Lucy Lafferty ♫ Je ne t'aime pas, je ne t'aimerai sans doute jamais, mais on couche ensemble ?

Lucy Lafferty

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ? Faux, juste ça nous détruit

les informations en vrac

Lucy donne toujours l’impression d’être horrible, mais c’est faux, parfois, elle est juste méchante › Elle n’est pas vraiment une bosseuse, et son plus haut diplôme, c’est le brevet › Sans être une grosse flemmarde, elle fait seulement ce qui est nécessaire, jamais plus › Voilà deux ans qu’elle n’a plus pleuré, même si, quand elle était ado, c’était une véritable fontaine › Elle se plaît à croire que sa vie l’a endurcie, même si d’après le psy que son frère l’a forcé à aller voir, elle l’a simplement détruite › Elle ne comprend pas les gens qui vivent la routine, pour elle c’est impensable › Elle a déménagé à Island Bay pour pleins de raisons, mais aux yeux de tous les habitants, c’est juste pour quitter le stress de la grande ville › Bien que ce soit une peste qui prend plaisir à regarder le malheur des gens, elle trouve plus sage de rester loin de toutes combines douteuses › Elle est très sarcastique mais ne dira jamais ce qu’elle pense vraiment des gens, surtout si c’est en bien. En fait, personne de l’a jamais entendu dire du bien sur quelqu’un › Comment dire ça poliment ? Elle couche avec n’importe qui mais n’a jamais eu de relations amoureuses, et compte bien à ce que cela reste ainsi  › Malgré qu’elle soit nulle dans les études, et que son métier ne soit pas vraiment de rêve, elle est loin d’être stupide.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Marie Avgeropoulos›</pris> Lucy Lafferty

   

   

l'histoire de ma vie

Les vingt-sept meilleures années du millénaires

   
Isabelle Vignard, une mère célibataire qui élevait son fils de huit ans, seule s’attacha à un Américain. L’Américain et elle eurent une relation amoureuse. Elle tomba enceinte. L’Américain mourut d’un accident de voiture. Elle ne s’en remit jamais. Voilà dans quelles joyeuses conditions naquit Lucy.

Lucy est née à Paris. Oui, tout ça, ça fait très chic. Paris, la Tour Eiffel, tout ça tout ça… Mais en fait, pas du tout. Lucy n’est pas née dans ce Paris là. Elle, elle est née dans les mauvais quartiers. Il faut déjà savoir une chose, Isabelle ne la voulait pas et elle ne s’est jamais cachée de cela. Elle lui reprochait la mort de son amant américain. La seule raison qui explique qu’elle ne l’ait pas abandonné, c’est Nicolas, son fils aîné de huit ans qui ne voulait pas que sa mère abandonne le mignon petit bébé. Lucy a donc grandi dans un foyer quelque peu pesant.

Elle a vécu dans un appartement pourri du 93. Très vite, ses rapports avec sa mère se sont dégradés. A chaque fois que quelque chose se passait de travers – ce qui était souvent le cas – Isabelle rabattait qu’elle n’était pas désirée. Lucy aurait sûrement pété les plombs sans son frère. Nicolas était sa bouée. Sans lui, elle aurait sombré bien avant. Elle grandit, et bien vite, dut se rendre à l’évidence que les cours, ce n’était pas pour elle. Alors, elle commença à avoir de mauvaises fréquentations. Des gens douteux qui avaient des combines douteuses.

Son frère essayait tant bien que mal de la protéger de tout ce merdier, mais plus il le faisait, plus elle s’enfonçait dedans. Elle se croyait maligne. Elle commença à traîner dans des histoires de drogues. Elle avait quinze ans quand sa mère l’appris. Isabelle l’avait regardé avec le plus grand sérieux du monde et lui avait demandé un sachet d’herbe. Ce fut ainsi que Lucy appris que sa mère n’était qu’une vulgaire droguée.

Cela ne l’aida pas franchement à s’en sortir. Sauf que, à un moment, tout explose à la figure. C’est ce qui se passa à ses dix-huit ans. Ses potes lui avaient fait une fête pour l’occasion. Elle était sortie fumer une cigarette quand Farouk l’invita à aller faire un tour en voiture avec d’autres copains. Bien qu’elle, elle ne se soit jamais droguée de sa vie, ses amis eux, s’étaient autre chose. Ils s’étaient installés au fond d’un parc désert pour se droguer tranquillement mais une vieille dame les interrompit. C’étaient tous des gosses de riches qui tenaient à leurs images, alors se droguer au fond d’un parc, ce n’est pas franchement bien. Et la vieille reconnut Farouk qui était son voisin. Alors Farouk la tua. C’est aussi simple que cela.

Le souci, c’est que personne n’avait l’air choqué, à part elle. Elle prit enfin conscience de la merde dans laquelle elle s’était foutue. Le reste se passa très vite. Arrestation, mère dégoûtée, frère sidéré et déçu, tribunal et dix ans de prison pour complicité de meurtre. La prison n’a pas été facile. Mais, elle a réussi à survivre. Grâce à son frère qui lui pardonna et qui vint la voir toutes les semaines. Sauf vers la fin, mais elle mit ça sur le fait qu’elle allait bientôt sortir. Elle sortit au bout de huit ans pour bonne conduite.Et quand elle fut sortie, elle décida de reprendre sa vie en main. De finir ses études. De s’excuser auprès de sa mère.

Mais ce fut impossible. Car elle apprit une chose. Car elle comprit pourquoi son frère ne venait plus la voir. Il était mort. Elle avait survécu à tout. A sa mère, à la rue, à la drogue, à la prison. Mais là, elle fut anéantie. Sa mère aussi avait sombré d’une overdose suite à cela. Mais elle s’en fichait. Car son monde venait d’être détruit par un putain d’accident de voiture. En fin de compte, c’était peut-être l’ironie du sort. Son père était mort d’un accident de voiture ce qui avait anéantie sa mère et son frère était mort d’un accident de voiture l’anéantissant. Il ne manquait plus qu’elle meurt d’une overdose, et ça serait le bouquet.

Elle plaqua tout, quitta Paris et fit les démarches nécessaires pour changer de nom de famille. Elle voulait plus que tout oublier son passé alors elle prit le nom de son père défunt et déménagea à Island Bay. Là-bas, elle n’est que la méchante Lucy qui couche avec tout le monde et ça, c’est drôlement bon.