AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 talkin' bout a revolution (riley)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyVen 25 Fév - 10:55


Après avoir avalé un dernier petit-four, Arlo aide à remettre de l’ordre au sein du musée. Plus ou moins sollicité pour l’organisation de cette soirée - comme tout le monde probablement -, il en est plutôt satisfait. Depuis qu’il bosse au musée d’Island Bay, c’est la première fois que les membres du personnel y font un petit repas qui leur est réservé. Amuse-gueules, boissons rafraîchissantes et conversations intéressantes, beaucoup d’éléments étaient réunis pour passer un bon moment entre collègues, le but étant de resserrer les liens grâce à des moments de détente. Le jeune homme ne sait pas à quel point ça a fonctionné exactement, mais il sait en tout cas qu’il a passé une soirée agréable et que ce serait sans doute à refaire. En attendant, une fois que la salle à manger située à l’arrière du musée a retrouvé son aspect normal, Arlo regagne son bureau. Il n’a pas l’intention d’y travailler, mais plutôt de ramener un dossier à la maison pour avancer dessus quand il aura un moment. Avec les jumeaux, ça peut s’avérer compliqué et il ne sait d’ailleurs pas comment Laya fait pour travailler en les ayant auprès d’elle, les sollicitations étant très régulières. Mais il réussira bien à s’arranger et, glissant le dossier en question dans son sac, le brun referme ensuite soigneusement son bureau derrière lui. Saluant quelques collègues encore rassemblés dans le hall d’accueil du musée, il quitte son lieu de travail et se dirige vers le parking. Il a beau aimer son boulot, apprécier la plupart des personnes qu’il y côtoie et être conscient de sa chance d’avoir retrouvé un travail dans son domaine, Arlo n’a pas vraiment envie de s’attarder encore plus longtemps que nécessaire. À Porirua, Laya est seule avec Kala et Theo, comme bien souvent - et il est pressé de les retrouver. Marchant d’un bon pas pour rejoindre sa voiture, il repère alors l’une de ses collègues, dos à lui, dans le parking. Comme elle a l’air d’attendre ou de chercher quelque chose, il se rapproche d’elle dans le but de savoir s’il peut l’aider. Sans prendre la peine de s’annoncer parce qu’il pensait qu’elle l’avait entendu, le néo-zélandais pose une main sur son épaule. Il ouvre la bouche pour lui parler quand les événements se précipitent et, quelques secondes plus tard, il se retrouve avec les yeux qui lui brûlent et les voies respiratoires irritées. Toussant violemment, il a le réflexe de mettre les mains sur son visage qui le démange et, comme un nuage de gaz s’est formé autour de lui, il fait de son mieux pour y échapper en dépit de son sentiment de désorientation. Voies lacrymales activées, Arlo sent ses yeux s’humidifier tout seuls et il pousse un juron. Les yeux fermés, il se redresse et comprend que comme il a fait peur à Riley, elle lui a balancé du spray au poivre ou quelque chose dans ce goût-là. Néanmoins, il lui faut un moment avant de réussir à articuler des mots, sans même parler de reprendre un minimum de contenance. Respirant mieux, il agite les mains comme pour chasser le nuage de gaz et continue à tousser mais plus légèrement. « Bordel… C’est pas des blagues, cette histoire. » Sa voix n’est pas la même que d’habitude et surtout, son apparence doit laisser à désirer avec tout ça. Les yeux encore mouillés, le Mehrtens continue à s’éloigner du nuage de gaz qui commence à se dissiper, tout en se tournant vers Riley. « Je… Je voulais pas te faire peur. » Elle l’a sûrement pris pour un homme mal intentionné, ce qui ajouté au fait qu’il se sent physiquement mal, le met très mal à l’aise.


Dernière édition par Arlo Mehrtens le Ven 4 Mar - 20:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Riley Carvalho
Riley Carvalho
ONGLET 1
talkin' bout a revolution (riley) SiyK3
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4726
○ points : 125
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyVen 4 Mar - 18:04



talkin' bout a revolution (riley) JKHT9HW
talkin' bout a revolution
crédit/ tumblr ✶ arlo

Une soirée comme celle-ci, ce n’est pas la première fois que j’en fais. Même si notre métier demande un certain sérieux, il arrive que nous nous retrouvons certains soirs, entre collègues, lorsque les portes du musée sont fermées aux visiteurs. C’est un endroit que nous connaissons bien, que nous maîtrisons et pourtant, hormis sur nos heures de travail, nous n’en profitons pas pleinement. C’est quand même dommage, surtout pour des passionnés comme nous. Ce soir, les petits plats ont été mis dans les grands : plusieurs personnes ont été désignés responsables de la soirée et ils ont commandé des apéritifs à foison, ont ramené de quoi s’hydrater correctement et ont même lancé une playlist en bruit de fond. Pour meubler ma soirée, je ne pouvais pas espérer mieux. Mais maintenant que la fête est terminée, il est temps de rentrer chez moi. Avant de quitter le bâtiment, je sors mon téléphone d’une poche de mon manteau et je regarde le temps qu’il me faut pour rentrer à la colocation. C’est peut-être bête, mais je fais toujours ça. Pour me rassurer en voyant qu’il n’y a qu’une dizaine de minutes ou alors pour me rendre compte de la durée de mon supplice. Deux salles, deux ambiances. Il y a des jours où c’est plus simple que d’autres. J’espère que ce soir, ça va aller. C’est d’ailleurs dans cette optique que je prends la route à pied. Le positif attire le positif, non ? Il me suffit simplement de penser de manière positive pour que tout se passe bien. Néanmoins, après seulement quelques mètres, je m’arrête déjà, me demandant si j’ai bien récupéré mes clefs – je les ai prêtées à une collègue qui avait oublié les siennes. Avant que mes doigts arrivent au fond de mon sac, je sens une main se poser sur mon épaule. Il ne m’en faut pas plus pour dégainer ma bombe lacrymogène et asperger la personne du produit. Je ne suis pas loin du musée, mais avec la peur qui s’est emparée de moi depuis que je suis dans cette rue, seule, je ne pense pas au fait que ce pourrait être quelqu’un que je connais. Ce n’est qu’en entendant l’homme se plaindre que je m’attarde un peu plus sur ses traits. Je découvre l’un de mes collègues, une vieille connaissance par la même occasion. « Arlo ? Pardon ! » Mes yeux s’ouvrent un peu plus grand quand je réalise ce que je viens de faire. « Je suis vraiment désolée ! Je ne pensais pas que c’était toi. » Ça m’apprendra d’avoir la gâchette si rapide. Nous pouvons aussi être sûrs que le jeune homme ne s’y essayera pas une deuxième fois. C’est à mon tour de poser une main sur son épaule, pour prendre la température à son sujet. « Est-ce que tu veux un mouchoir ? De l’eau ? » J’ai cet objet dans mon sac pour me défendre, mais j’ignore ce qu’il faut faire pour faire passer les effets de la bombe. En soi, je ne pensais pas que cela m’intéresserait un jour, car j’étais persuadée que je m’en servirais que pour de "bonnes" occasions. « Je suis un peu craintive. Surtout la nuit. » Finis-je par dire, comme pour justifier mon geste. Même si pour le coup, avec ou sans moi, il a dû se douter d’une telle chose : ce n’est pas tout le monde qui se balade avec une bombe lacrymogène pour se défendre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyDim 6 Mar - 9:14


Toussant encore, Arlo est soulagé de constater que Riley a reconnu sa voix. Il ne risque donc pas de se faire asperger à nouveau, lui qui a déjà du mal à se remettre des effets du spray. C’est bien la première fois que ça lui arrive et l’expérience est désagréable, mais il comprend aussi que la prochaine fois, il vaudra mieux s’annoncer bien à l’avance pour ne pas risquer d’effrayer sa collègue. Essuyant ses yeux d’un revers de main, le jeune homme lève une main comme pour signaler que c’est bien lui, avant de se redresser totalement. Au fur et à mesure que les secondes s’écoulent, les effets commencent à se dissiper - elle aurait largement eu le temps de fuir, si jamais ça avait effectivement été nécessaire. « J’imagine qu’il y a eu plus de peur que de réel mal » parvient-il à souffler, bien que sa voix soit rauque et quelque peu hachée. « Je veux bien un mouchoir… Et de l’eau. » Comme la jeune femme fouille dans son sac à la recherche de ce qu’elle lui a proposé, Arlo prend ce qu’elle lui tend. Il commence par s’essuyer le visage, avant de se mouiller les yeux. Ça le soulage un peu, même s’il se dit qu’il risque peut-être d’avoir mal pendant un petit moment encore. Alors il continue à se mouiller, avant de se servir à nouveau du mouchoir. « Merci, ça fait du bien. » Bien qu’occupé à ça, le brun a bien entendu les paroles de Riley. En même temps, il aurait probablement compris qu’elle était craintive, étant donné ce qui vient de se passer. Baissant ses yeux encore humides vers elle, il s’efforce de ne pas la détailler du regard. Il ne saura évidemment jamais ce que c’est d’être une fille et d’avoir peur de se faire agresser (encore plus la nuit), mais en plus d’avoir une femme il a aussi deux petites soeurs et ce sont donc des choses qu’il craint d’une manière générale. « J’imagine qu’on n’est jamais trop prudents. » Arlo ne pose pas de questions, parce qu’il se doute bien que ce serait malvenu. Mais c’est un aspect qu’il découvre en quelque sorte chez la guide-conférencière, qu’il connaît pourtant depuis l’époque du lycée. Ils ne se côtoyaient pas de près et ne fréquentaient pas les mêmes cercles, mais dans les petits lycées comme ceux d’Island Bay, c’est facile de connaître tout le monde. « Tu veux que je te raccompagne ? » suggère-t-il, prenant un air dégagé même si évidemment sa proposition a tout à voir avec l’épisode du spray au poivre ou bombe lacrymogène ou quel que soit le truc en question. Attendant la réponse de Riley, le Mehrtens se met ensuite en route à ses côtés. Il ne sait pas où ils se rendent exactement, mais il cale simplement son pas au sien. « Sympa, la soirée, hein ? Enfin… Jusqu’à ce que je me fasse asperger, mais au moins la prochaine fois je saurai » sourit-il, pour la taquiner un peu et tenter de détendre l’atmosphère. En-dehors de ce malencontreux incident, Arlo se rend compte qu’il n’a jamais vraiment l’occasion de passer du temps en tête-à-tête avec la Carvalho. Elle vient parfois dans son bureau, mais c’est surtout pour parler travail. Et ils se croisent tous les jours où ils bossent, mais ils ne discutent pas tant que ça au final si ce n’est du musée. Alors c’est peut-être l’occasion, en fin de compte. « Tu as gardé contact avec quelques personnes du lycée, toi ? »
Revenir en haut Aller en bas
Riley Carvalho
Riley Carvalho
ONGLET 1
talkin' bout a revolution (riley) SiyK3
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4726
○ points : 125
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyDim 13 Mar - 21:49



talkin' bout a revolution (riley) JKHT9HW
talkin' bout a revolution
crédit/ tumblr ✶ arlo

Je ne pensais pas que cette soirée se terminerait ainsi. En réalité, qui s'imaginerait le pire comme ça ? Personne. Ou alors, il faudrait commencer à s'inquiéter sérieusement pour eux. Lorsque je comprends que j'ai attaqué quelqu'un que je connais et qui ne me voulait aucun mal, je m'excuse et lui propose mon aide, avec des objets qui pourraient soulager sa peine. Je ne sais pas trop quoi faire, ni comment le faire, mais avec ce que je viens de causer, je ne peux pas prendre la fuite. Comme le souligne Arlo, c'est un moyen radical, mais qui a le mérite d'être efficace et pour quelqu'un comme moi, qui appréhende une agression en pleine rue, en pleine nuit, c'est un accessoire de base. Néanmoins, je ne pensais pas me servir de cette bombe un jour, même si elle était dans mon sac, à portée de main. Dans un meilleur état qu'il y a quelques minutes, Arlo me demande si je souhaite être raccompagnée, par lui en l'occurrence. « Tu n'es pas obligé. » Ce n'est pas un refus de ma part, mais je ne veux pas non plus que sa pitié prenne le dessus sur le reste. Malgré ça, il fait le choix de m'accompagner. Ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée, ça m'évitera d'avoir peur et d'attaquer quelqu'un d'autre par accident. Les affaires rangées dans mon sac, nous nous mettons à marcher, dans la direction que j'ai commencée à prendre tout à l'heure. Le jeune homme évoque la soirée qu'ils viennent de quitter. Il l'a trouvé agréable, jusqu'à ce qu'il se fasse attaquer. « Je suis vraiment, vraiment désolée. » Je l'ai déjà dit, mais je ne sais pas si ça sera suffisant aujourd'hui ou même dans les jours à venir. « Tu ne vas plus vouloir m'approcher à partir de demain. » Je rigole un peu de la situation, mais je suis néanmoins un peu gênée de tout cela. L'asperger de gaz lacrymogène, ce n'était peut-être pas la chose que j'aurais dû faire en premier. Mais c'est pourtant celle qui m'a traversé l'esprit, pensant qu'il s'agissait de quelqu'un de plus dangereux. Alors que nous continuons de marcher, Arlo me demande si j'ai gardé contact avec des personnes du lycée. À cette évocation, je ne peux m'empêcher de grimacer un peu. « Pas vraiment. » Ce n'est pas une si mauvaise chose en réalité, mais très peu de personnes – voire même aucune du lycée, savent pourquoi j'ai fait le choix de partir. Pourquoi j'ai été contrainte de le faire plutôt. « Comme je n'ai pas fait ma dernière année à Island Bay, cela a sûrement joué. » En quittant la ville et en vivant cette grossesse cachée, loin de chez moi, j'ai fini par relativiser, en me disant que c'était sûrement mieux comme ça, que ça me permettra sûrement de mettre derrière moi ce qui c'était passé avec mon ancien petit ami. « Si les liens se sont brisés si facilement, je suppose que ce n'était pas fait pour durer. » Je hausse légèrement les épaules. Si vraiment j'avais compté pour eux, alors peut-être que nous aurions gardé contact plus facilement. « Et toi ? Il t'arrive d'en voir certains ? » Je ne sais pas vraiment si j'ai le droit de lui poser cette question. Même si je ne lui parle pas beaucoup, j'ai connaissance de ce qui lui est arrivé, qu'il a eu un accident qui lui a fait perdre la mémoire. Est-ce qu'il a encore connaissance de ces moments au lycée, des personnes qu'il a côtoyées à ce moment-là ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyLun 14 Mar - 22:08


Sans répondre au moment où elle signale qu’il n’est pas obligé de la raccompagner, Arlo emboîte le pas de Riley. Ce n’est pas parce qu’il se sent forcé qu’il agit ainsi, c’est plutôt une sorte d’instinct mélangé à un éclair de lucidité. Il a compris que, pour qu’elle agisse ainsi, c’est qu’elle a vraiment eu peur. Il imagine aussi que ce serait moins le cas si elle était accompagnée car, si le jeune homme n’est pas un colosse effrayant, il doit toujours être moins tentant de s’en prendre à duo qu’à une femme seule. Alors il marche à ses côtés et, même si ses yeux lui piquent encore, il s’efforce de faire abstraction. Au moins, il se dit que ça doit être efficace, en cas de réelle attaque. D’un geste de la main, il balaye les excuses réitérées par la jeune femme. « T’inquiète, y’a pas mort d’homme, hein. » Il téléphonera peut-être simplement demain à son médecin pour s’assurer qu’il n’a pas besoin de mettre des gouttes ou quelque chose dans le genre, mais sinon cette mésaventure est déjà derrière lui. « Tu pensais te débarrasser de moi comme ça ? » sourit-il, au moment où Riley souffle qu’il ne voudra sûrement plus l’approcher demain. « Disons que quand je viendrai te voir, j’annoncerai ma présence » précise-t-il avec un ton taquin, toujours désireux de ne pas laisser le moindre malaise s’établir entre eux. Après tout, ils travaillent ensemble et sont amenés à se côtoyer régulièrement, alors ce serait dommage. Et puis d’une manière générale, Arlo apprécie la guide-conférencière. Ça lui fait plaisir de retrouver au musée d’Island Bay une fille qu’il a vaguement connue au lycée, époque qu’il évoque précisément à l’instant. Dans la pénombre, il ne remarque pas la légère grimace se formant sur le visage de son interlocutrice. « Ah oui, tu n’as pas fait ta dernière année ici, tu étais partie ailleurs ? Comme c’est aussi l’année où j’ai commencé la fac, je savais pas. » L’université de Wellington n’est pas très loin non plus, mais le Mehrtens n’est bien sûr jamais retourné dans son ancien lycée après l’obtention de son diplôme. Et s’il a plus ou moins suivi le parcours de ses camarades en même année que lui, ce n’était pas vraiment le cas des deux autres. « C’est sûr qu’on perd facilement le contact, après le lycée. Et tu as raison… J’imagine que la vie se charge de faire le tri, en quelque sorte. » On ne peut pas rester amis avec tout le monde et ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Ils ont tous évolué depuis, terminé leurs études et essayent d’apprendre à devenir des adultes responsables, rencontrant un tas d’autres personnes au passage - bref, la vie, rien de plus normal. « Il m’arrive d’en voir certains oui, même si c’est plutôt rare. Pendant quelques temps, ma vie a été un peu… Chaotique. » Il sait qu’elle comprendra la référence directe à son accident et aux mois qu’il a passés en convalescence, en quelque sorte. « Pour la plupart, je me contente de les suivre sur les réseaux sociaux, pas grand-chose d’intéressant au final. Sauf Tao, je sais pas si tu te souviens de lui ? C’était déjà mon meilleur ami à l’époque du lycée, il l’est encore aujourd’hui. » Pourtant, Arlo ne peut s’empêcher de penser en même temps à Siam. Ce qu’il s’est passé entre sa soeur et le jeune homme ne le regarde pas, mais ça l’a forcément affecté un peu. Pourtant, Tao a toujours la même place dans son coeur, même s’il y a des choses qu’il aurait du mal à accepter. « Je crois même qu’il va bientôt faire partie de ma famille en quelque sorte, mais ça c’est une autre histoire. » Marchant tranquillement, le brun finit par se demander où ils vont. « Tu habites dans le coin ? Avec des proches à toi ? »
Revenir en haut Aller en bas
Riley Carvalho
Riley Carvalho
ONGLET 1
talkin' bout a revolution (riley) SiyK3
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4726
○ points : 125
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyLun 21 Mar - 23:04



talkin' bout a revolution (riley) JKHT9HW
talkin' bout a revolution
crédit/ tumblr ✶ arlo

Ce qui vient de se passer est malheureux, mais comme il est possible de dire : il y a eu plus de peur que de mal et au moins, cette soirée restera dans les annales. Maintenant que les effets de la bombe lacrymogène se sont estompés, nous pouvons retourner à ce que nous faisions avant cet incident. Cependant, alors que je pensais reprendre mon trajet seule, voilà qu’Arlo se propose pour m’accompagner. Je ne voudrais pas qu’il se sente obligé de faire cela après ce qu’il vient de subir, néanmoins, en voyant qu’il fait ça par bonté de cœur, je ne me fais pas prier : être accompagnée, c’est la seule chose qui me rassure un minimum quand je suis dehors et qu’il fait nuit. « Au musée, je ne suis pas armée. » Dis-je, alors qu’il indique vouloir s’annoncer quand il me saluera la prochaine fois, au boulot. Disons surtout qu’il s’agit d’un endroit où je me sens en sécurité, je n’ai donc pas à chercher à me défendre. Je sais qu’il plaisante de tout cela et ce n’est pas plus mal, ça me soulage, en quelques sortes. Ce sujet passé, c’est celui du lycée et des contacts que nous avons pu garder qui se lance. Ayant quitté l’établissement avant la fin de ma scolarité, je n’ai plus vraiment de liens avec ceux qui y étaient en même temps que moi et même si c’est un peu dommage, je ne me prive pas pour lui dire. « Je suis partie en Australie, dans un internat. » Avec notre année de différence, Arlo n’était pas au courant pour mon départ. « J’avais besoin de changer d’air. » Ce n’est pas exactement ce qui s’est passé, mais c’est sûrement plus simple comme ça. Ça permettra d’éviter les questions auxquelles je ne pourrais pas répondre. Cette triste vérité sur les liens qui se font et se défont à l’époque du lycée évoquée, le jeune homme affirme que c’est le cas pour tout le monde, qu’un tri se fait naturellement. Que c’est la vie finalement. Le concernant, c'est un peu la même chose qu'il s'est passé, à l'exception d'un garçon, son meilleur ami. « Ça ne me dit rien. » De ses amis, il n'y en a qu'un que je connaissais assez bien et autant dire que lui, j'aimerais bien l'oublier. C'est d'ailleurs à cause de lui qu'une fois en Australie, j'ai fait de mon mieux pour effacer les derniers mois que j'avais passés au lycée. « Tu crois ? » Dis-je, amusée par la tournure de sa phrase. Ce qui est beau, c'est que malgré tout ça, il lui reste une relation. Une relation importante qui a su se faire une place malgré les années et les événements. « J'habite dans le centre. Dans une colocation. » Ce n'est pas très loin d'ici en réalité, surtout avec les transports en commun. Pour être honnête, sauf si j'avais trouvé un appartement ici, à East Bay, je ne pouvais rêver mieux pour vivre : c'est proche de tout, ce n'est pas le centre pour rien. « Il faut croire que j'aime bien la compagnie. » Je fais cette réflexion au sujet de la colocation, même si pour le coup, ce n'est pas vraiment l'idée d'être accompagnée qui m'a motivé à en trouver une, mais bel-et-bien le prix des appartements avec une chambre. « Ça ira pour rentrer après ? » Ce serait dommage que ce détour le pénalise. Ça, plus la bombe lacrymogène, ça ferait beaucoup pour une soirée. Après quelques secondes de silence, je reprends. « J'ai appris ce qui t'était arrivé. Je suis désolée. » Je n'y suis pour rien cette fois-ci, mais c'est sûrement plus simple pour moi de m'excuser que de rester sans rien dire. « Ce n'est pas trop compliqué ? » Cela fait maintenant plusieurs mois qu'il travaille au musée, que nous y travaillons tous les deux, et pourtant, c'est un sujet que nous n'avons jamais abordés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyMar 22 Mar - 10:22


Riley informe Arlo qu’au musée, elle n’est pas armée. « C’est bon à savoir. » Il n’ose pas plaisanter davantage à ce sujet, conscient que si la jeune femme ressent le besoin d’avoir auprès d’elle un objet comme une bombe lacrymogène, ça veut dire qu’elle doit éprouver quelque part un sentiment d’insécurité. Alors il préfère passer à autre chose, à des sujets plus légers, parce qu’ils ne sont certainement pas assez proches pour qu’elle se confie à lui. « Tu as aimé, l’Australie ? » Contrairement à Riley, le jeune homme n’a peut-être jamais éprouvé le besoin de changer d’air. Élevé à Porirua, Island Bay lui paraissait déjà suffisamment loin à l’époque. Et il a suivi ses études à l’université de Wellington, prenant l’air seulement au moment de voyager, d’abord en famille puis en couple. Mais quand il y repense, Arlo se dit qu’il aurait peut-être dû chercher à voler davantage de ses propres ailes, à faire des expériences différentes - mais dans ce cas, il n’aurait peut-être ni femme, ni enfants. Comme on dit, la vie est faite de choix et il ne regrette pas les siens, y compris en termes d’amitié. C’est Tao qu’il évoque à l’instant précis, son plus ancien ami, en dépit de la situation désormais compliquée avec Siam. « Oui, c’est… Je sais pas si tu as connu ma petite soeur, mais pour faire court c’est le papa de mon futur neveu ou de ma future nièce. » Presque aussitôt, le brun fait un geste vague de la main, comme pour balayer ses propres explications. Si la guide-conférencière ne connaît pas les protagonistes principaux, l’histoire n’est pas forcément très intéressante. Mais s’il en parle aussi facilement, c’est peut-être précisément parce que ça continue à le perturber même s’il est bien obligé de s’habituer. Il a envie d’être là pour eux dans cette situation particulière, relations précieuses après des drames familiaux et de nombreux éloignements amicaux. Forcément, avoir des proches est important pour tout un chacun. Ils ont tous besoin de compagnie, aussi n’est-il pas vraiment étonné d’apprendre que Riley vit dans une colocation. « Ah ouais, sympa le centre. Ça doit être pratique d’y habiter. Et au moins, avec d’autres personnes, tu ne dois pas t’ennuyer. » La vie seul a-t-elle quelque chose de déprimant ? Arlo ne le saura peut-être jamais, mais de toute manière il ne regrette pas vraiment de n’avoir jamais eu l’occasion de le découvrir. Il profite simplement de ses rares moments de solitude, comme lors de ses trajets presque quotidiens pour le travail. « Oui, ça ira, t’inquiète. » Qu’elle ne se fasse pas de souci pour lui : ça le fait simplement marcher un peu, ce qui ne peut pas lui faire de mal. En attendant, c’est l’occasion de discuter, parce que c’est vrai qu’ils ne le font pas tant que ça au travail. C’est même la première fois que la Carvalho évoque directement l’accident dont il a été victime et le Mehrtens hoche la tête de haut en bas. « Merci, c’est gentil. » Puis il hausse légèrement les épaules, se disant qu’une réponse correcte à sa question prendrait sans doute un certain temps. « Il y a des jours où c’est plus difficile que d’autres. D’après les professionnels de santé, je continue à progresser, petit à petit et c’est plutôt bon signe. Heureusement, je n’ai rien perdu de ma mémoire liée au travail et à tout ce que j’ai pu apprendre à l’université. C’est compliqué à expliquer, mais au moins de ce côté-là j’ai pas eu besoin de tout refaire… Et surtout, mes enfants sont nés après, ce qui fait que je n’ai perdu aucun précieux souvenir avec eux. » Et ça, ça n’a pas de prix. Oui, Arlo s’efforce de voir le bon côté des choses et de rester optimiste, même si ça n’a rien d’évident. « Je bossais au musée de Wellington, avant. Ça me manque un peu l’agitation et tout ce qu’il y a là-bas, même si on y va parfois. »
Revenir en haut Aller en bas
Riley Carvalho
Riley Carvalho
ONGLET 1
talkin' bout a revolution (riley) SiyK3
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4726
○ points : 125
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyMar 29 Mar - 21:50



talkin' bout a revolution (riley) JKHT9HW
talkin' bout a revolution
crédit/ tumblr ✶ arlo

Parler avec Arlo, ça fait passer le temps et surtout, ça nous permet de mettre de côté ce qu’il s’est passé un peu plus tôt. Il ne semble pas me tenir rigueur de la bombe lacrymogène et c’est un bon point, même si je comprendrais s’il me ressort cette histoire de temps à autres pour me charier. Rapidement, nous passons en revue différents sujets. Celui du lycée dévie rapidement sur mon départ pour l’Australie. Contrairement à ce que je lui fais croire, il y a autre chose que cette simple envie de changer d’air, mais ce n’est pas le lieu, ni le moment pour une telle conversation. « Beaucoup. J’y ai fait mes études. Puis je suis partie un an autour du monde, pour visiter autant de pays que possible. » Dis-je, en réponse à sa question. J’ai longtemps fui la Nouvelle-Zélande et Island Bay, j’avais peur de revenir ici et de tomber sur mon ancien petit ami, celui qui m’a détruit et qui m’a poussé à l’exil. Malgré tout, même si je lui en veux beaucoup, je dois sûrement lui en être reconnaissante aussi, car sans lui, je n’aurais pas rencontré certaines personnes et je n’aurais sûrement jamais eu le courage de partir à l’assaut de l’inconnu comme ça. L’Australie passée, c’est à mon tour de l’interroger. Il évoque son meilleur ami et ma curiosité me pousse à chercher un peu plus loin. C’est alors qu’il m’apprend que ce dernier va avoir un enfant avec une Mehrtens. « Ça doit te faire plaisir. Si ta sœur est avec ton meilleur ami, c’est un peu comme s’il faisait partie de la famille. » De manière officielle au moins, car officieusement, il arrive que des camarades soient appréciés par la famille, au point d’être invité très souvent. « Deux de ton côté, un du sien. Ce sont vos parents qui doivent être contents. » Les miens ont essayé de nous faire comprendre, à Elio et moi, qu’ils aimeraient bien être grands-parents. Malheureusement, je ne peux pas vraiment les aider pour l’instant. Même si officiellement, j'ai bien une fille quelque part — mais vu comment ils ont cherché à cacher ma grossesse, je doute que ce soit ça qu'ils cherchent. En réalité, je pense plutôt qu'ils attendent que ça vienne de mon frère. Même si pour le coup, je n'ai pas vraiment envie de voir sa fiancée tomber enceinte. Autant dire que ça complique un peu les choses et qu'il y aura toujours quelqu'un qui se fera avoir dans l'histoire. Alors que nous continuons à marcher, j'indique à Arlo habiter dans le centre-ville — il m'accompagne, c'est la moindre des choses de lui dire où nous allons. « Économiquement parlant, c'est avantageux. La compagnie c'est du bonus, même si ce n'est pas négligeable. » Sans cette colocation, j'aurais sûrement dû retourner vivre chez mes parents, au moins un temps, et ce n'était pas envisageable pour moi. Finalement, naturellement, le sujet revient sur le jeune homme et sur l'accident dont il a été victime. Jusqu'ici, ce n'est pas quelque chose que nous avions abordé. D'ailleurs, je n'ai jamais vraiment pris de ses nouvelles quand c'est arrivé, alors que nous nous connaissions d'avant. « Je vois. Tu dois réapprendre à vivre, c'est ça ? » Et à se connaître lui-même. Durant ces dernières années, il a grandi, il est devenu quelqu'un d'autre, une personne qu'il a oubliée. « Rien ne sera jamais comme avant. Il y a des bons et des mauvais côtés à ça. » Vouloir revivre un moment, le faire différemment, c'est une envie qui doit arriver au moins une fois dans la vie de chacun. C'est sûr qu'avoir un accident et perdre la mémoire, c'est cher payer pour avoir cette opportunité, mais je suis sûre que le jeune homme ressortira plus fort de cette épreuve. « Est-ce que tu as essayé de leur parler ? Pour aller plus souvent au musée de Wellington ? » S'il a été affecté à celui d'Island Bay, c'est sûrement pour une bonne raison. Mais les jours ont passés et peut-être que l'avis de nos supérieurs sur la question a changé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyMer 30 Mar - 6:15


« Un an autour du monde, ça devait être passionnant. » Même si Arlo a pu voyager dans le passé - plus que maintenant qu’il a deux bébés, forcément -, il n’a jamais eu l’occasion comme Riley de visiter autant de pays que possible après ses études. Il faut dire qu’il était déjà relativement posé, mais il comprend tout à fait l’intérêt d’une telle démarche. Comme on dit, les voyages forment la jeunesse et il ne doute pas que la néo-zélandaise a dû bien s’amuser. Aujourd’hui ils mènent forcément une existence différente et la vie les a mis à nouveau sur le même chemin, au point qu’ils se côtoient tous les jours de la semaine sur leur lieu de travail. Ça rapproche, même si c’est seulement maintenant qu’ils abordent des sujets plus personnels et non professionnels. « Oui, j’imagine qu’il fait encore plus partie de ma famille… » Le jeune homme ne rebondit pas sur ses propres sentiments, car il a encore du mal à se positionner là-dessus. Bien sûr, il est heureux pour eux deux. Mais il se serait évidemment davantage réjoui s’ils étaient vraiment ensemble et qu’il avait eu davantage de temps pour se faire à cette situation. Néanmoins, il n’oserait pas le dire à haute voix à part à Laya, car il aurait l’impression de ressembler à ses parents. « Ils sont contents d’avoir des petits-enfants, oui. Mais la situation de ma soeur est un peu… Euh… Compliquée, alors je t’avoue que je sais pas vraiment s’ils ont bien réagi à la base. » Arlo se voit mal dire qu’il voit à peine ses parents, parce qu’une explication serait sans doute nécessaire et qu’il ne veut pas vraiment ennuyer Riley avec ça. Il préfère lui poser des questions sur sa colocation, dont le principal avantage s’avère sans surprise être l’aspect financier. « Oui, c’est sûr. Les loyers ne sont pas vraiment donnés dans le coin. » Et quand on a la vingtaine et qu’on débute plus ou moins dans la vie active, ça peut être compliqué. Le brun est bien placé pour le savoir, puisque quand il a acquis son indépendance financière, son train de vie n’a plus jamais été le même que sous le toit parental. Mais c’est comme ça et, avec le temps et surtout après son accident, Arlo a appris à prendre les choses comme elles viennent. Cliché peut-être, mais l’état d’esprit joue beaucoup dans les divers événements de la vie. « Réapprendre à vivre, c’est exactement ça. » Les inconvénients sont nombreux, mais la jeune femme souligne qu’il y a sûrement aussi des bons côtés à ça. Le Mehrtens se contente de hocher la tête en signe d’assentiment, expliquant ensuite que le musée de Wellington lui manque parfois, même s’ils sont amenés de temps à autre à s’y déplacer. Riley lui demande s’il a essayé d’en parler à leurs supérieurs. « Non, mais c’est sans doute pas une mauvaise idée. On m’a dit que je pourrais être amené à organiser des ateliers de restauration plus régulièrement, donc je suis déjà content. » Il faut dire que le musée n’a rien à voir : il est grand, attire du monde et semble étrangement interactif. « Mais j’essayerai, ça peut rien donner de mal après tout. » Tout en parlant, Arlo se rend compte qu’ils sont arrivés quand la Carvalho s’arrête. « C’est ici ? » Grâce à leur conversation, le temps est vite passé. Et en dépit de l’épisode fâcheux de la bombe lacrymogène, le néo-zélandais se rend compte que ça leur a permis de parler vraiment pour la première fois. « Bon, ça m’a fait plaisir de te raccompagner. Passe un bon week-end, on se voit lundi alors. » Arlo fait une bise à Riley avant de s’éloigner pour regagner sa voiture, plutôt content de la tournure qu’a pris la soirée.
Revenir en haut Aller en bas
Riley Carvalho
Riley Carvalho
ONGLET 1
talkin' bout a revolution (riley) SiyK3
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4726
○ points : 125
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) EmptyMer 30 Mar - 11:46



talkin' bout a revolution (riley) JKHT9HW
talkin' bout a revolution
crédit/ tumblr ✶ arlo

Mettre derrière nous ce qui s’est passé à la sortie du musée est la chose à faire et pour cela, nous échangeons sur différents points. Nous avons beau avoir partagé plusieurs années ensemble au lycée, nous ne nous connaissons pas vraiment. Je crois qu’injustement, je l’ai lié trop facilement à l’un de ses amis de l’époque – mon ancien petit ami, et j’ai donc gardé mes distances avec lui au boulot. Ce soir, avec ce qu’il m’a proposé et l’attention dont il fait preuve, je me dis que je me suis sûrement trompée à vouloir faire ça. « Ça l’est. Et étonnamment, c’est presque plus reposant de faire le tour du monde que de vivre ici. » Dis-je, suite à sa réponse sur mon expérience autour du monde. En soi, ce n’est pas vraiment vivre ici qui est épuisant, mais plutôt de devoir revivre dans la même ville que ma famille. Pendant plus de cinq ans, je me suis habituée à les contacter qu’une fois par semaine ou toutes les deux semaines et ça m’allait très bien comme ça. Avec tout ce qui s’est passé, avec Elio, puis avec mes parents, moins je les voyais, mieux je me portais. Aujourd’hui, c’est plus compliqué. Si je ne veux pas me prendre des reproches à tout va, je dois faire certains efforts et c’est bien ça qui m’épuise. Contrairement à Arlo et sa sœur, j’arrive encore à éviter la question des petits-enfants et je trouve ça bien. Maintenant que mon frère a une copine, autant que ce soit lui qui s’occupe de ça. « Je vois. » Même s’il ne l’évoque pas réellement, je comprends que c’est plus compliqué que ce qu’il laisse paraître. Chaque personne a des secrets et vu notre relation, je ne lui en voudrais pas pour ça. Le sujet de nos familles balayé, nous arrivons à celui de son accident et de sa vie depuis. Comme je m'y attendais un peu, ce n'est pas si simple. Il n'y a rien d'étonnant quand on perd une partie de sa vie. Je me demande même si ce n'est pas plus compliqué de perdre la mémoire plutôt que de perdre quelqu'un. Quoi qu'il en soit, maintenant, Arlo doit vivre avec cela : il doit se créer une nouvelle vie, en quelque sorte. Son boulot est là pour l'aider à avancer, c'est pour cela que je lui suggère de demander directement à nos supérieurs pour pouvoir aller plus souvent à Wellington si c'est ce qu'il veut. Il approuve mon idée et ajoute même qu'il va essayer. Comme il le souligne, il n'a rien à perdre à faire cela. Sur un malentendu, il aura peut-être un retour positif. Après plusieurs minutes à marcher, nous finissons par arriver en bas de mon immeuble. « Oui, c'est là. » Dis-je, un léger sourire sur les lèvres. « Merci de m'avoir accompagnée. » Il n'était pas obligé de le faire et pourtant, c'est venu naturellement pour lui. « Et vraiment, je suis désolée pour tout à l'heure. » Cette fois-ci, c'est une grimace qui se dessine sur mon visage. Je crois qu'il va falloir un certain temps avant que cette histoire soit complètement derrière nous. « Rentre bien. À lundi. » Je lui fais un signe de la main et le regarde s'éloigner. Une fois disparu de mon champ de vision, j'ouvre la porte et monte les différents étages jusqu'à mon appartement.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: talkin' bout a revolution (riley) (#)   talkin' bout a revolution (riley) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
talkin' bout a revolution (riley)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: around you :: le passé-
Sauter vers: