who are you? (austin)

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Austin and Sulli

Comme presque tous les soirs, je m’abonne à mon passe temps préféré : sortir et m’amuser. Surtout le week-end, comme tout le monde, je passe presque toute la nuit dehors, dans les bars, ou dans les boites. Je me rapproche de la trentaine et pourtant, je ne me calme pas sur les sorties. J’ai un travail qui me prend beaucoup de temps mais je veux rester jeune et profiter de la vie. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’un jour tout cela sera terminé. De plus, j’ai des endroits en particulier ou j’aime me rendre puisque je peux y prendre ce que je veux. Si l’envie me vient, je peux me griller un joint ou me faire un petit rail. Nous étions un samedi soir, et je ne comptais pas rester chez moi seule, seulement accompagnée d’un sachet de poudre et d’une bouteille de vin blanc. Mes amis et moi aimions nous retrouver le soir et comme d’habitude, sans même nous envoyer un message, nous savons ou nous rendre pour passer la soirée ensemble. Même depuis l’annonce de ma grossesse, je n’ai pas ralenti la cadence de mes sorties et de mon addiction à la drogue. Au contraire, ça me permet d’oublier que dans quelques mois je donnerai naissance à un enfant que je n’ai jamais désiré. Je sais combien mon comportement peut être dangereux pour ce petit être mais, je n’ai jamais voulu de lui, et je ne compte m’arrêter de vivre seulement parce qu’un homme à mis sa petite graine en moi. Malgré tout, les effets indésirables d’une grossesse m’empêchent de temps en temps de vivre la vie normale que j’avais avant. Des nausées, des vertiges et mêmes des sautes d’humeurs se sont immiscées dans mon quotidien. Ce soir je me sentais bien et je comptais en profiter. Je ne perds pas de temps en rentrant du boulot et pars de suite me préparer pour la soirée à venir. Nous commençons toujours par nous retrouver dans un bar, puis nous faisons la tournée des autres avant d’aller en boite ou de rentrer chez l’un de nous pour finir la soirée comme il se doit : alcool, drogue, sexe. J’enfile en vitesse une robe et des talons, prépare mon visage en me maquillant et attache mes cheveux longs de façon désinvolte mais sexy. J’attrape les clés de voiture et me dirige tout de suite vers le centre de la ville, impatiente de boire mon premier verre avec mes amis.

Le troisième bar que nous visitons est déjà bondé, il est presque vingt trois heures et la soirée est loin d’être terminée. Je m’installe à une table avec mes amis et nous commandons. Alors que nous discutons, j’aperçois une personne avec qui j’aime passer beaucoup de mes nuits : Austin. C’est un garçon que je connais depuis quelques années maintenant. Ce qui nous relis tous les deux, c’est l’amour pour la fête et l’alcool. On a toujours été sur la même longueur d’onde en ce qui concerne s’amuser. Lui comme moi ne pouvons pas nous ennuyer ensemble. Un dernier rail dans le nez je me lève pour aller le rejoindre. Il est au bar et discute avec quelqu’un d’autre. « Salut mon batteur préféré. » Dis-je pour me faire annoncer, un sourire illuminant mon visage alors que je me poste juste a coté de lui. Austin n’a pas changé depuis la dernière fois, il est toujours aussi séduisant. Son regard noir et ses tatouages ont toujours eu tendance à me séduire et je ne peux résister à cet homme.

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Austin and Sulli

Vivre le moment présent, sans s'inquiéter de l’avenir, ni penser au passé. Demain est un autre jour. Ainsi, vivre au jour le jour, telle est ma devise. Par le passé, je me suis tellement consacré à élever mes cadets dans le but d’épauler ma mère pendant qu’elle enchainait les heures au travail, de jour comme de nuit, pour subvenir à nos besoins alors que cet ivrogne, soi-disant père, menait sa vie comme bon lui semble. Si, à tout hasard, je retombe sur lui, je n’hésiterais pas à lui faire savoir ce que je pense avec mes poings suite à ce qu’il nous a fait endurer. Il n’a jamais rien apporté de bien à notre famille, que des malheurs. Pour cette raison, je ne pense qu’à rattraper le temps perdu, en ce samedi soir-là donc, comme à ma coutume, je ne réfléchissais pas à deux fois à sortir et m’amuser durant presque toute la nuit : boire et fumer pour être dans un état second et n’avoir aucune pensée sur un quelconque sujet. Avant ça, il fallait me préparer. J’accorde toujours un soin particulier à me vêtir et tout ce qui s’en suit avant chacune de mes soirées pour plaire à la gente féminine, bien sûr. Par conséquent, après avoir choisi mes vêtements, je m’emparais d’une de mes plus belles vestes après l’avoir trouvé sous une pile de linge, mon côté bordélique, me coiffais sans trop de sophistication en passant un fil de gel avec mes doigts dans mes cheveux et appliquais du parfum sur mon torse ainsi que dans mon cou. Il ne me manquait plus qu’à me parer de mon plus beau sourire pour séduire seulement si une demoiselle venait à me taper dans l’œil. Souvent le cas, mais étonnement je me montrais plutôt difficile ces derniers temps, depuis que cette nouvelle voisine s’était installée sur le même pallier. Je vous arrête tout de suite, cette fille ne m’intéresse pas ! Certes, elle est plutôt jolie, mais un caractère à coucher dehors, limite invivable. D’autant plus, quoi de mieux qu’un verre après une dure journée de travail. C’est même fréquent. Comme beaucoup, j’ai mes adresses préférées pour ne serait-ce prendre qu’un verre donc ou même m’amuser sans limite. Direction l’une de celles-ci, sans de réelles attentes de ma soirée, peut-être allais-je retrouver du monde que je côtoie essentiellement en soirée. Avant de m’imprégner de l’ambiance du bar, je me positionne toujours sur l’un des tabourets du comptoir de façon à pouvoir porter un regard sur toute la salle et ne rien rater des personnes présentes en ce lieu. Personne n’avait réellement attiré mon attention, mais l’inverse s’était passé puisqu’une belle jeune femme s’était présentée à moi et elle me faisait bien comprendre son intention par ses compliments flatteurs et ses regards. Dés qu’elle s’était installée à mes côtés, celle-ci n’avait tardé à m’offrir un verre en plus de ça. Plutôt entreprenante, mais après tout j’aime ça ! Alors que nous échangions quelques mots, quelqu’un s’était pointé à côté de moi sans que je m'en rende compte. « Salut mon batteur préféré. » A l’entente de cette voix nullement inconnue, un large sourire s’était dessiné sur mon visage. Je me tournais aussitôt vers elle pour l’apercevoir. « Hé ! Comment tu vas ma belle ? » Je me levais ainsi de mon tabouret pour lui donner une accolade oubliant presque la présence de la femme avec laquelle je discutais avant de me rasseoir. « Tu es venu seule ? Hum, te connaissant tu dois être bien accompagnée. » C’est vrai, chaque fois que je rencontre Sulli en soirée, celle-ci ne manque jamais de compagnie. Jetant un léger coup d’œil sur la jeune femme, je me rapprochais ensuite de Sulli pour lui murmurer : « Cette fille est jolie, mais inintéressante. Tu veux bien m’aider à m’en défaire ? » Je me tournais alors vers la jeune femme pour prétexter une excuse, essayant d’être convaincant. « Mon rencard de ce soir est là. Je vais devoir te laisser. Merci pour ce verre, j’espère qu’on se recroisera à l’avenir … » Ou pas, pensais-je tout bas. Je me décollais de mon tabouret sans plus attendre, prêt à suivre le pas de Sulli.

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Austin and Sulli

Mon but lorsque je sors c’est de m’amuser. Je ne me prends vraiment pas la tête et j’agis au jour le jour. Je profite de mes amis, mais lorsque je vois quelque chose d’autre d’intéressant, je peux me détacher d’eux. Ils ont l’habitude de me voir disparaître au cours de la nuit, sans jamais me revoir avant le lendemain, voir à la prochaine soirée de prévue ensemble. Nous étions en train de boire un verre à table lorsque j’aperçois un ami à moi, lequel avec qui j’aime passer mes fins de soirée. Sans aucune hésitation je m’étais levée pour le rejoindre au pas de course. Aussi au bar, une fille l’accompagnée mais je ne faisais même pas attention à elle lorsque j’annonçais ma présence au près de mon ami. « Hé ! Comment tu vas ma belle ? » Me répond-t-il en se levant de son tabouret me faisant une accolade devant la fille à coté de lui. Un sourire satisfait se glisse sur mon visage. « Très bien en ta présence. » lui dis-je accompagnée d’un petit clin d’œil. Il se rassoit avant de continuer de s’adresser à moi. « Tu es venu seule ? Hum, te connaissant tu dois être bien accompagnée. » Je ris un peu, Austin me connaît très bien. Il sait que je ne suis pas le genre de fille à sortir sans une bonne compagnie. Il avait raison, mes amis se trouvaient dans le même bar que nous, mais je préférais rester avec lui. Il s’approche doucement de moi pour murmurer à mon oreille, attisant ma curiosité. « Cette fille est jolie, mais inintéressante. Tu veux bien m’aider à m’en défaire ? » Un rire joueur quitte mes lèvres alors qu’ils s’éloignent de mon visage. Je jette un coup d’œil à la jeune fille derrière lui. Il se tourne immédiatement vers la jeune fille, ne me laissant pas le sauver. « Mon rencard de ce soir est là. Je vais devoir te laisser. Merci pour ce verre, j’espère qu’on se recroisera à l’avenir … » Je ris, m’imaginant être vraiment son rencard et sachant qu’il ment comme un arracheur de dent. La fille à l’air déçue mais je ne suis sûre que ce n’est pas la première fois qu’un homme la plante de la sorte. Il se décolle de son tabouret pour partir avec moi. Le sourire sur mes lèvres confirme combien je suis amusée par la scène que m’offrait mon ami. Je ne pouvais m’en empêcher, j’aime mettre mon grain de sel. « La prochaine fois assure toi que l’homme que tu dragues ne préfère pas les femmes cultivées et intéressantes. » lui dis-je doucement, sans vouloir la vexée. De toute façon, je lis dans son regard qu’elle ne comprend pas encore ce que je voulais dire par mes mots. Je ne dis pas que je suis la meilleure mais en tout cas, je vaux plus le coup qu’elle. Austin et moi partons alors directement en direction d’une autre table, ou nous pourrons être tranquille. « Heureusement que je suis venue à ton secours, cette fille a vraiment l’air niaise. » Avouais-je, me moquant légèrement de lui. Je le connais plus perfectionniste sur ses conquêtes. Nous nous installons alors à une table un peu plus éloignée du bar, tous les deux un verre à la main. Mon sourire ne quitte pas mes lèvres. « Qu’est ce que tu fais ici beau gosse ? Tu es venu seul ? » lui demandais-je, curieuse de savoir si je pourrais le garder pour moi pour la fin de la nuit.

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On n'est jamais mieux servi que par soi-même, après tout. Dans le sens où lorsque je suis de sortie, comme ce soir-là, je préfère m’échapper seul plutôt qu’accompagné. Ce n’est en aucun cas parce que je suis attaché à la solitude, loin de là, je ne peux que me réjouir d’être en présence de mon entourage et en plus de ça de m’amuser à leurs côtés. Sulli en fait partie puisque j’apprécie toujours sa compagnie. Je suis d’autant plus sûr de m’éclater avec elle et d’être satisfait de ma soirée au petit matin, regrettant presque de ne pas l’avoir poussée plus loin. Juste, pour la simple et bonne raison, que je suis d’un tempérament indépendant ainsi dés que je me décide à sortir, sur un coup de tête le plus souvent, je ne suis guère du genre à m’empresser de contacter certains contacts de mon répertoire dans le but d’être escorté. Au contraire, c’est plutôt exaltant de ne rien prévoir et de me demander les personnes dont je pourrais croiser ou même rencontrer. Tel un vrai oiseau de nuit virevoltant au gré du vent, sans but précis. Je ne reste jamais bien longtemps seul aussi, la réputation de mon groupe en est en partie pour quelque chose. Sulli le connait même pour avoir fait référence à ma place en tant que batteur dans le groupe. D’ailleurs, celle-ci n’avait pas manqué de me flatter en me faisant comprendre que ma présence jouait sur son moral. Je ne me retenais pas d’afficher un sourire amusé sur mes lèvres à l’entente de ses mots. Toutefois, le plus drôle était la situation dans laquelle j’étais empêtré avec une jeune femme ayant jetée son dévolu sur moi. Pour me détacher d’elle, je devais trouver une excuse et Sulli ne pouvait pas être mieux tombée pour me sortir de là. Peut-être dégonflé de ma part de ne pas lui avoir avoué qu’elle était d’un ennui, mais je ne souhaitais pas rentrer dans des querelles d’où pourquoi je prétextais que Sulli était mon rencard dont j’attendais. Alors que je m’apprêtais à suivre son pas pour nous installer sur une table tous les deux, Sulli, n’étant pas une personne mâchant ses mots, s’était permise de lui toucher deux mots. « La prochaine fois assure toi que l’homme que tu dragues ne préfère pas les femmes cultivées et intéressantes. » Je m’empêchais de rire, m’étouffant presque, mais à la vue de la tête de la jeune femme qui n’avait l’air de comprendre les propos de Sulli, je ne pouvais me retenir plus longtemps de rire. « Avoue que tu ne pouvais pas t’empêcher ? » lui dis-je tout en nous dirigeant vers une table retirée du comptoir avant de nous y installer. « Heureusement que je suis venue à ton secours, cette fille a vraiment l’air niaise. » Installé auprès de Sulli, je pouvais dés à présent prendre mes aises. « Je sais, ne me le rappelle pas ! Puis tu es de loin plus intéressante qu’elle. » Mon verre à la main réclamé au bar avant ça, je ne tardais pas à en boire une gorgée. « Qu’est ce que tu fais ici beau gosse ? Tu es venu seul ? » Encore une fois, elle ne manquait pas de me flatter, ce qui me faisait sourire. « T’as encore d’autres compliments à me sortir comme ça ? » Bien sûr, je n’attendais pas plus de flatteries, je ne cherchais qu’à la titiller. « J’arrive seul, mais je repars souvent accompagné ma chère ! Sinon, comme toi, je cherche à m’évader. » A mon tour, je plaçais à la suite quelques questions. « Tu as débarqué avec qui, toi ? Avant de les laisser tomber pour mes beaux yeux. Tu es venue avec … Comment elle s’appelle déjà ?» Je réfléchissais un court instant au prénom de la fille ayant l’habitude de l’accompagner en soirée. « Te..Tess ?! » m’exclamais-je, content d’avoir trouvé son prénom même si cette fille m’insupporte avec son air hautain.

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Austin and Sulli

Ma franchise peut parfois dérangé les gens mais je ne m’en préoccupe pas. En fait, je savais avec qui je pouvais être moi-même, bien que je ne change pas souvent pour les autres. Avec Austin, je pouvais être la Sulli extravagante et sans filtre, c’est ce que j’aimais avec lui. C’est pour cette raison que lorsque je l’ai aperçus au bar, j’avais accouru pour le rejoindre, me fichant totalement de la personne à ses cotés. Et maintenant que je sais qui était cette compagnie, je ne regrette pas d’être venue le sauver des griffes d’une femme plus qu’inintéressante. Donc après lui avoir lancer une petite réflexion mesquine mais réaliste, Austin et moi sommes partis nous asseoir loin de ces femmes qui finiront surement la soirée seule, ou bien avec un homme qui ne cherche pas de la culture chez une femme. « Avoue que tu ne pouvais pas t’empêcher ? » Avait-il ajouté, sachant pertinemment que je ne peux retenir ma langue dans ce genre de situation. Nous nous installons tous les deux à une table, prêt a passer la soirée ensemble. « Je sais, ne me le rappelle pas ! Puis tu es de loin plus intéressante qu’elle. » Ajoute-il après l’avoir sauver de cette fille. Je souriais à son compliment, consciente qu’il dit la vérité. « T’as encore d’autres compliments à me sortir comme ça ? » Je ris légèrement. Je profitais toujours de le voir pour lui faire des compliments, étant donné qu’Austin est un homme vraiment très séduisant, et je n’ai jamais caché mon attirance pour lui. « Prends pas la grosse tête non plus. » Ajoutais-je en riais. « J’arrive seul, mais je repars souvent accompagné ma chère ! Sinon, comme toi, je cherche à m’évader. » Il était inimaginable qu’Austin reparte seul d’une soirée, enfin je n’avais jamais vus ça. Souvent nous passons une soirée ensemble puis rentrons chacun de notre coté, avec notre proie du soir. « Tu as débarqué avec qui, toi ? Avant de les laisser tomber pour mes beaux yeux. Tu es venue avec … Comment elle s’appelle déjà ?» Je fronce les sourcils, ne sachant pas de qui il voulait parler. Je venais toujours avec le même groupe de personne, et souvent ils les rencontraient aussi, bien que je préférais garder Austin pour moi toute seule. D’ailleurs je n’avais même pas dis à mes amis que je partais le rejoindre, mais ils ont l’habitude de me voir disparaître. « Te..Tess ?! » Je souris en entendant le prénom de l’une de mes meilleures amies. On se connaît depuis notre plus jeune âge, quand je vivais à New York. On s’est retrouvé ici par hasard mais pour le plus grand bonheur, tout comme la troisième de notre groupe, Noémie. Je prends mon verre pour le boire, bien qu’en fait, j’essaye de ne pas trop boire, pensant un minimum à mon enfant. « Oui, elle doit trainer dans le bar. » Lui dis-je pour répondre à sa question. J’étais curieuse de savoir pourquoi il me demandait si elle était là. De ma connaissance, je ne me souviens pas les avoir déjà vu ensemble, il me semblait même qu’ils ne s’appréciaient pas tant que ça. « Tu la connais bien ? Je ne savais pas vous étiez amis. » Dis-je, me demandais si mes amis ne me cachait pas quelque chose. Je ne pense pas qu’ils aient une quelconque relation mais je semblais tout de même curieuse. « Tu veux que j’aille la chercher ? » lui demandais-je pour en savoir encore plus. Je continue de siroter mon verre, attendant des réponses précises de mon ami.

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A cet instant-là, rien ni personne ne retenait plus mon attention que ma conversation avec Sulli. Pourtant l’ambiance était là tout comme les filles mais, je me répète, à croire que je n’étais pas dans mon assiette puisque tout ceci me laissait indifférent. A l’accoutumé, j’aurais échangé quelques mots autour d’un verre suivis d’un ou deux rails avec Sulli avant de finir par m’éclipser pour aborder une fille dans mes cordes, non comme celle m’ayant abordé au comptoir plutôt jolie mais avec un cerveau de la taille d’un petit pois, et terminer ma soirée sous une couette en sa compagnie. Juste une soirée banale à mes yeux, mais curieusement, je n’y pensais pas une seule seconde, au risque de terminer ma soirée autrement qu’à ma coutume. D’ailleurs, je trouvais ça étrange d’avoir vu arrivé Sulli vers moi sans ses acolytes incluant Tess dont j’avais eu quelque peu du mal à trouver son prénom. « Oui, elle doit trainer dans le bar. » De par sa réponse, Sulli me confirmait bien le prénom d’une de ses meilleures amies auquel je faisais référence. Celle-ci traîne souvent avec Tess ainsi qu’une Noemi, si je me souviens, quand je l’aperçois en soirée. « Tu la connais bien ? Je ne savais pas que vous étiez amis. » Amis ? Ce n’est pas le mot exact que j’aurais employé pour définir ma relation avec Tess. Pour tout dire, je ne connais rien d’elle, seuls son air prétentieux et son côté fêtard ont marqué mon esprit, rien de plus ni moins. Ne supportant guère son arrogance, je ne manque jamais de la titiller quand il m’arrive de la croiser. Ainsi, nous nous envoyons des pics dans le but de déstabiliser l’autre tout en prenant plaisir à le faire. « Connaitre ? Pas vraiment. Disons qu’en conversant, si on peut dire ça comme ça, avec elle j’ai découvert un comportement avec lequel j’ai du mal donc j'hésite pas à la charrier. Peut-être que c’est juste une façade. Je ne cherche pas à dénigrer ton amie, mais je ne la connais pas aussi bien que toi ! » De plus, peut-être qu’en discutant un tant soit peu avec elle j’en connaitrais d’avantage à son sujet et me rendrais compte que je me trompe sur l’image qu’elle reflète au premier abord, mais avec un tel comportement rien ne me pousse à le faire. « Tu veux que j’aille la chercher ? » A la suite de sa demande, je faisais un léger rictus avec mes lèvres presque imperceptible puisque je ne m’attendais pas à une telle proposition. Cette idée ne m’avait en aucun cas traversé l’esprit d’où ma réponse : « Nan, c’est bon ! Tu veux la chercher, toi ? Je trouve qu'on est bien tous les deux. Là que j’y pense, on n’a jamais réellement appris à se connai… » Alors que je m’apprêtais à poursuivre ma phrase, quelqu’un me coupait la parole. « Re pétasse ! » Cette voix, sortie de nulle part, ne m’était pas inconnue. Tout d’abord, je concentrais mon esprit sur ce surnom peu flatteur tout en fronçant mes sourcils et me demandant, seulement sur un court moment, à qui celui-ci était destiné. Je m’étais ensuite un visage sur cette voix en voyant apparaître face à moi Tess, justement. « Quand on parle du loup … » marmonnais-je entre mes dents afin de ne pas me faire comprendre. Tess ne m’avait pas oublié en me jetant un regard dédaigneux. « Toi. » me dit-elle sèchement avant de porter son intérêt sur Sulli. Je ne me retenais pas de laisser paraitre un sourire provocateur sur mon visage pour répondre à ça. Je buvais ensuite une gorgée de mon verre pour détourner mon regard et lui montrer qu'elle m'était égale. « Qu’est ce que tu fous avec la populace ? » Ce terme utilisait de sa part pour me qualifier ne me plaisait guère d’où pourquoi je rétorquais aussitôt. « Il se trouve qu’elle est bien avec la populasse. Pourquoi tu te trouves avec la populasse dans ce cas, toi ? Tu n’as pas autre chose à faire ? » Forcément, Tess allait répliquer après ma réflexion.

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Oui, je me posais des tonnes de questions suite à celle de mon ami. Pourquoi me parler de ma meilleure amie ? Je ne savais même pas qu’ils se connaissaient tous les deux, et s’ils étaient amis, au moins l’un deux m’en aurait parlé avant ce soir. Mon ami avait donc éveillée ma curiosité en moins d’une seconde. Mais d’un autre coté, je pourrais très bien les imaginer amis, étant donné leur point commun : la fête. Je ne connais que deux personnes plus amoureuses que moi par les soirées et l’alcool. Ils auraient pu se rencontrer n’importe ou, dans n’importe quelle soirée.  « Nan, c’est bon ! Tu veux la chercher, toi ? Je trouve qu'on est bien tous les deux. Là que j’y pense, on n’a jamais réellement appris à se connai… » Je lui souris, totalement d’accord avec lui mais je suis surprise parce qu’il s’arrête net dans sa phrase. Je tourne la tête vers l’endroit ou son regard se pose. Rapidement, je remarque la présence de ma meilleure amie, arrivée au meilleur moment. On peut dire qu’elle arrive à poil. « Re pétasse ! » Dit-elle en coupant la parole à mon ami. Je suis de plus en plus curieuse de connaître la nature de leur relation. « Salut ma belle, toujours un verre à la main on dirait. » Dis-je, riant avec elle. Je remarque qu’elle n’a toujours pas salué Austin, qui pourtant semblait la connaître. Je ne relève pas mais c’est lui qui reprend la parole. « Quand on parle du loup … » Marmonne-t-il d’un ton plutôt déçu. J’arque les sourcils, il n’a pas l’air d’être heureux de la voir. « Oui, on parlait justement de toi ma belle. » Dis-je à mon amie, comme si je répondais à l’affirmation de mon ami. « Toi. » Continue mon amie, d’un ton sec qui traduisait toute sa sympathie pour mon ami. Je ne comprenais rien à cette situation. Mon ami reprend tout simplement son verre, sans prendre la peine de répondre à Tess. Je suis de plus en plus troublée par la scène qui se jouait devant moi. J’allais poser des questions quand ma meilleure amie s’est remise à parler. « Qu’est ce que tu fous avec la populace ? »  Me demande-t-elle. Elle confirme en quelques mots mes doutes. Elle n’apprécie donc pas Austin, pourtant mon ami de beuverie le plus cher. Je n’aimais pas la façon dont elle qualifiait mon ami, et lui non plus. « Il se trouve qu’elle est bien avec la populasse. Pourquoi tu te trouves avec la populasse dans ce cas, toi ? Tu n’as pas autre chose à faire ? » Un rictus s’affiche sur mon visage suite à la remarque de mon ami de soirée. Je ne m’attends pas a ce que Tess réponde mais c’est ce qu’elle fait de suite. « J’avais du temps à perdre et puis c’est vrai que vous pouvez vous avérer pas mal divertissant, un peu comme des bête de foire. » Répond-t-elle d’un ton le condescend possible, le poussant à le faire sortir de ses gongs. Je dois dire que la situation m’ai faire rire pendant quelques minutes mais je n’avais pas envie d’être la témoin de deux idiots. Je me lève attrapant le bras de mon amie pour qu’on s’éloigne ensemble. « Je me fiche de ce que tu as contre lui mais je te demande nous laisser. Je vais rejoindre la populace. » lui dis-je, lui faisant comprendre que je n’avais pas apprécier son comportement. Je ne lui en voulais pas mais j’étais venue pour passer une bonne soirée, pas pour être l’arbitre entre deux de mes amis. Je tourne les talons, retournant en face de mon ami, et surtout en face de mon verre. Je bois une gorgée de celle-ci. « Alors, comment vous vous êtes connus. » Demandais-je à mon ami, exigeant toutes les explications pour cette scène qui venait de s’offrir à moi. Et puis, je l’avoue, j’avais aussi envie de défendre ma meilleure amie, l’une des personnes que j’aime le plus au monde.

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Va voir ailleurs si j'y suis, voilà ce dont il me démangeait sur la langue, mais je me retenais de le sortir à Tess après l’avoir vu débarquer à l’improviste et encore, je reste correct. Je me contentais ainsi de le penser tout bas. Même si je peux prendre un malin plaisir à la charrier, cette fille a la facilité pour m’hérisser les poils et me faire changer d’humeur en une fraction de seconde rien qu’à l’entente de sa voix. Je ne laisse jamais rien paraitre, bien qu’on puisse très vite comprendre que je ne porte en rien Tess dans mon cœur par mes paroles avec elle. « Salut ma belle, toujours un verre à la main on dirait. » De plus, si l’alcool pouvait arranger ses mœurs et la rendre moins prétentieuse, cela m’enchanterait, peut-être même que nous serions amis, une relation semblable à celle de Sulli et moi. D’ailleurs, je ne me doutais pas que ma remarque au sujet de Tess avait réussi quand même à atteindre les oreilles de Sulli puisqu’elle affirmait après ça. « Oui, on parlait justement de toi ma belle. » A cet instant, il ne manquerait plus que Tess prenne le melon d’où pourquoi je rétorquais aussitôt pour éviter d’en arriver là, autant prendre les devants. « Pas réellement, donc ne commence pas à prendre la grosse tête … » Forcément, une seconde fois, un regard méprisant m’était lancé dans ma direction par Tess. Pour la chercher également, comme elle était entrain de le faire avec moi-même en me qualifiant de peuple, à croire qu’elle vient d’un autre temps, je décidais cette fois de ne pas mâcher mes mots suite à sa question posée à Sulli. Tel un réel match de tennis, nos reproches étaient envoyés comme une balle d’une part dans un camp puis d’une autre dans l’autre camp, et ainsi de suite. Sulli n’était que témoin de cette action entre nous deux. « J’avais du temps à perdre et puis c’est vrai que vous pouvez vous avérer pas mal divertissant, un peu comme des bêtes de foire. » Ce mot était de trop : bête de foire. Je pourrais la redescendre de son petit nuage, mais par respect pour Sulli puisqu’il s’agit tout de même de sa meilleure amie, je restais courtois. D’autant plus qu’il serait trop jouissant pour elle de me voir sortir de mes gonds. « Maintenant que tu t’es faite voir et entendre, tu peux aller voir ailleurs … » Aussitôt, j’ajoutais avec un sourire faux : « Te connaissant, t’as sûrement d’autres chats à fouetter. » Après ça, sans que je m’y attende, Sulli se levait pour pouvoir attraper le bras de sa meilleure amie et l’éloigner. A quelques mètres de la table, je pouvais apercevoir alors Sulli toucher un mot à Tess, mais ne pas entendre ce qu’elle lui disait, surement à propos de notre altercation. Très vite, la discussion était terminée entre elles et Sulli était de retour à mes côtés. Sirotant son verre, nous reprenions la conversation. « Alors, comment vous vous êtes connus. » Bon, j’aurais préféré clore ce sujet et en aborder un autre. Je risquerais de faire une overdose de Tess à ce rythme. « Rien de très original pour tout te dire, lors d’une soirée dans un bar comme toi et moi, mais notre rencontre s’est déroulée autrement que la nôtre. Je te laisse deviner après ce que tu as pu entendre entre nous deux. » Suite à mes derniers mots, je me mordais légèrement la lèvre inférieure avec un sourire moqueur pour exprimer un tant soit peu mon embarras après la scène à laquelle Sulli avait assisté entre Tess et moi. Pour ne plus en parler définitivement, je décidais d’en aborder un autre sujet, notamment en reprenant le fil de notre discussion avant que Tess arrive avec ses gros sabots. « Donc, je disais avant l’arrivée surprise de Tess, on n’a jamais réellement appris à se connaitre, toi et moi ! Par exemple, je ne sais même pas où tu habites et ce que tu fais dans la vie. Par contre, je connais ta drogue et ton alcool préféré, assez hilarant tu ne trouves pas ?! » dis-je avec un sourire amusé. Je buvais quelques gorgées de mon verre avant de me mettre bien face à Sulli de façon à pouvoir la regarder plus sérieusement dans les yeux. « Commençons par là, tu es de Wellington ? Quel est ton métier ? Je t’imagine bien vendeuse, je me trompe peut-être ... » L’air pensif, je n’attendais plus que sa réponse pour me confirmer ou non l’idée que je me faisais sur elle par rapport à son métier.

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Je savais combien le comportement de ma meilleure amie pouvait agacer certaines personnes. Il faut dire qu’elle est très arrogante et destructive. D’un coté je l’aimais beaucoup pour ça, on se ressemble assez mais parfois, je trouve ses actes non justifiés. Je ne connais pas la base de leur relation conflictuelle mais je peux le comprendre. En fait, je riais du répondant de mon ami Austin, et ça devait beaucoup l’agacer, elle. Je sirotais mon verre en les regardant se disputer avant de me décider à lui demander de partir et de nous laisser. Comme je l’ai dis, ce soir c’est Austin et moi. Dans ma grande curiosité, je lui demandais tout de suite comment avait-il connu ma meilleure amie. J’espérais qu’il me raconte l’origine de leur conflit.  « Rien de très original pour tout te dire, lors d’une soirée dans un bar comme toi et moi, mais notre rencontre s’est déroulée autrement que la nôtre. Je te laisse deviner après ce que tu as pu entendre entre nous deux. » Je riais légèrement. J’avais vite compris que le courant ne passait pas entre eux deux. Je me demandais pourquoi, j’aurai pensé qu’ils pouvaient très bien s’entendre. Mais je ne m’en plains pas, je garderai Austin pour moi dans ce cas. Je remarquais aussi l’embarras d’Austin face à la scène à laquelle je venais d’assister. « Vous n’avez pas l’air d’être amis en effet. » Ajoutais-je. Je décidais de ne pas continuer sur ce sujet. « Donc, je disais avant l’arrivée surprise de Tess, on n’a jamais réellement appris à se connaitre, toi et moi ! Par exemple, je ne sais même pas où tu habites et ce que tu fais dans la vie. Par contre, je connais ta drogue et ton alcool préféré, assez hilarant tu ne trouves pas ?! » Je rirais suite à ses questions. C’est vrai que nous passons pas mal de temps ensemble mais nous ne parlons jamais de nous. Nous rions, nous nous amusons mais c’est tout. C’est vrai que je connais son métier mais c’est tout. D’ailleurs, on ne se demande jamais si ça va. Austin s’approche un peu plus de moi, plongeant son regard dans le mien. « Commençons par là, tu es de Wellington ? Quel est ton métier ? Je t’imagine bien vendeuse, je me trompe peut-être ... » Je prenais assez mal sa dernière phrase. Je pensais que tout le monde en ville savait qui je suis. C’est vrai que quand on n’est pas dans le métier de l’édition, on peut ne pas me connaître mais je me sens tout de même assez célèbre. Et penser de moi être vendeuse, je le prends encore plus mal. Je riais beaucoup moins et repris une gorgée de ma boisson, essayant de ne pas en vouloir à mon ami pour cette dernière annonce. « Alors pour commencer, je ne suis pas vendeuse Austin. Tu ne sais vraiment pas ? » Demandais-je. Peut-être a-t-il oublié qui je suis. « Je suis la directrice de la maison d’édition Random House depuis deux ans. » Ajoutais-je, d’un ton plus arrogant qu’avant. Je suis très fière de mon parcours professionnel. Je voulais qu’il comprenne aussi combien je suis riche. Je souris malicieusement, continuant de le regarder. « Sinon, je suis née à New York et je suis venue à Island Bay il a y 7 ans pour.. changer d’air. » Dis-je, ne mentionnant jamais avoir quitter ma ville de peur d’être enfermée derrière les barreaux. « Et j’ai 27 ans, dans une situation privée complexe mais professionnelle parfaite. J’habitude au centre d’Island Bay, et je suis très riche. » Dis-je en riant, comme si ce dernière détails l’intéressait. De plus, je ne précisais pas ma grossesse étant donné que j’en suis déjà à quelques verres d’alcool. Assez parler de moi, j’ai toujours peur d’en dire trop. « Et toi alors ? Je ne sais rien non plus. Tu es beau, intelligent et très divertissant. C’est tout ce que je peux dire. » Annonçais-je en riant. Je dis la vérité. Je ne sais que ça de lui.

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Austin and Sulli

Dès à présent que Tess s’était montrée et surtout bien faite entendre, nous pouvions enfin nous retrouver rien que tous les deux et reprendre notre discussion. Justement, je décidais d’en apprendre plus sur Sulli que je ne connaissais pour ainsi dire pas du tout. Chose que j’aurais déjà dû aborder avec elle avant l’arrivée de Tess … « Alors pour commencer, je ne suis pas vendeuse Austin. Tu ne sais vraiment pas ? » J’essayais de me remémorer une quelconque conversation où Sulli aurait fait référence à son métier, mais en définitive rien ne me venait à l’esprit. « Nan vraiment pas, sinon je ne te l’aurais pas demandé. » Bon, en même temps, le contexte des soirées où nous nous retrouvons à chaque occasion ne se prête en rien pour parler d’une manière sérieuse. En effet, les soirées sont faites pour nous aérer l’esprit et mettre le professionnel de côté, le temps d’un moment. « Je suis la directrice de la maison d’édition Random House depuis deux ans. » Sulli n’hésitait pas à prendre un air arrogant en me confiant son métier dans le but sans doute d’accentuer son influence et me faire réagir. Dans tous les cas, celle-ci avait de quoi être fière. Tel un de ses salariés, je me prenais au jeu. « Madame ! Je ne suis rien à côté de vous alors ! » dis-je avec un sourire au coin. Sulli me souriait malicieusement en retour avant d’enchainer. « Sinon, je suis née à New York et je suis venue à Island Bay il a y 7 ans pour.. changer d’air. » Changer d’air ? Que voulait-elle dire par là ? Peut-être l’environnement qui l’entourait à New York, cette grande ville animée de jour comme de nuit, au contraire d’Island Bay. « Tu changes du tout au tout : des gratte-ciels et klaxons de New-York à la vie paisible d’Island Bay. » Après mon observation, je continuais de tendre mon oreille pour l’écouter tout en sirotant mon verre. « Et j’ai 27 ans, dans une situation privée complexe mais professionnelle parfaite. J’habite au centre d’Island Bay, et je suis très riche. » Je ne pouvais m’empêcher de rire à l’entente de ses derniers mots et de son rire. Si j’étais à sa place, j’éviterais de préciser à une personne que je connais à peine la valeur de mon compte en banque même approximative au risque que cette personne soit mal attentionnée, heureusement pour elle, ce n’est pas mon genre. « T’es encore obligé de me préciser que tu es « riche » ? Si tu savais, l’argent ne m’intéresse pas ! Il est juste là pour payer mes factures … et pour me permettre de m’amuser aussi. » Je suis quelqu’un de humble satisfait par les choses les plus simple, car le milieu social de ma famille dans lequel je vivais par le passé m’a appris à me satisfaire du peu que j’avais comme ma guitare, un objet précieux à mes yeux reçu lors d’un noël par ma mère durant mon adolescence. « Et toi alors ? Je ne sais rien non plus. Tu es beau, intelligent et très divertissant. C’est tout ce que je peux dire. » A mon tour de me faire connaitre à Sulli, j’en avais déjà appris suffisamment sur elle. A l’entente de nouveau de ses compliments, un sourire au coin se dessinait sur mes lèvres. « Je vais finir par prendre l’habitude de tes compliments, Sulli. Donc, je suis, à l’inverse, un mec ordinaire. Je suis né et ai grandi à Wellington avec ma famille, mais j’ai vu du pays pendant deux ans tout de même ! J’aime me sentir libre comme en l’air. Professionnellement, j’ai enchainé les petits boulots pour avoir un jour mon propre garage de réparation. Mon rêve s’est réalisé, je suis propriétaire d’un garage et les affaires marchent depuis neuf ans déjà grâce à mes employés, il faut dire ! Et j’habite aussi sur Center Bay, au n°48 ! » Dorénavant, Sulli savait le plus important à mon sujet. Bon, ma vie n’est pas si palpitante que ça pour raconter plus que ce petit résumé. Je revenais ensuite sur un point qui m’avait interpellé à propos de Sulli. « D’ailleurs tu me disais que ta situation privée est complexe ? Rien de grave j’espère ? » dis-je avec une légère inquiétude.

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Austin and Sulli

« Nan vraiment pas, sinon je ne te l’aurais pas demandé. » Je devais quelque peu me sentir vexée mais à la place, je préférais rire et lui annoncer mon statu au placé dans la société néozélandaise. « Madame ! Je ne suis rien à côté de vous alors ! » Je ris de nouveau grâce à lui. Je ne veux pas me la péter mais je dois dire que j’ai des raisons d’être fière de moi. Je continuais de lui parler de moi, bien que je faisais attention à ne pas donner trop de détails. Mon ami répond alors que j’ai changé du tout au tout en passant de New York à Island Bay.  « T’es encore obligé de me préciser que tu es « riche » ? Si tu savais, l’argent ne m’intéresse pas ! Il est juste là pour payer mes factures … et pour me permettre de m’amuser aussi. » Je sais qu’il rit lorsqu’il me dit ça bien que c’est vrai, j’étais toujours obligée de le préciser. Je me rend tout aussi compte que malgré notre amour pour les sorties et les boites de nuit, austin et moi sommes totalement différents en dehors du milieu de la nuit. Je demandais alors si nous pourrions nous entendre sans alcool et piste de danse. Assez parlé de moi, je décidais de lui retourner toutes ses questions. Curieusement, j’avais aussi envie d’en savoir plus sur mon ami. En y réfléchissant, on ne se connaît vraiment pas. J’en profitais pour placer quelques compliments à l’égard de mon ami. « Je vais finir par prendre l’habitude de tes compliments, Sulli. Donc, je suis, à l’inverse, un mec ordinaire. Je suis né et ai grandi à Wellington avec ma famille, mais j’ai vu du pays pendant deux ans tout de même ! J’aime me sentir libre comme en l’air. Professionnellement, j’ai enchainé les petits boulots pour avoir un jour mon propre garage de réparation. Mon rêve s’est réalisé, je suis propriétaire d’un garage et les affaires marchent depuis neuf ans déjà grâce à mes employés, il faut dire ! Et j’habite aussi sur Center Bay, au n°48 ! » Même si austin n’avait pas l’argent ou la réputation de mon entreprise, il semblait fière et heureux de ce qu’il avait accompli et c’est ce qui comptait. Je souriais, très intéressé par la vie de mon ami. J’avais d’ailleurs envie de lui poser d’autres questions mais il reprit la parole très vite. « D’ailleurs tu me disais que ta situation privée est complexe ? Rien de grave j’espère ? » J’écarquille les yeux et avale difficilement ma salive. Pourquoi reprend-t-il ce point de me tirade ? Est-ce la seule chose qui la retenue de ma vie. J’ai confiance en mon ami, mais peut-être pas assez pour lui révéler les détails les plus croustillants et effrayant de mon existence. « Austin, c’est très compliqué. Je ne veux pas t’affliger des heures de bavardages sur ma vie amoureuse. Tu sais, nous les femmes sommes tellement compliquées. » Dis-je en riant mais surtout en essayant de détourner son attention. Je comptais bien  changer de sujet et au plus vite. « Mon ex de retour, et il faut gérer. » C’est tout ce que je dirais, espérant que ça satisfasse sa curiosité. Je choisis de ne pas lui donner les détails de mon ancienne relation avec Ziggy ou bien de ne pas lui dire que je suis enceinte et toujours aussi droguée. « Tiens d’ailleurs, je t’ai vu partir un nombre incalculable de fois avec des femmes de soirée mais est ce que ton cœur est prit ? » Demandais-je en sirotant la fin de mon verre, le regardant intensément, curieuse. « Je ne peux pas croire que Austin Clarke n’ai personne dans sa vie. » Ajoutais-je, lui lançant un petit clin d’œil.

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Austin and Sulli

Décidément, Sulli ne cessait de rire aux éclats. Personne ne pouvait l’arrêter. A croire que l’alcool lui était monté à la tête, mais il n’en était rien puisque jusqu’à là celle-ci était lucide en me faisant un bref résumé de sa vie notamment de sa vie amoureuse m’ayant interloqué par ailleurs. Je n’hésitais pas à lui en demander d’avantage au risque d’être indiscret. « Austin, c’est très compliqué. Je ne veux pas t’affliger des heures de bavardages sur ma vie amoureuse. Tu sais, nous les femmes sommes tellement compliquées. » Même Sulli, qui se trouve être une femme, approuve que les femmes sont compliquées. J’étais entrain de rêver. C’était ça, j’étais dans un rêve. Bon, en réalité, j’étais conscient d’être éveillé bien qu’un peu distrait suite à mon altercation avec Tess. Je faisais mine de me pincer le bras à l’aide de deux doigts avant de répliquer avec un sourire au coin : « Je ne rêve pas, tu viens de dire que les femmes sont compliquées ! Je ne peux qu’être d’accord avec toi ! » Sulli me confiait  ensuite quelque chose. « Mon ex de retour, et il faut gérer. » Je voyais tout de suite plus claire à propos de sa complication, mais ne comprenais pas pourquoi elle devrait gérer son ex petit-ami. « Gérer ton ex ? Pourquoi, tu n’as pas réglé certains détails avec lui ? » Même pas le temps d’avoir les réponses à mes interrogations, Sulli enchainait en décidant de s’intéresser à ma vie amoureuse et par conséquent de m’interroger. « Tiens d’ailleurs, je t’ai vu partir un nombre incalculable de fois avec des femmes de soirée mais est ce que ton cœur est prit ? » Ceci me faisait sourire. Il est vrai que je ne repars, pour ainsi dire, jamais seul de mes soirées et toujours bien accompagné, mais aucune de celles-ci ne m’intéressaient plus que ça. « Justement, comme tu le dis si bien, les femmes sont compliquées donc je me contente de m’amuser seulement avec elles. J’aime me sentir libre comme l’air surtout, donc mon cœur n’appartient à personne d’autre que moi ! » Je ne supportais guère d’être tenu en laisse. Pour dire vrai, je n’ai jamais connu réellement l’amour, donc ce sujet est loin d’être compréhensible pour moi. « Je ne peux pas croire que Austin Clarke n’ai personne dans sa vie. » A mon âge, certaines personnes peuvent être surprises de me voir seul alors que la plupart des hommes de cet âge sont en couple et même avec la bague au doigt et les enfants. Sulli avait l’air d’en faire partie. « Bon, je t’avoue qu’il y a bien quelques unes qui ont cherché plus qu’une histoire d’une nuit, mais j’ai tout de suite mis les choses au clair d’où pourquoi je fais très vite comprendre aux filles que je ne cherche rien que ça. Je suis enivré que par les courbes féminines. » Pour être franc, je le suis et je l’étais encore plus en lui disant le fond de mes pensées alors que je lançais un regard vers une fille à une table voisine : « D’ailleurs, une fille vient juste de me taper dans l’œil ! » Lançant mon regard vers la fille en question, un instant après, elle finissait par me repérer. « Je ne peux pas passer à côté ! » murmurais-je tout en ne la lâchant pas du regard. Je décidais donc de boire cul sec le reste de mon verre avant de remettre mon regard sur Sulli. « Si ça ne te dérange pas, je vais tout de suite la rejoindre avant qu’elle se faufile entre les mailles de mon filet ! » Je distinguais le sourire malicieux de Sulli et comprenais que cela ne la dérangeait en rien. « Ça m’a fait plaisir en tout cas de parler plus sérieusement avec toi et de te connaitre enfin ! Parce qu’on ne se connaissait pas réellement avant ça, il faut dire. » Je me levais légèrement de mon assise pour pouvoir lui donner une accolade. « A bientôt ma belle. » Ainsi, je pouvais filer et me diriger vers cette fille.