alessia ♦ there are worse things than dying

alessia jarkov

moon child

les informations en vrac

a extrêmement peur de l'eau › parle parfaitement italien, français et anglais, et possède pas mal de notions de russe › adore le thé › joue du piano et du violon, a toujours rêvé de jouer de la harpe › sait monter à cheval et avait énormément de contact avec les chevaux en Italie, chose qui lui manque énormément › s'est beaucoup droguée pendant ses études de médecine, mais n'a plus touché à quelque substance que se soit depuis qu'elle planifie l'idée de venir à Island Bay, c'est à dire environ 1 an et demi › a fait énormément de festivals seule sans en informer personne, et surtout pas sa famille d'accueil › végétalienne › allergique au pollen › a des cicatrices de scarification sur les cuisses, marques externes de son mal être pré-adolescent après avoir perdu ses parents, elle les déteste aujourd'hui et une de ses cuisses est déjà recouverte par des tatouages. elle compte faire la même chose sur son autre cuisse › plutôt réservée, elle est cependant émotive quant à la musique qui l'entoure › ne sait pas nager › ne sait absolument pas cuisiner, Véronica a essayé de lui apprendre moult et moult fois, mais Alessia n'a jamais rien retenu. peut-être délibérèrent › a toujours une photo d'Issam sur elle, qu'elle ne regarde jamais vraiment dans les yeux, mais qu'elle se surprends tout de même à chercher régulièrement, juste pour être sûre qu'elle est bien là › a tendance à boire un peu trop, un peu trop vite › a essayé de s'intéresser à toutes les religions possibles et inimaginables, mais s'est finalement résolue à croire en elle plus qu'en quiconque › adore dessiner, elle dessiné la totalité de ses tatouages › en plus de sa cuisse, Alessia est tatouée sur les côtes

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Tuppence Middleton ›</pris> alessia jarkov

   

Tivoli

mars 2003

Les enfants avaient pris l'habitude d'attendre leur grand-mère assis sur les bords de la fontaine de Tivoli. Elle avait essayé à coups de multiples ruses de les dissuader de s'éloigner de l'école, mais avait vite abandonné face à Alessia. Nonna ! Laisse moi jeter une pièce, une seule. Elle avait capitulé et avait fait promettre à ses deux petits enfants de l'attendre sagement sur le banc le plus proche du café annexé. Elle en avait touché un mot au gérant, qu'elle ne connaissait que de vue, histoire qu'il veille à ce que personne d'autre qu'elle ne vienne les chercher, et qu'ils ne leur arrive rien. Ils avaient même fini par passer leur fin d'après-midi autour d'un chocolat ou d'un soda suivant la saison, le patron du bar s'étant rapproché de la famille au fil des ans. La ville n'était pas connue pour être agitée, mais avec les touristes, les passants, tout ces inconnus ; de quoi effrayer une grand-mère attentionnée.
« Aronne ! »
La petite blonde, du haut de ses 11 ans, était l'exacte représentation féminine de son frère, de 4 ans son aîné. Malgré quelques centimètres en moins, ils avaient les mêmes yeux profonds de leur père - italien pur souche, et les cheveux blonds de leur mère - russe qui était tombée amoureuse de la petite via où elle avait rencontré celui qui deviendrait vite son futur mari. De leur union était nés Alessia et Aronne, et la petite famille vivait simplement, au rythme des saisons de Tivoli.
Ils accoururent lorsqu'un verre à la main, le padrone leur cria de le rejoindre à l'intérieur. Alessia se jeta dans les bras de sa grand-mère en riant lorsqu'elle l'aperçut à ses côtés. Aronne comprit à la seconde où il vit les yeux de sa nonna que quelque chose de grave s'était passé.

Paris

décembre 2016

La neige tombait doucement et venait se mêler aux pas des parisiens pressés. Alessia adorait la neige, l'hiver en général ; assise sur un banc elle regardait nostalgique ce manteau blanc se mélanger à la poussière et s'accorder au ciel gris qui menaçait de rugir d'un moment à l'autre. Cela faisait une bonne année qu'elle songeait à partir, plusieurs qu'elle ne se sentait plus chez elle. Elle ne s'était jamais vraiment sentie à l'aise en France, bien qu'elle était reconnaissante de la famille d'accueil qui l'avait ouverte à la culture francophone. Sa décision était prise, son billet d'avion acheté. Elle partait le lendemain pour la Nouvelle-Zélande.
Elle n'avait jamais vraiment pris sa vie en main. Depuis la mort de ses parents, elle subissait tout ce qui lui arrivait, simulait de brefs moments de bonheur. Elle étouffait, avait toujours voulu un environnement normal, mais même ses nouveaux tuteurs ne pouvaient le cacher. Tout le monde ressentait de la pitié pour la petite italienne qui venait de perdre violemment ses parents dans un accident de voiture. Même avec Aronne, ça avait changé. Ce n'était plus comme avant. Son frère lui paraissait inconnu. Il tournait mal, elle le sentait, mais ils ne se parlaient plus depuis un moment. Ils ne s'étaient jamais vraiment reparlés depuis leur majorité, leur départ de leur famille adoptive. Elle s'était donc résignée à ne pas lui dire qu'elle partait non plus.
Elle avait d'abord pensé à vraiment partir comme une voleuse. A couper les ponts, avec tout le monde ; pour vraiment recommencer quelque chose. Quelque chose de sain. Mais elle ne pouvait pas vraiment abandonner tout le monde. Elle s'était alors rendu à Paris, il y a trois jours de cela, et elle campait devant l'entrepris de sécurité informatique. Mais son vol était dans moins de 24h, et si elle voulait voir Issam, il fallait qu'elle y aille sans plus traîner.
Elle s'engouffra dans le bâtiment, s'imaginant sa mère adoptive