sometimes I pretend to be normal; then it gets boring so I go back to being me. + ELLIOTT

   

Elliott Kincade

anyone remotely interesting is mad in some way.

   
   

les informations en vrac

   pas spécialement fana du café, il n'en boit que lorsqu'il est vraiment HS et doit rester éveillé › il préfère largement le thé et à ce titre, possède une bonne collection de variétés différentes chez lui › il appelle sa mère toutes les semaines pour la rassurer, ils sont assez proches malgré la distance qui les séparent › il a le tic de se gratter le menton quand il réfléchit ou de se mordre le pouce en marmonnant ou bien encore de toucher sa lèvre inférieure › on l'a diagnostiqué précoce à l'âge de 5 ans › son amour des sciences et plus particulièrement de l’ingénierie lui vient de son père, c'était pour lui un moyen de garder contact avec lui même après sa mort › n'a jamais réellement perdu son accent même après tout ce temps vécu à l'étranger › ce dernier s'entend encore plus lorsqu'il s'énerve -il lui arrive même de balancer des jurons en gaélique alors- › le sport et lui, ça n'est pas une histoire d'amour, il n'a pas le physique pour, le seul sport qu'il apprécie c'est le football mais il préfère le regarder qu'en faire › lecteur avide, il a toujours avec lui un bouquin ou le journal › joue aux jeux vidéos pour se détendre après une rude journée, ça l'aide à se concentrer sur autre chose › grand amoureux des animaux, il a le contact facile avec eux, plus qu'avec certains êtres humains d'ailleurs › rêve d'adopter un chien mais ne saute pas encore le pas vu ses horaires de travail, il ne pourrait pas correctement s'en occuper › il passe régulièrement au refuge pour les aider, ça compense un peu › il est d'un naturel calme, voir effacé mais il peut se montrer plus nerveux et colérique quand il est frustré › son sens de l'humour est un peu en décalage la plupart du temps, ce qui l'amène parfois dans de drôles de situations, il est un peu un handicapé social si on peut dire › ce qui ne l'empêche pas d'être quelqu'un de tout à fait sociable et ouvert même s'il reste encore un peu timide parfois › ne sait pas danser, il n'a pas vraiment le sens du rythme mais il adore la musique › se rase moins souvent depuis quelques années, sans sa petite barbe de trois jours il a l'air d'un ado, pas crédible pour le boulot et la vie sociale › il a une écriture assez chaotique lorsqu'il écrit vite, pire qu'un médecin › il a un penchant pour le sucré, il adore le chocolat, les scones de sa mère, les brownies, etc, Halloween est sa fête préférée pour cette raison d'ailleurs, avec Noël › il a trois doctorats et aurait pu en passer un 4e mais il a préféré arrêté avant › on a longtemps cru qu'il avait en fait un syndrome d'Asperger vu qu'il n'a prononcé ses premiers mots qu'après la moyenne habituelle › il a toujours été isolé pendant son enfance du à sa précocité ce qui a résulté pour lui à son incapacité à s'intégrer, que ça soit à l'école ou à la faculté -pas facile de parler de filles quand vous avez 15 ans et vos camarades quasiment 20- › il n'a donc pas vraiment eu de copines comme certains, il peut les compter sur les doigts d'une main › il possède un vieux piano chez lui, qu'il a acheté sur un coup de tête avec sa première paye, il aime en jouer quand il a du mal à dormir ou qu'il a besoin de se vider la tête et que le reste de ses méthodes de distraction ne fonctionnent pas › vous voulez le punir ou lui faire payer une bêtise ? forcez-le à faire une séance shopping pour se trouver des fringues, il en a horreur › ce qui explique aussi son style vestimentaire même s'il est capable de se vêtir de façon plus poussée s'il le faut › son plat favori: les fish&chips, ça lui rappelle le pays › il n'est pas vraiment fan des réseaux sociaux, il n'y touche pas ou très peu › il est encore vieux jeu pour certaines choses, on voit là l'éducation principalement féminine qu'il a reçu avec sa mère › nerd/geek assumé, Netflix est selon lui le meilleur investissement qu'il ai pu faire à ce jour en dehors de ses collectors et autres figurines › n'a toujours pas passer son permis › ...


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>iain de caestecker ›</pris> elliott kincade

       

   

l'histoire de ma vie

my life has a superb cast but i can't figure out the plot.

   Après quelques années à espérer, enfin il était là ce petit bout de chou qu'ils avaient tant voulu. Edward son père avait même finit par songer à l'adoption après plusieurs tentatives infructueuses. Mais il était bel et bien là dans ses bras ce petit être qui semblait si paisible ainsi endormi. « On a fait du bon boulot quand même, il est magnifique. » lançait-il fièrement à sa femme, la faisant sourire sur le coup. Clairement la modestie ne l'étouffait pas mais elle savait ce qu'il était en train de faire. Le travail avait durer quasiment une journée, il voulait simplement la faire sourire après toutes ces émotions et comme toujours, il y parvenait sans trop de mal. Bon sang ce qu'elle pouvait l'aimer cet homme, presque autant que leur fils. « En espérant juste qu'il n'aura pas ton sens de l'humour ou il ne s'en sortira jamais. » répliquait-elle malgré tout, épuisée mais tellement heureuse d'enfin avoir sa petite famille comme elle l'avait toujours voulu.

Et Elliott fit très rapidement le bonheur de ses parents. Un bébé très sage, presque trop se dirent-ils pendant un moment même s'il semblait tout à fait éveillé. Mais à l'âge où ses petits camarades commençaient à balbutier leurs premiers mots, lui restait silencieux. Présent et alerte mais ailleurs malgré tout. « Tu crois que c'est de notre faute ? On a peut-être trop attendu. » Oui, Margaret s'inquiète, pense que c'est elle qui est responsable vu qu'ils l'ont eu assez tard ce petit mais les médecins ne trouvent rien. Il est parfaitement capable de parler, mais il ne le fait pas. Ils vont alors redoubler d'efforts pour le stimuler mais c'est alors que la nouvelle tombe. Ed découvre qu'il est atteint d'un cancer du pancréas. Se sachant plus ou moins condamné, il est donc bien décidé à profiter au maximum du temps qu'il lui reste pour le passer avec son fils.

« Là! » s'exclamait le petit garçon pour répondre à la question de son père qui se tenait à ses côtés, tournevis en main. « Exact, c'est ça, bravo mon grand. » Démonter les objets et les étudier avant de les remonter, un de ses passe-temps favoris et quelque chose qui semblait intéresser Elliott sous les conseils du médecin. Lui offrir des stimuli, l'encadrer. Conseil que ses parents ont suivis à la lettre même si avec le temps, cela devenait plus compliqué à mesure que les symptômes de la maladie se faisaient plus pesants. Le petit garçon ne semblait pourtant pas différent des autres élèves de sa classe, même s'il semblait toujours s'ennuyer ou être dans sa bulle une fois les exercices terminés -généralement avant les autres-. Si l'on en croyait Margaret, son fils était le digne portrait de son père sur ce point: curieux de tout.

Mais cette curiosité n'allait pas l'aider à comprendre ce qui arriva peu de temps après son quatrième anniversaire. A comprendre pourquoi son père ne serait plus jamais là pour l'aider à construire ses maquettes d'avion, à apprendre à faire du vélo, à faire sourire sa mère avec ses blagues idiotes. Il comprenait la maladie, en partie du moins mais il ne comprenait pas pourquoi il avait du partir si tôt si bien que durant quasiment six mois, il ne dit plus un mot. C'est en retrouvant un vieux poste radio qu'ils avaient remontés ensemble qu'il finit par sortir de son mutisme mais ses résultats scolaires baissent également. Il a perdu tout intérêt, ce qui pousse l'un des enseignants à se demander s'il n'y aurait pas une autre raison à tout ça, connaissant Elliott et son parcours. C'est ainsi qu'un diagnostic tombera quelques mots plus tard après une batterie de tests: il est un enfant précoce. Ce qu'on appelle un génie.

Il se retrouve donc au collège avec deux années d'avance sur ses camarades ce qui le met dans une position délicate, lui le timide petit garçon qui est parfaitement conscient de sa différence. Mais il sait aussi que c'est quelque chose qui le suivra le reste de sa vie. Il sera plus heureux en un sens, n'ayant plus à s'ennuyer de ne pas avancer au même rythme que les autres mais c'est aussi tout ça qui l'isolera un peu, ne pouvant pas réellement se lier d'amitié aussi facilement que les autres. Mais se plongeant dans ses passions, il compense ainsi et puis il peut compter sur sa mère pour le distraire, l'observant cuisiner ou tricoter. Bien sûr elle l'a poussé à se faire des amis mais Elliott n'est pas vraiment du genre à se mettre en avant même s'il ne se cache pas d'être un génie. Dans le fond, ça ne le dérange pas tellement d'être un solitaire, ainsi il peut faire ce qu'il veut sans avoir à craindre d'être jugé pour ce qu'il est.

Mais tout ça changea lorsqu'il mis les pieds pour la première fois sur le campus de Stanford. L'université prestigieuse qui lui a ouvert les bras pour l'accueillir, ce dernier ayant en effet postulé dans plusieurs établissements réputés mais ce dernier ayant un meilleur département de recherche scientifique et notamment en ingénierie, Elliott porta son choix sur cette université là. Bien sûr, débarqué dans un autre pays, à la fac à seulement 15 ans, ça a de quoi être traumatisant comme changement mais il veut apprendre à s'émanciper et il a depuis pris l'habitude d'être l'objet des regards curieux des autres. Le jour de son arrivée, il sera d'ailleurs surpris de ne pas être le seul génie présent. En effet, une autre élève a le droit au tour du campus par le doyen, mais le moins que l'on puisse dire c'est que la première impression n'est pas aussi bonne qu'elle aurait pu l'être, lui le timide n'arrive pas à placer un mot face à elle.

Et pourtant, quelques semaines plus tard lorsqu'ils se retrouvent ensemble pour un projet dans leur cours d'informatique, il va vite s'apercevoir qu'il avait bien plus de points communs avec elle qu'il ne le pensait. Abigail vient elle aussi de loin pour étudier, elle aussi a connu ce qu'il a vécu en étant différent des autres et après avoir passé plus de temps avec elle et enfin réussi à lui parler, il voit qu'elle n'est pas si hautaine qu'il le pensait. C'est là le début d'une belle amitié au final. Celle-là même qui les fera s'installer ensemble une année plus tard malgré leur jeune âge -leurs mères étaient plus rassurées de les savoir ensemble que dans leurs dortoirs respectifs entourés d'étudiants bien moins studieux que leur progéniture-.

Quatre années s'écoulent et les voilà diplômés tous les deux, plusieurs fois chacun d'ailleurs et bien évidemment, devenus depuis longtemps inséparables, ils s'installent en colocation dans un petit appartement. Évidemment, il y avait aussi eu à plusieurs reprises des rumeurs et autres théories sur leur amitié mais il ne s'était jamais rien passé. Pas que lui n'en ai pas envie, il était tombé sous son charme assez rapidement mais il ne voulait pas gâcher cette amitié pour ça. Il avait une meilleure amie qui le comprenait, parfois même sans qu'ils échangent un seul mot et il était conscient que ça ne lui arriverait sans doute plus jamais d'avoir une telle proximité avec quelqu'un alors il n'a jamais rien tenté. De toute façon, ça n'était pas avec son physique de premier de la classe à peine plus épais qu'il pouvait lui plaire.

Il y a trois ans, c'est un nouveau changement majeur dans sa vie. Abigail reçoit une offre d'emploi particulièrement intéressante, du genre qu'on ne peut pas refuser et qui n'arrive qu'une fois dans la vie. Alors bien entendu, Elliott n'a pas hésité à la suivre en Nouvelle-Zélande, bien trop habitué à ce binôme qu'ils formaient à présent depuis presque dix ans. Bien entendu, sa mère n'était pas vraiment la plus heureuse de le voir partir aussi loin de son Écosse natale mais elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas l'en empêcher et puis il l'avait toujours appelé même en étant aux États-Unis alors ils arriveraient à continuer de garder contact. Nouvelle vie pour eux, nouvel environnement aussi mais tout ça était terriblement excitant pour eux et il n'eut aucun mal à trouver un bon poste dans une boîte de nouvelles technologies qui cherchait du sang frais, ses diplômes parlant pour lui de toute manière.

Ils ont rapidement pris leurs marques là-bas, résumant leurs petites habitudes. Tout allait bien dans le meilleur des mondes en somme. Et ce fut le cas pendant une bonne année à vrai dire, jusqu'à ce que la jeune femme ne se dégote un nouveau petit ami. Ça n'était pas le premier qu'elle avait eu depuis qu'ils se connaissaient, il avait toujours été là quand ça n'avait pas marché après un moment mais cette fois-ci c'était différent. Cette relation était bien plus sérieuse, il l'avait vite compris et la confirmation fut faite quand Abi déménagea avec lui, le laissant seul dans leur appartement. Un chamboulement majeur pour lui même si bien entendu, il a prétendu que tout ça n'était rien. A l'annonce des fiançailles, il a bien sûr du se faire à l'idée qu'il devait aller de l'avant et oublier les sentiments qu'il avait pour elle depuis toutes ces années même si ça ne serait pas facile. Ça a pris du temps, mais depuis quelques semaines, il se pourrait bien qu'il y soit parvenu...ou tout ça ne serait qu'une illusion, un mensonge qu'il se répète à lui-même pour ne pas perdre la face ? Qui sait...