que tu redoutais le plus, c'était de devoir faire face au choix de garder ou non ce bébé ou d'avorter et ce, devant les yeux de ta grande sœur dont tu connaissais les problèmes d'infertilité... seulement, avoir un enfant n'avait jamais été dans tes plans, ni dans ceux de ton mari. c'est d'ailleurs pour cette raison que vous vous entendiez si bien. vous étiez tous les deux très focus sur vos carrières, sur votre cheminement professionnel. ayant tous les deux des grandes familles avec de nombreux frères et soeurs, vous ne ressentiez pas l'envie ni le besoin de fonder votre propre famille, mais... maintenant que vous seriez confronté à cette possibilité, votre décision restera-t-elle la même ? tu pris une grande inspiration avant de prendre ton téléphone dans ton sac et envoyer un texto à ton homme, repoussant votre dîner aux chandelles pour quelques heures plus tard, lui disant que tu avais beaucoup à faire au boulot et que tu rentrerais rapidement. une fois que ce texto fut envoyé, tu pris ton manteau et ton sac et quitta les bureaux, saluant au passage tous les employés qui restaient vraiment jusqu'à tard dans la soirée pour terminer horaire, paperasse et urgences administratives. toi, tu avais beaucoup plus important à faire... tu te dirigeas rapidement jusqu'à ta voiture, au deuxième sous-sol, et une fois assise derrière le volant, tu repris ton portable et composa ce numéro que tu connaissais par cœur, comme une prière guidant vers la lumière. « allô, lexie ? je sais que... je suis dernière minute, mais... t'es dispo ? il y a une urgence, là. » dis-tu avec la voix tremblante. tu ne savais pas encore de quelles urgences tu lui parlerais en premier... la récidive ou la grossesse... quoi qu'il en soit, c'était la personne en qui tu avais le plus confiance, sur qui tu pouvais compter jour et nuit. est-ce que c'était un peu parce que tu avais une partie d'elle dans ton corps et qu'elle t'avait vraisemblablement déjà littéralement sauvé la vie ? sans doute, oui... mais elle avait toujours été ton phare, ton guide. même petite. c'était la grande soeur, la deuxième maman holt, mais à qui on pouvait parler de tout sans avoir peur du regard répréhensible de la mère... après quelques secondes au bout du fil et une réponse positive à ta demande, tu démarras ta voiture, roulant ensuite sous la pluie battante, les larmes roulant sous tes joues tellement t'arrivais pas à croire ce qui était en train de se produire... ∞