beth winchester - stargirl

beth winchester

i'm a motherfuckin' stargirl

les informations en vrac

est née à Londres et y a vécu avec ses vrais parents jusqu'à ses six ans › a déménagé a island bay après avoir été retrouvé › a été enlevé par un homme et une femme à l'âge de six ans › l'argent n'est pas le problème pour beth, ses parents lui donnent ce qu'elle veut › d'ailleurs, elle n'est pas proche de ses parents depuis qu'elle a été retrouvé à l'âge de huit ans › le syndrome de stockholm est apparu chez beth lorsqu'elle a été retrouvé. ses ravisseurs n'étaient pas méchant alors elle s'est attachée à eux › elle ne veut plus s'attacher a quelqu'un de peur de les perdre : elle a fait cette erreur avec des personnes. › avec des inconnus, elle est froide et distante. › avec ceux qu'elle aime, elle sait être douce et gentille › elle déteste qu'on la touche alors éviter les câlins de bonjour › devenir psychologue judiciaire c'est l'avenir qu'elle a toujours voulus, cet enlèvement dicte son futur › elle même ne se connait pas vraiment, elle ne sait pas ce qu'elle veut plus tard, elle a peur › elle pense ne jamais pouvoir trouver l'amour et ne le cherche pas › elle aimerait retrouver le garçon qui a été enlevé avec elle mais ne connait même pas son vrai prénom, ou ne s'en souvient plus › elle fait parti d'une association pour les personnes ayant subis un traumatisme, gratuitement elle fait des séances avec eux › elle n'a couché avec personne depuis sa dernière relation, il y a sept ans › elle a du mal à s'attacher et psychanalyse tout le monde pour se rassurer › elle aime sortir mais ne boit pas trop, ne voulant pas perdre le contrôle d'elle même › elle peut être cruelle et méchante lorsqu'elle n'aime pas › très peur de personne savent son passé › elle adore lire, c'est une vrai passion › elle tient a tout savoir sur tout le monde et déteste qu'on lui mente › a première vue, on pense que c'est une personne hautaine et froide, ce qui est en partie vrai

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>deborah ann woll ›</pris> beth winchester

   

l'histoire de ma vie

stockholm syndrome

« ALERTE ENLÈVEMENT : BETH WINCHESTER A ETE ENLEVÉ CET APRÈS-MIDI À LA FÊTE FORAINE DE HYDE PARK. ELLE A 8 ANS, PORTE UNE ROBE VERTE ET A LES CHEVEUX ROUX. »




Les londoniens ont déjà vus mon nom dans les magazines et à la télévision il y a plusieurs années. J’aurai aimé qu’il l’est vu parce que je suis une surdouée ou alors parce que j’ai gagné une émission comme The Voice Kids. A cette époque j’avais 6 ans, et une simple sortie dans un parc d’attraction s’est transformée en cauchemar. Je me trouvais à coté de ma mère, lui tenant la main et nous attendions pour que je puisse monter dans le carrousel. Ma mère discutait avec l’une de ses copines pendant que moi j’observais le stand en face de moi. C’était des marionnettes et je trouvais ça très drôle. J’ai alors lâché la main de celle qui m’a donné la vie. Devant le stand, seule, j’étais si vulnérable. Une femme m’attrapa le bras et me convaincue de la suivre vers un autre spectacle. Spectacle qui s’avérait être une vieille camionnette dans laquelle elle me jeta au plus vite.



La femme tenait mon bras très fort. Je voulais lui dire mais j’avais peur de la contrarier. Elle voulait m’emmener à un autre manège ou maman ne voulait pas j’aille. Alors moi, je l’ai suivis sans rien dire, en pensant  vraiment que j’allais pouvoir faire quelque chose de nouveau. Je n’arrêtais pas de questionner cette femme pour savoir quand arriverions nous au manège. Elle me tenait la main et me faisait presque courir à coté d’elle. La femme ne me regardait même pas jusqu’à ce qu’elle s’arrête et s’agenouille devant moi.

- Le manège est juste à coté. Mais pour le faire tu dois rester sage et être calme. Peut-être que tu auras même le droit à des bonbons après.

J’ai cru cette personne et je n’ai pas dis un mot jusqu’au « manège ». J’avais l’impression qu’on sortait de la fête foraine et je ne voyais plus ma maman. Voyant que je m’agitais, la femme me prit dans ses bras et colla mon visage contre son épaule. Je pouvais sentir qu’elle courait. Elle glissa quelques mots dans sa fuite.

- On doit rentrer tu le sais bien, maman travail. Nous reviendrons une autre fois.

Maman ne travail pas le dimanche. Je m’agitais en pleurant. Je voulais retrouver mon papa et ma maman. Je comprenais vite que je ne reverrais pas mes parents maintenant. Assise dans la petite camionnette, j’entendais deux adultes parler en disant que je ressemblais à quelqu’un. Je ne comprenais pas.


     Pendant les deux années ou j’étais enfermée dans cette maison, rien ne fut comme avant. Je n’étais pas maltraitée, mes nouveaux parents me donnaient à manger et à boire. J’avais une chambre que je partageais avec un autre enfant de mon âge, un garçon. Nous ne sortions jamais de cette pièce, pas même pour nous doucher. Par la fenêtre, on pouvait voir une balançoire mais nous n’avons jamais puent y aller. Malgré ça, nous savions que ce n’était pas nos parents. D’ailleurs ils nous appelaient par d’autres prénoms. J’étais April et le garçon était Rob. Je n'ai jamais connu le vrai prénom de mon colocataire, ou bien je ne m'en souviens pas. Au fils du temps, malgré nous, nous nous sommes attachés à ces deux personnes. Ils nous obligeaient à les appeler « papa » et « maman ». Au début ce fut très dur mais au bout d’un moment nous avons cédé. Et puis quand on ne le faisait pas, ils s’énervaient. Nous avions trop peur pour leur désobéir. Nous n’étions pas malheureuses, mais juste désorientées. Nous avons finis par nous attacher à ces deux personnes. D’ailleurs j’adorais quand maman me lisait une histoire avant de dormir ou quand papa nous ramenait des cadeaux. Je les aimais vraiment. J’ai finis par croire qu’ils étaient mes parents alors quand je les ais perdus, ça a été très dur.

     Lorsque nous avons été retrouvé, je ne savais pas si je devais me réjouir ou pleurer. D’un coté, j’étais heureuse de revoir ma famille et de l’autre triste parce que je quittais un monde ou je ne me sentais pas si mal. Le plus dur fut de me séparer de ce garçon, qui a partagé ma vie pendant deux années. Nous nous protégions et nous nous considérions comme frères et soeurs. On s’était promit de toujours être ensemble. Mais mes parents en ont décidé autrement. Juste après nos retrouvailles, ils ont décidé de quitter Londres et recommencer une nouvelle vie ailleurs, à Island Bay, là ou se trouve le reste de la famille. Pour moi, c’est un changement de trop. Ils s’inquiétaient juste pour moi mais le problème c’était qu’ils me faisait encore plus de mal. Je ne me suis pas rapprochée de mes parents comme ils l’auraient souhaité. Je ne leur parlais pas, je ne les laissais plus m’approcher. Je crois que sans le vouloir, je refusais de m’attacher de nouveaux a des parents qui pourraient encore me laisser comme l’avait fait mes ravisseurs. C’était très dur pour eux parce qu’en me retrouvant, ils m’ont à nouveau perdue. Nous n’avons jamais retrouvé nos relations parents/enfants. D’un autre coté, ils ont tout de suite compris ma situation et ne m’ont jamais forcé a être plus affectueuse avec eux. Et je suis très reconnaissante parce que malgré mon comportement, ils n’ont pas cessé de m’aimer et de me soutenir. Et puis, il pouvait se consoler avec ma sœur. Après ma disparition et quelques temps avec qu’on me retrouve ma mère est tombée de nouveau enceinte d’une petite fille. Quand on m’a retrouvé, elle l’était depuis un mois. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons vite déménagé : pour ne pas prendre l’avion trop tard et pour que ma petite sœur naisse à Island Bay.

     Contrairement à mes parents, je me suis toujours sentis proche de ma sœur. Dès sa naissance j’ai voulus la protéger. Je ne voulais pas que ce que j’avais vécu lui arrive à elle aussi. Je n’aurai jamais supporté qu’on lui fasse du mal. C’est une des personnes lui plus importante pour moi. Aujourd’hui âgée de 23 ans, j’ai toujours l’impression qu’elle est le petit bébé à qui je donnais le biberon plus jeune. Je ne réalise pas qu’elle est devenue une femme et qu’elle peut se défendre sans moi. J’ai toujours un œil sur elle, même sans qu’elle ne le sache. D’ailleurs j’aime beaucoup la psychanalyser, pour être sûre que tout va bien pour elle.

     Comme je ne laissais pas mes parents s’occuper de moi, j’ai été très vite indépendante. Je n’ai jamais demandé conseils à ma mère lorsque j’ai eu mes premières règles, ni quand j’ai commencé à avoir des relations amoureuses. Mon père n’a jamais eu a rencontré l’un de mes copains parce que je ne le voulais pas. Encore aujourd’hui, je ne vois que très rarement mes parents. A 18 ans, lorsque j’ai eu mon diplôme de fin d’année, je suis partie de la maison et j’ai pris mon propre appartement.

     Cela-dit, mes parents ont toujours été là pour moi. Malgré ma réticence à être proches d’eux, ils m’ont compris et accompagné. J’ai eu de la chance d’avoir des parents comme eux. Ils ont tout de suite compris ce qu’il m’arrivait et n’ont jamais pensé que je profitais d’eux et surtout de leur argent. Ils ne sont pas à plaindre sur ce sujet. C’est grâce à eux que j’ai pu partir faire mes études à Wellington, me spécialisant dans le domaine de la psychologie, ce qui me passionne depuis toujours.

     Avant d’entamer mes études j’avais besoin de réponses. J’ai repris l’avion et je suis retournée pour la première fois à Londres pour revoir ceux qui m’avaient éduqué pendant deux ans. Je me souvenais parfaitement de leur visage, de leurs traits, de leurs voix. Ils étaient en hôpital psychiatrique. Là-bas, les médecins m’ont enfin donné des réponses. Mes ravisseurs nous avaient enlevé pour remplacer leurs deux enfants qu’ils avaient perdues six mois avant nos enlèvements. Ils voulaient les remplacer. On m’a expliqué que le deuil et le chagrin peuvent prendre le dessus sur la raison. Étonnamment, ils me faisaient de la peine. Je ne souhaite à personne de perdre ses enfants.  Sur ces révélations, je n’ai pas souhaité leur parler. Ils n’avaient surement pas besoin de me voir après tout ce qu’ils ont vécus.

     De retour à Island Bay, j’ai débuté mes études en psychologie. Cet enlèvement a dicté le reste de ma vie. Tout ce que je fais, c’est en pensant à ce qu’il m’est arrivé et qui arrive à d’autres enfants. J’ai voulu devenir le genre de personne qui peut professionnellement comprendre les raisons pour que certains individus deviennent psychologiquement instables suite à un traumatisme. J’étais une élève sérieuse avec beaucoup de facilité pour apprendre et assimilé. J’ai été très vite passionnée par les sujets de psychologie, je me sentais même concerné. Je ne sais pas où j’en serai si je n’avais pas vécu ce traumatisme. Moi aussi, j’aurai pu mal tourné suite à ça. Durant mes études, j’ai été une étudiante assez réservée, qui n’aime pas trop qu’on l’approche ou qu’on la touche. J’ai toujours eu très peur de ce que je pourrais découvrir chez certaines personnes. D’ailleurs, je me surprenais parfois a psychanalyser mes amis à leur insu mais c’était comme pour me protéger. Sexuellement parlant, il n’y a eu que deux personnes avec lesquelles j’ai couché. Cet homme qui a été le premier à me faire découvrir ce sentiment d’amour mais avec qui notre relation n’a pas été résultante. Et puis cette femme qui a été ma compagne pendant trois ans et qui m’a fait découvrir les plaisirs autrement. Nous nous sommes séparés quand elle a décidé d’aller travailler au Canada. Je ne voulais l’accompagner car c’est à Island Bay que je me sens le mieux, là ou j’ai crée une vie loin de celle que j’ai eu en Angleterre.

     Cela fait sept ans que j’ai terminé mes études et depuis je travaille d’arrache pied pour évolué dans mon métier. J’ai d’ailleurs décidé de me spécialiser dans le judiciaire afin de me rapprocher des cas que je voulais le plus étudier. Je travail maintenant dans la prison de Wellington ou je passe le plus clair de mon temps à étudier et analyser les cas qui s’y trouve. De plus, je travaille bénévolement dans une association qui aide les personnes ayant vécu un traumatisme. Je fais des séances de psychologie gratuite. Certains n’ont pas les moyens d’aller voir un médecin spécialiste, alors je veux les aider du mieux que je peux. Je ne suis pas non plus insociable. Je sors et je bois comme toutes les personnes de mon âge, c’est juste que ce n’est pas non plus la chose qui me branche le plus et je fais toujours très attention à ne pas dépasser mes limites, de peur de faire quelque chose qui serait mauvais pour moi. Depuis ma dernière relation, je n’ai pas eu d’autres expériences sexuelles, ou amoureuses. J’ai un peu de mal à m’attacher aux personnes qui m’entourent suite à mon expérience de jeunesse et ma dernière relation amoureuse. Mes amis ne comprennent pas mon comportement face à ceux qui tentent de me séduire. Je les comprends car je ne leur ai jamais parlé de ce qui m’était arrivé dans mon enfance. Je m’étais mise d’accord avec mes parents pour laisser ces deux années derrière nous et le garder dans notre famille. Seuls quelques privilégier savent.

bravo, tu es validé(e)

› C'est quoi ce personnage de malade ? J'adore vraiment ton histoire !!! Il nous faudra un lien d'autant plus que je surkiffe Deborah :p.

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