I'm always the same for you (phoebe)

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

Comme tous les jours, assise à mon grand bureau, je clôture des dossiers, un joint à la main, me concentrant sur chacun des mots. En fait, je n’ai aucun mal à travailler alors que je suis défoncée et ma place me permet de faire ce que je veux, quand je veux. J’avais réussi à tirer avantage de la fortune de ma famille. J’étais à la tête de la plus grande maison d’édition de la ville et avec mes collaborateurs, je la gérais à merveille. Mes employés devaient surement se douter que je prenais plus de temps au plaisir qu’au travail mais bien sûr, s’ils parlent, ils quittent mon entreprise, ce qu’aucun ne voudraient. J’étais fière d’en être arrivée ici, malgré ma vie de droguée. Cinq ans à étudier avec passion et quelques minutes seulement avant que mes parents m’annoncent qu’ils ont un énorme cadeau pour moi. C’est vrai, je n’ai pas eu à travailler comme une acharnée pour avoir ce que je souhaite, mais j’ai des valeurs bien plus grandes que toutes ses personnes qui croulent sous leur fortune. L’argent ne fait pas le bonheur, j’en suis certaine. A ce que j’ai compris, c’est la famille le plus important. Moi, je n’ai pas besoin de famille, juste de profiter de la vie.


Alors je terminais ma petite journée dans l’après-midi, laissant à mes assistants le soin de continuer les quelques papiers que je devais finir. Je préférais aller faire quelques boutiques pour trouver une robe appropriée à ma soirée de ce soir. Je ne faisais pas semblant de faire les choses alors pour être la plus sexy possible ce soir, je me sentais obligée de trouver la tenue parfaite. Après quelques boutiques, j’avais choisi une robe moulante et courte, de couleur rouge, parfaite pour ce soir. Ni une, ni deux, je rentre chez moi me préparer, prendre une douche et enfiler cette tenue magnifique ainsi qu’ajuster mon maquillage. Avant de partir, je n’oubli pas de prendre ma poudre quotidienne, en glissant au passage dans mon sac.

J’allais donc chez mon amie et amante, Phoebe, avec qui je passais toujours de soirées extraordinaires. Nous nous connaissions depuis mon arrivée à Island Bay, et tout de suite elle a su m’accueillir comme personne. Il faut dire que cette jeune fille est très douée. Je n’ai jamais eu peur d’avoir une relation quelconque avec elle bien qu’elle soit devenue policière. Elle connaît mes activités quotidiennes mais fait comme ci elle ne savait rien alors quand je suis avec elle, j’essaye de me passer de ma drogue, bien que ça soit difficile. Il m’arrive de m’éclipser quelques minutes et elle sait pourquoi. Je pars donc mon amie dans ma voiture de luxe, impatiente de la revoir.

Devant sa porte, je tape, attendant qu’elle vienne m’ouvrir. Comme toujours, devant sa porte, je suis ébloui par sa beauté et son charme légendaire. Malgré son visage d’ange, moi je vois en elle une femme plus que séduisante. J’entre dans son appartement toute sourire, la saluant. « Bonjour toi, toujours aussi sexy à ce que je vois. » Je ris un peu, j’aime beaucoup me remettre à la draguer chaque fois que je la vois. « J’ai apporté du vin, ça te va ? » lui demandais-je en enlevant mon manteau, dévoilant la tenue que j’avais choisis rien que pour elle.

I'm always the same for you

sulli & phoebe

Aujourd’hui, ma journée avait été plutôt tranquille, et j’étais partie de bonne humeur au travail. Des dossiers qui avançaient bien, mais surtout, j’avais hâte d’être ce soir, une soirée prévue depuis une semaine déjà. Ce soir, je revoyais une ex petite amie, Sulli, que j’aimais beaucoup, non pas par sa vie, que je n’approuvais pas du tout, mais plutôt grâce à ses expériences pour le sexe. Clairement, cette fille est vraiment douée, et je dois avouer qu’elle m’a manquée pendant ma relation avec Scott. Je ne dis pas que je ne prenais pas de plaisir avec lui, mais c’est différent. Le fait qu’il soit un homme, et elle une femme est différent déjà. Mais peut importe. Au travail, la journée se passe rapidement, et je me suis même ennuyée à certain moment, montrant à quel point ma journée avait été calme. Pas d’appel sur le terrain, juste des dossiers à traiter, et j’avais même pu quitter en avance du boulot, tellement il n’y avait rien à faire. En sortant du travail, j’étais passée à l’animalerie racheter un paquet de croquette à Greezly, puis étais passée rechercher une commande en ligne dans le bureau de poste, de nouveaux sous-vêtements que j’avais commandés pour l’occasion. J’étais ensuite rentrée chez moi, où j’avais pris une douche, puis enfiler mes nouveaux sous-vêtements, avant de mettre une robe qui laissait paraitre mes courbes.

En descendant dans le salon, pour attendre Sulli, j’avais allumé mon post de radio, et tendant l’oreille, je me rends compte que ma chanson préférée passait à l’instant même. Prise d’une euphorie grandissante, je décide d’attraper la télécommande, et monte sur la table du salon, prenant ma télécommande pour un micro. « Girl, you know I want your love, your love was handmade for somebody like me, come on now, follow my lead, I may be crazy, don't mind me! » Je chante à tue tête, et mon chien me regarde comme ci j’étais une folle, et je m’arrête avant de finalement reprendre « Say, boy, let's not talk too much. Grab on my waist and put that body on me, come on now, follow my lead, come, come on now, follow my lead ! » Je rigole, puis entend quelqu’un frapper à la porte, et je descend de la table, éteint le poste, puis part en direction de l’entrée en souriant. Je comprends rapidement que c’est Sulli, et j’ouvre en souriant. « Bonjour toi, toujours aussi sexy à ce que je vois. » Je lui fais un clin d’œil, et rigole avec elle, tandis qu’elle reprend la parole. « J’ai apporté du vin, ça te va ? » Je hoche la tête en souriant, pendant qu’elle retire son manteau. Je lui fais signe de le poser sur la banquette de l’entrée, et je la prends dans mes bras, heureuse de la revoir. Je l’embrasse sur le front, puis me décale. « T’es resplendissante ce soir Sulli. » Je lui souris, puis lui attrape le bras pour la guider vers mon salon, même si elle connait déjà la propriété. Greezly connait Sulli, rapidement, et vient lui dire bonjour avant de partir se coucher dans son panier, et je me tourne vers Sulli en souriant. « On ouvre le vin maintenant ou on le garde pour plus tard ? » Je lui souris, en attendant sa réaction. Je sais très bien que Sulli est sous l’emprise de stupéfiant, et j’imagine qu’elle en a une bonne dose dans le sang, alors j’aimerais éventuellement ne pas ouvrir la bouteille, histoire qu’elle ne soit pas dans un sale état en sortant d’ici, sous peine de m’en vouloir par la suite.

@Jane Kennedy et voici ton défi

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

C’était toujours un plaisir d’être avec phoebe. Même si avec elle je ne passais pas mon temps avec un joint à la main, elle me sortait de mon quotidien et je dois avoué que ça me faisait beaucoup de bien. Je dois dire qu’elle est très différente des autres personnes que je fréquente et est vraiment spéciale à mes yeux. Qui aurait cru que j’aurai pour amie et amante une flic. Elle connaît mon quotidien et l’accepte. En fait, on en parle le moins possible. Je sais qu’elle ne me dénoncera pas mais par mégarde, je ferai attention à tout avec elle. Même au moindre geste que j’aurai envers elle, bien qu’ils soient souvent tendres et sexuels. Chez elle, je me sentais à l’aise, je pouvais être moi-même, sans drogue, sans visage fermé. Elle ne connaît pas le personnage que je suis devant mes employés ou les gens que je ne connais pas. Pour elle je suis Sulli, une droguée sympa et normale. En fait, je suis une PDG insupportable, impatiente et enceinte de cinq mois. En plus de ça, je suis une personne irresponsable, incapable de me remettre en cause sur ma dépendance alors que je porte un enfant en moi. J’espérais ne pas avoir à lui parler de ça ce soir, bien que mon ventre rebondi commence à se faire voir. Je me retrouve donc chez elle, et dépose mon manteau sur son canapé, connaissant bien la maison. Elle me prend dans ses bras, comme nous avons l’habitude de faire pour nous saluer et dépose un baiser sur mon front, me faisant sourire comme une gamine de cinq ans. « T’es resplendissante ce soir Sulli. » me dit-elle alors que je m’admire moi même. « Evidemment que je le suis, tu en doutais ? » lui répondis-je en riante. Je voulais qu’elle pense à une blague mais en fait j’étais totalement en accord avec ce que je venais de dire. Je sais que je suis belle et je ne le cache pas, au contraire. Nous nous dirigeons vers le salon et je ne me fais pas prier pour aller m’asseoir dans le canapé. Je suis une personne sans gêne, surtout quand je suis sous l’emprise de mon addiction. « On ouvre le vin maintenant ou on le garde pour plus tard ? » Sa question me fait sourire, je sais exactement ce qu’elle veut dire lorsqu’elle me demande ceci. « Gardons le vin pour plus tard, dans un moment plus privilégié. » lui avouais-je en souriant, faisant un petit sous-entendu que je ne cachais pas du tout. Phoebe est un super coup à lit et je lui dis souvent. Sinon, je ne serais pas là, en train de refuser un bon verre de vin blanc. Mon amie me rejoint à mes cotés sur le canapé. « Je dois dire que toi aussi tu es magnifique. » Elle l’est toujours, et j’en suis très fière. Son visage fait enfantin mais quand on la connaît un peu plus intimement, ses traits nous paraissent beaucoup plus coquins. Je souris, peut-être un peu trop, mais je me contrôle peu, mes lèvres se hissent toutes seules. « Que me racontes-tu, ma beauté ? » lui demandais-je, commençant par vouloir avec des nouvelles de mon amie. Nous nous étions pas vus depuis quelques semaines et les choses peuvent vite évoluer en l’espace de quelques jours.

I'm always the same for you

sulli & phoebe

   Sulli et moi, nous couchions ensembles depuis plusieurs années déjà. En fait, nous avons même été en couple l’histoire de quelques mois, mais rapidement, nous avons compris que ce qui allait bien entre nous, c’est le sexe, et uniquement le sexe. Il faut dire qu’être flic, en couple avec une droguée… c’est pas commun, mais c’est surtout pas facile. Alors nous couchions simplement ensemble, de temps à autre, pour se donner du plaisir à chacune, et c’était ça, notre relation. Des sortes de sexfriends hors du commun et assez différente en fait. Mais malgré tout, cela fait plus de deux ans qu’elle ne m’a pas vu nue, et inversement, étant donné que j’étais en couple. Et mon dieu, nos parties de jambes en l’air m’ont manqué, vraiment. Et j’étais ravie de la revoir ce soir, pour, peut-être, recommencer comme au bon vieux temps. Coucher avec une femme, ce n’est pas comme coucher avec un homme. C’est plus…excitant serait le mot en fait. En fait, j’adorais Sulli, et savoir qu’elle se droguait me faisait de la peine pour elle. Mais je ne m’en occupais pas… ce n’était pas mes affaires après tout. Et surtout ça ne servirait à rien du tout, si ce n’est me la mettre à dos et prendre le risque de prendre une seringue dans le bras, on sait jamais. En arrivant, je regarde Sulli de haut en bas, sa tenue est magnifique, elle est magnifique, mais surtout, elle a bonne mine. Je la complimente, et elle me répond aussitôt, en riant. « Evidemment que je le suis, tu en doutais ? » Je rigole un peu, et lui tapote l’épaule en guise de réponse, puis nous nous dirigeons vers le salon, et Sulli fonce sur le canapé, comme à son habitude. Elle n’a pas de gêne, et c’est ce que j’aime chez elle, il n’y a pas de malentendu, tous est si simple, pas de chipotis. Je lui demande si elle veut ouvrir le vin maintenant, ou si nous le gardons pour plus tard, c'est-à-dire, bien plus tard. Elle sourit avant de me répondre. « Gardons le vin pour plus tard, dans un moment plus privilégié. » Je souris également, et je comprends très bien ce qu’elle sous entend, je ne suis pas dupe, et je souris, avant de rougir. « Parfait alors. » Je hoche la tête, et part m’asseoir à ses côtés, un peu trop proche d’ailleurs. « Je dois dire que toi aussi tu es magnifique. » Je rougis à nouveau, un peu gênée de ce compliment, même si ce n’est pas la première fois qu’elle m’en fait part, et je n’en doute pas, mais bon sang, c’est toujours gênant de recevoir des compliments. Je glisse ma main sur la sienne, pour la remercier. « Merci beaucoup. Que de points communs on dirait ! » Je rigole un peu, et la regarde sourire, un peu bizarrement, on se l’avoue. Je laisse une main sur la sienne, et passe l’autre dans mon cou, un peu stressée par cette situation. Ça fait si longtemps que je n’ai pas vu Sulli, que de l’avoir en face de moi, et connaître certainement la suite de la soirée, ça me fou les chocottes. « Que me racontes-tu, ma beauté ? » Je soupire, ne sachant pas vraiment quoi dire. Il ne se passe pas grand-chose dans ma vie en ce moment… et je ne souhaite pas lui parler de mon travail, surtout vis-à-vis de sa situation sociale. Je ne dis pas que ça craint, mais on ne sait jamais, et puis je préfère éviter de lui rappeler que je suis flic, pour ne pas la mettre dans le mal, on sait jamais. Je décide simplement de lui dire que nous sommes seules, car ma colocataire, Tawny, est partie pour une bonne partie de la soirée, et c’est tant mieux. Pour une fois que c’est moi qui me retrouve seule avec une femme. « Pas grand-chose. Mais nous sommes seules pour la soirée, ma colocataire n’est pas là avant un moment. » Je lui souris, coquine. Je regarde à nouveau Sulli, et je vois très bien qu’elle a grossi, et ça me fait assez plaisir en fait, elle qui est souvent trop mince à mon gout. Elle a pris du bide, et du cul aussi, je l’ai bien vu quand elle est arrivée. Elle est encore mieux comme ça…

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

Voir Phoebe c’était comme une bouffée d’air frais donc mon quotidien si répétitif. Nous nous étions pas vus depuis quelques temps et je dois avouer que sa petite bouille me manquait beaucoup. C’est pour cela que je l’avais contacté pour que nous puissions nous revoir. J’imagine que comme pour moi, les choses avaient changé. Tellement de choses peuvent se passées en si peu de temps. Avant, Phoebe et moi étions un couple, l’espace de quelques mois. Cela dit, nous avons vite remarqué que la seule chose qui marchait dans notre duo, c’était le sex. J’apprécie et j’aime beaucoup la petite policière mais pas comme on devrait le faire dans un couple. Je ne suis même pas sûre de pouvoir connaître de nouveau le sentiment de l’amour. Quoi qu’il en soit, nous avons continué de nous fréquenter mais exclusivement pour des parties de jambes en l’air, ou juste pour des soirées entre amies. Nous n’étions pas obligées de coucher ensemble, juste de parler avec elle me faisait passer une très bonne soirée. La revoir me faisait comprendre combien j’aimais passer des nuits avec elle. Son visage d’ange et son corps de rêve forment une symbiose parfaite. « Merci beaucoup. Que de points communs on dirait ! » Ajoute-t-elle comme si elle ne savait pas que nous sommes faites pour nous entendre. Hormis le faite que je me drogue, nous avons beaucoup de chose en commun. Je lui demande, après m’être installée dans le canapé de me raconter de qu’il y a de nouveau dans sa vie, bien que je me doute qu’elle ne va pas me raconter les détails de sa vie après une simple question de formalité. Elle sourire, me faisant sortir que ma question la dérange. Je suis légèrement inquiète par son comportement plus étrange que d’habitude. « Pas grand-chose. Mais nous sommes seules pour la soirée, ma colocataire n’est pas là avant un moment. » Répond-t-elle alors à ma question. Je ris doucement à ses derniers mots, réalisant que nous serions totalement tranquille pour la soirée. Je connais sa colocataire et on ne peut pas dire qu’on s’apprécie. Elle connaît mes activités extra travail, et redoute que je sois une mauvaise influence pour Phoebe. Je me fiche de ce que pense cette femme, si j’ai envie de voir une femme, je le ferai. « Tant mieux, je préfère t’avoir pour moi toute seule. » lui dis-je, un petit sourire sournois aux lèvres, faisant un sous-entendu plus que visible. J’avais quand même en savoir plus sur mon amie que je n’avais pas vu depuis longtemps. Je sens qu’elle me cache quelque chose et je n’aime pas ça. « Alors tu n’as rien d’intéressant à me dire ? » lui demandais-je, riant légèrement. Mais je pouvais la comprendre, moi-même je n’avais pas envie de lui annoncer ma grossesse de peur de la faire fuir alors que j’avais prévu une soirée mémorable pour nos retrouvailles.

I'm always the same for you

sulli & phoebe

   Avoir Sulli en face de moi ce soir, aussi resplendissante me foutait des frissons dans tous mon corps, et plus la discussion avançait, plus je comprenais quel allait être le déroulement de la soirée. Nous allions commencer par prendre de nos nouvelles, de l’une, puis de l’autre, nous rappelant nos moments passés ensembles. Puis nous nous contemplerons, nous complimenterons, et nous nous désirerons, et nous succomberons. C’est comme ça à chaque fois avec cette femme, nous succombons, c’est inévitable. Cette fille a un charme indomptable, un charisme de malade, et à chaque fois, elle sait y faire avec moi, et je suis si faible et démuni face à elle. Quand nous étions en couple, rien ne marchait, simplement le sexe. Nous sommes assez différentes il faut dire. Pour le moment, nous prenons des nouvelles de l’autre, mutuellement, et les compliments ont déjà commencés. Elle est magnifique ce soir, sa robe met en forme sa délicatesse, et je peux même remarquer que son ventre s’est arrondi, certainement à cause de la drogue, encore une fois, je n’imagine rien d’autre. Elle me demande ce qu’il se passe dans ma vie, et je décide d’être honnête. Il ne se passe rien, mis à part dans mon travail, c’est le néant, la routine, toujours la même depuis que je suis à nouveau célibataire. Je lui avoue être seule, et que ma colocataire n’est pas là, et elle rit, doucement mais surement. Je l’accompagne, souriant simplement pour lui montrer que je suis heureuse que Tawny ne soit pas là pour m’embêter. Bon, pour être honnête, elle ne se gêne pas pour coucher avec des personnes quand je suis présente à la maison, mais en ce qui me concerne, ça me dérange. Non pas qu’il y ai de tabous entre nous deux, mais simplement par respect. « Tant mieux, je préfère t’avoir pour moi toute seule. » Je me rapproche d’elle en souriant, et lui caresse délicatement, effleure son avant-bras de mes doigts fins. Je comprends son sous-entendu, et je l’accepte, heureuse de peut être la retrouver enfin, et terminer ma soirée avec elle, en recevant du plaisir de sa part, et en lui donnant la pareille. C’est comme ça avec Sulli, c’est réciproque, et j’aime ça. « C’est plus commode j’imagine. » Je ris légèrement, et continue de caresser son bras, avec délicatesse. Je ne suis pas quelqu’un de brusque ou même de violente, je suis assez douce en réalité, même si de temps en temps, j’avoue que mes paroles le sont moins. Je tourne la tête vers elle, et elle reprend la parole. « Alors tu n’as rien d’intéressant à me dire ? » Je hausse les épaules. Que pourrais-je lui dire ? Nous ne pouvons pas parler de mon travail, je n’en ai pas l’envie et puis, tant bien même que je l’aurais, je pense que ce n’est pas bien. Elle se drogue après tout. Je décide simplement de lui expliquer qu’il ne se passe rien, un peu plus en détail que  tout à l’heure. « Non, c’est la routine. Quand on est célibataire, on prend vite des habitudes, et ça se répète tous les jours. » Je ris. Au fond, j’ai raison, et j’imagine que c’est la même chose pour elle. Les habitudes s’acquièrent rapidement, et une fois qu’elles sont là, c’est difficile de s’en séparer ou de les modifier. Je décide de lui retourner la question, avec le sourire, en glissant une des mes mèches de cheveux derrière mon oreille. « Et toi alors, tu racontes quoi de beau ? » Je lui souris, et regarde Greezly, qui vient d’éternuer. Je ris doucement, et lui ordonne avec mes yeux de partir se recoucher dans son panier, et il s’exécute, sans broncher. Je me tourne ensuite vers Sulli, et chuchote, du bout des lèvres. « Tu veux quand même boire quelque chose ? Ou… » on passe aux choses sérieuses. J’imagine que je n’ai pas besoin de le dire, elle comprend tout dans mon regard, expressif.

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

C’était toujours un plaisir de revoir Phoebe, surtout après autant de temps séparée l’une de l’autre. Beaucoup choses s’étaient produites, pour elle comme pour moi. Je me demandais si je devais lui raconter le tout. Le fait que je suis enceinte de presque six mois, ainsi que le fait que je continue de me droguée malgré ça. Je ne suis pas fière de moi, mais je n’arrive pas à faire autrement. Mon plus grand plaisir, c’était de m’imaginer avec elle, plus proche, plus intime. Nous avions presque toujours eu cette relation, celle de deux femmes qui aiment se retrouver, dans un lit ou ailleurs, pour prendre du plaisir ou juste pour se retrouver ensemble. Ma vie était de plus en plus compliquée mais quand je me retrouvais avec la jeune policière, c’était comme être dans une bulle d’air frais qui m’éloigne l’espace d’un instant de tout ce qu’il se trouve autour. Je respire mieux, et j’en oubli presque mon addiction à la drogue. Cela dit, je m’éclipserai bien pour aller prendre un petit rail. Je dis à mon amie que je préfère être seule avec elle et je la vois se rapprocher de moi. Ses doigts effleurent ma peau, m’octroyant un frisson et faisant monter la température de la pièce. « C’est plus commode j’imagine. » Répond-t-elle, le sourire aux lèvres. Elle continue de caresser mon bras, me mordillant la lèvre. Je lui demande alors si elle n’a vraiment rien à me raconter. Elle hausse les épaules et elle prend quelques secondes avant de me répondre, réfléchissant à sa réponse. « Non, c’est la routine. Quand on est célibataire, on prend vite des habitudes, et ça se répète tous les jours. » Je la comprend totalement. Même si ma vie n’est pas la plus formele, je répète chaque jour les mêmes gestes, les mêmes mots. Je vais au travail, je rentre me droguer, je sors, je m’amuse plus je dors avant de recommencer exactement la même journée. Bien que je sache m’amuser, je fais toujours la même chose et les choses deviennent de plus en plus habituelles. Phoebe me change de mon quotidien lassant. « Et toi alors, tu racontes quoi de beau ? » Demande-t-elle, me retournant la question, chose que je redoutais beaucoup. Comme je l’ai dis, ma vie est devenue banale, hormis le fait que je porte la vie en moi et que je ne le traite pas comme prévu. Je me pince la lève, me demandant si je devais lui révéler cette partie de ma vie, redoutant sa réaction. « Comme toi, boulot, métro, dodo. » Dis-je comme simple réponse, n’en disant pas trop. Je décidais de ne rien lui dire, bien que je sois consciente qu’on peut remarquer mon ventre arrondi, surtout si nous décidons d’aller plus loin ce soir. « Tu veux quand même boire quelque chose ? Ou… » Mon sourire devient plus vicieux, consciente de ce que vient d’insinuer mon amie. Je n’ai pas soif, j’ai envie de profiter de la jeune fille en face de moi. Je redoute quand même le moment ou elle verra mon ventre rond, espérant qu’elle pense que j’ai pris du poids. Je me rapproche un peu plus de Phoebe, collant mes cuisses aux siennes, et balançant mon corps au dessus du sien, mon visage plus proche que jamais. « Je n’ai pas soif.. » lui dis-je alors que mon regard se promène sur son corps parfait. Ma main se pose sur sa cuisse que je remonte doucement, caressant sa douce peau. Je ne veux pas aller trop vite mais il faut avouer que cette tension sexuelle entre nous me donne envie de passer le cape en quelques secondes. Je passe mon autre main dans ses cheveux, plongeant mon regard dans le sien, tendrement et chaleureusement. Doucement, je glisse mes lèvres sur les siennes lui donnant un baisé passionné. Je reste quelques secondes contre elle avant de me reculer. « J’ai plus envie de ça.. » lui dis-je doucement, mordillant ma lèvre alors que je ne lâche pas son regard.

I'm always the same for you

sulli & phoebe

   Depuis que je connaissais Sulli, les soirées ensembles terminaient toutes par la même issue : l’une contre le corps nu de l’autre, à respirer de manière saccadée, à gémir à en mourir, et à profiter de chacune des parcelles de l’autre, de son intimité la plus complète, puis de fermer les yeux, et d’oublier ce moment charnel, si intense et à la fois si angoissant pour moi. Dès l’instant où mes yeux se posent sur le corps de la jeune femme, je sais définitivement comment va se terminer la soirée, et visiblement, Sulli le sait elle aussi, ça se voit dans ses paroles, dans ses gestes, dans ses yeux mais avant tout, dans ses mouvements. Nous prenons chacune des nouvelles de l’autre, et une fois que c’est mon tour, je décide de lui dire que c’est la routine, et qu’il n’y a rien de bien intéressant dans ma vie, et mon dieu, c’est vrai. Je lui retourne rapidement la question, et elle se pince la lèvre, alors que je fronce les sourcils. « Comme toi, boulot, métro, dodo. » Je lui souris, en hochant la tête, n’allant pas lui demander plus d’indication. Je lui propose à boire, laissant à la fin de ma phrase un suspens afin de vérifier qu’elle a bien envie de la même chose que moi, et son sourire me traduit ses pensées, alors qu’elle se rapproche de moi, collant ses cuisses sur les miennes, et me laissant tomber dans le canapé, alors que son corps prend place sur le mien. Un léger rictus s’installe, alors qu’elle reprend la parole. « Je n’ai pas soif.. » Je ferme un instant les yeux, quand sa main se pose sur ma cuisse, octroyant un frisson de ma part, qu’elle peut ressentir sur sa peau. Elle remonte sa main, doucement, s’approchant de plus en plus de mon intimité, et je glisse ma main délicate sur sa taille, pour la tenir au dessus de moi, tandis que son autre main se glisse dans mes cheveux, son regard se plongeant dans le mien. Je n’ai même pas le temps de dire ouf, que déjà, ses lèvres se posent sur les miennes, et je ferme les yeux, profitant de la douceur gourmande de ses lèvres, alors qu’elle se recule. « J’ai plus envie de ça.. » Je hoche la tête, et remonte doucement mes mains vers le haut de la fermeture éclair de sa robe, que je fais descendre doucement. « Aide moi.. » Mes lèvres se posent délicatement sur les siennes, et je cherche rapidement sa langue, par désir d’intensifier les sensations, mais surtout, d’aller vite droit au but. Il est inutile de prendre notre temps, à quoi bon ? Ca se terminera comme d’habitude, nous n’avons plus vraiment de secret l’une pour l’autre, enfin je crois. Pendant que nous nous embrassons, je glisse sa robe le long de son corps, mais son ventre coince, et je me retire un peu, pendant quelques minutes. « Rentre ton ventre ma belle, ça coince. » Le tue l’amour de l’année. Je ris, doucement, continuant de regarder Sulli dans les yeux, avant de reposer mes lèvres sur les siennes, en attendant qu’elle rentre son ventre pour définitivement lui ôter l’intégralité de ses vêtements. La dernière fois que j’ai eu Sulli nue en face de moi, elle était beaucoup plus mince, et ses vêtements glissaient comme du savon, tandis que ce soir, j’ai immédiatement plus de mal. Les tissus semblent collés à sa peau, et je ris tendrement contre ses lèvres en y pensant. Sa poitrine est bombée, et je serais aveugle si je ne remarquais pas qu’elle a pris un bonnet, si ce n’est plus. J’ignore pourquoi elle a gonflé comme ça, mais j’imagine que je ne suis pas au bout de mes surprises.

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

C’est vrai qu’entre Phoebe et moi il n’y a pas beaucoup de mots, on passe plus de temps a nous touché plutôt qu’à nous raconter nos journées. En fait, je pourrai le faire avec elle sans problème, mais j’ai envie d’autres choses. Depuis que nous nous étions pas vus, on avait beaucoup de temps à nous remémorer. Je ne voulais pas perdre de temps, et honnêtement, depuis que j’étais entrée dans son appartement, je ne rêvais que de lui sauter dessus et enlever ce tas de vêtement qui la couvrait. Elle avait fait une belle allusion a ce que pourrait être la fin de cette soirée et je m’étais jetée dans sa proposition à cœur ouvert, lui montrant parfaitement mon envie de me retrouver nue contre elle. Mes lèvres contre les siennes, je me souvenais de tout les baisers que nous avions partager avant et j’avais de suite envie de plus que ça. Quand nous étions un couple, nous marchions qu’au sexe, et rien d’autre. En très peu de temps, on s’est toutes les deux rendues compte qu’il ne pouvait y avoir aucun amour, aucun couple entre nous. Mêmes nos sentiments n’étaient pas réels, on se désirait mais on ne s’aimait pas. Suite à notre baiser, Phoebe glisse ses mains dans mon dos afin de descendre ma robe. « Aide moi.. » ajoute-t-elle afin que je l’aide a glisser ma robe le long de mon corps. Je la laisse enlever les manches de ma robe le long de mes bras avant qu’elle ne vienne une nouvelle fois poser ses lèvres contre les miennes. Notre baiser devient tout de suite de plus en plus langoureux et passionnée, intensifiant le désir entre nous. Elle continue de doucement enlever ma robe, allant jusqu’à mon ventre, arrondi et empêchant mon amie d’aller plus loin. Soudain, je réalise qu’elle ne sait pas pour mon bébé, et que je vais devoir lui dire avant qu’elle ne s’en rende compte toute seule. Elle retire ses lèvres des miennes. « Rentre ton ventre ma belle, ça coince. » Je me prince les lèvres, consciente de la raison pour laquelle elle ne peut pas aller plus loin que mon ventre. Elle rit mais moi pas, je me rend compte de ce que je vais devoir lui révéler et ça sera un tue l’amour pire que ça remarque sur mon gros ventre. Je me recule un peu, remontant doucement ma robe. « Phoebe.. je ne peux pas rentrer mon ventre.. » C’est le genre de phrase que je n’aurai jamais pensé dire mais c’est la vérité. Il est gonflé et irrité pour une simple bonne raison, et je ne peux pas le rentrer pour l’aider. Je ne sais pas comment lui dire, c’est quelque chose que je n’ai pas l’habitude de faire. Pour les gens a qui je ne tiens pas, je veux juste qu’ils le remarquent tout seul, sans que je n’ai l’obligation de leur dire officiellement. « Je n’ai pas pris de poids et la drogue ne me fait pas un ventre aussi rond Phoebe. Mes seins n’ont pas pris une taille en si peu de temps non plus. » Je voulais qu’elle réalise toute seule parce que je n’ai jamais ces mots là. Mais je me sentais obliger de le faire, pour elle. « Je suis enceinte. » Un élan de soulagement transperce mon corps, je suis heureuse de lui avoir dit.

I'm always the same for you

sulli & phoebe

   Sulli et moi avions été en couple quelques mois seulement, avant qu’on se rende à l’évidence que nous n’étions pas vraiment un couple amoureux. L’amour n’a jamais existé entre nous, et pour être honnête, je ne sais même pas si Sulli a connu l’amour un jour. Je n’en sais rien, mais vu comment elle vit, j’en doute fortement. Non, dans notre couple, c’était le désir sexuel de l’autre qui prenait la place de l’amour, de pilier, et c’est ce désir l’une pour l’autre qui est la base de notre relation. Voilà maintenant plus de deux ans, quasiment trois ans que je n’ai pas couché avec elle puisque j’étais en couple, et il serait mentir de dire qu’elle ne m’a pas manqué. L’amour avec Scott, la baise, c’était pas pareil. Bon, outre le fait que lui, c’est un homme et elle une femme, il n’y avait pas la même intensité entre nous, pas le même désir, mais surtout, il y avait de l’amour, et l’amour, ça brise. L’amour m’a brisé de nombreuses fois, mais l’unique fois remonte à plus de onze ans, et les morceaux ont encore du mal à se remettre ensemble. Rapidement, Sulli se retrouve sur moi, et je n’attends pas une seconde de plus pour m’attaquer à sa fermeture éclair, pour l’avoir le plus rapidement nue contre moi. Je lui demande de l’aide, mais rapidement, son ventre coince, et je n’hésite pas à lui faire remarquer, avant de reposer mes lèvres sur les siennes. Un tue l’amour digne des Winchester, vraiment. Je me rend rapidement compte que je suis la seule à rire, et la jeune femme se recule un peu, en remontant sa robe. Je fronce un peu les sourcils, merde pourquoi j’ai dis ça. « Phoebe.. je ne peux pas rentrer mon ventre.. » Je baisse un peu les yeux vers son ventre, et lui attrape sa main, pour la serrer dans la mienne. « Je suis désolée, je voulais pas dire ça… » Je glisse doucement ma main sur sa joue, pour lui montrer que je m’excuse, en me rapprochant un peu d’elle, mais visiblement, Sulli a autre chose dans la tête. « Je n’ai pas pris de poids et la drogue ne me fait pas un ventre aussi rond Phoebe. Mes seins n’ont pas pris une taille en si peu de temps non plus. » Je fronce un peu les sourcils, commençant un peu à comprendre. Enfin, comprendre est un grand mot, que dois-je comprendre ? Qu’est-ce qui fait arrondir un ventre et grossir des seins ? Je réfléchie, quelques secondes, avant de me rendre à l’évidence. « Tu… » Je n’ai pas le temps de terminer la phrase, qu’elle apporte déjà l’affirmation. « Je suis enceinte. » Je retire ma main de son visage, et la porte devant ma bouche, choquée, étonnée mais surtout surprise de cette révélation. Sulli enceinte ? Alors qu’elle se drogue comme je ne sais quoi ? Bon sang, j’ai presque profité d’une femme enceinte ! Je me décale brusquement d’elle, et tourne la tête pour ne plus la regarder en face. « Sulli heu…je… » Je ne sais pas quoi dire maintenant, tellement le choc est grand et profond. Putain ! Je tourne à nouveau doucement ma tête vers elle, et glisse mon regard sur son ventre, et me rend à l’évidence. Oui, elle est bien enceinte, et ça doit faire un moment déjà. Bon sang, pourquoi elle ? Pourquoi une droguée tombe enceinte ? Qui plus est, le gamin est encore là c’est ça le pire. « Tu es enceinte de combien de mois Sulli ? » Je n’ose pas vraiment en dire plus, ni même bouger un orteil. Finalement, je tente de poser ma main sur son ventre, mais la retire aussitôt, avant de détourner à nouveau le regard vers un autre endroit du salon, évitant le sien. « C’est pas possible. »

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

C’était un tel soulagement d’enfin dire la vérité à mon amie. Quand elle m’avait demandé ce qu’il y avait de nouveau dans ma vie, je n’avais pas osé lui dire pour le bébé, et je n’avais pas pensé qu’en nous déshabillant elle finirait pas voir que mon ventre est beaucoup plus arrondi que d’habitude. Je savais que je serai obligé de lui dire à un moment ou un autre mais j’avais surtout peur de sa réaction. Seulement quelques personnes sont au courant de ma grossesse et je m’attendais à leur réaction mais je ne sais pas du tout ce que sera celle de Phoebe. Je ne voulais pas la décevoir. Lorsqu’elle m’a parlé de mon ventre, j’ai réalisé que c’était le bon moment pour lui dire. Bien qu’avec mes mots elle a du deviner ou je voulais en venir. « Tu… » Elle ne trouve pas ses mots, et je peux la comprendre. Je ne la laisse pas terminé que je lui annonce ma grossesse, la regardant attentivement afin de voir ce qu’elle ressent à cette annonce. Sa main quitte mon visage pour aller se loger devant ses lèvres, choquée. Je ne sais pas ce qu’elle est en train de penser, et le silence qui règne entre nous en dit long sur l’ambiance de la pièce. Je ne sais pas quoi dire de plus, je lui ai dis tout ce qu’elle a besoin de savoir. Elle n’ose même plus me regarder. « Sulli heu…je… » Le fait qu’elle ne trouve pas ses mots prouve combien elle est choquée par ce que je viens de lui dire. Je suis enceinte et je me drogue encore et j’ose annoncer cela à une policière dans la protection infantile. Elle est toujours passée outre mes divergences sur la drogue mais je ne suis pas sûre qu’elle accepte que je continue mon addiction avec un être en moi. « Tu es enceinte de combien de mois Sulli ? » Sa question me surprend, elle s’intéresse tout de même à moi. Je pensais partir de chez elle, ne voulant pas lui donner plus d’explication sur mon comportement. Je me pince les lèvres, ne voulant pas lui répondre. Elle doit bien se douter que je ne suis pas à un mois avec le ventre qu’elle vient de découvrir. Phoebe s’est reculé mais elle pose doucement sa main sur mon ventre avant de la retirer aussi vite. De nouveau son regard diverge vers autre chose, ne me regardant toujours pas. « C’est pas possible. » Je souffle, consciente de l’avoir choqué. Je ne sais pas quoi lui dire de plus. Je suis enceinte, je me drogue et c’est tout. Je ne sais pas si ça a une grande influence sur mon enfant mais je ne m’en inquiète pas vraiment. Je veux vivre ma vie et en profiter. Je n’ai jamais voulu d’enfant. « Phoebe, ne me juge pas. Je l’ai appris il y a peu de temps, je ne peux pas arrêter du jour au lendemain. » Lui dis-je, consciente qu’elle ne pense qu’au fait que je me drogue alors que je porte la vie en moi. Je tente de m’approcher d’elle et pose mes doigts en dessous de son menton pour relever son visage. « Ça fait 5 mois.. » lui annonçais-je doucement. C’est vrai que pendant les quatre premiers mois je ne savais pas pour cet enfant, mais depuis un mois je sais, et pourtant je n’ai ni arrêté, ni ralenti ma consommation de drogue. J’essaye d’attirer son regard vers le mien, mais je préfère que ça soit naturel. Je comprendrai si elle voulait que je parte.

I'm always the same for you

sulli & phoebe

   Alors que notre soirée semblait se déroulait comme prévu, rapidement, elle prend une tournure cauchemardesque, et tout ça à cause d’une de mes remarques sur son ventre rond. J’ai bien vu que Sulli a pris du ventre et de la poitrine, voire même des fesses, mais jamais je n’aurais pensé que ce serait à ce point, mais surtout pour cette raison là, cette grossesse. Mon étonnement est immense, et le choc est profond, et je me sépare bien rapidement d’elle, pour installer une distance entre nous deux. Je perd mes mots, et je ne sais plus quoi lui dire, et j’imagine qu’elle le ressent puisqu’elle reste silencieuse elle aussi. Jamais, ô non jamais je n’aurais pu penser un instant que Sulli soit enceinte, alors que son ventre arrondi de cette manière là me montre bien le contraire. Elle se drogue, et je suis bien placée pour le savoir, les bébés conçus chez les toxicomanes ne survivent quasiment jamais au-delà du premier trimestre de grossesse, et vu le ventre rond de la jeune femme, elle l’a bien dépassé. Je lui pose la question, de manière assez froide, mais elle ne me répond pas aussitôt, et un léger silence s’installe. Je glisse délicatement ma main sur son ventre, mais la retire aussitôt, et détourne le regard. Ce n’est pas possible, Sulli ne peut pas être enceinte, pas elle. La vie est souvent injuste, je le savais, mais à ce point. Je suis une femme qui ne se drogue pas, qui ne boit pas, qui a une alimentation saine et une hygiène de vie saine aussi, mais pourtant, j’ai perdu mon bébé. Une fausse couche, inattendue, mais bien présente. Alors qu’en face de moi, une femme qui se drogue, qui boit certainement, qui ne doit pas forcément bien manger et qui couche avec qui vient poursuit sa grossesse dans le plus grand bonheur. Pour être honnête, ça me dégoute, et ça me touche même. Les larmes me montent aux yeux, des larmes d’étonnements, et peut-être même de jalousie, c’est inutile de le nier. Je glisse le revers de ma manche sur mes yeux humides, alors que Sulli reprend la parole, brisant le silence qui s’est installé. « Phoebe, ne me juge pas. Je l’ai appris il y a peu de temps, je ne peux pas arrêter du jour au lendemain. » Je ravale ma salive, et soupire, alors que je la sens s’approcher de moi, pour relever mon menton. Elle me demande de ne pas la juger, mais est-ce qu’elle connait mon travail ? Si elle a raison et qu’elle ne peut pas arrêter sa drogue du jour au lendemain, je doute qu’elle ai ralenti le rythme pour autant. « Ça fait 5 mois.. » Sa voix est douce, et je n’ai pas l’habitude de l’entendre comme ça. Je replace mon regard dans le sien, et je soupire un peu, en lui retirant une mèche de son visage, pour la placer derrière son oreille. « Tu as ralenti le rythme au moins ? » J’ai peur de la réponse, et je tourne un peu la tête pour soupirer, avant de la regarder à nouveau. Avec Sulli, je ne parle pas de mon travail, mais avec cette révélation, je n’ai pas le choix. « Tu connais mon métier Sulli. » Je respire, puis poursuis. « Est-ce que tu te rend compte que dès que ton enfant naitra, ton dossier social va atterrir dans mon bureau ? » J’attrape sa main, cherchant à me rassurer. Je ne peux pas rester dans l’ignorance face à ça, c’est impossible. Alors même si son dossier n’apparait jamais dans mon service, je ne vais jamais pouvoir lui laisser son gosse tranquille, avec le risque qu’il trouve une boule de shit sur la table du salon, et la mange. Ca parait idiot, mais j’ai déjà vu ça, et ça me fait peur.

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

A la seconde ou j’ai parlé de ma grossesse à Phoebe, son regard sur moi a changé. Je sais ce qu’elle pense de moi, comme tout ceux a qui j’ai parlé de ma grossesse. En plus, avec son travail j’étais consciente qu’elle pouvait m’envoyer derrière les barreaux pour mon comportement immature et irresponsable. En réalité, j’étais vraiment consciente de la connerie que je faisais, ainsi que du mal que j’affligeais à mon enfant. Au début, je ne voulais pas penser à cet être qui vit en moi, et j’avais continué ma vie comme s’il n’était pas là. Mais au fils des mois, je me suis attaché à cet enfant, a cette petite fille qui grandit difficilement à cause de moi. J’ai réduis ma consommation depuis un mois, et j’espère même tout arrêter avant sa naissance. Chose presque impossible pour une addict comme moi. Premièrement parce que j’ai honte de ce que je fais, et deuxièmement parce que je déteste ce regard de déception dans le regard de ceux qui me sont proches et qui ne comprennent pas mon comportement. Je n’ai jamais su ce que c’était d’être une mère parce que la mienne était presque invisible. Je lui reprochais même de ne pas prendre soin de moi, et je me retrouve à faire la même chose. Ma grossesse me fait grandir et peut-être même évoluer. En plus, ces derniers mois ont été plus que difficiles, entre les nausées et les sautes d’humeur. « Tu as ralenti le rythme au moins ? » Mes yeux se baissent et parlent d’eux mêmes. J’ai réduis oui, il y a un mois, peut-être moins. Avant ça, je continuais à me droguer comme avant, comme si cet enfant ne grandissait pas en moi. Phoebe ne me regarde même plus et ça m’est insupportable. Je ne voulais pas lui dire, mais elle aurait forcément remarqué mon ventre à un moment de la soirée. « Oui, j’essaye.. » Je ne veux pas lui dire que j’essaye depuis très peu de temps. Elle n’a pas besoin de le savoir, je l’ai déjà assez choqué. « Tu connais mon métier Sulli. » Oui, et c’est ce qui m’inquiète le plus. Je sais qu’elle pourrait me dénoncer aux flics en moins de deux secondes. Elle reprend. « Est-ce que tu te rend compte que dès que ton enfant naitra, ton dossier social va atterrir dans mon bureau ? » Je me mords la lèvre, consciente qu’elle me dit la vérité. Je ne vois pas comment elle pourrait avoir mon dossier entre les mains, personnes ne sait, même les médecins que je suis une droguée. Je sais que je ne risque rien et que si mon enfant nait en parfaite santé, je ferai tout pour qu’il le reste et pour le rendre heureux. « Je sais très bien Phoebe, et je ne veux pas que ça te complique les choses. Reste objective. » C’est comme si je lui donnais la permission de me dénoncer alors que c’est la dernière chose que je veux. Je sais que mon comportement est impardonnable mais avec le temps, cet enfant compte de plus en plus à mes yeux. « Je vais arrêter, je te le promets. Et a sa naissance, cet enfant sera le plus heureux du monde, enfin cette petite fille... » Continuais-je, lui annonçant même le sexe de l’enfant. Je voulais me justifier, mais je réalisais que je n’avais aucunes excuses. J’aurais du arrête toutes drogues à l’annonce de ma grossesse. « Je vais faire le maximum pour rendre cette petite fille heureuse. Même si je serais seule. » Dis-je, réalisant au passage que j’allais devoir l’élever seule, sans l’homme qui m’a rendu dans cet état.

I'm always the same for you

sulli & phoebe

   La nouvelle était maintenant lancée, et je ne cachais pas à Sulli mon étonnement profond, et mon jugement aussi. La future mère m’annonce qu’elle est enceinte de cinq mois, et je soupire une nouvelle fois, me rendant compte de l’horreur de la situation. Cette jeune femme, mon amante est enceinte, qui plus est bien enceinte, et comme si ça ne suffisait pas, elle se drogue. Sur un ton froid et neutre, je lui demande si elle a ralenti ses cadences, et ses yeux répondent : non. Ou du moins, c’est comme si elle n’avait pas ralenti, et je ne peux m’empêcher de prendre ma tête dans mes mains. « Oui, j’essaye.. » Je tourne un peu la tête pour soupirer encore, mais je n’ose rien lui dire de plus. Elle essaie, c’est bien, mais l’important, c’est de réussir, et vu comment elle est shootée ce soir –je peux le voir à ses pupilles- elle doit avoir du mal. Je baisse un peu la tête, avant de la relever pour planter mon regard dans le sien, évoquant mon métier. Je respire un instant, et reprend la parole pour lui demander si elle a conscience que bientôt, dès la naissance, son dossier atterrira dans mon bureau. Elle se mord la lèvre, et j’attrape doucement sa main pour me rassurer. Cette femme, droguée, je l’ai aimé un jour, ou du moins, c’était de l’amour sexuel, un truc bizarre mais je tiens beaucoup à elle. Et savoir la situation dans laquelle elle se met, ça me désole et m’inquiète. Je n’ai jamais osé lui parler de sa drogue, mais ce soir, je ne peux pas laisser ça derrière moi. « Je sais très bien Phoebe, et je ne veux pas que ça te complique les choses. Reste objective. » J’hausse doucement un sourcil, pour essayer d’envisager ne serais-ce qu’une seconde sa demande. Etre objective ? C’est ce qu’elle veut vraiment ? Je soupire, et regarde nos mains. Si j’étais objective avec elle, elle serait déjà en centre de désintox, alors je pense qu’il vaut mieux pour elle que je reste subjective si elle veut être tranquille. Je regarde la jeune femme et prend la parole. « Sulli, si j’étais objective, tu serais déjà internée en désintox. Tu le sais alors ne me dis pas ça. » Ma voix se brise un peu, et je détourne un peu le regard avant de lâcher sa main. La situation me rend terriblement mal à l’aise et je suis perdue, quelque part entre mon cœur, et mon devoir. C’est tellement étrange. « Je vais arrêter, je te le promets. Et a sa naissance, cet enfant sera le plus heureux du monde, enfin cette petite fille... » J’hoche ma tête, et décroche un léger sourire. Sulli n’est pas égoïste, je le sais très bien, mais l’imaginer avec un enfant me fait vraiment peur. Elle a beau vouloir arrêter, il n’y a pas que la volonté. Elle est shootée à longueur de journée, et la volonté ne suffira pas à son sevrage. « Tu as une bonne volonté ma belle, mais tu as besoin d’aide, tu ne peux pas arrêter toute seule. » Je lui adresse un tendre sourire, et elle reprend la parole. « Je vais faire le maximum pour rendre cette petite fille heureuse. Même si je serais seule. » Je baisse un peu les yeux, véritablement peinée de savoir l’avenir de sa fille. Une mère droguée, qui même si elle veut la rendre heureuse, l’élèvera sans doute sous l’emprise de drogue, ou du moins si l’aide sociale ne lui retire pas la garde. Et visiblement, elle n’a pas de père. Je soupire. « Tu sais qui est le père ? J’imagine qu’il n’est pas au courant… » Je baisse un peu les yeux, avant de porter à nouveau mon regard dans le sien. « J’aimerais t’aider Sulli, parce que sinon, je vais, enfin à cause de mon devoir de flic, te pourrir la vie. » Je soupire un peu, consciente de ce que je viens de dire. Sulli a beau être mon amie, si je vois qu’elle est encore droguée à en crever à la naissance de son enfant, je ne vais pas pouvoir laisser passer ça, et il faut qu’elle soit au courant. J’aimerais éviter d’être appeler par les urgences pédiatriques quand son gosse aura avalé une boule de cannabis qui traine sur la table, ou avaler de la poudre blanche ou je ne sais pas trop ce qu’elle prend, aussi fort que ce soit.

i'm always the same for you

Phoebe and Sulli

J’avais de la chance d’avoir une amie comme Phoebe. Elle sait combien je suis addict à la drogue et pourtant, malgré son travail, elle ne m’a jamais dénoncé. Mais les choses pourraient totalement changer maintenant que je suis enceinte. Je suis consciente qu’elle ne peut pas fermer les yeux sur ma situation, déjà en tant que flic mais aussi en tant qu’humain. Moi-même, je doute sur mes capacités à élever un enfant, je doute de moi quand je m’imagine que je pourrais arrêter de me droguer. Il y a quelques semaines, je ne me concentrais pas sur mon avenir mais maintenant, je dois voir dans plusieurs années en avant. Je sais, je dois tout arrêter pour donner à ma fille une enfance et une vie heureuse. Je demande à mon amie d’être objective, bien qu’au fond de moi j’espère n’avoir jamais avoir a faire à elle dans le cadre de son travail. Je m’attache à cet enfant plus vite que je ne l’aurais pensé. Au début, je m’en fichais, je détestais l’idée même d’être mère. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai presque hâte de voir ce bout de chou sortir de mon être. « Sulli, si j’étais objective, tu serais déjà internée en désintox. Tu le sais alors ne me dis pas ça. » Je fermais les yeux quelques secondes : elle a raison. Elle ferme les yeux sur mon activité depuis tellement longtemps, je ne peux pas lui demander de fermer les yeux aussi sur ma grossesse. Elle lâche ma main et je comprends combien je la met dans une situation difficile. Je lui promet, et j’ai la conviction en moi que je peux arrêter la drogue le temps de ma grossesse. Je sais que ça va être difficile mais je peux le faire. Ou du moins, commencer par réduire ma consommation. Un léger sourire apparaît sur son visage mais il s’estompe aussi vite. « Tu as une bonne volonté ma belle, mais tu as besoin d’aide, tu ne peux pas arrêter toute seule. » Je le savais, je ne peux pas arrêter toute seule. Mais je ne sais pas a qui m’adresser ou comment faire. Quand je suis en manque, un besoin inébranlable me prend et je ne pense à rien d’autre qu’à prendre ma dose. Je dois me rendre à l’évidence, cet enfant ne peut pas être élevé par une mère droguée. « Tu sais qui est le père ? J’imagine qu’il n’est pas au courant… » Je baisse les yeux, je ne veux pas parler du père de mon enfant. Personne ne doit entendre parler de lui. Et jamais il ne doit savoir pour cet enfant. « J’aimerais t’aider Sulli, parce que sinon, je vais, enfin à cause de mon devoir de flic, te pourrir la vie. » J’hoche la tête. Je le sais, j’en suis consciente. Elle ne peut pas faire comme si elle ne savait pas. Je regrette presque de lui avoir dit. « Je sais, c’est ton travail. » Dis-je froidement, cherchant une solution déjà tracée. Je dois arrêter, mais je n’en ai pas la force. Je me fiche de l’avis de mes proches mais maintenant, c’est la santé de mon enfant qui est en jeu. « Pour ce qui est du père, n’en parlons pas s’il te plait. » Au moins c’est clair, elle ne parlera plus de ça, je sais qu’elle respectera ma demande. Je reprends mon verre pour boire une gorgée. J’ai très envie d’un rail mais ça serait vraiment le pire moment pour en prendre un. Un silence s’installe entre nous, je sais que je l’ai mise mal à l’aise. « Je devrais peut-être partir ? » Dis-je bien que j’étais vraiment heureuse de passer un peu de temps avec elle. Et puis, de son coté, elle n’avait pas l’air bien non plus. Finalement, je pensais qu’il était temps de partir. « Je vais y aller en fait, j’ai plein de boulot en plus.. On se voit ce week-end sinon ? » Dis-je en me levant. Elle se lève aussi et je le prends dans mes bras. J’espérais au fond de moi qu’elle ne m’en veule pas pour tout ça. « Merci pour tout. » Dis-je en reprenant mes affaires et en quittant son appartement au plus vite. J’appréciais la voir, mais là, je sentais que l’ambiance devenait plus difficile. Elle avait besoin de réfléchir a ma situation.