calling occupants of interplanetary craft → nick

**○ inscrit le** : 18/01/2020

calling occupants of interplanetary craft.

And please come in peace, we beseech you (Only a landing will teach them) Our Earth may never survive (So do come, we beg you) Please, interstellar policeman Oh, won't you give us a sign, give us a sign That we've reached you?

Assise dans cette voiture qu’elle n’avait pu identifier, un sac en toile sur la tête pour l’empêcher de voir où on l’emmenait et deux hommes l’encadrant pour qu’elle n’ait pas la bonne idée de vouloir sauter en marche pour essayer de s’échapper, Robin se demandait ce qu’elle avait bien pu faire comme mauvais choix ces derniers temps pour que sa vie prenne une telle tournure. Parce que ce n’était pas le genre de choses qui arrivait à n’importe qui ; il fallait forcément qu’elle ait fait quelque chose pour en arriver là. A moins qu’on ne se soit trompé de cible. Et dans ce cas, ça serait quand même un cruel manque de chance… Cela étant, si elle remontait le temps de quelques mois, la jeune maman s’était bel et bien retrouvée dans une situation inconfortable qui pourrait éventuellement expliquer sa situation actuelle : des malfrats étaient venus récupérer un sac rempli d’argent au musée où elle travaillait et sa collègue et elle avaient fait de leur mieux pour leur mettre des bâtons dans les roues. De ce qu’elle savait, ces gens-là avaient fini derrière les barreaux mais si ça se trouve, ils connaissaient des gens dehors qui savaient comment s’y prendre pour kidnapper quelqu’un. C’était sûr et certain que le problème venait de là ; elle n’aurait jamais dû se mêler de leurs affaires et les laisser repartir avec l’argent. Qu’elle avait restitué à la police, d’ailleurs, il n’avait jamais été question qu’elle le garde pour elle. Tout ça pour dire que cette fois-ci, elle accepterait de coopérer. Surtout qu’elle n’était pas vraiment en position de se débattre. Le reste du trajet se passa donc dans le silence et puisqu’elle ne voyait rien, elle ne pouvait qu’estimer depuis combien de temps ils étaient en train de rouler. Ce qui lui faisait une belle jambe étant donné que la voiture aurait pu prendre n’importe quelle direction depuis Island Bay. Puis comme on avait réquisitionné son sac avant de la jeter à bord du véhicule, elle supposait que si elle sortait de là vivante, elle serait bonne pour se racheter un téléphone et qu’il était inutile de compter sur la balise GPS qui se trouvait dedans pour qu’on la retrouve par miracle. Bon, ben plus qu’à patienter et voir ce qui allait arriver une fois qu’ils seraient arrivés. Curieusement, Robin n’était pas plus stressée que ça. On lui ôta le sac avant même de la pousser hors de la voiture. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, le temps que ceux-ci s'habituent à la clarté du jour et elle put ainsi constater qu’ils se trouvaient au milieu des bois. Puis on l’escorta à l’intérieur de ce qu’elle identifia comme un bunker. Incroyable, elle se doutait qu’il devait y en avoir ici aussi parce qu’il y avait des survivalistes absolument partout mais elle pensait que c’était surtout un truc d’américains. Elle se laissa guider au travers du dédale de couloirs tous plus austères les uns que les autres jusqu’à ce qu’elle reconnaisse une silhouette familière assise à une table dans l’une des salles devant lesquelles elle passa.
« Nick ! »
Ça alors, si elle s’attendait à le trouver là ! Pour la deuxième fois peut-être depuis le début de cet enlèvement, Robin se débattit et l’emprise que ses gardiens exerçaient sur elle n’était plus aussi forte depuis qu’ils se trouvaient dans le bunker, aussi put-elle échapper à leur poigne et se ruer sur son ami.
« Merde, t’es là toi aussi ! Tu sais ce qui se passe ? »@Nick Wilson

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✰ w/ @Robin Braithwaite.

Ne pas pouvoir se défendre, se sentir vulnérable, c'est vraiment quelque chose à laquelle il ne pensait pas être confronté à nouveau. La dernière fois qu'il s'est senti ainsi, c'était sûrement à la mort de son père, il ne pouvait rien faire, le ramener à la vie, impossible, il était perdu, tout comme en ce moment, il n'a pas compris à son réveil ce qui se passait, maintenant, quelques heures ont passée, il ne sait toujours pas où il se trouve, enfin, pas totalement. À peine les yeux ouverts, que Nick pouvait ressentir la douleur derrière la tête, on l'avait assommé, cela ne fait aucun doute, une légère grimace, il se frotte doucement le crâne, il tente de garder son sang froid, après tout, il a été formé pour cela dans le passé, c'est peut-être pour cette raison qu'il ne se met pas à pleurer ou à hurler comme un débile. Néanmoins, les ravisseurs, car ils sont probablement plusieurs, il a quand même fallu transporter le corps endormi de Nick jusqu'à ici, simple logique selon lui, ont fait une erreur, le laisser détacher. L'odeur lui rappelle un vieux grenier ou sous-sol, avec l'humidité qui l'accompagne, un léger frisson lui parcourt la peau. Il n'y a presque rien dans cette salle, un vieux tonneau en provenance des États-Unis, une porte qui ne semble pas s'ouvrir de l'intérieur, une vieille table en bois, bref, rien d'intéressant pour l'instant. Il regarde à travers la vitre, mais personne, une simple lumière qui clignote de temps en autre dans le couloir. Bordel, c'est quoi cette connerie ? Avait-il été enlevé par des trafiquants de drogue ? Cela remonte à un an, mais tout de même, ils oublient rarement les têtes qu'ils doivent abattre, après tout, même si l'un est en prison, d'autres continuent d'être en liberté. Difficile à dire. Il entend des bruits, une porte s'ouvrir, puis se fermer, il retourne s'asseoir, c'est juste histoire d'avoir l'air sage, mais hey, pas question d'y penser la semaine non plus, ce n'est pas dans son planning. Quoi qu'il en soit, pendant qu'il se pose une tonne de questions, la dernière porte s'ouvre, celle qui mène à sa pièce, il écarquille les yeux. « Robin ?! » Il se lève aussitôt pour attraper sa meilleure amie et la serrer contre lui. « Ils t'ont fait du mal ? les fils de p.. » Il fronce les sourcils, on leur tourne le dos et claque la porte. « Aucune idée.. je pensais que c'était des trafiquants de drogue, mais je commence à douter en te voyant ici. » Sauf si Robin a un terrible secret et qu'elle vend dans l'ombre, mais ça, il n'y croit pas. « Putain.. va vite falloir sortir d'ici. » Il recule de quelques pas et se frotte le visage avec l'une de ses mains, la solution ne risque pas d'être très simple.

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Robin n’aurait pas cru ça possible, mais quelque part, elle était contente de trouver Nick ici. Bon, elle aurait de très loin préféré qu’il soit n’importe où ailleurs, en sécurité, mais puisqu’il était là et que ça signifiait qu’elle n’était pas seule dans cette impasse, elle n’allait sûrement pas cracher dessus. Le serrant contre elle pour y trouver le réconfort dont elle avait besoin pour le moment, elle mit de côté ses très nombreuses questions. Si elle avait dû imaginer se retrouver avec un visage familier, ç’aurait probablement été celui de sa collègue Riley, parce que c’était avec elle qu’elle avait vécu sa dernière péripétie en date susceptible dans la mener dans une telle situation. Mais Nick… Elle ne se rappelait pas avoir fait quoi que ce soit avec lui qui pourrait expliquer tout ce bordel depuis quand même assez longtemps. A sa question, elle secoua la tête de droite à gauche. Non, elle n’était pas blessée. Prenant suffisamment de recul pour mieux pouvoir l’examiner, elle lui retourna la question :
« Et toi ? T’as rien ? »
Des trafiquants de drogue. C’était ce à quoi son meilleur ami avait pensé jusqu’à la voir ici. C’est vrai qu’avec son métier, c’était très certainement le genre d’ennemis qu’il devait se faire. Elle fouilla sa mémoire puisqu’aidant parfois la police dans leurs enquêtes stagnantes, elle aussi aurait pu s’en faire des ennemis mais non, elle n’avait eu affaire à aucun trafiquant de drogue la concernant. Des voleurs d’art, des voleurs tout court et même des meurtriers, mais pas de trafiquants de drogue. C’était déjà ça, supposait-elle. Secouant à nouveau la tête, elle fit comprendre que la réponse devait être ailleurs, mais où ? C’était ça la question. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour l’instant, elle se sentait un peu désorientée. C’était ça, elle était plus désorientée qu’inquiète. Et le fait de se savoir dans un bunker n’aidait pas vraiment. Quand Nick lui annonça qu’il allait vite falloir qu’ils sortent de là, Robin fut d’accord. Mais disons que ça ne serait probablement pas si facile que ça.
« T’as pu repérer un peu les lieux déjà ? Je t’avoue que j’ai vraiment aucune idée de comment on est supposés s’enfuir d’un bunker. »
N’étaient-ils pas censés ne pas pouvoir en sortir, justement ? Bon, quand elle pensait à un bunker, c’était l’image d’un abri qui lui venait tout de suite en tête, mais si on creusait un peu plus la question, ça pouvait quand même vite ressembler à une prison.
« Puis même si on y parvient miraculeusement, j’ai aucune idée d’où on est non plus. En pleine forêt, et assez loin d’Island Bay. Assez loin de tout pour que personne se pose de questions, j’imagine. »@Nick Wilson

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✰ w/ @Robin Braithwaite.

Est-ce qu'il se sent soulagé de la voir ici ? Aucunement. Après tout, ce serait vraiment égoïste de sa part de vouloir mettre un proche dans cette situation, ne connaissant même pas si celle-ci va s'empirer ou non. Évidemment, savoir qu'elle va bien et qu'ils peuvent s'entraider à deux, car deux cerveaux valent mieux qu'un, c'est donc presque rassurant d'être là, ensemble. « Non, ça va. » Pas la peine de lui dire qu'il a reçu un coup derrière la tête, tant qu'il ne saigne pas ou qu'il n'a pas une plaie ouverte, selon lui, cela ne sert à rien de l'inquiéter avec cela. Bref, le plus important est de sortir d'ici, même si c'est plus facile à dire qu'à faire, parce qu'ils ne savent pas à qui ils ont affaire. Enfin, ce n'est pas vraiment cela qui va arrêter Nick, mais il ne veut pas non plus sauter dans la fosse aux lions, sinon autant se mettre la corde au cou. « On dirait une ancienne base militaire, sinon je n'ai pas repéré grand-chose, à part ce vieux tonneau américain, mais ça ne veut sûrement rien dire. » Autrement dit, ils ne sont pas vraiment avancés, il soupire légèrement. Ils ne savent pas où ils se trouvent, ni qui sont les ravisseurs, enfin, ce serait trop facile s'ils savaient déjà tout, pas vrai. « J'imagine qu'ils ne t'ont rien dit ? » Il entend une porte se fermer et il fait signe à Robin de s'asseoir, il fait de même, n'ayant pas trouvé de quoi se défendre, mieux vaut éviter de se battre pour le moment. « Fermez vos gueules. » Dit une voix, en entrant dans leur pièce, l'accent, elle n'est pas d'ici, ni même britannique, forte voix, la gueule bien américaine, sans compter la tenue un peu commando et camouflage pour les nuls. « En parlant de sale gueule.. » Il se prend un coup, c'est que la vérité fait mal apparemment. Nick crache sur le côté avant de légèrement rire. C'est qu'il ne compte pas se mettre à genoux, Nick et les supplier.

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Bon, si elle n’avait pas été malmenée et lui non plus, c’était rassurant. Ça signifiait qu’on attendait quelque chose d’eux. Bon d’accord, ça, Robin aurait pu le deviner en voyant qu’on ne l’avait pas abattue d’une balle dans la nuque en sortant de la voiture parce que ç’aurait été l’endroit rêvé où enterrer un corps. Ou un bunker, en l’occurrence. Mais ça, c’était tout de suite un peu moins rassurant parce que ça voulait dire que pas grand-monde avait connaissance de cet endroit et qu’on mettrait donc forcément du temps à les retrouver. En supposant qu’on les cherche, bien sûr. Et ça, pas dit que ça arrive tout de suite. Voilà ce que c’était d’avoir des métiers prenants comme les leurs. Bref, autant ne pas se montrer trop pessimiste. Puis pour ce qui est du repérage, tout ce qui Nick a vu, c’est un tonneau américain dans ce qui semblerait être une base militaire. Disons que ça n’aidait pas forcément à sortir de là mais que ça leur faisait des informations en plus et que c’était toujours bon à prendre. Elle hocha la tête avant de la secouer avec un petit soupir de désespoir.
« Non, rien du tout. Ils sont restés muets comme des carpes même quand je leur ai posé la question. »
Voyant son ami lui faire signe de s’asseoir, elle obtempéra et vit une nouvelle armoire à glace entrer dans la pièce. Avec un accent qu’elle qualifierait de… texan ? Très prononcé et pas de chez eux donc forcément, ce qui lui venait tout de suite à l’esprit, c’était le Texas, mais le fait est qu’elle aurait bien du mal à différencier un accent américain d’un autre. Robin se tut donc, mais pas Nick. Qui se prit un coup pour avoir répondu. Et bien sûr, le premier réflexe de la jeune maman fut de se lever pour s’interposer entre les deux hommes.
« Hé ! Pas la peine d’en venir aux mains. De toute évidence vous avez besoin de nous pour… J’en sais rien, mais quelque chose et je peux vous dire que c’est bien plus compliqué de parler et surtout de se faire comprendre quand on n’a plus toutes ses dents. »
G.I. Joe eut l’air de le concevoir puisqu’il acquiesça mais lança un regard féroce à Nick avant d’aller s’asseoir sur le tonneau, à les regarder. Robin revint près de Nick et lui souffla à l’oreille :
« Je parie que leur chef est tout petit et très poli pour compenser la carrure et le petit cerveau de ses hommes. »
Puis elle releva les yeux vers le colosse.
« Un café, ça serait trop demander ? »@Nick Wilson

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✰ w/ @Robin Braithwaite.

Mine de rien, il n'aime pas le fait de ne pas pouvoir savoir ce qui va se passer, ils n'ont pas vraiment encore rencontré les kidnappeurs, on dirait presque une mauvaise blague, enfin, on ne va pas se mentir qu'elle est devenue un peu trop longue pour qu'elle soit drôle. De toute façon, il ne connaît personne qui pourrait faire cela, à vrai dire, il a probablement plus d'ennemis que d'amis, cela dit, le seul auquel il pense, se trouve en prison, certes, avec des potes armés, quoi qu'il en soit, cela ne semble pas être eux, il n'a jamais eu connaissance d'un bunker dans les papiers du dossier sur lequel il travaillait. De toute façon, cela n'aurait aucun sens que Robin soit là, à cause de ses problèmes. En tout cas, ils n'ont pas le temps d'avoir une longue discussion qu'un homme se pointe dans la pièce et Nick, qui n'est pas un très bon soldat, s'autorise à jouer les insolents, au moins, il détourne un peu l'attention de son amie, histoire qu'il ne lui fasse aucun mal, ça va, il peut prendre des coups, il n'a aucun problème à cela, évidemment, jusqu'à une certaine limite, c'est-à-dire que s'il commence à le torturer jusqu'à ce que Nick se vide de son sang, mais bon, on s'éloigne, pour l'instant. Justement, pourquoi ils sont là ? Quelle est la raison ? C'est bien beau de frapper les gens, même si c'était voulu et peut-être mérité, enfin, quoi qu'il en soit, ce n'est pas ainsi qu'ils pourront coopérer, même si le blond n'est pas certain de le vouloir. Il ne peut s'empêcher de laisser échapper un rire, ce qui provoque un regard noir chez l'armoire à glace, de quoi presque satisfaire le détective. « Et un McDo aussi, car j'ai comme l'impression qu'on va passer la nuit ici. » Oui, bon, il ne compte pas non plus sur un repas, pas même un petit fast-food ou un café, en tout cas, peut-être pour Robin, pour lui, sûrement pas, mais au final, il s'en fiche, car il n'est pas là pour manger ou boire, il veut juste sortir. « Et sinon, où se trouve ton patron ? Tu sais, celui qui vous a demandé de nous enlever ? Ça serait bien de connaître la raison de notre présence ici. »

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En toute honnêteté, Robin ne savait à quoi s’attendre en demandant un café. Mais autant risquer le tout pour le tout, non ? Surtout que si on avait pris la peine de les conduire ici, ce n’était sans doute pas pour les relâcher dans la seconde. Si tant est qu’on les relâche, bien sûr. Mais elle ne voulait pas commencer à être négative. Toujours est-il que l’armoire à glace, sans rien répondre, se contenta de sourire. Sourire qui se transforma bien vite en grimace quand Nick se mit à parler de McDo. C’est alors que, prenant les devants, son ami posa la question tant attendue. A savoir où se trouvait le patron ? Qu’ils sachent enfin pourquoi tout ce cirque. L’autre ne prit pas la peine de leur répondre non plus mais des bruits de pas se firent alors entendre dans le couloir. Ces gens donnaient l’air de défiler tant leurs démarches semblaient synchronisées. Puis plusieurs silhouettes se découpèrent dans l’encadrement de la porte de la pièce où on les avait jetés et Robin nota que tous portaient des vêtements kakis. Ça faisait décidément très militaire tout ça. Se rapprochant un peu de Nick, elle attendit la suite. L’un d’eux, celui qui paraissait être à la tête de ce petit groupe la désigna alors de son menton carré et annonça :
« On commence par la fille. »
La jeune maman ne sut pas s’il fallait qu’elle s’en réjouisse ou non. En fait, à choisir, elle aurait clairement préféré qu’elle et Nick ne soient pas séparés. A la fois parce qu’elle avait un peu peur de ce qu’on allait lui faire mais aussi parce qu’elle avait peur de ce qu’il allait advenir de son ami s’il continuait de provoquer l’autre comme ça. Et elle le connaissait suffisamment pour savoir que c’était dans son tempérament et qu’il n’allait pas se calmer une fois qu’elle ne serait plus là. Quoi qu’il en soit, Robin n’eut pas plus le loisir que ça de s’appesantir sur ce qu’elle ressentait puisqu’elle vit alors deux types s’avancer vers elle pour l’empoigner par les bras. Par réflexe, elle se débattit.
« C’est bon, bas les pattes, je vais coopérer. »
Ce n’était pas comme si elle avait tellement le choix de toute manière. L’emprise des deux hommes se desserra tandis qu’ils lui montraient la voie à suivre. Captant le regard de Nick, elle lui assura :
« Je reviens vite. »
Et en bon état serait une bonne chose. Mais Robin n’était pas une faible chose sans défense, elle s’en sortirait.

***

A son retour, Robin tenait un gobelet de café plus si fumant que ça entre les mains, signe que ça ne s’était pas trop mal passé, mais l’interrogatoire qu’elle venait de subir lui avait donné du grain à moudre, c’était le moins que l’on puisse dire. De retour dans la salle où se trouvait toujours Nick, elle ne lui laissa pas le temps d’en placer une pour lui donner un maximum d’informations avant que ça ne soit à son tour :
« Tu vas jamais le croire ! Ils m’ont interrogée sur ce qui s’était passé le désert. Avec l’ovni et la radio et tout ça. Dire que je croyais l’avoir rêvé… »
A sa décharge, à leur décharge à tous les deux, même, ils n’avaient pas les idées très claires, cette nuit-là.@Nick Wilson

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✰ w/ @Robin Braithwaite.

Il savait que son attitude n'allait pas plaire, forcément, aucun criminel n'a envie d'avoir une victime insoumise, néanmoins, il n'est pas question de leur donner satisfaction, ainsi, ils avaient deux personnes différentes devant eux et ce n'est pas plus mal, après tout, Robin peut le calmer ou les calmer. Quoi qu'il en soit, il comprend bien qu'ils n'auront ni café, ni Mcdo, de toute façon, ce n'est pas comme s'il pensait qu'ils allaient avoir ce luxe, loin de là, de toute évidence, cela n'a plus d'importance, car un groupe d'hommes fait son apparition, vêtus comme s'ils étaient prêts à combattre des terroristes, bizarre cet accoutrement. Commencer par la fille ? Pas question. Mais on lui laisse aucune chance de se battre ou d'interrompre ce moment d'impuissance qui se déroule sous ses yeux.Il préférait prendre sa place, se mettre à travers de leur chemin, sauf qu'il est cloué là, il doit attendre son retour, ce qu'il espère et ce, sans aucune égratignure. Les minutes défilent, avec ce léger stress, cette peur qu'on touche à un seul de ses cheveux, elle qui est maman, alors que lui, personne ne l'attend vraiment à la maison, enfin, si, peut-être Skye, mais rien n'est comparable à son propre sang. Un long soupir de soulagement lorsqu'il voit sa meilleure amie revenir dans la pièce, certes, il ne peut pas en placer une, ce qu'elle lui dit, lui coupe le souffle. « Attends, quoi ? » Un souvenir pas si lointain, mais qui lui a donné mal au crâne le lendemain de cette aventure, entre drogue et le mélange d'alcool au mariage, bref, il avait passé une journée au lit et également aux toilettes. « Il cherche quoi ? » Nick a un peu de mal à comprendre, tout s'embrouille d'un coup dans son cerveau, enfin, surtout pour retrouver ses souvenirs. Bien qu'il ait saisi plus ou moins ce qu'elle lui a raconté, ce n'est pas assez expliquer leur présence, encore moins le kidnapping, le même groupe vient à son tour le chercher, pas le choix que de suivre.

***

Robin avait raison. Ils veulent tout savoir sur cette nuit, à partir de leur départ du mariage jusqu'à ce qu'ils quittent le désert. Par contre, Nick n'a pas du tout collaboré, déjà, parce qu'on lui a pas dit pourquoi, soit disant que c'est pour le gouvernement américain, mais rien de plus et à force de les agacer et c'était prévisible pour le coup, il se fait cogner à deux reprises. Une dernière vanne pour la route et il est de retour dans leur cellule, mieux vaut l'appeler ainsi, même sans les barreaux. « Ouais.. il cherche à savoir ce qu'on sait sur les ovni et comment on a pu entrer en contact avec eux.. enfin, si seulement je le savais moi-même. » Parce qu'ils n'existent pas, c'est pas possible.

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Robin avait la chance d’avoir une relativement bonne mémoire. Il fallait au moins ça quand on étudiait l’histoire de l’Art qui n’était faite pratiquement que de dates. Mais cette soirée-là… Le souvenir qu’elle en gardait était des plus flous. En fait, elle se rappelait surtout de son ressenti sur le moment. Et elle se souvenait donc de s’être beaucoup amusée. Ce qui la réconfortait quelque part parce qu’en revanche, elle avait un souvenir nettement plus précis du lendemain où elle avait été malade comme un chien toute la journée à cause des excès de la veille. C’est pour cette raison qu’elle s’était demandé si les gens qui les avaient kidnappés n’étaient pas en plein delirium tremens. Est-ce qu’ils étaient vraiment entrés en contact avec des extra-terrestres cette nuit-là ? Est-ce qu’ils avaient seulement vraiment vu des extra-terrestres ou ce qui avait ressemblé vaguement à un vaisseau spatial cette nuit-là ? Ces gars-là semblaient le croire en tout cas. Et c’était bien le plus important parce que c’était la raison pour laquelle ils étaient là et celle qui déterminerait comment la suite allait se passer. Perdue dans ses pensées, Robin n’eut même pas le temps d’aiguiller Nick plus que ça avant qu’on vienne le chercher pour lui poser sans doute les mêmes questions qu’à elle. Ou peut-être d’autres, allez savoir. Allez savoir ce qu’ils voulaient exactement. Trouver un moyen d’entrer en contact avec les petits hommes verts ? Get in line, comme on dit. Même si elle connaissait son meilleur ami et qu’elle savait pertinemment qu’il ne se montrerait pas aussi coopératif qu’elle, Robin ne s’attendait pas à le voir revenir le visage ensanglanté. Il s’était pris des coups au cours de l’interrogatoire dont un qui lui avait ouvert la lèvre, laissant le sang se déverser sur ses vêtements. Affolée, Robin se précipita pour le soutenir au cas où ils n’auraient pas visé que le visage et leur lança avec véhémence :
« Vous êtes pas bien ou quoi ?! Comment vous voulez qu’on vous dise ce que vous voulez entendre si vous nous empêchez de parler ?! »
Puis elle le fit s’asseoir et chercha un paquet de mouchoirs dans ses poches. Elle mit la main dessus et s’employa à tamponner avec douceur la lèvre abîmée de son meilleur ami pour en éponger le sang. Faute de mieux, ça devrait faire l’affaire pour le moment.
« Tu crois qu’on a vraiment vu des extra-terrestres cette nuit-là ? »
Pour elle, ça ressemblait plus à une espèce d’hallucination ; mais quand on était un peu au courant des dons qu’elle possédait, on comprenait aisément qu’elle ne pouvait pas vraiment être catégorique sur le sujet.
« Réfléchissons… »
Pas à comment ils étaient parvenus à contacter les extra-terrestres mais plutôt à comment ces types-là avaient été au courant de tout ça. Robin jeta un coup d’œil alentours et remarqua que l’homme supposé garder la pièce où ils se trouvaient était en train de discuter avec quelqu’un dans le couloir. Pourtant, elle baissa quand même la voix.
« A mon avis, ils ont dû nous entendre quand on était à la radio. On pourrait peut-être essayer de leur dire ce qu’ils veulent entendre, tu crois pas ? S'ils nous ont entendus, c'est qu'ils étaient pas loin. On a plus qu'à trouver ce qu'ils faisaient là. Ils attendaient peut-être le passage du "vaisseau"... »@Nick Wilson

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✰ w/ @Robin Braithwaite.

Quand on y pense bien, c'est digne d'un mauvais film gratuit qui se trouverait sur YouTube. À quel moment on kidnappe des gens pour parler d'extraterrestres et de vaisseau spatial ? Honnêtement, il pourrait aussi croire à un mauvais rêve, enfin, il aurait pu, s'il ne ressentait pas la chaleur et les coups qu'on lui offrait sur un plateau. Bien sûr, c'est presque mérité, après tout, Nick ne coopère pas, car de toute façon, il ne voit pas quoi répondre, mentir ? Oui, les mettre sur une fausse piste, mais en même temps, il n'a jamais été un grand menteur, préférant toujours dire qu'il pense. Nick revient, pas dans sa plus grande forme et ça, Robin le remarque rapidement, elle vient le soutenir et l'aide à s'asseoir sur une chaise, leur indiquant que ce n'est pas ainsi qu'ils vont pouvoir obtenir des informations de leur part. Il grimace légèrement lorsqu'elle tamponne sa lèvre, sans pour autant se plaindre. « Tu connais déjà mon avis sur ça. » Trop rationnel pour croire aux fantômes, alors, les petits hommes verts, c'est la même chose, il n'y croit pas et puis, il préfère se dire que c'est la drogue qui était hallucinogène et l'alcool n'a pas aidé la situation. « Je préférais qu'on trouve autre chose pour sortir d'ici, mais si c'est vraiment la seule solution.. » Il n'en a pas tellement envie, mais si c'est ce qu'il y a de plus simple à faire pour pouvoir quitter les lieux et encore, ils ne peuvent pas être certains que ces hommes les laisseront partir. Il se frotte légèrement les côtés pour constater que c'est un peu enflé, mais rien d'assez handicapant pour l'empêcher de sortir d'ici et se battre s'il le faut. « Pourquoi ils veulent savoir ça ? Si seulement on pouvait en savoir un peu plus.. des détraqués. » Et autant dire que Nick ne pourrait pas jouer le rôle du confident avec les ravisseurs, surtout que depuis le tout début, il a décidé d'être désagréable, alors, les caresser dans le sens du poil, c'est mort. « Je me souviens à peine de cette nuit-là. Mais ils ont parlé d'offrandes. Ça te dit de quoi? »

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calling occupants of interplanetary craft.

And please come in peace, we beseech you (Only a landing will teach them) Our Earth may never survive (So do come, we beg you) Please, interstellar policeman Oh, won't you give us a sign, give us a sign That we've reached you?

Oui, bien sûr qu’elle connaissait déjà son avis là-dessus. Nick ne croyait pas aux extra-terrestres. Pas plus qu’aux esprits, aux diseuses de bonne aventure, ni à aucune superstition bien trop loufoque à son goût. Mais vu qu’ils étaient là tous les deux et que ces gars n’avaient vraiment pas l’air de déconner… Alors elle s’était dit que peut-être, le doute se serait frayé un chemin dans l’esprit de son ami. Mais non, il campait sur ces positions. En ce qui la concernait, bien sûr que Robin était beaucoup moins catégorique. De la même manière qu’elle ne pouvait que croire aux revenants parce qu’elle en avait la preuve bien qu’elle ne puisse pas la partager, elle ne pouvait que croire à l’existence des aliens. C’était bien un truc d’humains de se croire seuls dans l’univers alors qu’il est si vaste… En revanche, de là à croire qu’ils ont fait le chemin pour venir faire une petite balade sur Terre, il n’y avait pas qu’un pas, il y avait des milliers et des milliers de kilomètres. D’un air solennel, elle hocha la tête. Bon, ils n’y croyaient peut-être pas, mais leurs ravisseurs, eux oui. Et ça, ça pouvait les aider à se sortir de là. Potentiellement en tout cas. Aux questions de Nick, la jeune maman n’avait que des haussements d’épaules à offrir. Elle n’en savait pas plus que lui, elle ne pouvait que déduire certaines choses suite à son propre interrogatoire. S’ils n’avaient pas capté de vaisseau spatial, ils devaient avoir capté quelque chose qui leur avait fait croire que c’était le cas. Ou bien… Et la question suivante lui fit froid dans le dos.
« Des "offrandes" ? Ils ont dit ça comme ça ? Je pense que nous, on voyait plus ça comme des cadeaux de bienvenue... Oh non, me dis pas qu’on est tombés sur un culte… »
Des cultes adorateurs d’extra-terrestres et de clonage, il y en avait ; à force de traîner sur Netflix, Robin était tombée dernièrement sur un documentaire décrivant la vie du gourou d’une secte française qui justement, croyait en tout ça. Mais s’ils avaient bien à faire à un culte, ils n’auraient pas d’autre choix que d’entrer dans leur délire et de les brosser dans le sens du poil parce que ces gens-là n’hésitaient jamais à sacrifier quoi ni qui que ce soit au nom de leurs Dieux, quels qu’ils soient.
« Si c’est ça, va falloir qu’on invente une histoire. Qu’on se donne de la valeur à leurs yeux parce qu’ils seraient bien capables de nous zigouiller. »
Inventer qu’ils étaient même en train de communiquer en permanence avec les être supérieurs et ce genre de conneries. Jusqu’à trouver une brèche dans tout ce foutoir pour pouvoir se tirer de là.@Nick Wilson

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constellation

ain't no sunshine when she's gone it's not warm when she's away ain't no sunshine when she's gone and she's always gone too long anytime she goes away

four years in a row :

ONGLET 1 ONGLET 2