loterie rp halloween ○ escape room

Halloween arrive et je regrette d’avoir accepté de me lancer dans cette aventure. Poussée par Marley, j’ai accepté de participer à une soirée organisée par la ville, sans savoir où, quand et quoi. C’était peut-être ça qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille pour faire marche-arrière. Mais il est maintenant trop tard. Debout dans une pièce humide, accompagnée de deux autres personnes, je ne peux plus changer d’avis. À bien y réfléchir, je crois que c’est la première fois que je me retrouve dans un tel jeu. Ce n’est pas que ça m’effraie, mais je n’ai jamais vraiment eu le temps pour ça. Bloqués ici, nous n’avons pas d’autres choix que de nous entraider pour sortir. Surtout que notre temps est compté. L’homme semble trouver quelque chose au niveau d’une pile d’assiettes. C’est un début et il nous faut bien cela pour pouvoir nous lancer. Sur chacune des porcelaines se trouve un dessin. Quatre assiettes, quatre dessins, pour quatre sens. Il en manque un, celui de la vue. « Il y a peut-être quelque chose dans cette pièce en rapport avec les yeux. Une boîte à lunettes par exemple. » C'est petit, mais suffisamment grand pour contenir un nouvel indice. Un morceau de papier avec des inscriptions, une clef ou quelque chose comme ça. Hors de question pour moi de rester là les bras croisés, je m'avance vers la zone qui ressemble à une cuisine et je commence à ouvrir les différents placards à la recherche de quelque chose qui pourrait être en rapport avec la vue. Même si je ne trouve pas ce que je cherchais à la base, je ne reviens pas bredouille. Enfin, je n'en ai pas l'impression. « Il y a des poupées. Ce n'est que mon avis personnel, mais elles n'ont pas vraiment leur place dans une cuisine. Elles nous seront peut-être utiles plus tard. » Elles sont de couleurs et de tailles différentes, elles pourront sûrement servir pour déchiffrer un message ou pour obtenir un code.

Les fêtes de fin d’année, ce n’est pas vraiment ma période préférée. J’ai plutôt l’habitude de doubler mes heures de travail durant ces mois-ci, pour laisser du temps libre à celles et ceux qui ont une famille dont ils veulent profiter. Mais cette fois, j’ai décidé de bousculer mes habitudes, et je me suis inscrite à une activité organisée par la ville. Par contre, je ne savais pas qu’il s’agissait d’un escape game avant d’arriver. J’ai toujours voulu en faire, mais je n’en ai jamais eu l’occasion. Il faut bien une première fois pour tout. Je suis donc plutôt agréablement surprise... contrairement à l’homme dans mon équipe, qui commence déjà à râler, l’épreuve à peine commencée. Choisissant d’ignorer son comportement grossier, je m’intéresse aux assiettes qu’il nous montre, puis j’acquiesce quand l’autre femme du trio enchaîne. A son tour, elle trouve des poupées cachées dans un placard. C’est donc à moi de me montrer utile. Perplexe, je fais un tour de la pièce, et me dirige en direction de la corbeille à fruits. J’en attrape un et le secoue machinalement. A ma grande surprise, une petite clochette semble être dissimulée dans le fruit en plastique. « Je crois que j’ai trouvé quelque chose par ici. » J’attrape un autre fruit, pour me rendre compte que le son de la clochette est différent. Un peu plus aigu. Je me retourne donc vers mes comparses, et surtout vers les poupées découvertes juste avant. « Les couleurs des fruits et des poupées ont l’air d’être les mêmes. On pourrait essayer de les classer dans l’ordre ? En s’aidant du son des clochettes, peut-être ? » C’est une idée un peu farfelue, mais dans ce genre d’endroits, il faut savoir faire preuve d’imagination. Du moins, c’est ce qu’on m’a raconté.

Rester sans rien faire, à attendre que les choses passent, ce n’est pas mon genre. Alors même si je n’ai aucune idée de ce que je pourrais trouver, je me mets à chercher. Sur un malentendu, je pourrais trouver quelque chose, non ? C’est bien ce qui se produit lorsque je découvre les différentes poupées posées dans un placard. Seules, elles ne nous donnent pas vraiment d’informations, mais elles seront peut-être la clef pour une autre énigme. Le mystère autour de ces jouets ne tarde pas à disparaître, puisque l’autre jeune femme trouve des fruits, dont les couleurs sont identiques à celles des poupées. Ce n’est pas tout, puisque ces fruits en plastique font aussi des notes de musique. Ce ne peut pas être un hasard. L’homme me lance une orange et ensemble, nous faisons sonner les fruits selon l’ordre des poupées, selon leur taille. Rien. Au premier essai. Mais dans le sens inverse, cela fonctionne et nous voilà avec un nouvel indice. « 35 ? » Ce n’est pas une lettre, ni un jour. Ou alors, le 35ème jour de l’année ? Pour le coup, c’est peut-être un peu trop tiré par les cheveux. Comme ça, je ne vois pas. Rien ne me fait penser à trente-cinq, alors c’est peut-être juste un nombre, inutile de vouloir aller chercher plus loin. « Gardons ça pour plus tard. » Pour l’instant, c’est la meilleure des choses à faire. Inutile de perdre du temps là-dessus, surtout qu’il est compté. Je reprends mes recherches au niveau de la cuisine, puis je me dirige vers ce qui semble être un salon. Sur le canapé, je découvre un crâne. Un faux crâne, enfin j’espère. « Est-ce que ce pourrait être l’objet lié à la vue ? » Dans ce crâne, comme dans tous les autres, il y a une cavité et deux trous pour les yeux. Qui sait, peut-être qu’il y a quelque chose caché à l’intérieur. Faux ou pas, ça ne m’enchante pas de glisser ma main dedans. Pourtant, je finis par me lancer et découvre la présence d’un papier à l’intérieur. « Minos. » Dis-je à mes coéquipiers après l’avoir déplié. D’après mes connaissances, il s’agit de quelqu’un dans la mythologie grecque. Mais là, je ne vois pas vraiment le rapport avec tout le reste. C’est peut-être autre chose. Minos, minus ? Et si l’on se retrouvait à faire des mathématiques pour pouvoir sortir de là.

Nous avons à peine commencé que l’attitude de l’homme m’agace. Mais au moins, il est efficace, et l’autre femme ne semble pas s’en formaliser, donc je prends mon mal en patience. Après quelques tentatives, nous trouvons la bonne combinaison de fruits, et cela débloque un nouvel indice. 35. Cela ne me parle pas plus que ça, mais je suis d’accord avec les autres : il faut le garder pour plus tard. Étant la plus proche du grille-pain, j’attrape le carton et je le pose sur la table, le numéro bien visible pour qu’on l’ait en tête. Nous continuons nos recherches, et je trouve un bloc-notes et un stylo dans un tiroir, que je pose également sur la table. « Ça pourra toujours servir. » De son côté, l’autre jeune femme a trouvé un crâne, et en cherchant dans ses cavités, un morceau de papier. Minos. Voilà qui est curieux, mais ne nous avance pas beaucoup plus. « Ça a peut-être un rapport avec la Grèce, mais là comme ça... je ne vois pas. » Tout en parlant, je lance un nouveau regard circulaire dans la pièce en cherchant une piste, peut-être un plan, ou quelque chose comme ça... Mais tout ce que je trouve, c’est un tableau accroché au mur, représentant des petits dessins. En y regardant de plus près, ce sont des animaux qui forment des lettres. Et sur chaque lettre, un nombre à peine visible. Se pourrait-il que ce soit un tableau de correspondance ? J’attrape le bloc-notes trouvé quelques instants plus tôt, et je commence à noter les numéros correspondant au mot que nous venons de trouver. « 19... 13... 39... 33... 4 » Perplexe, je commence à griffonner rapidement sur le papier. « Si on additionne le tout, ça fait 108. Mais je ne sais pas si ça peut nous servir... » Je continue à écrire, toujours en cherchant des possibilités auxquelles je n’aurais pas encore pensé - et en essayant potentiellement d’intégrer le nombre trouvé précédemment. « A moins que... » Je décide de replacer les lettres, en les classant dans l’ordre croissant de leurs correspondances. « Ça fait Simon, maintenant... Ça vous dit quelque chose ? » Je me retourne vers les deux autres, en me grattant la tête, machinalement.

À chaque indice trouvé, mon cœur s’accélère un peu. Emballé par tout cela, mais aussi un peu inquiété par ce qui pourrait nous tomber dessus. Malgré celui offert par le crâne, nous n’avançons pas vraiment. "Minos". Ça peut vouloir dire beaucoup de choses, mais rien qui nous semble évident. Le laisser de côté pour le moment, comme pour le nombre, est peut-être la chose à faire. Néanmoins, la brune décide de se lancer dans quelque chose. Sur un calepin, elle écrit ce qui lui passe par la tête, elle essaye des combinaisons de lettres et de chiffres en liant nos deux derniers indices. Je ne suis pas vraiment sûre de comprendre tout ce qu’elle fait, mais elle finit par arriver sur un mot : Simon. Là encore, ça ne me dit rien. Rien jusqu’à ce que l’homme parle d’un jeu. Trouver ce mot ne peut donc pas être un hasard. Mon regard traverse rapidement la pièce à la recherche de jeux de société, mais rien. Sûrement parce qu’il va falloir jouer en grandeur nature. Le brun décide d’essayer quelque chose avec l’interrupteur présent dans la pièce. Bingo. Trois endroits sont mis en évidence. Trois, ça ne peut pas être un hasard aussi. Contrairement au jeu où l'on retrouve quatre lumières, il n'y a que trois endroits, un pour chacun d'entre nous. Nous nous mettons d'accord sur nos places respectives et nous nous avançons dans celles-ci lorsque les lumières le suggèrent. Après un silence et le clignotement sans explication logique des lumières, un bruit sourd surgit dans la pièce. Puis plus rien. Encore. « Il arrive que des indices mènent à.. rien ? » Ce serait quand même un peu sadique de leur part, mais il ne faut pas oublier que nous sommes à Halloween et que les organisateurs pourraient vouloir prendre un malin plaisir à nous torturer un peu. « Peut-être qu'il faut s'agit du bruit d'un verrou. Il y en a sûrement plusieurs sur cette porte, il faut maintenant pouvoir trouver les indices permettant de tous les ouvrir. » J'ai envie de rester optimiste, de ne pas penser que nous avons fait cela pour rien. Néanmoins, j'espère qu'il n'y a que deux ou trois verrous sur la porte, sinon ça va être long encore et nous allons tous finir fous à nous poser des questions à chaque objet que nous croisons. « Je crois que nous sommes bons pour un nouveau tour des pièces. Je vais regarder ce qu'il y a dans la bibliothèque. » Peut-être que l'un des livres pourrait nous apporter un indice.

Je ne sais pas trop si jouer ainsi avec les nombres et les lettres va nous mener quelque part, mais au moins, j’ai l’impression d’être utile. Et puis, ce mot, Simon, n’est peut-être pas un hasard ? L’homme de la pièce a l’idée de chercher quelque chose en rapport avec le jeu du même nom - ce qui n’est pas si bête, je dois bien le reconnaître. Pendant que les deux autres cherchent, je continue à griffonner sur mon calepin pour voir si je ne peux pas en tirer autre chose ; mais quand la pénombre laisse place à de la lumière noire, et que trois coins de la pièce se mettent à clignoter, je finis par lâcher mon crayon pour aller me placer vers celui le plus proche. En collaborant, nous reproduisons le code, et un bruit se fait entendre. J’en cherche l’origine tout autour de moi, mais rien ne semble avoir bougé. Et l’autre femme suggère que des indices puissent ne mener à rien. « Ça m’étonnerait... Surtout une suite d’indices, comme ça. » A vrai dire, je n’en sais rien. Les organisateurs sont peut-être plus fourbes que ce que je pense. Elle continue, cette fois en proposant que ce soit le premier d’une suite de verrous à débloquer pour sortir. Je penche pour cette solution là, plutôt. « C’est possible, oui. Et si c’est le cas, ça veut dire que les autres indices mènent à d’autres verrous. On a quoi déjà ? Le 35, et l’œil. » Un petit rappel des indices encore en attente ne peut pas faire de mal. Pendant que l’autre jeune femme va regarder du côté de la bibliothèque, je m’intéresse à l’assortiment de couteaux. Ils sont factices, bien sûr - un accident serait si vite arrivé si ce n’était pas le cas -, mais sûrement assez contondants pour blesser quelqu’un. J’en sors un premier du bloc en bois, et j’aperçois une étiquette sur la fausse lame. Une bouche. J’en sors un deuxième, et c’est un œil. « Pour les couverts, ce ne serait pas plutôt un puzzle ? » Tout en parlant, je sors tous les couteaux de leur étui, et tous les symboles vus sur les assiettes sont présents. Tous, sauf le nez. Je vais donc associer chaque assiette avec chaque couteau, en écartant les laissés pour compte. « Vous n’auriez pas vu des fourchettes, par hasard ? » C’est juste une supposition, et peut-être que je fais complètement fausse route. Mais c’est la meilleure idée que j’ai pour l’instant.

Nous ne savons pas vraiment où nous allons, mais à première vue, nous avons l’air d’avancer quand même. Peut-être que nous nous disons cela pour nous rassurer, ou peut-être que nous visons juste. À ce moment précis, nous n’avons pas vraiment le temps de nous poser trop de questions. Suite à ce bruit sourd, j’ai deux hypothèses. La première c’est que certains des indices ici sont fictifs et que nous n’avons pas avancé d’un poil, l’autre c’est que nous avons débloqué une partie de la solution. Mes deux collègues semblent se mettre d’accord sur la deuxième, ce qui me rassure un peu. Mais dans tous les cas, il faut se remettre au boulot maintenant : chacun de notre côté, nous repartons à nos recherches. Alors que je passe un à un les livres présents dans la bibliothèque, la jeune femme trouve des couteaux qui portent les mêmes images que sur les assiettes, représentant nos différents sens, mais cette fois-ci, ce n’est pas le même dessin qui manque. Comme les autres, je ne suis pas certaine de voir où cela peut nous mener. Cependant, si c’est là, ce n’est sûrement pas pour rien. Après elle, c'est l'homme qui trouve des serviettes, toujours en lien avec les dessins. Pas plus avancés, je reste la tête plongée dans les livres, jusqu'à en trouver un qui pourrait nous intéresser. « Je viens de trouver ça. C'est sur le morse. Peut-être que plus tard, nous aurons un code à déchiffrer ou alors, quelque chose à écrire. » Je suis presque sûre que c'est monnaie-courante de trouver cela dans un Escape Game. « Sinon, il y a des livres de cuisine. Je ne suis pas certaine que ce sera utile. Ou alors, il faudrait les feuilleter un à un, pour nous assurer qu'il n'y a rien dedans, mais c'est peut-être une perte de temps pour l'instant. » Je récupère tous les livres et les dépose sur le plan de travail, au cas où l'un deux aurait l'envie de les regarder en détail. Lancée dans les recherches, je poursuis vers le meuble TV. J'ouvre l'un des tiroirs et cherche à l'intérieur. Bingo. Accroché avec du scotch, je découvre une clef. « Est-ce que vous voyez une serrure quelque part ? » Ou alors, peut-être qu'il y a un coffre caché quelque part, derrière un tableau par exemple.

Cette histoire de vaisselle et d’images ne fait aucun sens, et quand je vois les regards perplexes de mes comparses, je me rends vite compte que le puzzle dans lequel je me suis lancée ne nous mènera pas à grand-chose. En tout cas pas sans les pièces manquantes. Je me ravise, donc, affichant une petit moue déconfite. Mais oui, le brun a sûrement raison, on trouvera sûrement autre chose un peu plus tard, c’est visiblement un puzzle qui est fait pour durer dans le temps. Et je le regarde faire, pendant qu’il joue avec la minuterie du micro-ondes. Il fait la supposition que 35 pourrait être la moitié du code, et j’acquiesce. Ça veut dire qu’il nous manque toujours la deuxième partie. Alors que j’allais quitter la cuisine, je me retrouve avec un set de serviettes à classer, pour compléter mon puzzle. Sans attendre, je déplie toutes les serviettes, et les classe avec le reste. « Cette fois, c’est l’oreille qui manque. » Plus j’avance, et moins je comprends ce que j’ai sous les yeux... Mais je n’ai pas le temps de m’y attarder, puisque l’autre femme annonce avoir trouvé un livre sur le morse. « Oui, il ne doit pas être là par hasard. » Elle poursuit en parlant de livres de cuisine, qu’elle ramène sur le plan de travail. Je louche sur ceux-ci avec une pointe de méfiance. Vu mes compétences en cuisine, je ne suis peut-être pas la plus indiquée pour cette tâche - je serais incapable de reconnaître une recette invraisemblable, même si on me la mettait sous les yeux. Et comme pour m’en éloigner plus vite, je retourne vers le salon, et la table basse. J’observe les fleurs séchées avec un air désolé, avant de concentrer mon attention sur le panier juste à côté, dans lequel il y a des boules de billard. J’en prends une, la soupèse... A priori, c’est une boule tout à fait normale. Je me retourne vers l’autre femme, qui a l’air d’avoir trouvé quelque chose. Une clé, cachée dans un meuble. Je hausse les épaules en secouant la tête de droite à gauche. Pas de serrure à l’horizon, de mon côté. Je reviens à mes boules de billard - je repose celle que j’avais en main, sauf qu’elle m’échappe, roule sur la table basse, pour aller tomber par terre, sur le tapis. Sauf que ça a sonné creux. « Quoi... ? » Les sourcils froncés, je vais soulever le tapis, je l’enroule, jusqu’à apercevoir une petite trappe, avec... une serrure. « Bon, bah... Je pense que je l’ai. » La serrure. Je regarde mes acolytes avec un air dubitatif. Visiblement, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Mais le temps, lui, file toujours...

Plus nous avançons et plus nous trouvons des indices. Pourtant, depuis le premier cliquetis de porte, nous n’avons encore rien trouvé de probant. La clef présente dans ce tiroir va peut-être nous permettre de nous relancer. Mais pour ça, il faut que nous trouvions ce qu’elle ouvre. Alors que l’autre brune fouille un peu plus le salon, à la recherche d’une serrure, d’un coffre ou d’un cadenas, une boule de billard lui échappe. Un mal pour un bien, puisque cet incident nous fait réaliser qu’en dessous du tapis, ça sonne creux. Elle s’active pour déplacer tout cela et y découvre une trappe, fermé à clef. Cette pièce est visiblement bien équipée, bien pensée pour un Escape Game. Le brun en vient même à dire que c’est un peu flippant et je ne vais pas le contredire là-dessus. C’est Halloween, c’est peut-être pour ça. Depuis le début, je m’attends à ce que quelqu’un de déguisé surgisse à tout moment et nous effraie. D’ailleurs, sommes-nous sûrs que la porte nous mène vers l’extérieur ? Ce n’est peut-être que le début du supplice ? Autant dire que je n’ai pas la conscience tranquille dans cette pièce et plus vite nous en sortirons, mieux ce sera. À l’intérieur de la trappe, nous découvrons un morceau de papier avec des inscriptions dessus : du morse. Ensemble, nous ouvrons le livre que j’ai trouvé un peu plus tôt et nous comparons le tout jusqu’à trouver un nombre : le 27. Sans un mot de plus, l’homme retourne vers le micro-onde et complète le temps qu’il a essayé de rentrer un peu plus tôt. Un ding se fait entendre, puis de nouveau, le cliquetis de la porte. « Nous avançons, c'est déjà ça. » Par contre, la porte ne s'est pas encore ouverte, alors je suppose que nous n'en avons pas encore terminé. « Il ne nous reste plus que cette énigme avec les sens, c'est ça ? » Je parle pour les énigmes trouvées. Je suppose que nous ne sommes pas encore arrivés au bout de nos peines pour celles qui sont encore cachées dans le décor. D'ailleurs, petit à petit, je commence à avoir du mal à trouver où elles pourraient se cacher. De retour dans le salon, je longe le mur et laisse ma main se balader dessus : peut-être qu'un bouton y est dissimulé et que nous ne le voyons pas à l'œil nu. Mais non, rien. Ce n'est qu'arrivée devant le miroir que quelque chose me dérange. Il y a des marques dessus. Ce n'est peut-être que le hasard, car je doute qu'ils nettoient la pièce de fond en comble à chaque fois. Néanmoins, je n'ai rien à perdre à essayer ce qui me passe par la tête. Je commence à souffler dessus pour faire de la buée et petit à petit, un message semble se dessiner. « La dame de cœur sera.. » Je souffle une nouvelle fois pour être sûre de bien voir ce qui est écrit. « La dame de cœur sera la clé. » C'est quoi encore cet indice ? Je suis certaine que je comprendrais mieux un étranger qui cherche à me faire la discussion que ça. Peut-être que c'est lié à un jeu de carte. Je ne vois que cela en fait. Si c'est une référence pour un film ou une série, je suis foutue. « Est-ce que l'un d'entre vous a aperçu un paquet de cartes ? »