I got guns in my head and they won't go (andrea)

andrea flores

I got guns in my head and they won't go

les informations en vrac

très difficile à cerner, andrea est assimilée à une porte de prison. impossible de savoir ce qu'elle pense ou ce qu'elle ressent. pire que ça, elle adore plus que tout laisser croire ou penser des choses qui sont bien loin de la vérité • très imaginative, elle adore s'inventer des vies quand elle rencontre des inconnus, il faut dire qu'elle ment comme personne. c'est d'ailleurs cette particularité qui lui a valu d'être la meilleure de sa promo à l'école de police, et on lui a immédiatement proposé de travailler en tant qu'agent d'infiltration, directement au FBI • elle a commencé à bosser à new york et c'est là bas qu'elle a gravi les échelons • andrea est quelqu'un qui n'a pas vraiment la notion de bien et de mal, pour une flic, c'est pas pratique. mais elle arrive à noyer le poisson • très observatrice, rien ne lui échappe, c'est un vrai caméléon, elle peut jouer la femme fatale un matin et la psychopathe le matin suivant • très libérée, elle n'a aucun complexe, et pas de filtre non plus. elle a tendance à dire tout haut ce que les gens pensent tout bas • manipulatrice, elle n'a aucun scrupule et ferait absolument n'importe quoi pour arriver à ses fins • elle tient très bien à l'alcool, n'essayez pas de jouer avec elle sur ce terrain là • andrea conduit un vieux 4x4 jeep qu'elle adore et duquel elle ne se séparera jamais, malgré les montagnes de fric que ça lui coûte chaque mois • impulsive, la jeune femme part au quart de tour, souvent pour pas grand chose, et elle a souvent du mal à se calmer. pour se faire, elle file droit en salle de tir pour se défouler • elle fait de la boxe depuis pratiquement vingt ans, et clairement le premier à l'approcher d'un peu trop sans avoir prévenu n'est pas arrivé • andrea partage sa vie avec un magnifique malinois de deux ans qu'elle a appelé cobain en hommage au chanteur qu'elle adorait • elle est insomniaque, et passe ses nuits à bosser sur des dossiers, ce qui fait d'elle une très bonne commissaire malgré ses nombreux défauts • remplie de tics et de manie, elle n'en est pas repoussante pour autant et son charme opère quasi immédiatement. il faut dire qu'elle a des atouts non négligeables • elle a un rapport à la nourriture très prononcé, une véritable histoire d'amour. il n'est pas né celui qui lui piquera sa bouffe sans en payer le prix fort. d'ailleurs, elle peut piquer une crise si elle a faim et qu'elle ne trouve rien à manger dans les dix minutes • patiente par intermittence, elle peut passer des heures en planque, comme s'énerver au bout de quelques minutes pour une bêtise • féministe presque un peu maladive, elle a besoin de prouver sans cesse que les femmes ne sont pas moins fortes que les hommes, et elle a tendance d'ailleurs à traiter les deux sexes de la même manière dans sa brigade. • andrea a fumé pendant quinze ans, mais elle a arrêté il y a trois ans quand elle a perdu son père d'un cancer du poumon • elle est arrivée en Nouvelle Zélande il y a une dizaine d'années, quand on lui a dit qu'elle pourrait évoluer en tant que commissaire dans un commissariat de Wellington • andrea n'a jamais connu l'amour, celui de ses parents à peine, celui de ses amis parfois, mais jamais celui d'un homme ou d'une femme qui l'aurait aimée à sa valeur. faut dire qu'elle fait un peu peur, et quand on apprend à la connaître et à savoir ce qui se cache sous la carapace, on n'a pas forcément envie de rester...

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>sarah shahi ›</pris> andrea flores

   

l'histoire de ma vie

Spirits in my head and they won't go

Pas grand monde dans les locaux, la porte de mon bureau à peine fermée, juste elle et moi. Je frissonne au contact de sa main qui vient de glisser dans mon sous-vêtement, et de ses lèvres qui s’emparent des miennes. Mes soupirs contre sa bouche, je la laisse me donner le plaisir que j’aime qu’elle me donne, et qu’elle aime visiblement me donner. Jane et moi ça date de plusieurs mois déjà, rien d’officiel, rien d’exclusif, mais quelque chose d’assez régulier et parfois même un peu trop passionnel à mon goût. Mais ça ne concerne que le contact physique, elle me connaît sûrement mieux que mes autres collègues de boulot, mais elle ne sait pas encore exactement qui je suis. Elle ne le saura sûrement jamais d’ailleurs. J’atteins quasiment le point culminant du plaisir quand j’entends la porte de mon bureau s’ouvrir dans mon dos. « Commissaire Flor… oh bordel, pardon… » et la porte qui se referme alors que je ne peux réprimer un rire amusé. Mais il n’est pas question que la frustration s’empare de moi, et Jane le sait bien alors qu’elle redouble d’efforts pour me donner ce que j’attends d’elle. Et elle le fait bien. Je lâche un dernier gémissement et Jane retire sa main de mon pantalon, un sourire mutin au bout des lèvres. « Alors, on en parle de cette promotion ? » Mes pupilles se dilatent d’un seul coup et je bondis du bureau sur lequel j’étais assise pour la pousser jusqu’au mur derrière elle, attrape ses mains d’un geste rapide et contrôlé, et j’attache ses poignets dans ma paire de menottes, avec le tuyau du radiateur. J’approche d’elle et je vois bien qu’elle ne rigole plus. « Tu veux faire la maligne ? Je suis pas adepte des promo canapé, tu devrais le savoir… » Je viens mordre sa lèvre inférieure avec assez de force pour qu’elle puisse sentir con soeur à l’intérieur sans pour autant la faire saigner, et je me recule pour venir déposer les clés des menottes sur mon bureau à trois mètres d’elle. « T’as de la chance que t’étais pas à poil. Quoi que, t’aurai facilement trouvé un sauveur pour te détacher ! » Et je quitte mon bureau sans me soucier de comment elle se sortira de là. Je file droit dans le bureau adjacent au mien. « Fellini, tu voulais me dire quelque chose ? » « Oui, enfin ça pouvait attendre, je suis désolé c’était pas… » « Abrège. » « …j’ai trouvé un truc sur l’affaire Davidoff. Un de nos indics a envoyé des photos d’une nénette qui semble-t-il aurait fait une livraison avec le symbole de notre poisson sur le pacquet. Elle a un intermédiaire, mais elle devrait pas avoir trop de mal à nous fournir des infos, elle a l’air plutôt… » Je récupère les photos dont il me parle et souris. « …canon. » Le lieutenant rit comme un adolescent prépubère et mon regard le calme immédiatement. « Oui. Euh. On a réussi à savoir qu’elle est à l’université de Wellington, elle étudie la musique. Vous voulez l’adresse ? » J’arque un sourcil. « Je pense que j’arriverai à trouver l’université Fellini. » Je tapote son épaule et repars avec les photos de la demoiselle en question. Voilà déjà trois mois qu’on cherche à coincer ce putain de dealer, et toutes les pistes n’ont mené à rien. Il faudrait que j’arrive à rencontrer la jeune femme pour voir si la piste est jouable. Et puis, les missions d’infiltrations sont les plus excitantes, c’est en ça que je suis la plus douée, je ne vais pas filer le bébé à quelqu’un d’autre. En attendant, j’ai encore une tonne de dossiers à traiter.