AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
juin 2024
7° - 16° // du beau temps, malgré un peu de vent
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres

fan de cinéma ? vous voulez en faire votre métier ? venez voir les postes proposés par whare pikitia studios
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 

 remember the past (beth)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMar 31 Jan - 14:44

remember the past
beth & phoebe

   Le début de semaine avait été bien difficile, notamment à cause d’un de nos dossiers, qui durait déjà depuis un moment, depuis deux ans exactement. Ce dossier était un des plus anciens, et celui qui avançait le moins depuis le début. Mais depuis une semaine, tous c’était accéléré. Il y a deux ans, nous avions été alertés d’un enlèvement dans une aire de jeux pour enfant. La petite fille, Flavie, a disparu sans laisser de trace, que ce soit sur les caméras de surveillances ou même dehors. Elle restait introuvable, et nous n’avions aucunes pistes, jusqu’à la semaine dernière, où un évènement important pour l’affaire a eu lieu. Une inscription dans l’école primaire de Wellington d’une petite fille lui ressemblant, mais surtout, ne sachant pas écrire correctement son prénom, demandant sans cesse si elle devait dire son prénom, ou son autre nom, celui de sa maman. La maitresse avait téléphoné aux services d’aide à l’enfance, qui nous avaient rapidement contactés. Nous nous étions immédiatement rendu à l’école pour rencontrer la maitresse, et vérifier la ressemblance avec Flavie, qui était très importante. Dès lors, nous avions demandé la permission d’intervenir le soir même dans la famille de cette petite, et nous l’avions eu rapidement. En arrivant dans le lieu d’habitation présumé de la petite fille, nous avions été choqués, étonnés par l’état de l’immeuble dans lequel elle vivait. Pas d’électricité, des crottes de rats dans les coins de murs, mais surtout, une odeur de drogue bien enivrante, que nous avions signalée à la même occasion à la brigade concerné. En arrivant à l’appartement, la personne nous avait ouvert, et la petite fille se trouvait à l’arrière, dans une cage, et j’avais du ravaler mes larmes pour ne laisser paraitre mon choc face à cette découverte. La petite fille était terrorisée, et tremblait. Je m’étais approchée d’elle délicatement, en douceur, avant d’ouvrir la porte de la cage dans laquelle elle était enfermée, et de la rassurer avec mes mots, tandis qu’un de mes coéquipiers fouillait l’appartement, et que les autres s’occupaient de passer les menottes à l’homme et d’appeler les urgences. La petite fille, entre temps, était sortie de sa cage, et je la tenais contre moi, tentant de la rassurer comme je le pouvais.

En y pensant, je soupire tout en caressant mon chien, sa tête posé sur mes genoux. J’attendais ma cousine, qui devait passer pour boire un café en fin d’après-midi, après son travail. Je ne travaillais pas aujourd’hui, non pas de ma volonté mais surtout par obligation, aillant fait beaucoup trop d’heure ce mois-ci. Je soupire en y pensant, puis me lève de mon canapé en entendant la sonnerie de la porte. J’arrive dans l’entrée, et ouvre à ma cousine en souriant. « Beth, salut. » Je lui souris, puis m’écarte pour la laisser passer. Je referme derrière elle, puis je la serre dans mes bras, puis la lâche pour repartir vers le salon. « Va y, installe toi. Tu vas bien ? » Je lui souris, amicalement. Au fond de moi, j’espère qu’elle ne va pas me retourner la question. Je me dirige vers la cuisine, ouverte sur le salon et me tourne vers Beth. « Tu veux un café ? J’ai du thé sinon, de la tisane, enfin j’ai un peu de tout en fait. » Je lui souris.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMar 31 Jan - 20:39

remember the past
Phoebe and Beth

Les choses changeaient de plus en plus dans ma vie ces temps-ci. J’évoluais et j’envisageais des choses que je n’imaginais même pas le mois dernier. Cette dernière soirée avec Connor avait chamboulé toute mon existence. Je n’arrêtais pas de penser à ça, même quand je suis au travail et que j’écoute l’un des criminels de la prison me parler de son enfance et de ses mauvais actes. En fait, c’est un homme que je vois depuis mon arrivée au centre pénitencier de la ville. C’est quelqu’un de dangereux en fait. Il a tué trois femmes, pensant que c’était sa mère. Il a eu une enfance très difficile, battu par son père et soutenu par personne, pas même sa mère qui préférait pleurer plutôt que de l’aider. C’est souvent pour ça que certaines personnes ont besoin de déverser leur haine sur des innocentes, délirant en croyant faire du mal a celle qui les a vraiment blesser. Je tente de le comprendre et en fait, j’y arrive très bien. C’est exactement l’état dans lequel étaient les ravisseurs qui m’ont enlevé à l’âge de six ans. Ils avaient perdu leur enfant et n’arrivait pas à vivre avec la peine qu’ils avaient. Alors pour la soulager, ils avaient décidé de prendre l’enfant d’un autre pour combler le manque dans leur cœur. Ils n’avaient aucunes mauvaises intentions, ils voulaient juste arrêter de souffrir. Je ne pourrais jamais leur pardonner le traumatisme qu’ils m’ont fait vivre, mais d’un autre coté, maintenant que je fais le métier de psychologue, je sais comment me mettre à leur place pour les comprendre. Aujourd’hui ils sont en prison et ils ne pourront plus faire de mal et c’est ça qui me rassure chaque jour. Je n’aimerais pas qu’ils sortent.

Mon dernier cas étudié, c’est l’heure pour moi de quitter mon lieu de travail pour rentrer à Island Bay. Chez moi, je me chance avant d’aller boire le café avec ma cousine, Phoebe. C’est l’une des seules de ma famille avec qui j’arrive à me confier et à être moi-même. Elle connaît mon histoire et je me sens en confiance avec elle. Je la voyais régulièrement, nous passons beaucoup de temps ensemble. Je me rendais donc chez elle, repensant à notre relation. C’est vrai, dans ma famille je m’entends avec elle, sa mère et puis ma sœur. Les autres ont toujours été trop compatissants. Encore maintenant quand je les vois, il y a encore de la pitié dans leur yeux et ça me donne envie de les envoyer chier. Ils ne me connaissent pas assez pour savoir quel genre de femme je suis. C’est à dire forte et indépendante, qui a dépassé toutes ses histoires d’enlèvement. Ils ne l’ont peut-être pas vu, mais j’ai grandis.

J’arrive devant chez ma cousine, frappant à la porte pour qu’elle vienne m’ouvrir. « Beth, salut. » « Salut Phoebe. » répondis-je en souriant, contente d’être ici. Elle s’écarte et je rentre chez elle, connaissant bien la maison. « Va y, installe toi. Tu vas bien ? » Ni une, ni deux je vais me placer dans le canapé de ma cousine, qui elle se dirige vers la cuisine. « Écoute, ça va en ce moment. Et toi ? » Répondis-je a sa première question. En fait, je ne vais pas si bien étant donné tout ce qui est chamboulé dans ma vie. « Tu veux un café ? J’ai du thé sinon, de la tisane, enfin j’ai un peu de tout en fait. » « Je veux bien une tisane s’il te plait, avec un sucre. » lui demandais-je, ayant très envie de cette boisson. J’attends qu’elle revienne s’installer à coté de moi pour que nous puissions discuter. « Tu ne travailles pas aujourd’hui ? » Lui demandais-je naturellement. Je connais ma cousine, elle est aussi dévouée à sa travail que moi et passe plus de temps là-bas que chez elle. C’est toujours une chance de pouvoir la croiser.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyJeu 2 Fév - 17:20

remember the past
beth & phoebe

   Beth connait très bien la maison, en fait, je vis ici depuis quelques années déjà, et Beth vient régulièrement. Cette maison, c’est un peu la maison du bonheur, une sorte d’auberge du bonheur, et j’adore être ici. Beth me salue, puis je m’écarte pour la laisser rentrer, puis nous repartons vers le salon où je lui dis de s’installer, ce qu’elle fait en s’installant dans un des canapés. Je la regarde en souriant. J’adore Beth, et c’est la cousine avec qui je m’entends le mieux. Il faut dire que nous avons presque le même âge, et aussi que je suis une des rare à ne pas la prendre en pitié sans arrêt suite à son kidnapping. Et puis c’est Beth qui m’a donné envie de faire ce métier, je dirais même que c’est grâce à Beth que je suis là où j’en suis dans mon boulot. « Écoute, ça va en ce moment. Et toi ? » Je hausse un peu les épaules, avant de hocher la tête pour signifier que oui, ça va. En réalité, ce n’est pas si simple, mon boulot  n’est pas simple, et surtout en ce moment, et Beth le sait sans doute. Je la regarde, lui proposant en même temps une boisson, essayant d’énumérer tous ce que j’ai, mais la liste est trop longue. Je lui souris, en attendant sa réponse qui arrive rapidement. « Je veux bien une tisane s’il te plait, avec un sucre. » Cela ne m’étonne pas, Beth prend en général toujours une tisane quand elle vient à la maison. Je mets la bouilloire en route, et une fois que l’eau est chaude, je la verse dans un mug avec un pingouin dessus, puis retourne vers Beth un plateau en main. Je pose le plateau avec la tisane de Beth et mon café sur la table, puis part rechercher les cookies que j’ai concoctés pour l’occasion. « Tu ne travailles pas aujourd’hui ? » Je regarde Beth, en soupirant, puis bois une gorgée de mon café avant de prendre la parole. « Repos obligatoire… mais j’en avais besoin je crois. » Je soupire, et attrape un cookie, avant de tendre l’assiette a Beth pour qu’elle en prenne un. J’avoue rarement avoir besoin de repos, mais le fait de l’avouer explicitement montre à quel point je suis fatiguée en ce moment, mais surtout, à quel point l’affaire m’a touchée. Boucler un dossier ancien, retrouver un enfant dans de telles conditions, tout cela me fait penser à Beth et à son enlèvement. J’ai peu de souvenir de cette période, mais je me souviens avoir été touchée. Après tous, quand elle a été enlevée, j’avais quatre ans, j’étais une gamine toute petite et bien trop innocente pour comprendre ce qui arrivait. Et puis ma mère m’avait simplement expliqué que ma cousine était partie en vacances, sans doute pour me protéger de la vérité. Je soupire, puis reprend la parole. « J’ai terminé un dossier hier et c’était… éprouvant. » Je baisse les yeux, puis reprend la parole. « Tu as du en entendre parler dans les journaux… mais c’était difficile psychologiquement, et je crois que cette journée de congé me fait du bien. » Je me confie rarement à Beth sur mon boulot, enfin, en général, je ne parle pas de mes affaires. Je dis simplement que c’est compliqué, et elle le sait, puisqu’elle travaille de l’autre côté elle, en prison. Je suis l’avant, et Beth, c’est un peu l’après elle. Je la regarde, puis bois une nouvelle gorgée de café.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyLun 6 Fév - 22:47

remember the past
Phoebe and Beth

Je me sentais toujours très bien avec ma cousine. Je n’ai jamais voulu être proche de ma famille mais avec elle, tout comme sa mère, j’ai toujours eu un feeling différent d’avec les autres membres de ma famille. Peut-être parce qu’elles ne se comportement pas avec moi en parlant de la pauvre beth, qui a vécu des choses horribles. Et surement parce que je ne suis pas la seule à avoir un passé douloureux, ma cousine est bien placée pour le savoir. Le fait est que  je peux être moi même avec phoebe étant donné qu’elle sait tout de moi, même ce que je m’efforce à cacher à tout ceux qui m’entourent. C’est pour cela que je passe beaucoup de temps avec elle. Je lui demande donc une tisane qu’elle s’empresse d’aller me préparer, ramenant au passage une assiette de cookies. « Merci, ça a l’air très bon. » Ajoutais-je. De retour à mes cotés, ma cousine reprend la parole, répondant à ma question précédente.  « Repos obligatoire… mais j’en avais besoin je crois. » Elle est policière et elle travail beaucoup, trop à mon gout. Je lui ai déjà dit de prendre du repos mais ce n’est pas chose facile. Elle adore son travail et n’arrive pas à s’en passer. Elle me ressemble beaucoup là dessous, nous sommes trop dévouées à notre travail. Le fait qu’elle comprenne qu’elle a besoin de repos me prouve qu’elle est vraiment à bout. Ma cousine prend un cookie avant de me tendre l’assiette et je m’empresse d’en attraper un, mordant presque immédiatement dedans. Elle me prépare toujours des petits en-cas délicieux. Phoebe reprend doucement la parole, parlant de sont travail. « J’ai terminé un dossier hier et c’était… éprouvant. » Je la regarde, inquiète mais aussi intéressée. Je sens qu’elle a besoin d’en parler. Surtout avec un métier comme le sien, elle doit voir des choses qui peuvent être indescriptibles. Je lui laisse la parole, l’écoutant attentivement. « Tu as du en entendre parler dans les journaux… mais c’était difficile psychologiquement, et je crois que cette journée de congé me fait du bien. » Je ne voyais pas de quoi elle voulait parler, on tellement de choses horribles dans les journaux et je ne sais pas a quoi elle peut être confronter tous les jours. Elle me parle rarement de son boulot, précisément. Elle me dit quand c’est dur mais ne donne jamais de détails, et je ne la forcerais jamais à le faire. Mais aujourd'hui je suis une peu inquiète, parce qu’elle parle d’une affaire dure à supporter psychologiquement. Je suis la mieux placée pour l’aider dans ce domaine. « Psychologiquement dur ? Plus que d’habitude ? » lui demandais-je, ma tasse entre mes mains comme pour me réchauffer. Je ne voulais pas l’obliger à m’en perler plus précisément mais je sentais qu’elle en avait besoin. Je pouvais tout entendre, mon métier c’est écouter et aider. Mon regard est tendre et rassurant, je ne veux pas la brusquer, je vois bien dans son visage baissé qu’elle a du mal à y penser. Je me demande pourquoi les policiers qui travaillent sur ce genre d’affaire ne sont pas obligés de consulter un psychologue. J’ai l’exemple devant moi que parfois, il faut en parler. « Je n’ai rien remarqué en particulier dans les journaux. Ils sa passent tellement de choses affreuses, malheureusement. » Je ne pouvais pas savoir sur quelle affaire elle avait été affectée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMar 7 Fév - 21:57

remember the past
beth & phoebe

   En ce moment, mon travail est de plus en plus difficile. Les affaires s’enchainent, les heures aussi, et je m’y consacre complètement, peut être même un peu trop. Depuis ma fausse couche il y a six mois, je n’ai plus vraiment de plaisir à rester chez moi, à rien faire. Si quand Scott était là, j’avais une attache chez moi, désormais, je n’en ai plus aucune, et je reste le plus tard possible le soir. Jusqu’à ce qu’on me vire, en fait. Il n’est pas rare de me voir vingt-quatre heures au bureau, malgré l’épuisement. Mon moral en prend un coup, mon corps aussi, je le sais très bien, mais c’est plus fort que moi. Et puis, depuis ma fausse couche, je suis plus sensible a certaine affaire, comme celle de maltraitance, et notamment lorsque nous retrouvons les enfants dans un état monstrueux. Si ces dossiers sont courant, ils n’occupent pas ma journée, et heureusement, car sinon je crois que je ne tiendrais pas. Je ressens souvent le besoin de parler de tout ça, mais je n’ose pas en réalité. Je me dis que remettre ça à demain sera mieux, qu’un jour, je n’y penserais plus, mais j’y pense sans cesse en réalité. Ma cousine et là, et elle est psychologue, et je suis tellement dépassée en ce moment que je ressens rapidement le besoin de lui parler de mon dossier, de Flavie. Je tente de lui en parler, doucement, mais surtout progressivement. Si ma cousine a l’habitude d’entendre des atrocités, l’histoire de Flavie n’est pas anodine pour elle. En effet, elle a été enlevé quand elle était enfant, et je sais qu’elle en garde des séquelles horribles. Elle ne m’en a jamais vraiment parlé, j’imagine qu’elle n’ose pas, mais en réalité, c’est moi qui n’ose pas entendre. Quand je vois des cas similaires à ceux de Beth, je me dis que ma cousine a quand même une grande force, et je l’admire pour ça. Plutôt que de la prendre en pitié, comparé aux autres membres de la famille. « Psychologiquement dur ? Plus que d’habitude ? » Je baisse la tête, et hoche la tête, doucement. Je relève la tête vers elle, la regardant. Son regard est tendre, rassurant, et je commence peu à peu à me confier. « Pour être honnête, j’en peux plus Beth. Je comprend pas comment on peut faire ça a un enfant. » Je soupire, avant de croquer dans mon bout de cookie. Je ravale mes larmes, ne voulant pas craquer devant elle. Ma fatigue n’ajoute rien de bon à mon émotion, et j’écoute ce que dis Beth. « Je n’ai rien remarqué en particulier dans les journaux. Ils se passent tellement de choses affreuses, malheureusement. » En fait, elle a raison, et ça ne m’étonne pas qu’elle soit passée à côté. Si les journaux en ont parlés, je sais que les parents ont demandés de la discrétion, pour leur fille, pour leur reconstruction. « Flavie, Beth. La petite Flavie. » Immédiatement, je sais que Beth va comprendre. Son cas avait retourné tout Island Bay deux ans auparavant, et depuis, tous les ans, les journaux y faisaient allusion. « Je… c’est moi qui l’ai retrouvé, je n’ai pas le droit de te donner des détails sur son état, mais sentir sa respiration si faible contre moi, son angoisse, c’était horrible Beth. » C’est la première fois que je me confie à ce point à Beth. Me confier comme ça montre clairement que j’en peux plus, que j’ai besoin d’en parler, et il va falloir que je le fasse plus souvent. J’adore mon boulot, mais mon dieu, mon état psychologique lui ne va pas forcément bien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyJeu 16 Fév - 11:40

remember the past
Phoebe and Beth

« Pour être honnête, j’en peux plus Beth. Je comprend pas comment on peut faire ça a un enfant. » Je comprends qu’elle est a bout de force, que son travail lui prend beaucoup de temps et surtout beaucoup d’énergie. Peut-être a-t-elle besoin d’une pause, de reprendre un peu de force avant de reprendre le travail. Je ne sais pas ce qu’elle vit dans son travail, mais j’imagine combien ça doit être dur. Je lui avoue donc que je n’ai pas entendu parler de cette histoire dans les journaux, ou alors je n’ai pas fais attention. Je vois combien ma cousine est touchée par cette affaire, les larmes à ses yeux la trahissant. « Flavie, Beth. La petite Flavie. » Elle avait besoin de me dire son nom et j’acquiesçais à sa phrase. Mais je comprends tout de suite de quelle affaire elle veut parler. J’avais entendu parler de ça il y a un petit moment. Une petite fille avait été enlevée. Cette histoire m’avait bouleversé et j’avais tout fait pour ne pas trop en entendre parler, me rappelant trop ce que moi, j’avais vécu.  Je me fermais doucement, n’ayant pas envie d’aborder ce sujet. Pourtant, je sentais que ma cousine avait besoin d’en parler. « Je… c’est moi qui l’ai retrouvé, je n’ai pas le droit de te donner des détails sur son état, mais sentir sa respiration si faible contre moi, son angoisse, c’était horrible Beth. » Je ne voulais pas de détail, je les imagine déjà très bien. Je fermais les yeux, asseyant de ne pas comparer cette petite fille à moi. Nous n’avons pas vécu les mêmes horreurs, j’en suis persuadé. Je n’ai pas souffert physiquement mais apparemment, cette petite fille oui. « Je.. je peux imaginer ce que tu as vu. » avouais-je doucement, comprenant que ça me touchait plus que ce que je pensais. Je détestais parler de ce jour d’affaire, de repenser à mon passé. Phoebe le savait mais elle avait jugé qu’elle devait m’en parler. Je ne voulais pas qu’elle voit mon malaise face à cette discutions mais j’avais tellement de mal à trouver les bons mots. Je n’avais pas envie d’avoir des détails sur les retrouvailles de la petite. « Et, elle va bien maintenant ? Je veux dire physiquement parce que psychologiquement elle ne s’en remettra jamais, je crois. » Lui dis-je, avouant que moi-même j’ai encore du mal à vivre avec ce passé. Je ne me souviens pas de l’âge de cette petite fille mais qu’importe, on oubli pas avoir été arraché à ses parents. Je préférais rassurer ma cousine plutôt que de demander des détails sur cette affaire. « Tu sais, je préférerais qu’on arrête d’en parler. » lui dis-je alors que j’apporte ma tasse de thé à ma bouche. Je voulais être là pour ma cousine mais pas de cette façon, je ne suis malheureusement pas la meilleure pour parler de ça. « Ce genre de chose arrive si souvent, malheureusement. » lui dis-je, sachant combien de fois des enlèvements arrivent dans ce monde. « Phoebe, tu as peut-être besoin d’une pause dans ton travail, non ? Ou alors d’aller voir quelqu’un pour en parler.. » Je la dirigeais doucement vers un psychologue, autre que moi bien sur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyJeu 16 Fév - 18:48

remember the past
beth & phoebe

   Je ne parle jamais de mes affaires avec Beth, et encore moins celles qui concernent les enlèvements d’enfants, mais aujourd’hui, j’en ai vraiment besoin, et j’imagine qu’elle est d’accord pour m’écouter. Je lui explique mon ressenti, et lui rappelle l’affaire, le nom de la petite les larmes aux yeux. Beth se tait, et je comprends qu’elle sait maintenant de quoi je parle. Je baisse la tête, et je décide de me confier, lui dévoilant rapidement certains détails, comme sa respiration contre moi, si faible. Je relève un instant la tête vers Beth, un peu gênée de lui parler de ça après ce qu’elle a vécu, un enlèvement, elle aussi. « Je.. je peux imaginer ce que tu as vu. » Je baisse un peu la tête. Au fond, j’espère que Beth imagine juste, et qu’elle n’a pas vécu ce que Flavie a subi. Nous n’avons jamais parlé de son enlèvement, du moins pas en détail. Je ne sais pas ce que Beth a subi pendant ces deux années, et j’imagine que maintenant, elle doit y penser par ma faute, et je le vois dans son regard. Elle reprend la parole cependant, pour prendre des nouvelles de la petite fille. « Et, elle va bien maintenant ? Je veux dire physiquement parce que psychologiquement elle ne s’en remettra jamais, je crois. » Je hoche un peu la tête, et soupire légèrement en entendant la fin de sa phrase, qui, même si cela semble caché, ce que ressent Beth, je le sais. Elle ne s’est jamais remise psychologiquement de son enlèvement, j’en ai conscience, et je la comprends. Si la petite fille ne s’en remettre jamais psychologiquement, je sais que pour le moment, physiquement, ce n’est pas bon. Elle a subi tellement de choses sur son petit corps, elle est tellement faible. Un enfant n’a pas à subir ça. « Je, c’est la même chose physiquement, elle aura du mal à s’en remettre. » Je décide de ne pas donner plus de détail, ne voulant pas mettre Beth dans le mal. Je bois une gorgée de ma boisson, et croque à nouveau dans le cookie en croisant mes jambes en tailleur. « Tu sais, je préférerais qu’on arrête d’en parler. » Je hoche la tête, c’est une bonne idée en effet. « Je suis désolée d’en parler, je sais que c’est pas facile. » Je baisse un instant les yeux, et elle reprend la parole, alors que Greezly pose sa tête sur mes jambes. « Ce genre de chose arrive si souvent, malheureusement. » Je hoche la tête, et caresse un peu la tête de mon chien. Si les enlèvements sont récurent, la maltraitance l’est encore plus en réalité, et c’est vraiment flippant. « Phoebe, tu as peut-être besoin d’une pause dans ton travail, non ? Ou alors d’aller voir quelqu’un pour en parler.. » Je ravale un peu dans ma tête, je sais que Beth a complètement raison. J’ai besoin d’une pause, je travaille trop, mais c’est impossible. J’ai besoin de travailler, de me sentir utile, de sauver des petites personnes. C’est vital. Et puis voir un psychologue, j’ai la trouille qu’il me foute en repos forcé. Même si mon boulot m’oblige à en voir un au moins une fois par an, et après les affaires difficiles, comme celle de Flavie. « Je ne peux pas Beth… mon travail est trop important. » Je baisse la tête, et soupire. « J’ai peur d’aller voir quelqu’un. » Je ne relève pas le regard vers elle, honteuse de cette révélation. Oui, c’est ça. J’ai peur d’en parler, peur que ça me détruise encore plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMer 22 Fév - 15:45

remember the past
Phoebe and Beth

Le fait de parler d’histoire d’enlèvement me donnait des frissons. J’avais pour habitude d’éviter ce genre de sujet, ne voulant pas qu’on en vienne à parler du mien. Même si mes proches comme Phoebe son au courant de mon passé, jamais je ne m’éternise sur le sujet, ayant peur qu’on me demande des détails ou qu’on prenne pitié de moi. Bien qu’il me soit arrivé cet événement affreux, j’ai réussi dans la vie et aujourd’hui je me sens bien. Evidement, l’enlèvement a dicté mon futur et j’en suis là à cause ou grâce à ça. Et personne ne savait pas comment j’étais avec ceux qui ne me sont pas proches, comme personnes ne sait que je ne laisse personne m’approcher depuis plus de sept ans. Phoebe a du se rendre compte de mon changement de comportement, et j’essayais tant bien que mal de continuer le sujet d’enlèvement, bien que ma cousine ai besoin d’en parler. « Je suis désolée d’en parler, je sais que c’est pas facile. » avait-elle ajoutée lorsque je lui avais demandé d’arrêter de me parler d’enlèvement. J’avais été direct et peut-être qu’elle n’a pas apprécier mais je suis comme ça, et quand on parle de ça je me renferme, et elle le sait. J’avais alors juste ajouter que ce genre de chose arrivait souvent et que malheureusement ni elle, ni moi pouvons faire quelque chose contre ça. J’avais alors tout de suite remarquer que ma cousine était vraiment chamboulée et touchée par cette affaire, qu’elle a surement prise plus a cœur a cause de ce que moi j’ai vécu. Je pensais qu’elle avait besoin de pause, bien que je sache qu’elle ne le fera pas, trop accrochée à son travail. Et je pouvais la comprendre, moi même je vis pour mon travail. « Je ne peux pas Beth… mon travail est trop important. » Je connaissais déjà sa réponse et je m’en doutais. Elle a un travail très important et elle a peur d’être indispensable. C’est surtout qu’elle s’en voudrait de louper une affaire, de peur de ne pas la résoudre. Je commençais vraiment à m’inquiéter pour elle. Elle baisse doucement la tête, soupirant. « J’ai peur d’aller voir quelqu’un. » ajoute-t-elle doucement, avouant qu’elle a peut-être besoin d’aide. Dire qu’elle à peur d’aller voir quelqu’un c’est avouer qu’elle en a besoin et je comptais bien l’inciter à le faire. « Phoebe, tu n’as pas à voir peur de ça. Personne ne te jugera. » lui dis-je, posant ma main sur la sienne pour l’inciter à me regarder alors que je lui parle. Je sentais que cette affaire l’avait vraiment affaibli et elle devait se trouver une solution. « Tu sais, si tu as peur d’y aller c’est que tu réalises que tu as besoin d’aide, ou au moins besoin de parler, je ne sais pas. » J’avais besoin de savoir vraiment ce qu’elle ressent ces temps-ci mais je ne voulais pas non plus la forcer. « Phoebe, tu peux me parler si tu veux. » lui dis-je, essayant de dire que je peux être la psychologue plutôt que sa cousine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMer 22 Fév - 19:31

remember the past
beth & phoebe

   Si Beth venait à la base pour boire un café et discuter, j’ai un peu l’impression que ça prend une tournure de rendez-vous face à un psychologue, et non plus face à une cousine, et je soupire en y pensant. Le sujet de mon travail arrive rapidement, et j’explique à Beth à quel point ma dernière affaire m’a perturbé, presque traumatisé, sans rentrer dans les détails. Beth a été enlevée quand elle était petite, et je sais très bien que ce n’est pas facile pour elle d’entendre parler de ça, de choses similaires à ce qui lui sont arrivés, et elle me le fait rapidement comprendre, et je m’excuse, et nous passons rapidement à un autre sujet, pendant que je caresse le chien, qui a posé sa tête sur mes genoux, et dont les narines soufflent de l’air chaud sur mes cuisses. Je souris en le regardant, et écoute Beth, qui m’avoue que j’ai besoin d’une pause dans mon travail, ou d’aller voir un psychologue. Elle a raison, et je le sais, mais je lui fais comprendre rapidement  que c’est impossible. Mon travail me prend beaucoup trop de temps, j’y suis addict, je pense travail, je vis travail, je dors travail, même si je ne dors que très peu ces derniers temps. La nuit, quand je ne suis pas au travail, je pense trop, et je n’arrive pas à m’endormir, malgré la fatigue qui se voit très bien à cause de mes cernes, gonflées. Les cauchemars sont de plus en plus réguliers, sans même que je n’en comprenne le sens parfois. En fait, j’ai peur d’aller voir quelqu’un. J’ai peur qu’on me demande d’arrêter de travailler. Qu’on m’y oblige. « Phoebe, tu n’as pas à voir peur de ça. Personne ne te jugera. » Je baisse un peu la tête, alors qu’elle pose sa main sur la mienne, et je relève la tête pour la regarder. Mon sourire a disparu de mon visage, et pour être honnête, là, maintenant, j’aimerais simplement éviter cette conversation, mais visiblement, Beth pense qu’elle est importante, et elle reprend rapidement la parole. « Tu sais, si tu as peur d’y aller c’est que tu réalises que tu as besoin d’aide, ou au moins besoin de parler, je ne sais pas. » Je baisse un instant la tête. J’ai besoin d’en parler, c’est vrai. De ces affaires que je traite chaque jour, et de ma fausse-couche. Je garde encore des séquelles et un traumatisme profond. Ce jour se ressasse sans arrêt dans ma tête, je me souviens encore de mes hurlements quand j’ai compris, de mon malaise en tombant des toilettes, de l’appel paniqué que j’ai passé à Tawny. Je me demande pourquoi j’étais seule ce jour là, pourquoi j’ai du vivre cette épreuve, seule. Abandonnée. « Phoebe, tu peux me parler si tu veux. » Le souvenir de ma fausse couche fait monter les larmes, et je détourne un peu le regard pour respirer. Je n’ai jamais parlé de ma fausse-couche à ma famille, et très peu de personnes sont au courant en réalité. Scott, Tawny, ma mère, et Beth seulement, mais je n’en ai jamais parlé en détail. J’ai simplement prévenu que j’avais perdu un enfant, et que mon couple était détruit, rien de plus. Je m’essuie un peu les yeux, et décide de prendre la parole, un peu gênée d’en parler enfin avec Beth, alors que ça s’est passé il y a six mois déjà. « Je pense sans arrêt à ma fausse couche Beth. Dès que je travaille, dès que je m’endors, dès que je vais aux toilettes, dans mes rêves, dans mes cauchemars, dans mes pensées, je… » Je soupire avant de reprendre. « J’y arrive pas. Et voir que des personnes font de telles horreurs à des enfants, ça me dégoute encore plus depuis… enfin voilà. C’est encore pire qu’avant, et quand ça touche des bébés, c’est encore pire Beth. » Les larmes coulent à nouveau sur mes joues, et Greezly approche son museau de mon visage, et je souris en le regardant faire, mais le pousse un peu, pour qu’il évite de glisser sa langue sur mes larmes, car je sais qu’il en serait capable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMer 22 Fév - 19:44

remember the past
Phoebe and Beth

Ce que je voulais le plus profondément, c’est que ma cousine puisse se sentir mieux. Si pour ça elle doit aller voir un spécialiste, je le comprendrai mais si c’est avec moi qu’elle veut se confier, elle sait que je suis prête à l’écouter et a la conseiller du mieux que je peux. Je la connais depuis toujours et je sais combien c’est une femme merveilleuse. Elle n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie, et des choses horribles s’y sont produites alors je sais combien elle peut être chamboulé par son passé. Je peux même la comprendre mieux que personne étant donné que moi même, mon avenir est dicté par mon passé. Des choses arrivent et ne nous quitte plus, jusqu’à nous rendre fou et obsédée. Je ne sais pas si c’est le cas pour ma cousine, mais je sais que quelque chose la bouleverse et l’empêche d’être heureuse. J’aimerai pouvoir faire quelque chose. Je vois les larmes monter aux yeux de ma cousine et je comprends enfin, qu’elle va se confier à moi et m’expliquer ce qui la touche vraiment. Ma main toujours dans la sienne, je la serre un peu plus fort pour qu’elle n’oubli pas que je suis là pour elle. « Je pense sans arrêt à ma fausse couche Beth. Dès que je travaille, dès que je m’endors, dès que je vais aux toilettes, dans mes rêves, dans mes cauchemars, dans mes pensées, je… » Elle coupe sa phrase mais j’en ai assez entendu. Je ne peux pas savoir ce qu’on ressent quand on perd un enfant, mais je sais ce que c’est que d’être l’enfant perdu. Ce n’est pas la même chose, mais j’ai vu ma mère dans un état lamentable, même après m’avoir retrouvé. Je sais combien Phoebe a souffert de cette fausse couche. Premièrement parce qu’elle perdait un enfant qu’elle aimait déjà et parce que son couple en a prit un sacré coup par la même occasion. Je ne sais pas quoi dire, j’ai juste envie de la prendre dans mes bras et lui dire qu’un jour elle retrouvera goût à la vie. « J’y arrive pas. Et voir que des personnes font de telles horreurs à des enfants, ça me dégoute encore plus depuis… enfin voilà. C’est encore pire qu’avant, et quand ça touche des bébés, c’est encore pire Beth. » C’est vrai qu’en plus d’avoir perdu un enfant, elle voit des horreurs qu’ils subissent tous les jours, lui rappelant ce qui s’est passé. Je ne peux pas imaginer combien ça doit être difficile et je soutiens encore plus le besoin de pause de ma cousine, bien qu’elle n’acceptera jamais de la faire. Je me déplace dans le canapé et cette fois, j’attrape ma cousine par les épaules pour qu’elles viennent se blottir contre moi alors que ses larmes reviennent et coulent le long de ses joues. « Petit cœur, je ne peux pas savoir ce que tu as vécu ou ce que tu vis encore mais je peux te dire une chose dont je suis sûre, les choses changent et redeviennent meilleure. » Mes mots semblaient tout droit sorti d’un magazine féminin mais c’était la vérité. Il y a toujours des passades de ce genre dans la vie. Elles arrivent plus ou moins tôt. « Dans la vie il y a des hauts et des bas, et là, tu dois faire face à ce qu’on appel le bas. Les choses ne sont pas si durs normalement, tu es juste une des malchanceuse. C’est une habitude Winchester malheureusement. » Je ne faisais pas allusion qu’à moi mais aussi à tout le reste de la famille. On a tous quelque chose de dur à accepter. Il suffit juste de passer le cape, bien que je sache qu’il soit dur à surmonter. Je caresse son dos, réfléchissant à ce que je devrais faire pour elle mais je ne trouve pas. « Parle le moi de cet enfant si tu en as besoin, je suis là.. » dis-je tendrement, parlant pour la première fois à voix haute de ce fœtus qu’elle a porter en elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMer 22 Fév - 22:19

remember the past
beth & phoebe

   La discussion, qui tournait sur mon travail et les affaires difficiles que je vis, prend une tournure complètement différente maintenant, et c’est naturellement, difficilement, que j’évoque ma fausse-couche, datant de six mois maintenant. Ce fut un choc pour moi, ce jour, dans cette pièce si sombre et étroite, d’apprendre que j’étais enceinte, mais à la fois que j’étais en train de perdre ce que je couvais depuis trois mois et demi. Je me demande parfois pourquoi je ne l’ai pas appris plus tôt, trois mois et demi, c’est long, c’est presque le début du deuxième trimestre, et je m’en veux parfois, de ne pas l’avoir su avant. Peut être que cet enfant est parti car je n’avais pas compris qu’il était dans mon ventre, je n’en sais  rien, et rien que d’y penser, un frisson me parcoure, toute entière, et les larmes me montent aux yeux. La main de Beth sur la mienne se resserre, et je commence à parler, à lui expliquer, que je n’arrive pas à penser à autre chose, que je n’arrive pas à aller de l’avant, que cet évènement me hante, la journée, la nuit, sans cesse, dans mes cauchemars le soir, dans mes rêves éveillés la journée. Les larmes coulent sur mes joues, alors que je continue de lui expliquer que je n’y arrive pas, à comprendre ces personnes qui font tant de mal aux enfants. Combien d’enfants, de nourrissons, ont été jetés par la fenêtre car les mères n’en voulaient pas. J’en vois, heureusement ça reste rare, mais j’en vois. Combien d’enfants sont battus à mort par leur parent, combien d’enfants souffrent chaque jour, alors qu’ils devraient simplement rires, et apprendre la vie. Mes larmes coulent, et se font de plus en plus nombreuses, mes sanglots me procurent des spasmes, et je n’arrive même plus à parler. C’est un coup de blues qui est en train de se passer, un énorme, et le souvenir de ma grossesse, si brève, que je raconte pour la première fois. Ma cousine m’attrape par mon épaule, et je me blottie contre elle, et mes larmes, qui s’étaient calmées, repartent de plus belle. Ce geste d’affection me surprend, d’habitude, c’est Tawny qui me réconforte, mais là, elle n’est pas là, et je découvre ma cousine dans un nouveau rôle. « Petit cœur, je ne peux pas savoir ce que tu as vécu ou ce que tu vis encore mais je peux te dire une chose dont je suis sûre, les choses changent et redeviennent meilleure. » Je respire, et essaie de me ressaisir, et écoute ce qu’elle me dit avec attention, en essayant de me calmer. Elle a raison, je le sais, les choses mauvaises en cachent de magnifiques, mais bon sang, quand est-ce que les bonnes choses arrivent ? « Dans la vie il y a des hauts et des bas, et là, tu dois faire face à ce qu’on appel le bas. Les choses ne sont pas si durs normalement, tu es juste une des malchanceuse. C’est une habitude Winchester malheureusement. » Beth a un véritable don dans la psychologie, et je le sais depuis toujours, mais l’entendre me parler ainsi me réconforte dans cette idée. Elle a un don pour parler, pour me rassurer, tout en me donnant des conseils  sans cesse. Elle m’explique, tendrement, et je l’écoute, en sanglotant. Un léger contraste entre une cousine brune, et l’autre blonde, comme toujours. La famille Winchester a traversé de nombreuses épreuves, et pour être honnête, je pense que ce que j’ai traversé ne peut se comparer à ce qu’à vécu Beth. A cet enlèvement, quand elle était enfant. Rien, non, jamais rien ne peut se comparer à elle. Je serre ma cousine contre moi, pour calmer mes tremblements. Ca faisait un moment que je n’avais pas été dans cet état là, mais entre la fatigue, et les émotions, clairement, ça fait pas un résultat joli joli. La jeune femme me caresse le dos, et je respire, calmement pour me calmer une bonne fois pour toute, ne voulant pas lui projeter mon mal être. « Parle le moi de cet enfant si tu en as besoin, je suis là.. » Cet enfant. J’ai besoin d’en parler, mais que dire de lui ? Que dire alors que je ne l’ai jamais connu ? Je n’ai même pas eu le temps de l’aimer. Pas le temps de m’imaginer avec lui, je me souviens juste du sang, et de la douleur, rien de plus. Les images que j’ai de lui ont été refoulées dans mon inconscient, certainement bien trop traumatisantes. Mes proches ne savent pas que je n’étais pas au courant de la grossesse. Personne ne le sait, ils pensent certainement que je n’allais pas tarder à l’annoncer, mais il n’en ai rien. Et aujourd’hui, Beth va être la première a le savoir. Après Scott, évidemment. « J’étais pas au courant qu’il était là… » Je ravale mes larmes, mais mes joues restent humides, et chaudes par le chagrin. Je ne sais pas quoi dire à Beth, j’en sais  rien, je ne sais pas quoi dire de lui, de cet enfant. Je reprends la parole avec hésitation. « Bon sang Beth, pourquoi je ne m’en suis pas rendue compte avant. Pourquoi la mort est venue en même temps que la vie. » Je prends une grande inspiration, et souffle, doucement pour éviter de me remettre à pleurer. Ca ne servirait à rien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMar 7 Mar - 15:23

remember the past
Phoebe and Beth

Je suis incapable de connaître le sentiment d’une mère qui perd son enfant. Moi, j’ai été l’enfant perdu, et depuis je n’ai jamais essayé de me mettre à la place de ma propre mère. Quand j’ai été retrouvé, mon unique but a été de ne jamais retrouver une certaine complicité avec mes parents, ne voulant en aucun souffrir de les perdre à nouveau, ou les faire souffrir en me perdant aussi. Je suis revenue et j’ai continué de vivre avec eux. Ils m’avaient à leur coté, et c’est ce qu’il souhaitais le plus au monde. Je suis persuadée qu’ils auraient aimé retrouver la petite fille modèle et affectueuse qu’ils ont connue avant mon enlèvement mais ils ont vite prit conscience que je ne pourrais plus l’être. Mais grâce à mon métier, j’ai appris à ressentir les gens et à les comprendre sans avoir à souffrir avec eux. C’est ce qu’il se passait en cet après-midi avec ma cousine. Je pouvais comprendre sa douleur mais je ne pouvais pas le sentir, parce que je n’ai jamais connu ce malheur. Je voulais qu’elle m’en parle pour que je puisse voir plus clair sur cette malheureuse aventure. Depuis ce jour là, elle ne parlait plus de cette grossesse, et moi, je ne voulais pas la forcer à le faire, tout comme elle ne me forçait pas à parler de mon enlèvement. C’est pour cette raison qu’elle et moi sommes aussi proches depuis tout ce temps. Dans mes bras, ses sanglots faisaient trembler tout mon corps. Je voulais la réconforter, trouver les mots justes pour la calmer, mais je me rendis vite compte que ça devait venir d’elle-même. Elle devait lâcher tout ce malheur en elle pour réussir à passer autre chose. Elle devait accepter la douleur pour la surmonter. Elle reprend alors doucement la parole et moi j’étais bien décidée à l’écouter attentivement. « J’étais pas au courant qu’il était là… » Tout de suite je comprends ce qu’elle voulait nous dire. Quand elle nous a parlé de cette fausse-couche, nous pensions tous qu’elle était au courant de sa grossesse et qu’elle allait très vite nous en parler, bien qu’elle n’ai jamais eu le temps. Aujourd’hui, elle m’annonçait qu’en fait, elle n’a jamais su pour cet enfant avant le moment ou elle l’a perdu et je comprends combien ça doit être dure. Elle culpabilise de ne jamais avoir pu lui apporter de l’affection et de l’amour. Je reste sans voix et je ne sais quoi dire dans ce genre de situation. Alors je la laisse reprendre la parole, peut-être m’inspirons-t-elles les bons mots pour la réconforter. « Bon sang Beth, pourquoi je ne m’en suis pas rendue compte avant. Pourquoi la mort est venue en même temps que la vie. » Ses derniers mots avaient un sens tellement grand et touchant. Je ne pouvais pas la laisser se tourmenter. Les aléas de la vie sont parfois difficiles à réaliser, malheureusement et je suis bien placée pour le savoir. « Comment est ce que tu aurais pu le savoir Phoebe ? Ne te ronge pas en t’imaginant que tu aurais pu le découvrir et que les choses auraient été différentes si tu avais su. » Lui dis-je doucement essayant de lui faire réaliser qu’on ne peut pas changer le passé, même en y croyant de toutes ses forces. Je le redresse doucement pour qu’elle me regarde et dépose ma main sur sa joue, mon regard plongé dans le sien. « Tu penses que la douleur ne partira jamais, mais elle le fera. D’abord tu dois la laisser rentrer, tu ne peux pas la combattre. Laisse là te noyer mais au final, tu commenceras à nager et chaque respiration pour laquelle tu te bats te rendra plus forte. Et je te promets que tu vaincras la douleur. » Dis-je, de façon à lui donner la motivation et le courage de surmonter la douleur qui vit en elle mais qu’elle ne veut pas laisser entre dans son esprit. Si elle surmonter cette épreuve, la vie sera beaucoup moins noire et difficile dans le futur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMer 15 Mar - 21:35

remember the past
beth & phoebe

   Ma fausse couche reste un sujet sensible, très sensible même, et les émotions arrivent bien rapidement, et je fonds en larmes devant ma cousine, avant d’atterrir dans ses bras. Mes larmes, mes sanglots, mes tremblements sont le résultat de long mois de silence, où je n’osais pas me morfondre là-dessus. J’ai besoin de parler, et doucement, toujours contre elle, je lui annonce que je ne savais pas pour sa présence, une révélation pour elle puisque personne n’est au courant de cette ignorance, si ce n’est Scott et Tawny. Je ravale mes larmes, et je la sers contre moi, les joues humides. Je n’étais pas au courant après tout, ça doit être moins dur, c’est ce que m’a dit le médecin à la maternité. Je n’étais pas au courant, et par conséquent, ça ne va pas être aussi difficile que si je l’étais. En réalité, il a tord, car c’est encore pire je crois. Oui, je n’ai pas eu le temps de m’attacher à cet enfant, mais le sentiment d’abandon que je ressens est affreux. Je ne me suis même pas rendu compte que je portais la vie, et c’est la mort qui me l’a annoncé, d’une manière si traumatisante que j’en rêve encore la nuit, dans mes pires cauchemars. Les images me reviennent sans cesse, et en y pensant, je respire pour éviter de pleurer, et montre mon incompréhension à la jeune femme. Je ne comprends pas pourquoi ça s’est passé comme ça, j’y comprends rien, et je pense que ce manque de compréhension ne m’aidera pas à aller mieux, rapidement. A faire le deuil d’une vie trop vite terminée. Malgré ma volonté d’arrêter de pleurer, quelques larmes coulent le long de ma joue, et je me décale de ma cousine pour prendre ma tête dans mes mains, pour respirer profondément. Apparaître si faible devant elle, j’aime pas ça, et ça me gêne presque, alors que c’est ma cousine. « Comment est ce que tu aurais pu le savoir Phoebe ? Ne te ronge pas en t’imaginant que tu aurais pu le découvrir et que les choses auraient été différentes si tu avais su. » Je relève la tête vers elle, consciente qu’elle a raison. Mettre des si sur la situation ne sert à rien, mais je ne peux pas m’en empêcher. Tout ça n’est que le fruit de mon inconscient, qui ne voulait pas savoir, en déni total, pour une raison que j’ignore et que j’ignorerais certainement toujours. Toujours la tête dans mes mains, je réfléchis, mais je ne sais pas quoi répondre à ma cousine, j’ai l’impression de ne même plus savoir aligner deux mots l’un après l’autre pour former une phrase, c’est tellement étrange. Je sens sa main se poser sur ma joue, et je relève doucement la tête vers elle, les yeux rougis par les larmes, qui ont terminé de couler, les dernières. Je plonge mon regard dans le sien, et l’écoute, attentivement. Beth est toujours de bons conseils, elle est psychologue, et elle est souvent bien placée pour ça. « Tu penses que la douleur ne partira jamais, mais elle le fera. D’abord tu dois la laisser rentrer, tu ne peux pas la combattre. Laisse là te noyer mais au final, tu commenceras à nager et chaque respiration pour laquelle tu te bats te rendra plus forte. Et je te promets que tu vaincras la douleur. » J’hoche la tête, et ravale ma salive, avant de prendre une grande inspiration, avant de souffler calmement pour me ressaisir. Cette image de noyade est magnifique, mais elle me fait tellement peur. Je ne peux me permettre de me laisser aller, de me morfondre encore plus, ça me détruirait, je le sais très bien, j’ai toujours du mal à me relever des situations difficiles. Je me contente d’attraper sa main, et de fermer les yeux en respirant calmement. Avant ma fausse couche, je ne connaissais pas la souffrance. Enfin je veux dire, cette souffrance là, le deuil, profond, sans explication. J’ai découvert la souffrance il y a onze ans, quand ma petite amie a disparu du jour au lendemain, mais cette souffrance là, c’est bien la première fois, et j’imagine que c’est pour ça que je ne sais pas comment faire. Je serre sa main, fortement, presque à en laisser une trace, et la garde dans la mienne avant de reprendre la parole. « Je ne comprend même pas pourquoi la vie nous fait souffrir ainsi. A quoi ça sert, à nous rendre fort peut être mais à quel prix. » La vie est une saloperie, oui, ça je l’ai bien compris. Je m’essuie une dernière fois les yeux, et respire un grand coup, voulant changer de sujet, mais avant tout m’excuser pour ma faiblesse. Nous étions là pour discuter, pour passer un bon moment, et voilà que ça tourne presque en enterrement et en séance de thérapie. Je soupire. « Désolé… d’avoir craqué. » dis-je, tentant un léger rictus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) EmptyMer 22 Mar - 12:35

remember the past
Phoebe and Beth

Analyser quelqu’un et l’aider à surpasser son problème, c’était mon métier, et j’aimais le faire. J’ai choisi cette voix dès mon jeune âge, consciente que je ne serai bonne qu’à une chose : aider les autres mieux que l’on m’a aidé moi. Phoebe, j’avais envie et j’avais le besoin de me donne corps et âme pour la rassurer, lui faire passer à autre chose après cette fausse couche qui l’a tant perturbé. La sentir pleurer contre me déchirait le cœur. Elle est l’une des seuls membres de ma famille avec laquelle je me sens bien et la voir souffrir, c’était me faire mal à moi aussi. Notre complicité entres cousines grandissait de jour en jour et l’instant présent prouvait combien on pouvait tout ce dire. J’essayais tant bien que mal de la rassurer et de l’aider, mais je savais que le travail devait venir d’elle même. Je ne peux pas connaître la douleur de perdre un enfant, mais je la savais très dure. Phoebe relève son visage gonflé par les pleurs, et je ne peux m’empêcher un petit regard attendrissant. Je continue alors de lui donner plus de force. Elle serre ma main contre la sienne, tellement fort, comme si elle voulait me transmettre sa douleur. « Je ne comprend même pas pourquoi la vie nous fait souffrir ainsi. A quoi ça sert, à nous rendre fort peut être mais à quel prix. » J’étais tellement bien placé pour confirmer les dires de ma cousine. Personne ne sait pourquoi toutes ces choses nous arrivent. Pourquoi j’ai été enlevé à l’âge de six ans ? Pourquoi Phoebe a fait une fausse couche alors que cet enfant, elle l’aurait rendu plus qu’heureux. Parfois les choses ne se passent pas comme on le souhaite, malheureusement, et faire face à ces changements, c’est dur. « La vie est parfois cruelle. » Dis-je doucement, confirmant les mots d ma cousine.  Désolé… d’avoir craqué. » Mon tendre regard se place de nouveau sur ma cousine. Elle me faisait mal au cœur, parce que je la voyais souffrir sous mes yeux. « Ne t’excuses pas, ça arrive à tout le monde. Et je suis contente que tu te confis à moi, je veux être là pour toi. » lui dis-je, ne voulant pas qu’elle s’en veuille d’avoir craqué devant moi. « Tu sais quoi ? On devrait sortir un peu, nous changer les idées, respirer l’air frais. » lui proposais-je en me levant, reposant ma tasse de thé sur la table basse. Nous reprenons nos affaires et elle me suit dans une promenade sympathique, très bonne pour se vider l’esprit et se remettre en question. Quant à ma cousine, je n’avais aucune doute, elle s’en remettrai et je serai là pour l’aider.

End
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: remember the past (beth) (#)   remember the past (beth) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
remember the past (beth)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: