Timothy - une vie par dépit.

Timothy Bledel

une vie par dépit.

les informations en vrac

Timothy est un bon vivant. Il trouve du divertissement un peu partout : par le sport, les promenades dans la nature, les sortie entre amis. Il a une joie de vivre débordante. Certains ont beaucoup de mal à le suivre. C’est une pile électrique lorsqu’il est surexcité par un projet. Rien ne l’arrête et il n’accepte pas qu’on tente de l’arrêter.  › Il s’est détaché de sa famille pour apprendre à se connaitre. Ses parents avaient une vision de la vie bien trop limitée pour son esprit libre. Ce fût encore plus évident lorsqu’il comprit qu’il serait peut-être bien tenté par les bras d’un homme. Il avait 15 ans › Il ne croit pas que les gens changent. Pour lui, on n‘est ce qu’on est. Bien sûr, on peut s’arranger avec le temps selon lui, mais ce sont des évolutions minimes ou une hypocrisie dissimulée. En gros, un homme violent restera un homme violent. Un homme sage restera un homme sage. S’il devient violent, c’est qu’il n’a jamais vraiment été sage dans sa tête. › C’est un grand enfant. Il regarde encore des dessins animés et est particulièrement fan des Simpsons dont il imite plutôt bien les voix des deux parents. Ce grand dadais qui approche de la trentaine ne s’empêche pas de jouer comme un gosse. Dans les parcs, il est le premier à faire du toboggan ; Les jours de pluie à sauter dans les flaques d’eau ; Les jours de beau temps, à remplir et jeter des ballons d’eau sur ses amis. Il peut être sérieux, mais apprécie les moments où justement, il s’évade dans des délires enfantins. › Il tient une chaîne youtube accompagné d’un blog qu’il alimente avec des trouvailles sur la mode, sur le high-Tech. Il partage aussi ses moments de jeux-vidéo. Il compte un peu plus de deux millions d’adonnés à ce jour et reverse la moitié de ce qu’il touche à des associations de défenses des animaux. › C’est un amoureux des bêtes depuis son plus jeune âge. Ça le poussa même à devenir végétarien. Il respecte ce qui mange de la viande. Il argumentera sur les bienfaits du végétarisme, mais n’obligera jamais une personne à adopter ce style de vie. › Sa femme et lui, après sept ans de mariage, n’ont toujours pas d’enfant. Pourtant, elle insiste sur son besoin d’être mère. Lui n’ai pas contre l’idée de devenir papa, il ne se trouve pas non plus trop jeune pour le devenir. Ce qui le dérange, c’est qu’il ne se sent pas avec la bonne personne pour entreprendre cette nouvelle vie. › Le gros défaut de Timothy, c’est de croire qu’il est le seul dans son couple. Il n’a pas idée du mal qu’il peut faire subir à sa femme. Pour lui, ce mariage est une supercherie. Un déguisement pour ne pas froisser ses parents. Seulement, il ne se rend pas compte que sa femme, elle, est belle est bien amoureuse de lui et qu’elle espère encore que cette liaison arrangée finisse par devenir réalité.› Son mariage ne tient qu’à une promesse. Celui de divorcer lorsque lui ou sa femme aura trouvé leur véritable amour. Autant dire lorsqu’IL aura trouvé l’amour car pour sa femme, elle pense l’avoir trouvé depuis bien longtemps. Ce plan a été établi quelques jours après l’échange de leurs vœux. La peur d’être seul alors qu’ils s’amusaient si bien ensemble en a été la cause. › Il a suivi des études d’art et en a été diplômé avant de s’orienter vers la cause animale. Le déclic s’est produit lorsqu’à la recherche d’un animal de compagnie, il a vu le traitement infligé à des petits chiots dans des animaleries d’Auckland. A partir de ce jour, il prit comme résolution d’ouvrir son animalerie avec des animaux sains et heureux. › Autodidacte et touche à tout, si Timothy est fait pour quelque chose, il apprendra très vite. Il sait jouer du piano, mais a du mal avec la lecture des partitions. En revanche, il peut reproduire une musique rien qu’en l’écoutant. Il sait dessiner, bien qu’il pratique moins aujourd’hui. Pendant un long moment, il avait une mascotte pour sa chaîne youtube et son blog. Mais elle a disparu de la circulation. › Il possède de nombreux tatouages. Il aimerait dire que chacun à une signification particulière, mais la majorité ne sont le résultat que d’une soirée trop arrosée. Il aime à penser que leur principale signification est le résultat d’une excellente soirée.› Il se confie très rarement sur ses problèmes. Il préfère écouter les autres. Lorsqu’il se sent frustré, stressé, blessé, il raconte ses mésaventures à sa caméra pendant quelques minutes et ranger la carte mémoire dans un lieu sûr pour que personne ne tombe dessus. Après ce monologue, il se sent plus léger et est paré pour une merveilleuse journée. › Timothy n'a pas peur du ridicule. Il ose. Il ne sait pas ce que le mot conventionnel veut dire. Il a ses propres règles et l'une d'elle est : tant que ca ne fait de mal a personne, alors il n'y a aucune règle.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>nico tortorella ›</pris> timothy bledel

   

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Le réveil peut paraître difficile lorsqu’il suit une soirée bien trop arrosé. Ce n’est qu’une illusion. Mon corps est parfaitement capable de quitter ce lit pour commencer cette journée ensoleillée. Mais… j’ai juste besoin de quelques minutes supplémentaires, alors fermons ces putain de paupières brulantes quelques secondes…comme ça. […] Lorsque je les ouvre à nouveau, la petite aiguille de l’horloge virtuelle a fait un tour. Il est onze heures et je n’ai encore rien fait de mon jour de congé. Je lâche un râle qui effraierait sans doute les petits chiots de l’animalerie où je bosse. « Ok Google, joue-moi Secrets de One Republic. » Un doux bip retentit avant que les enceintes murales ne jouent les premières notes de cette chanson qui me parle temps.
Je quitte la couette avec détermination avec un objectif : Me débarrasser de mes ondes négatives. Je passe dans la salle à côté, saisissant la télécommande des volets roulants pour qu’ils s’enroulent et me laisse profiter de la lueur du soleil. La musique raisonnant dans la chambre, je prends soin de ne pas fermer la porte qui la sépare de ma salle multimédia. J’attrape au passage un gilet en laine posé sur un fauteuil que j’enfile sur mon torse nu. Je suis en boxer, mais pour ce que je vais faire, il n’est pas utile d’enfiler le bas. J’allume la caméra posée sur mon bureau. J’en fais de même avec mon pc qui ne tarde pas à me souhaiter la bienvenue. Je lui souris, la tête dans le cul. Lorsque j’appuie sur un bouton de la caméra, une diode rouge s’illumine :
« Salut Thérapeute.  Nous sommes le 3 janvier 2017. Il est 11h du matin passé. Le soleil règne dans un ciel sans nuage, la température extérieure est de 18° et nous fêtons les Genevieve, alors bonne fêtes Genevieve ! Toujours ce petit rituel d’enregistrais ce qui cloque pour passer à autre chose et être plein d’entrain pour la suite de la journée. Ça fonctionne pour le moment, alors pourquoi s’en passer. Bien sûr il n’est pas question de mettre ça en ligne et la carte mémoire finira dans un classeur caché à la vue de tous. Si Amy tombe sur ça, je n’ose pas imaginer sa réaction. Je pense que je prends un allé simple pour le Tibet. Je suis sûr qu’ils seront fous de mon excentricité. »
Je passe la main dans mes cheveux mi- longs. Étrangement, ce geste m’apaise.
« Hier, nous nous sommes encore pris la tête avant que je ne sortes avec mes amis. C’est pas sympa. Je veux dire, je me prépare à passer une soirée du tonnerre et elle me la pourrie avec ses reproches. Je n’aime pas le conflit. Encore moins avec Amy. Alors je ne réponds pratiquement pas dans ces occasions. Mais j’écoute… Ce qu’elle ne comprend pas, c’est qu’elle ne se plairait pas dans ce genre de soirée. C’est vrai ! On boit beaucoup, on chante dans les rues, on pisse debout dans les fontaines lorsqu’on est au max… Bon, c’est arrivée qu’une fois, mais on ne sait jamais ce qu’on sera capable de faire et je la vois mal pisser debout dans une fontaine ! »
Je me tais un instant et regarde le plafond, je porte ma main sur ma barbe naissante cette fois et me la masse avant d’avouer :
« En fait, elle est tout à fait capable de faire ce genre de chose. Amy est une fille classe. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais si nous nous sommes trouvés, c’est pour nos caractères déjantés. Cela étant dit, qui voudrait voir sa femme dans cette situation ? Ok il s’agit plus de ma meilleure amie que de ma femme. Mais c’est une question d’honneur ! »
Je passe ma main sur mon visage, tête baissée, conscient des aberrations que je proclame. Je tire le tiroir de mon bureau et en sort une photo. Elle a été prise le lendemain de notre mariage. Une fête en comité restreint, excluant mes parents. Sur cette photo, Amy porte une moustache et haut de forme accompagnant un smoking noir du plus belle effet. Pour ma part, je porte une robe de mariée blanche au bustier laissant déborder la toison de mon torse. Le pire, c’est que ça rends l’ensemble diablement sexy. Ce jour était un peu comme une moquerie de la veille. Je montre la photo à la caméra.
« Ceci, c’est ce qui nous représente le mieux. Une grande complicité, une forte de folie et rien de sérieux. J’ai demandé la main d’Amy de la pire façon qu’il soit. Quel honneur y’a-t-il à ça ? Il y a une raison à cette demande. ... Et plus je me la remémore, plus je la trouve stupide cela dit. »




« Joshua, peux-tu apporter le vin sur la table de la cuisine ? » C’est la première chose que j’entendis lorsque j’entrai dans la pièce après avoir accroché ma veste sur le porte manteau. « Désolé, je suis un peu en retard. Qu’est-ce que j’ai manqué ? » Toute la famille était réunie pour ce repas, ou presque. Mon grand frère me serra contre lui pour un bonjour. Je faisais le tour de la table pour embrasser tout le monde. Il ne manquait que ma sœur, Avery, qui était en froid avec mes parents, ou c’était plutôt l’inverse, puisqu’ils n’ont jamais accepté le chemin qu’elle a pris. S’ils ont accepté le mien, c’est parce qu’ils ne connaissaient pas la moitié de la vie que je menais à cette époque. Cette soirée-là, je comptais leur faire par d’une partie de celle-ci. J’observais la table. Il y avait des cousins, des cousines, ma belle-sœur accompagnée de ses deux enfants. Ma grand-mère était là, elle louchait sur l’une des sauces posées sur la table.  Mon père me répondit : « Ta mère a cramé la dinde. On va devoir suivre ta mode. » Je ris parce que c’était l’une des seules choses à faire lorsque mon père lançait ce genre de réflexion, pourtant, j’osai : « Le végétarisme n’est pas UNE mode Papa, mais c’est UN mode de vie. » Mon frère revint, une bouteille à la main, un tire-bouchon de l’autre. « Ce n’est pas vrai de tout façon, maman a prévu le coup. » me disait-il comme si cela m’importait. Mon frère est un brillant avocat, fierté de la famille. Pourtant, ça ne l’empêcha pas de jurer lorsque le bouchon de liège s’enfonça dans la bouteille. Sa femme plaqua ses mains sur les oreilles de son fils, assis sur ses genoux. Ce dernier éclata de rire et repris : « Il a dit putain ». « Ce n’est pas une raison pour faire de même. » Gronda sa mère, les yeux ronds. De mon côté, je souris bêtement. La situation m’amusait. « Joyeux Noël » souhaita mollement mon père en dévisageant son fils qui regardait la bouteille d’un air incrédule. J’aimais ce genre de réunion de famille. Elles m’inspiraient. Je me sentais moins loufoque, même si je sais que je le suis. Ce sont des moments précieux de partage. Malheureusement, lorsque je songeais à cela, je ressentais un manque. Nous n’étions pas tous là et pourtant, tout le monde agissait comme si c’était pourtant le cas. Je craignais de faire partie des oubliés l’année d’après avec ce que j’avais à leur dire. Et c’était pour ça que les heures passaient et je ne trouvais pas le courage. Minuit approcha et je sentais une goutte perler sur ma tempe. Tout le monde riait ce soir-là. Parfois de joie, parfois de nostalgie. On les reconnait ceux-là, ils se terminent toujours dans un silence, le regard perdu dans nos verres. J’espérai prendre la parole lorsque ma mère évoquait mon enfance et mes penchants pour ses robes à fleurs, mais je ne pus m’arrêter de rire à ces souvenirs. Ce fût pire lorsque mon frère ajouta qu’il m’avait retrouvé une fois avec deux oranges bien mûres placées dans un des soutiens-gorges de ma sœur et que lorsqu’il a pressé les fruits pour feindre de me peloter, ils ont explosé, le jus s’étant répandu sur mon torse. « Je ne m’étais jamais senti aussi humilié. J’ai chialé pendant des jours. » « Pauvre chou ! » renchérit Joshua avec une mine faussement peiné. Je m’en fous, aujourd’hui j’en pleure de rire. A vrai dire, je me fous de ce que pensent les gens à mon égard aujourd’hui. Je dois même avouer que je joue un peu de la provocation, laissant parler ma fougue qui me semble si précieuse.   Le sujet fût délaissé pour un autre, comme tous les sujets où Avery est impliquée. Je me rendis compte que j’ai laissé passer une bonne occasion.  Ce fût lorsque l’horloge affichait 23h43 que je me décidai enfin et me leva d’un air solennel : « J’ai quelque chose d’important à vous dire. Quelque chose qui me hante depuis quelques années maintenant. » Tous ont cessé de bouger. J’ai eu l’impression de les avoir pris sur le fait. Je m’attendais à une plaisanterie, mais rien ne vint. Je soufflai un bon coup avant de me lancer. Le silence m’oppressa alors sans réfléchir plus longtemps, j’avouai : « Je suis gay ! » A présent, ils me dévisageaient tous. Seuls les enfants n’en ont rien eu à faire, mais c’est aussi parce qu’ils dormaient paisiblement sur le canapé. Je voyais ma tante me sourire et lever un pouce en l’air, facebook n’existait pourtant pas à l’époque. Mais je l’ai toujours pensé avant-gardiste. Un sourire se traçait sur mon visage, mais ce n’était que de courte durée. Mon père peina à se lever pour finir par s’effondrer sur le sol. Je ne m’attendais pas à ce genre de réaction, ce n’était absolument pas l’effet voulu et je regrettai déjà. On vociféra à mon encontre tout en allant lui porter secours. Ma mère appela les urgences, affolée. Moi, j’étais sonné, mais l’inquiétude m’arracha à tout ça et je rejoignis mon père. Je venais de gâcher Noël.

Je me souviens du regard de mon père lorsque je suis entré dans sa chambre à l’hôpital. En quelques heures, il avait pris un sacré coup de vieux et je me suis sentie mal, si mal. Je venais de me faire malmener par ma famille. Pour eux, la plaisanterie était de très mauvais goût. Ils ne m’en avaient pas laissé placé une et j’étais, de toute façon, bien incapable de dire quoi que ce soit. Mais à force de me le rabâcher, j’ai fini par croire que le meilleur moyen pour que tout redevienne comme avant, c’était d’avouer que tout ceci était une supercherie. Alors, à un mètre de mon père à l’air accusateur, c’est ce que j’ai lâché. J’ai prétendu que tout ceci n’était qu’une bêtise, une mauvaise blague qu’un membre de la famille fait lors d’une réunion de famille pour provoquer le chaos avant de rassurer tout le monde en avouant que tout n’était que mensonge. J’ai menti. J’ai menti en lui prétendant que tout était faux. Mais face à sa mine mitigée, je savais que ça ne suffirait pas. Alors c’est à cet instant là que j’ai envisagé une autre supercherie, une vraie : « La vérité, c’est que je vais me marier. J’ai fait ma demande à Amy et elle a accepté. » Ma mère, installée depuis le début sur une chaise, dans le coin de la pièce a quitté son magasine pour me dévisager. Un sourire énorme s’est installé sur son visage, puis elle s’est levée en sautillant, s’est approché de mon père et lui a dit : « Tu entends ! Timmy n’est pas un homo ! » Alors que je retrouvais l’étincelle dans les yeux de mon paternel, ma mère s’est précipitée dans les couloirs et a hurlé : « Timmy va se marier ! » Face au manque d’enthousiasme que je devinais par le silence qui a suivi cette révélation, elle précisa : « Avec une femme ! Avec Amy ! » Mon père a souri. Je savais ce qu’il pensait. Amy était une jeune femme issue d’une bonne famille et c’est ce dont il rêvait pour leurs enfants…ou plutôt pour eux même. Je lui rendis son sourire. Mais dans mon esprit, c’était le bazar. Ma famille n’était pas homophobe. Il voulait juste que cela se passe loin de leur famille. Lorsque je quittai la pièce quelques minutes plus tard, je tapotai frénétiquement sur mon téléphone portable :



« Amy sait donc pourquoi je l’ai épousé. Lorsque je lui ai demandé sa main, il était clair que cette histoire n’était qu’une couverture pour ne pas décevoir mes parents. Les années passent et je trouve l’idée stupide. Un jour, je lui ai proposé de divorcer, de nous redonner notre liberté. Elle a refusé. A son tour, elle m’a demandé une faveur. Celui de ne divorcer que lorsque l’un d’entre nous aura trouvé l’amour, le vrai. Le souci, c’est que je ne pense pas qu’elle le cherche réellement. Je crois qu’elle commence à y croire à ce mariage. Elle agit de plus en plus comme une épouse. Hier, pendant que nous nous disputions, elle a mis le sujet des enfants sur le tapis et son désir d’être mère, de fonder une famille. Mais je ne peux pas lui offrir. Je ne peux pas me projeter dans ce genre d’avenir avec elle. »
Je soupire lourdement, range la photo dans le tiroir. Je ne sais pas réellement quoi faire pour me dépatouiller de cette histoire qui dure depuis sept années.
« On dit que les blagues courtes sont les meilleures, je commence à le comprendre. JE sais que j’ai fait une promesse. Mais est-ce qu’il ne serait pas temps de mettre fin à cette mascarade ? »
Je baisse la tête devant la caméra. Je me prends de plus en plus la tête avec cette histoire. Je déteste ça.
« Non, je respecte toujours ma parole. Ca va le faire. C’était juste une dispute de plus. Comme tous les couples en ont. En fait, c’est bien ça le problème : Nous ne sommes pas un couple comme les autres. »
J’éteins la camera et éjecte la carte mémoire. Je tire le tiroir et fouille au fond. Il se trouve qu’il possède un faux fond. De celui-ci, j’en extrais un classeur qui renferme plusieurs dizaines de carte du même format. Je place la nouvelle, puis cache de nouveau le tout. La journée commence. Je me sens un peu plus léger. Un jour, je n’aurai plus besoin de ce rituel pour me sentir heureux.