L'éternité, c'est long. Surtout vers la fin.

   

Léandre Davenport

La planète se réchauffe ? Et bien on se rapproche de l'enfer...

   
   

les informations en vrac

   Il joue de la guitare. Électrique. › Vous ne lui ferez pas boire un centilitre de café, par contre le thé y a pas de problème › Il adore les romans de SF et les BD, mais ça doit être les seuls livres qu'on trouve chez lui › Son appart ressemble à un chantier après le passage d'une tempête, mais, étrangement, il ne perd jamais rien › Il ne changerait son travail pour rien au monde › Il a parfois encore la tentation des cachets › Il a très souvent un casque relié à son téléphone ou à son ordinateur autour du cou (ou sur les oreilles) › Il n'aime pas trop faire la fête › Il a un placard réservé à sa collection de tasses et de thés. Ça rigole pas quand on parle de ça avec lui › Il ne supporte pas les horaires de bureau, il veut pouvoir vivre et organiser sa journée comme ça lui chante › Il fait la grasse matinée. Tous les matins. C'est sacré pour lui › Le premier qui critique le Joker et IronMan devant Léandre à intérêt à courir très vite › Il aime aider les autres, particulièrement ceux du centre pour toxicomanes anonymes › Il a une peur folle du vide › Il travaille surtout la nuit › Il garde précieusement toutes ses photos › Il fume une cigarette quand il est stressé. Mais une seule car il sait que sinon, ses vieux démons l'attendent au tournant › Il a donné un nom à sa guitare. Si si. Elle s'appelle Silent. Ironique pour un instrument n'est-ce pas ? › Il aime bien fréquenter les bars avec quelques potes de temps en temps

Il est un grand blagueur et possède une certaine ironie. C'est d'ailleurs ainsi qu'il désamorce les situation "à problèmes". C'est également quelqu'un de très patient et qui est à l'écoute, ce qui lui permet de travailler plus efficacement avec les gens qu'il aide dans l'association. Cependant, il est aussi très protecteur et bagarreur. Quand il s'attache à quelqu'un, il veut qu'aucun mal ne lui soit fait et pour ça, il n'hésite pas à user de ses poings. Sinon, il est créatif, que ce soit sur son ordinateur avec sa tablette graphique ou sur sa guitare. C'est un élément essentiel dans son métier. Il est aussi légèrement charmeur ainsi que quelque peu menteur. Il aime bien le jeu de la séduction et tout ce que ça implique et ça lui plait de parfois s'inventer une autre vie face à une fille qu'il ne croisera plus jamais. Et puis il est toujours utile de savoir mentir quand, clairement, vous êtes celui qui s'est enfilé les dernières gorgées d'alcool dans la bouteille sans rien demander à personne, non ? Mais, allant de pair avec sa légère mythomanie, le blond est également quelqu'un d'un peu lâche. Il préférera toujours fermer les yeux, repousser un problème qui se présente face à lui jusqu'à ce que ce dernier lui pète à la tronche; Pour finir, Léandre est quelqu'un de plutôt avisé qui va toujours tenter de donner les meilleurs conseils possible.


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>Daniel Sharman ›</pris> léandre davenport

       

   

C'est l'histoiiiire de la viiiiie

A prononcer avec la musique du Roi Lion

   Léandre est né dans une clinique de Chicago le 31 octobre. Pour Halloween, exactement. Et je peux vous dire que ce gamin avait un déguisement d'Halloween très réaliste. Ah non, mais son déguisement de schtroumpf était parfaitement réussi. Tellement réussi que c'était pas un déguisement. Il s'était empêtré dans le cordon ombilical dans le ventre de sa mère. En conséquence, il est resté quelques jours en couveuse. Sa vie commence bien n'est-ce pas ? Bah j'ai une super *humhum* nouvelle pour vous (et surtout pour lui). C'est pas fini !

L'enfance de la version masculine de boucle d'or se passa plutôt bien. Il vivait dans un petit appartement de Chicago avec ses parents. Sa mère était comptable et son père infirmier. Ce fut d'ailleurs son travail qui fût la cause du départ des Davenport pour Bombay durant un an. Mais nous y reviendrons. C'est également durant son enfance que Léandre découvrit ce qui deviendrait plus tard ses deux plus grandes passions. Le dessin et la guitare électrique. Le petit garçon pouvait passer des heures et des heures allongé sur le plancher du bureau de ses parents à dessiner en écoutant le sacro-saint rock de son père (et auquel Léandre avait adhéré sans trop de problèmes). Son enfance se déroula ainsi : les dessins, la musique, ses amis, l'école, son quartier, les parties de basket et ses parents qu'il aimait plus que tout. Tout ça formait le petit monde de Léandre dans lequel il se plaisait et évoluait avec facilité. Petite routine qui allait être brisée lors de ses onze ans. En effet, son père s'était engagé dans l'association humanitaire Médecins du monde et devait être envoyé dans les bidonvilles de la capitale indienne, Bombay. Et la mère ayant décidé de partir avec lui, Léandre n'eut d'autre choix que de les suivre.

Et là-bas le petit garçon découvrit un autre monde. Lui qui n'avait jamais vu ni la famine, ni la pauvreté, ni le désespoir, cela lui fit l'effet d'une bombe. Les Davenport ne vivaient pas dans les bidonvilles mais dans un logement mit à leur disposition par l'association. Cependant, le petit garçon accompagné souvent son père, curieux qu'il était de découvrir ce pays qu'il n'avait jamais vu autrement qu'en photo. Et c'est là qu'il découvrit ce qu'il n'avait jamais pensé possible. Durant cette année passée loin de chez lui, le petit garçon tenta d'aider au maximum son père avec ses petits moyens. Il jouait aussi avec les enfants qu'il avait rencontré dans les bidonvilles et avec qui il était devenu ami. La barrière de langue n'avait pas été un problème. Le petit blond avait rapidement apprit les bases du marathi, sa volonté particulière de s'intégrer aidant. Et lorsqu'il fallu repartir, rentrer à Chicago, Léandre pleura longtemps. Il ne voulait plus se détacher de cette vie qu'il avait eu durant un an, de cet univers qu'il avait apprit à connaître en compagnie des autres enfants qui le fréquentait depuis la naissance. Lui qui avait tellement râlé lorsqu'il avait fallu quitter son Amérique natale refusait désormais d'y retourner. Mais au-delà de tout ça, il y avait un autre élément qui retenait Léandre en Asie. Darshan. Il était devenu un ami proche de Léandre. C'était lui qui lui avait apprit les bases du marathi, lui qui était venu voir le petit garçon perdu en premier, lui avec qui Léandre avait partagé nombres de parties de jeu. Lui que Léandre ne voulait pas abandonner à son triste sort. Mais à douze ans on ne décide pas de sa destinée. Et ainsi la parenthèse Bombay se referma. Léandre n'entendit plus jamais parler de Darshan.

Maintenant faisons un petit saut dans le temps, voulez-vous ? Nous voici au dix-huit ans de Léandre. Il a fini le lycée à Chicago et entame ses études supérieures. Seulement, le voilà majeur. Et ses parents s'en vont. Loin. Dans une petite ville Néo-Zélandaise dont le jeune homme a tout d'abord refusé de retenir le nom. Ses amis partent un à un découvrir le monde et bientôt le petit monde qui l'a accompagné durant toute son enfance et adolescence n'est plus. Désormais, c'est l'université, un appart minuscule, un frigo empli de malbouffe, des soirées à bosser et des nuits entières à se prendre la tête sur les maths et les codes informatiques dont il ne veut pas. Mais d'après ses parents, le graphisme ce n'est qu'une voie sans issue et étant donné que ce sont eux qui payent les études de Léandre... Il est soumis à leur bon-vouloir. Alors, le jeune homme cède. Un midi, muni d'une ordonnance de son médecin (du moins c'est ce qu'on pourrait croire), il se rend dans une pharmacie et commence sa descente aux enfers. Les anti-dépresseurs. Un mot qu'il ne supporte plus à ce jour. Au début, c'était juste un de temps en temps quand il se sentait au bord de la rupture. Il savait que ça ne servait pas à grand chose mais c'était plus pour l'effet placebo. Et puis les doses sont devenues plus élevées. Les prises plus rapprochées aussi. Les effets indésirables commencent à se faire sentir. Insomnie, incapacité à se concentrer... Addiction. Le jeune homme n'arrive plus à se détacher de sa dose quotidienne. Jusqu'à la rupture.

Un matin, Léandre se réveilla dans un lit d'hôpital branché à différents appareils. Il lui fallut de longues minutes pour s'habituer à la lumière et d'encore plus longues pour que son cerveau arrête de pédaler dans la semoule. Et enfin il se souvint. Sa calculatrice qui refusait de marcher, les calculs à la main qui ne donnaient pas les bons résultats, internet qui refusait de coopérer. Puis la salle de bain. Les cachets. Quasiment un quart de la boite d'un coup. Et puis le noir total. Il réalisa finalement qui se tenait endormi dans un fauteuil de cette chambre trop blanche. Ydriss. Un de ses collègues du bar où il travaillait la nuit dans le plus grand secret (du moins vis-à-vis de ses parents) pour se faire assez d'argent et entamer des études dans ce qu'il aimait vraiment. Un des seuls amis qu'il avait. Un des seuls qui ne l'avait jamais abandonné en trois ans. Léandre imaginait assez facilement la scène. Ydriss, qui paniquait toujours pour pas grand-chose, débarquant chez lui pour le retrouver évanoui dans sa salle de bain après qu'il n'ai pas appelé pour prévenir de son absence cette nuit-là. Du moins il supposait que ça c'était passé ainsi. Mais il n'eut pas le temps de plus réfléchir car son ami se réveilla et couru chercher un médecin.

Les mois qui suivirent ce réveil ont étés durs. Très durs. Léandre dû entrer dans un centre de désintoxication pour quelques semaines avant de lentement reprendre une vie normale. A ses côtés ? Melissa, 50 ans. Une poigne de fer et une patience d'ange. Léandre savait qu'il pouvait compter sur elle. Elle l'empêchait de retomber avec une inflexibilité parfois effrayante mais savait se montrer rassurante et à l'écoute lorsque le jeune homme s'embourbait dans ses peurs. Ce fut elle qui le convainquit de changer de filière. Elle qui réussit à faire entendre raison à ses parents. Elle qui le sortit de la misère dans laquelle il s'était fourré tout seul comme un grand. Léandre lui doit beaucoup et il en est conscient. Il sait qu'il ne pourra sans doute jamais la remercier assez pour ce qu'elle a fait pour lui. Depuis qu'il a rejoint ses parents à Island Bay, ils communiquent essentiellement par lettres ce qui convient bien à Léandre. Il n'arrive pas à voir la quinquagénaire sévère utiliser un téléphone portable...

Alors qu'il avait 22 ans et que la nouvelle année scolaire commençait, Léandre parvint enfin à trouver un arrangement avec son université après trois mois de sévères négociations. Il payait d'avance les trois ans de cours en Graphisme 3D dans lesquels il voulait s'engager et le monde des cours par correspondance s'ouvrait à lui. Il ne voulait plus rester à Chicago. Il n'en pouvait plus il allait devenir fou. Certes, cette ville lui rappelait son enfance, mais aussi et avant tout sa décadence. Alors il rassembla les économies qu'il avait fait toutes ces années, paya l'université et s'envola à destination d'Island Bay en Nouvelle-Zélande pour ce qu'il espérait être une nouvelle vie.

Durant les quatre ans d'études qu'il mena, Léandre resta chez ses parents (oui il a bien assez honte comme ça). Mais c'était dur. Il savait qu'il allait contre leur volonté en faisant ce qu'il voulait, il s'en rendait compte tout les jours. Le jugement dans le regard de ses parents, il savait ce qu'il représentait. Sa défaite. Sa faiblesse. Eux qu'il avait aimé plus que tout, qu'il aimait encore plus que tout... Mais ça faisait mal. Alors, pendant quatre ans, Léandre continua comme il faisait depuis ses dix-huit ans. Il étudiait et quand il n'étudiait pas, il travaillait entant que barman dans une boite de nuit de Welligton. Mais cette fois, même si il enchaînait les heures, même si il dormait peu, il était heureux. Car il faisait ce qu'il lui plaisait. Et, au passage, la chance commença à lui sourire.

Alors qu'il venait de finir ses études environ un mois plus tôt, Léandre reçut un étrange appel sur son portable. Il ne connaissait pas le numéro et il ne semblait par provenir des États-Unis ou de la Nouvelle Zélande. Il déposa le carton qu'il tenait sur la table de son nouvel appartement (yeees ! En pensant ça, Léandre était toujours heureux comme un gosse. Cette fois il l'avait vraiment sa liberté) et décrocha rapidement. Lorsqu'il raccrocha une dizaine de minutes plus tard, il s'écroula sur son lit. Nom de dieu, c'était impossible... Impossible que la vie lui fasse un tel cadeau. Un poste dans un grand studio producteur de jeu-vidéo... Un poste qu'il rêvait d'avoir depuis des années... L'entreprise était basée à Sydney mais une grande partie des graphistes, des game designers etc étaient éparpillés à travers le monde. En fait, l'entreprise se rendait dans les universités et repérait les talents qui les intéressaient. Ce dont Léandre faisait partie visiblement... Bien sûr, le studio devait le recontacter pour les modalités etc, mais c'était quasiment dans la poche. Il n'arrivait pas à y croire pas... La vie semblait enfin lui sourire alors qu'il était allongé dans son petit appartement bien suffisant pour lui. Son portable sonna, le rappelant à l'ordre. Il regarda l'heure et s'étouffa quasiment en apercevant cette dernière. Il allait être en retard à l'association !