super bad sisters → celeste

Aujourd’hui, je dois rejoindre ma sœur en centre-ville pour une petite virée shopping. Elle a lancé l’invitation il y a quelques jours et comme je savais que je serais en congé, avec rien de prévu pour l’instant, je ne pouvais pas refuser. Depuis que j’ai appris que Robin était enceinte, j’ai l’impression de pouvoir partager plus avec elle. D’être encore un peu plus proche d’elle, si c’est possible. Cet enfant, ou plutôt futur enfant, nous crée un nouveau point commun. En plus de nos conversations habituelles, nous allons pouvoir échanger sur nos rôles de mamans et sur les bons ou les mauvais moments qui en découlent. Elliot étant à l’anniversaire de l’un de ses camarades de classe, c’est uniquement avec Leo que j’arrive au point de rendez-vous. Pour éviter d’être embêtée avec une poussette, j’ai fait le choix de prendre le porte-bébé. Peut-être que je le regretterais plus tard, quand nous n’aurons pas de panier pour poser nos affaires. Même si finalement, ça serait un bon entraînement pour Robin : bientôt, elle devra porter fréquemment un bébé. Après plusieurs minutes à attendre, je suis rejoint par la jeune femme. Elle s’excuse pour son retard et le justifie par la présence de plus de monde sur la route, avec le beau temps qui arrive dans la région. « Ne t’en fais pas, nous ne sommes pas pressés par le temps. » Entre aujourd'hui et son invitation, rien ne s'est ajouté dans mon emploi-du-temps. Je passerais peut-être au café, mais inutile de se précipiter pour cela : j'irai seulement si j'ai le temps. « Il y en a un qui en a profité pour s'endormir. » Leo s'est endormi contre moi il y a quelques minutes. Les balades à pied ont tendance à l'apaiser, rare les fois où il ne finit pas par retrouver les bras de Morphée. L'avantage de cela cet après-midi, c'est qu'il n'aura pas conscience du temps qui passe, il ne devrait pas se plaindre parce que les choses ne vont pas assez vite pour lui. « Tu as déjà une idée de ce que tu veux ? De l'endroit par où tu veux commencer ? » Même si je peux lui donner des conseils sur les magasins qu'il faut éviter et ceux où il est préférable d'aller, Robin est celle qui décide aujourd'hui. « Pour les meubles, je suis devenue une experte ! Je ne serais pas propriétaire d'un café, je suis sûre que je pourrais me faire embaucher chez IKEA. Tu peux donc compter sur moi, pour le choix, mais aussi pour le montage. » Lorsque j'ai dû monter ceux d'Elliot, puis ceux de Leo, j'étais déjà enceinte de plusieurs mois et je m'en suis sortie comme une cheffe. Sans être qui grandit en moi, ça ne devrait être que plus simple, comme un jeu d'enfant. Pour ce qui est de la disposition dans sa future chambre, Matthew s'occupera de déplacer les meubles si jamais ils ne sont pas à la bonne place. Car finalement, selon moi, c'est cette partie là qui est la plus chiante.

Lier l'utile à l'agréable, c'est exactement ce qui est en train de se passer. Attendre un enfant, c'est une grosse étape et étant passée par là dans le passé, c'est tout naturellement que j'ai décidé d'épauler ma sœur aujourd'hui. Pour l'épauler, oui. Mais aussi pour passer du temps avec elle. Je sais que nous serons toujours là l'une pour l'autre, cependant, très vite sa vie va changer lorsque son bébé sera arrivé. En parlant de lui, la brune me fait une révélation. « Une petite fille ? Quoi ? Mais c'est super ! » Un large sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je viens prendre la jeune femme dans mes bras. Enfin.. j'essaye. Avec Leo contre moi, ce n'est pas forcément très évident. Une petite fille va donc rejoindre notre famille, la première de cette génération. Il va falloir la gâter et pour ça, nous n'avons plus de temps à perdre. « Il n'y a pas de recette miracle. Mais à deux, nous devrions nous en sortir. » Le matériel à prévoir pour l'arriver d'un bébé change d'une personne à une autre. Généralement, pour un premier enfant, on a tendance à prendre plus que ce qui est nécessaire, pour être sûr de ne manquer de rien et d'être prêt à toute éventualité. Malheureusement, après plusieurs mois, on se rend compte que certains objets sont toujours dans leur paquet d'origine et que ça ne changera pas. Avec mon expérience, j'espère éviter cela à Robin et Matthew. « Nous pouvons commencer léger, avec un petit tour dans les magasins de vêtements. » Là aussi, il va falloir qu’ils prévoient un stock. Quelques tenues dans la taille naissance, ou un peu plus en fonction de la taille prédite à terme pour la petite fille, et encore plus pour les autres mois. Avec les saisons, il n’est pas toujours facile de prévoir les bonnes tailles au bon moment, mais ça s’apprend et puis, un tour en magasin et le problème est réglé. Néanmoins, après réflexion, je me rétracte. « Quoique.. si on décide de faire ça, on risque d’avoir les bras remplis d’affaires pour après. » Même avec une conviction à toute épreuve pour ne pas dévaliser le magasin, il est toujours difficile de résister face à la mignonnerie des différents articles proposés. « Vous comptez prendre une poussette ? Si oui, nous pouvons commencer par ça. Tu verras, les vendeurs sont comme ceux des concessionnaires automobiles. » Ils sont calés sur le domaine, suivent des formations et pleins de trucs dans le genre. Surtout que maintenant, les poussettes sont presque plus équipées que des véhicules, alors pour l’histoire du concessionnaire, je ne suis pas si loin. Bien sûr, une poussette risque de prendre de la place aussi. Mais il sera sûrement plus facile de demander à pouvoir la récupérer plus tard. Surtout que contrairement aux vêtements, il faut pouvoir être sûr que la poussette est en stock pour repartir avec.

Pour commencer et pour éviter d’avoir les mains chargées dès le début, le magasin de puériculture pour voir une poussette est finalement la meilleure solution. Néanmoins, ça ne sera pas forcément là que le choix sera le plus facile. En effet, il y a tout un monde autour des poussettes pour bébés. Maintenant, il est facile de trouver plus d’une dizaine de modèles similaires exposés dans une seule boutique et forcément, quand tu attends un enfant pour la première fois, c’est difficile de savoir laquelle pourrait être la mieux. Heureusement, il y a des vendeurs qui connaissent bien leur métier et qui sont là pour aider. Néanmoins, comme le souligne Robin, il y a des chances pour qu’ils ne soient pas objectifs si le chiffre d’affaires de leur boutique est en jeu. « C’est ça. » À leur place, nous ferions sûrement la même chose. « Les affaires sont les affaires. Ils touchent peut-être même des commissions. » Poussettes neuves ou poussettes d’occasions, je suis sûre qu’on sous-estime l’argent qu’il est possible de se faire. Alors forcément, quand un vendeur voit de potentiels clients approcher, il ne les lâche plus. C'est justement ce qui se passe sous nos yeux, puisqu'à peine arrivées, un homme vient à notre rencontre pour savoir comment il pourrait nous aider. Rapidement, il jette un coup d'œil à Leo, mais ce n'est pas pour lui que nous sommes ici. « Nous allons faire un petit tour et nous reviendrons vers vous. » Si ma sœur n'a pas encore connaissance de ce qu'il y a ici, il sera difficile pour elle d'exprimer pleinement son besoin. Nous nous avançons dans la boutique jusqu'au rayon voulu. J'essaye de faire comme si je portais des œillères : à voir tout ce qu'il y a autour de nous, l'envie d'un troisième bébé pourrait très vite mûrir dans ma tête. Même si pour cela, il me faudra quelqu'un pour le faire. « Trois ou quatre roues ? » Je ne m'y connais pas assez pour savoir s'il y a une grosse différence dans la maniabilité et dans le passage des différents obstacles, mais je me dis que Robin a peut-être déjà une préférence d'un point de vue esthétique. « Est-ce que vous recherchez une poussette avec nacelle ou Cosy ? » À bien y réfléchir, je crois que je n'ai jamais échangé avec quelqu'un sur ce sujet. Pour Elliot, j'avais fait des recherches de mon côté et j'avais commandé la poussette en ligne : je faisais mes débuts au café, je ne pouvais pas me permettre de faire du lèche-vitrine en journée. Petit à petit, j'essaye de poser les bonnes questions pour que la sélection des choix se réduisent à deux ou trois poussettes.

De toute la famille, nous sommes deux à pouvoir donner des conseils concernant une grossesse et entre ma mère et moi, je suis celle qui s’y connaît un peu plus au sujet des nouveaux appareils, des poussettes récentes et tout cela. Néanmoins, lorsque j’ai dû chercher pour Elliot, elle était avec moi et elle m’a donné de précieux conseils. Donc même si elle n’est là aujourd’hui avec nous, dans ce magasin, son vécu est indirectement pris en compte. Afin d’en savoir un peu plus sur ce qui pourrait convenir aux futurs parents, je pose quelques questions à ma sœur. Tout d’abord, il leur faudrait une poussette tout-terrain. Je vois ce qu’elle veut dire, ou plutôt pourquoi elle désire un tel modèle. Je ne suis pas experte, mais je pense que maintenant, toutes les poussettes sont plus ou moins capables de rouler partout, elles se sont toutes alignées sur une norme. Les seules qui pourraient ne pas coller sont celles considérés pour la ville, les plus compactes. Sur celle-ci, la combinaison avec une nacelle ou un Cosy n’est pas forcément possible et vu ce que la jeune femme préfère, il vaut mieux ne pas partir dessus. « Pour Elliot, j’avais une poussette comme celle-ci, avec un Cosy. » Dis-je, pour commencer à répondre à sa question. Entre les deux garçons, j’ai changé de modèle. Il faut dire que quand le plus grand des deux n’en a plus eu besoin, et que je ne pensais pas retomber enceinte dans un futur proche, je l’ai vendu.  « Pour Leo, j’ai pris une poussette Yoyo. Avec une nacelle pour le coup. Mais ce n’est pas pour cela que je l’ai choisi. Je voulais une poussette maniable et compacte. » Surtout que la nacelle n’est pas obligatoire. Si tu mets la poussette en position allongée et que tu y déposes une chancelière adaptée, ça fait tout autant le travail. « Car oui, il y a cela à prendre en compte aussi. Une fois que tu as un enfant, et surtout un bébé, tu n’as plus de place dans ton coffre. » Entre la poussette et le, voire les sacs, à prendre, il ne reste qu’un tout petit espace pour y mettre tout le reste. Au début, en tant que jeunes parents, nous sommes prévoyants et nous bourrons la voiture quand c’est possible. Au fil des mois, ou même des semaines, nous apprenons à réduire les affaires, à ne prendre que le strict minimum et ça, Robin et Matthew le feront aussi, j’en suis persuadée. À m’entendre lui parler comme ça, je suis en train de me rendre compte que je pourrais facilement travailler ici. Comme quoi, être maman dans un tel endroit, c’est devenir un parfait guide.

Je ne me considère pas comme une experte, mais si je peux aider ma sœur et son mari, alors c’est le principal. Avec deux enfants, j’ai eu le temps d’expérimenter certaines choses et de me faire une idée sur ce qui peut être plus pratique. En parlant de ça, je ne peux m’empêcher de lui préciser qu’une poussette prend de la place dans une voiture. Quand on en achète une, ce n’est pas la première chose à laquelle on pense et pourtant, on est bien vite confronté au problème.  Avec sa nouvelle voiture, ça devrait le faire, mais pour Matthew, ça risque d’être plus compliqué. « C’est ça de vouloir faire le kéké. » Dis-je, amusée. Si je dois juger mon niveau, je pense que je suis plus une experte en poussette qu’en voiture. Avoir le dernier modèle, celui qui va le plus vite ou alors celui qui coûte le plus cher, ça ne m’intéresse pas. Même si pour le coup, je ne peux pas en vouloir à mon beau-frère d’aimer les voitures qui roulent bien : c’est quand même lui qui m’a emmené en urgence à l’hôpital lorsque Leo a décidé de venir au monde. « Il faut voir l’utilité que vous aurez avec la poussette. Si vraiment, vous devez toujours, ou presque, la mettre dans la voiture avant de vous en servir, c’est sûr que c’est mieux qu’elle passe dans les deux voitures. » Si à l'inverse, ils s'en serviront à proximité de chez eux, pour une simple balade ou alors pour rejoindre un autre quartier à pied, alors ils pourront se permettre de n'avoir la place que dans une voiture. « Sinon, en plus de la poussette, il a l'alternative du porte-bébé. » Ma main vient tendrement caresser le dos de Leo qui dort toujours contre moi. « Comme tu le vois, c'est très confortable pour bébé et ça prend beaucoup moins de place dans une voiture. » Sans parler des balades à l'extérieur, cet objet est indispensable selon moi. Quand le petit garçon est un peu ronchon et que je ne peux pas me permettre de le laisser seul, même si j'ai des choses à faire, je le prends contre moi et bien souvent, il s'endort au bout de quelques minutes. Être collé contre l'un de ses parents, ça doit naturellement rassurer le bébé. « Elle ne va pas arriver dans les jours à venir, vous avez donc le temps de réfléchir à tout cela. Au moins, maintenant, tu connais toutes les possibilités qu'il y a. » Toutes ? Non. Mais au moins une grande partie. Le monde autour des enfants est en constante évolution, alors je crois qu'il est compliqué de tout savoir.

Si un jour quelqu’un m’avait dit que je finirais par donner des conseils à ma sœur aînée pour un choix de poussette, je pense que je ne l’aurais pas cru. L’ordre logique des choses aurait certainement voulu que Robin devienne mère avant moi, mais Elliot avait pointé le bout de son nez d’une manière inattendue, remontant en question mes choix professionnels. Bien que peu préparée au moment du résultat du test de grossesse, j’avais finalement gagné en maturité jusqu’à sa naissance. Comme ma sœur, je m’étais posée de nombreuses questions et j’avais cherché à prendre le meilleur pour lui. C’est bien pour cela que je sais qu’elle va assurer. Surtout que contrairement à moi, elle n’est pas seule. Cette petite fille va recevoir tout l’amour nécessaire, alors qu’elle prenne une poussette qui rentre ou non dans le coffre, ce n’est qu’un détail. Mais ses différents critères exposés, combinés au style de vie des futurs parents, Robin comprend que les choix qui se présentent maintenant à eux sont moins nombreux. Finalement, la brune soulève un point qui pourrait l’aider à faire son choix. Cependant, pour ça, elle doit les essayer. « Tu vas te retrouver avec une poussette canne. » Dis-je, amusée. Mais je comprends bien vite dans le regard de ma sœur que cette blague ne fait rire que moi. Elle ne doit sûrement pas comprendre de quoi je parle. « Il s’agit de petites poussettes. Mais généralement, c’est pour les enfants à partir de six mois. Les poussettes que tu utilises en secours quand l’enfant est plus grand, qu’il marche, mais qu’il fatigue assez vite. » Plusieurs fois, je me suis retrouvée à promener Elliot et une poussette, les deux séparément. Néanmoins, quand on est parent, il faut parfois être prévoyant quitte à prendre quelque chose qui ne servira pas. Arrive à un moment de leur vie où les enfants ont envie de tout faire seuls, sans vraiment avoir conscience de leurs limites. Alors qu’elle s’essaye à une première poussette, ma sœur aînée se pince un doigt. « Sinon, vous investissez dans des chaussures de randonnée et vous vous déplacez uniquement à pied. Plus de problèmes de voiture et inutile de plier la poussette. » Maintenant qu’ils ne vivent plus en centre-ville, ils ont un peu plus de place. En rentrant d’une longue balade, ils pourront facilement caler la poussette dans un coin, sans qu’elle ne gène. « Vivement qu’elle marche. » Je dis cela pour plaisanter. Robin va très vite se rendre compte que les enfants grandissent à une vitesse folle et qu’on aimerait parfois qu’ils restent petits plus longtemps. « Tiens, essaye celle-ci. » Pour accompagner mes paroles, je déplace une poussette jusqu’à elle.

Je propose diverses solutions pour palier à leur problème de voiture, cependant, l'idée qu'ils se mettent à la marche à pied n'emballe pas vraiment Robin. C'est sûrement sympa les premiers jours. Mais très vite, après plusieurs trajets, tu dois déjà commencer à regretter ton agréable voiture. « Tu essayes de me blesser, c'est ça ? » Dis-je, alors qu'elle ose parler d'une certaine ressemblance entre Noah et moi. Ou au moins, que le jeune homme a une influence sur moi. J'aime mon frère – même si parfois c'est un peu compliqué –, mais il n'est clairement pas la personne à qui je souhaite ressembler. Disons qu'il a le don de faire ressortir les défauts chez lui, alors la personne qui voudrait lui ressembler a clairement un problème psychologique. L'idée de marche n'ayant pas été acceptée à l'unanimité, je reporte mon attention sur les poussettes dans l'espoir de trouver celle qui pourrait convenir à ma sœur et son mari. Cette fois-ci, avec un nouveau critère, celui de pouvoir plier l'engin facilement. Je mets le masque d'experte poussette et lui en propose une qui pourrait convenir. Miracle, c'est le coup de cœur. Nous venons de trouver LA perle rare pour le couple. « Un peu plus d'un quart d'heure, je trouve que c'est un temps remarquable. Le tout sans vendeur ! » Même si nous sommes modestes, je pense que nous pouvons nous applaudir. Je nous voyais déjà manipuler trois ou quatre poussettes sous tous les angles, demander au vendeur les différents coloris et s'il y avait moyen d'avoir plus d'options. « Qu’est-ce que tu veux en faire ? Tu demandes à la mettre de côté et on revient la chercher plus tard ? » Loin de moi l’envie de quitter ce magasin au plus vite en suggérant à ma sœur de prendre la première poussette qui semble lui plaire. Avant de lui proposer ce modèle, parce qu’il était simple à plier, je me suis assurée qu’il répondait bien à ses critères et il est notamment adaptable avec un Cosy. « Vous avez déjà le siège pour la voiture, c’est ça ? » Même sans quitter ce magasin, nous pouvons continuer à cocher les cases de sa liste : il n’y a pas que des poussettes qui sont à vendre ici, mais bien tout le nécessaire de puériculture. Il y a même des vêtements, mais juste sur la moitié d’un rayon, alors autant aller ailleurs pour ça. Alors que je lui laisse le temps de décider de notre programme pour la suite, je ne peux m’empêcher de vouloir partager quelque chose avec elle. « Tu te souviens de notre séance avec la diseuse de bonne aventure ? » Comment l’oublier ? Toute cette soirée risque de marquer nos souvenirs à vie. « Je n’y croyais pas forcément, mais j’ai bien eu des retrouvailles. J’ai croisé Eden l’autre jour. » Inutile de lui donner plus d’indication sur la jeune femme, elle sait très bien de qui il s’agit. « À l’école d’Elliot, c’est son institutrice. C’est un peu fou d’ailleurs. »