Jane + live my day as if it was the last as if it was no past

 

Jane Kennedy

petite citation pour faire joli

 
 

les informations en vrac

 (INFO) je suis née comme étant la fille d'un entrepreneur russe et d'une actrice. un poids qui m'a été lourd de porté seule alors mon frère ainé, Nikolaj m'a aidé. (INFO) mon frère et moi, nous nous entendions merveilleusement bien. nous nous crêpions le chignon il est vrai, pour ma tête de barbie ou pour ses petits soldats repeint en rose mais il fallait le dire, nous étions inséparable.(INFO) quand j'avais dix ans, ma mère eut une autre fille, prénommée Josephine, un accident qui n'était pas prévu pour mes parents mais qui anima la maison de pleurs encore une fois. (INFO) la veille de mes onze ans, un incendie se déclara dans notre maison, maman a confié Josephine à Nikolaj pendant que papa me réveillait. je m'en souvient, cette nuit-là était le pire cauchemar. Niko et Jo dehors avec moi, les parents restèrent enfermés dans la maison alors que nous étions dans un buisson environnent, comme caché d'un danger. (INFO) niko et moi avions très vite compris que nos parents ont été assassinés dans cet incendie volontaire. que des personnes étaient après nous. que plus rien ne serait comme avant. nous avions trouvé refuge dans un couvent mais niko ne se sentait jamais en sécurité. nous avions laissé Jo aux mains des soeurs du couvent, sachant que nos assaillants ne feraient la différence entre un bébé comme Josephine et une étrangère. (INFO) un an après notre cavale, nous étions dans un village Russe. c'est en ce beau matin, que je me réveillais seule dans la rue, sans mon frère. il n'y avait que sa gourmette autour de mon poignet pendant que mon pendentif de baptême avait disparu. ce n'est que plus tard dans la journée qu'une américaine m'a prit sous son aile, faisant de moi sa fille légalement adoptive. (INFO) j'ai débuté ma vie à new-york à l'âge de douze ans, comme étant la fille unique de cette femme célibataire étant détective. elle savait ma vie en Russie et a juré de faire des recherches pour mon frère, ma soeur et, si elle le pouvait, des assaillants. elle me prénomma d'un autre prénom pour plus de sécurité ; Jane, un prénom que l'on donne souvent au victimes sans identité. (INFO) je suis allé à l'école américaine presque immédiatement pour éviter tout les soupçons. ma mère adoptive disait que j'étais la fille de son ex-mari mort, une fille cachée qu'elle a acceptée. (INFO) je me découvris un talent pour le basket, puisque je faisais partie du club du lycée. (INFO) on me dit comme une femme hystérique, bien que je dirais que je suis certes un peu trop dynamique, mais de là à devenir folle pour un truc, non. je suis une femme impulsive, mes émotions me gagnent facilement et j'ai un sale caractère, j'aime avoir le dernier mot et mon idée en tête. je suis néanmoins souriante et extravertie, je n'ai as peur de m'afficher nue dans les vestiaires. je suis sociable voir même trop bavarde, quand je suis nerveuse, je bégaie et je raconte n'importe quoi en ricanant comme une bécasse. on peut dire que c'est mon toc et tic. (INFO) ma première relation avec une femme remonte au lycée, avec une fille de l'équipe de basket, dans les douches. je crois que je n'ai pas besoin de schématiser la suite. (INFO) je suis sortie avec beaucoup d'hommes et de femmes, ma relation la plus sérieuse, mis à part actuellement, a duré sept mois avec une fille. (INFO) je suis allé à l'université de new-york pour y étudier l'informatique, un meilleur moyen pour retrouver ma famille perdue.(INFO) j'ai obtenu mon diplôme, j'ai été engagé dans le FBI de New-York et je vivais encore chez ma mère, devenue capitaine des bureaux de la NYPD. (INFO) il y a trois ans et six mois, ma mère eut une nouvelle fille dans son service, à peu près de mon âge. je l'ai rencontré en rapportant les lunettes de ma mère. ce fut le coup de foudre puis le coup de tête. enfin les prises de têtes. elle et moi, cela avait bien débuté puis on s'engueulait alors qu'on était pas ensemble. finalement, six mois après, on s'est échangé notre premier baiser et ce fut le début de toute une aventure. (INFO) on décide de se marier il y a de cela un an. le mariage se fait rapidement, ne voulant pas de grande cérémonie pompeuse. (INFO) il y a deux mois, ma mère m'informe de la découverte de l’existence de ma petite soeur, Josephine, bien entendu elle ne porte plus ce prénom. Je décide partir pour Island Bay, disant à ma femme que j'ai un possible contrat avec une maison d'édition là-bas. en fait, j'y vais pour Josephine qui vit et travaille là-bas depuis ses un an. (INFO) je travaille à Island Bay comme masseuse et collègue de ma soeur, qui ne le sait pas encore. nous sommes amies et je préfère tâter le terrain avant de lui lâcher la bombe. [(INFO) J'ai une passion pour l'écriture et j'ai d'ailleurs un roman de prêt, mais je n'ose pas l'envoyer. (INFO)  je débute un roman relatant ma vie en changeant les quelques événements comme l'incendie qui devient un tremblement de Terre ou notre division qui sera finalement dû à penser que chacun est décédé sous les pierres.

 

les indiscrétions sur le joueur

 
 

Code:

<pris>laura vandervoort ›</pris> jane kennedy

       

   

l'histoire de ma vie

can't keep my f*ck to myself, you know how hard i'm not trying to.

   J'ai froid... Je tousse, j'ai de la fièvre. Rien qu'un bout de carton humide par l'air me tient chaud. Je suis grande, me dit Nikolaj, je dois tenir et nous trouverons bientôt un endroit sécurisé pour nous. Nous pourrons vivre au jour le jour et reprendre Josephine. Des espoirs qui me réchauffe le coeur mais que je sais, sont impossible. Mourir ne me fait alors plus peur, tout en sachant notre petite soeur en sécurité et vivant dans cette ignorance que je ne pourrais plus avoir. Je rêve régulièrement de notre vie avant toute cette misère, tous ses secrets, toute cette peur qui nous ronge. Quand maman, belle blonde sulfureuse aux yeux gris, nous sermonnait niko et moi de se bagarrer dans le salon, lui debout, pieds chaussés, sur le canapé à motif fleuris de mamie et moi trop près du feu ardent de notre cheminée de pierres blanches. L'odeur délicieuse du rôti dans le four, pendant que maman, tout en regardant sur un petit poste télévisé en cuisine les informations, découpait soigneusement les tomates. La voiture de papa, une belle voiture noire qui reflétait tout au passage, qui éteint son ronronnement devant la fenêtre du salon. Notre joie à Niko et moi de le revoir après deux jours d'absence.  Nos câlins. L'amour qu'il portait à mère. Sa barbe piquante que j'aimais tellement cotre ma joue. Ces petites choses me manquent et me manqueront toujours.

Je me réveille, dans ce froid de Russie. Allongée sur des cartons dépliés, recouverte d'un mince carton, je découvre que Niko n'est pas avec moi, ne m'enlace pas dans mon sommeil pour nous tenir chaud. « Niko ? » Murmurais-je en regardant dans tous les recoins. J'extirpe ma main de sous la carton pour m'aider à me relever. Un bruit métallique, comme un xylophone, se fait entendre. Je regarde mon poignet. Je touche de l'index, ce petit bijou qui ne m'appartient pas. La gourmette de Nikolaj. Je panique, je le cherche. Je cours dans la rue du petit village. Je ne le retrouve pas. Je reviens à notre « lit » reprendre mon petit sac, contenant une conserve volée il n'y a pas longtemps. Je m'assois au banc le plus proche, totalement perdue et congelée. Des pieds me font face, des pieds menant vers un avenir plus prometteur.

« Tu quoi, jane ? » Je fourre tout dans ma valise, prenant soin de plier les deux seules robes de ma penderie. Je me retourne vers celle qui porte le même nom que moi, adossée sur l'embrasure de notre porte. « J'ai certainement la chance de devenir une romancière, Sam. Ne me boude pas pour vouloir réaliser mon rêve et sortir de ces boulots sans queues ni têtes. » Je m'approche d'elle, avec ma moue de bébé qui la rend aussi moelleuse qu'un fondant au chocolat. C'est la moue que je prend pour me faire pardonner de tout. « Non, Jane. Pas cette tête ! » Elle grimace en sachant que cela va marcher. Je glisse mes mains autour de sa taille d'inspectrice, moulée dans un débardeur et une veste de cuir. « Comment veux-tu que je te laisse partir ? » Elle m'embrasse chastement mais j'intensifie le tout. Elle grogne et se sépare à contre cœur de mon corps. Je me mordille la lèvre, la regardant d'un regard abattu mais calculé. « Pars, ce n'est pas comme si je manquais de femmes pour me satisfaire. » Elle me tourne le dos et je reste bouche baie. Je ricane en l'entendant sourire tout en marchant d'un pas long. Elle veut jouer c'est cela ? Bien, je joue alors de toute manière, il n'est pas dans mon habitude de me laisser abattre. « Samantha. » Je l'appelle et elle se retourne avec un sourire triomphant. Ne crois pas que je vais te supplier de me prendre tout de suite, que mon pardon te soit demandé. Non ma grande, tu me connais trop bien. « C'est toi qui va regretter ce corps de déesse et cette voix sulfureuse, jouissant ton prénom. » Je souris et tout en reculant, je lui accorde un radieux doigt d'honneur charmant et galant. La voyant devenir rouge, je rigole aux éclats et il ne fallut que peu de temps pour qu'elle me saute dessus. Mes jambes entourés autour de ses hanches. Ma bouche embaumant magnifiquement bien la sienne. Ses mains sous le galbe de mes fesses. Une partie de jambes en l'air d'un adieu qui n'en est pas un est d'actualité.

Je m'en vais New-York. Je m'en vais maman. Je m'en vais ma douce dulcinée. Je dis bonjours à Island Bay. Je dis bonjour au soleil. Je dis bonjour à cet avenir où je retrouverai mes pièces manquantes.