(rhys) et faire de ton pire passé, un océan de glace

Emrys 'Rhys' Blueberry

tes yeux sauront se perdre

les informations en vrac

1. | New-York, c’est là qu’était sa vie. Il a certes, grandit dans les Hampton, mais dès l’adolescence, New-York est devenue sa ville. Il y avait tous ses repères ; sa famille, ses amis, son travail, et son fils … En venant vivre à Island Bay, c’est toute leur histoire qu’il a laissé derrière. Il en fait difficilement le deuil. 2. | Aujourd’hui, Rhys reste l’homme charismatique, souriant, bon-enfant. Mais il y a cette ombre dans son regard, quelque chose qui ne lui appartient pas. Il ne parle plus beaucoup de lui, surtout de son passé, de ce qu’il faisait avant de venir à Island Bay. C’est un passé qui ne lui appartient plus entièrement et qu’il se doit d’enterrer. 3. | Les voisins ont déjà commencé à jaser. La villa en bord de mer, désertée depuis quelques années déjà par ses propriétaires, a été rachetée par deux hommes et une femme, plus jeune, beaucoup plus jeune. La situation intrigue compte tenu de la présence de deux enfants entre ces murs. Rhys vit en ménage avec son fils, mais aussi avec son ex-femme, son amant et leur fille. Ça n’a rien d’habituel. Evidemment, les liens entre eux ne se savent pas encore, mais ils forment un drôle de trio dépareillé qui ne tarderont pas à attirer l’attention. Si ce n’est pas déjà fait. 4. | Cillian, il a neuf ans et il donnerait tout pour ce gamin, il a déjà tout donné. Il n’a découvert son existence qu’il y a deux ans, quand sa mère est morte et qu’il a reçu une note d’avocat spécifiant qu’il devenait le tuteur légal d’un petit garçon de sept ans dont il ignorait même l’existence. Cette décision fut contestée par les grands-parents du garçon, s’en suivit une bataille juridique d’une année durant laquelle il n’a pas pris que des bonnes décisions. 5. | L’homme n’a disons pas … beaucoup de chance en amour. Les femmes qu’il a pu aimer était de nature disons … compliquées. La première, Delaney, s’est enfuie après être tombée enceinte de lui, il ne l’a su que sept ans plus tard, après sa mort. Mack … Mack, il l’a carrément épousée, à Las Vegas, la merveilleuse idée du mariage pour redorer son image, idée eue après quelques shots de tequila. Il l’a aimée, à sa façon. Même si c’était loin d’être réciproque. Puis il y a eu Sigrid. Ah Sigrid, c’était une bouffée d’air frais. Il y a cru, vraiment. Qu’elle allait panser ses plaies. Mais c’était toxique comme histoire. C’n’était pas fait pour durer. 6. | Malgré tous ces déboires, il espère toujours trouver l’équilibre, avec la bonne personne. C’est un cœur tendre, Rhys. Il a toujours ce besoin de protéger l’autre, d’apporter son soutien, son amour. Cette tendresse, c’est aussi sa faiblesse, qui lui fait baisser sa garde et l’aveugle pour certaines situations. 7. | Son homophobie est due à une tentative de viol par un homme voulant passer ses nerfs et sa peine sur le premier venu. Mauvais endroit au mauvais moment. Mais ça lui reste, ça lui restera à vie. Il n’ira jamais cracher sur vous, mais il se tiendra à l’écart et n’appréciera pas le moins du monde la moindre petite boutade à ce sujet, le moindre geste déplacé et c’est la colère qui monte. Ce n’est pas de l’intolérance, c’est de la peur. 8. | Il a vécu cinq mois à Londres, avec Sigrid. D’août à décembre 2016. Quand il est revenu à New-York, séparé de Sigrid, il a choisi de retourner vivre avec son ex-femme, Mack, par facilité d’abord. Puis l’illusion de normalité l’a conquis et incité à rester. Il n’y a plus rien entre eux, mais leur duo parental fonctionnait bien. 9. | Le problème quand on entre dans la vie de Mack, c’est que l’on s’expose également à des problèmes. Les mauvaises fréquentations, les casseroles qu’elle traine derrière elle. Jusqu’à ce que ces problèmes prennent des proportions monstrueuses, au point qu’aucun retour en arrière n’est possible. Pour elle, pour sa fille Emily, Rhys a tué un homme. Un cas de légitime défense, mais qui se serait difficilement expliqué. Il n’a pas réfléchi, il a suivi le mouvement, il s’est enfui. Arrivant à Island Bay avec un secret lourd à porter. 10. | La cavale, il ne la supporte pas bien. D’avoir tué un homme encore moins. Il ne dort plus beaucoup, parle moins et se renferme. Il n’y a plus que son fils pour lui arracher un peu d’insouciance. Un peu de légèreté.

les indiscrétions sur le joueur

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<pris>nikolaj coster-waldau ›</pris> rhys blueberry

   

l'histoire de ma vie

pour oublier l'eden

« Tu sais, Princesse, malgré tout ce que ta Maman pense d’elle-même, c’est une femme magnifique. A l’intérieur aussi. Tu as de la chance de l’avoir, je sais qu’elle fera tout ce qui est nécessaire pour te protéger de ce qu’elle a pu vivre. Ta maman est une femme surprenante. Je le sais bien, elle m’a épousé. »

A une époque, Rhys était loin d’être cet homme posé, responsable et tendre. Il vivait d’insouciance, de femmes et de whisky. Il n’avait besoin de rien d’autre, du moins, le croyait-il. Il comblait le vide dans les courbes généreuses des femmes, vivait au rythme assourdissant des baffles des boites de nuits et se nourrissait des articles de la petite presse à scandales écrivait à son sujet. A cette époque-là, les paparazzis étaient des amis. Il se sentait vivre grâce à eux. C’était le plus important ; exister aux yeux du monde. Il fallait qu’on parle de lui, toujours. Il ne fallait pas que ça s’arrête, sinon qui était-il ? Il s’était laissé bouffer pour ce système. Il n’en sortait pas. Puis Cillian est arrivé. Un enfant de sept ans, qui envoya valdinguer toutes ses certitudes d’un simple regard. Rhys Perkins était père, et il en mesura les conséquences. Cillian était le fruit d’une union avec une femme qu’il avait connu dans les Hampton ; Delaney Blueberry. Il n’était pas resté très longtemps avec elle, mais bien plus qu’avec la plupart des autres femmes. Elle était partie avant qu’il n’ait le temps de rompre. Lui ôtant une épine du pied, pensait-il à l’époque. Delaney ne lui avait révélé l’existence de son fils que sept ans plus tard, alors qu’un accident de voiture emportait la jeune femme. Dans son testament, elle exigeait que Rhys prenne l’entière responsabilité de l’enfant. Sans doute n’avait-elle pas pensé que cela arriverait un jour. Les grands-parents de l’enfant non plus. Et une bataille juridique débuta entre les deux partis. Mais Rhys perdait du terrain. Sa réputation ternie par les tabloïds n’aidait guère. La presse est devenue une véritable plaie, et il ne trouvait aucune solution à son problème.

Jusqu’à ce qu’une femme menue mais gracile, fasse claquer ses talons, se glissant sous le nez d’un Rhys déjà ivre. Elle exhibait ses tatouages couvrant presque tout son corps dans une tenue légère. Elle était jeune, un peu trop, mais ça n’avait pas d’importance à cet instant. La fille, maligne, a vu le portefeuille rempli de l’homme enivré, elle a vu la facilité qu’il avait à dépenser sans compter. Alors elle a bu, elle aussi. Elle l’a écouté. Puis ils se sont mariés. C’était un plan stupide. Terriblement stupide. Mais au fond de cette nuit noire, les effluves de l’alcool aidant cela leur avait semblé une bonne idée. Pour Rhys, Vegas n’était pas si loin. Alors ce fut devant un Elvis en costume doré que Rhys et Mack devinrent Monsieur et Madame Perkins. La nuit suivante, ils rentrèrent à New York, ils avaient à peine atterrit qu’elle avait disparu. Son portefeuille avec. Mais son mariage n’était pas passé inaperçu… Les rumeurs allèrent bon train et les mensonges sortirent naturellement de sa bouche. Il présenta Mack comme une jeune femme qu’il fréquentait en secret depuis un moment déjà, voulant excuser leur mariage précipité, et l’absence de sa nouvelle épouse. Il a menti parce que c’était plus simple. Et il s’est enfoncé dedans, jusqu’à ce que l’absence de la blonde soulève quelques questions dérangeantes. C’est là qu’il alerta la presse, à la recherche de son épouse disparue, et c’est à son retour que le calvaire commença.

Si Mack est revenue, ce ne fut pas sans heurt. Il n’y avait que deux règles entre eux deux : elle devait faire bonne figure et toujours, toujours rentrer dormir à la maison. Du reste, cela ne regardait pas Rhys. Ils ne se promettaient pas amour et fidélité, Mack s’en irait dès qu’il aurait gagné son procès contre les grands-parents de Cillian, une fois celui-ci sous sa garde elle serait libre comme l’air. Ce qu’il n’avait pas prévu par contre, ce fut la force qu’il mit à ne jamais tromper la jolie blonde, alors que celle-ci ne perdait pas une occasion de lui rappeler qu’il était bien le seul avec qui elle ne couchait pas. Rhys n’y arrivait tout simplement pas. Parce qu’il avait une certaine considération pour le mariage – rendu plus officiel grâce à une bonne presse – et parce qu’il devait l’aimer d’une certaine manière. Chose qu’il ne s’avouera jamais, pas avant aujourd’hui. Le mariage Perkins était en carton. Il le savait. Les amants de Mack le savaient. Mais le tribunal n’y vit que du feu. Cela étant, quelque chose changea entre les deux époux. Fou de vouloir protéger Mack de ses fréquentations, Rhys se mêla d’histoires qui ne le regardaient pas. Des accros dans sa vie dont il se serait bien passés mais qui étonnamment, le rapprocha de la jeune femme. Jusqu’à partager le lit ensemble. Mais ne confondez pas l’amour avec le sexe. Durant tout ce simulacre qu’a été leur mariage, Rhys ne connut d’autres femmes qu’elle. Et ce fut suffisant pour semer le doute – et l’espoir – quand la jeune femme se révéla enceinte.  

Peu avant cette annonce, Mack et Rhys s’étaient violemment disputés. Ayant obtenu la garde de son fils, Rhys désirait signer les papiers du divorce. Pour se libérer d’elle, de l’emprise manifeste qu’elle avait sur lui, mais aussi pour une autre femme qu’il venait de rencontrer. Sigrid Tcheïchova. Souriante et sincère, d’une douceur telle qu’il n’espérait plus que de se perdre dans ses bras pour oublier le tumulte de son mariage. Mais sa situation les empêchait d’être ensemble… Et Mack refusait de signer les papiers. Rhys n’était pas encore prêt à utiliser la justice ou d’autres moyens plus retords contre la jeune femme pour se sortir de là. Les choses ont trainé, le fossé s’est creusé entre Mack et lui. Il ne comprenait pas qu’elle refuse de le libérer. Elle voulait le confort, la sécurité de ce foyer, et était prête à garder Rhys pour cela … Mais Rhys n’était pas son premier choix. Cela n’a jamais été de l’amour entre eux. C’était autre chose. Plus complexe et plus insaisissable. Cillian était à la maison depuis deux petites semaines quand on lui ramena Mack, à moitié morte à l’appartement. Il n’y avait plus de rancune qui tienne, la voir dans cet état manqua de l’achever. Et seule la présence de son fils parvint à lui faire garder les pieds sur terre pour l’emmener à l’hôpital, en compagnie de son fils et de celui qui l’avait trouvé. C’est dans ces terribles circonstances qu’ils apprirent la grossesse de Mack. Cette nuit-là, sa main trouva la sienne et ne la lâcha pas.

Le doute persistait cependant. Rhys n’était pas le seul homme dans la vie de Mack, le doute était permis notamment à cause de ce Russe, Van Andreïev, qu’elle affectionnait tant et pour qui, la jalousie de Rhys était évidente. Il n’avait jamais rien attendu de la jeune femme. Il savait que c’était l’autre. Il n’a jamais prétendu le contraire. Mais la jalousie était plus forte que lui. Les amants anonymes, passaient encore. Mais Van avait pris de la place. Rhys s’est alors mis à espérer quelque chose avec cette grossesse. Non pas l’amour de Mack, non. Mais elle portait peut-être son enfant. C’était comme avoir la possibilité de vivre ce qu’il n’avait pu vivre avec Cillian. Une deuxième chance. Et en même temps qu’il espérait, il taisait cette découverte à cette femme qui faisait fondre son cœur. Sigrid le faisait patienter, ils ne seraient qu’amis tant qu’il serait toujours marié. Mais Rhys ne pressait plus son épouse au divorce. Il s’inquiétait pour elle. Pour sa convalescence. Pour le bébé. La mettre à la porte était impensable. Mais il n’eut pas à le faire. Un jour, il rentra à la maison, les affaires de Mack avaient disparu et les papiers du divorce étaient signés. La jeune femme avait mis les voiles. Il ne pensa pas de suite à la possibilité qu’elle ait quitté New-York, il la cru partie rejoindre Van. Mais par sécurité, il débloqua la part qui lui revenait de droit suite au divorce. Pour elle et pour l’enfant. Il lui laisserait un peu de temps avant d’avoir la réponse à sa question. Mais les papiers du divorce signé, il alla jusqu’à monter les marches de l’immeuble quatre à quatre pour rejoindre l’appartement de Sigrid, juste pour le lui dire. Et vivre l’histoire qu’il attendait tant de vivre.

Quelques mois plus tard, ils partaient en croisière, profitant du grand air marin. Une idylle tous les deux. Il pensait avoir trouvé le calme et la douceur dont il avait besoin. Il ne voyait pas le poison s’infiltrer dans ses veines. Comme il ne vit pas non plus arriver le retour de Mack, enceinte jusqu’aux yeux en train de converser gentiment avec Sigrid. Ni l’une ni l’autre ne savaient à qui elles avaient vraiment affaire. Jusqu’à ce qu’il les rejoigne. Entre la brune qui partit en trombe se réfugier dans sa cabine, blessée, et la blonde qui le regardait, interdite. Il n’a pas su quoi faire. Mais il fut assez malin pour déguerpir avant la certitude que c’était Van qui l’accompagnait. Ce soir-là, Sigrid l’incita à quitter New-York. De la suivre dans sa mutation en Angleterre, au Pays de Galles. Troublé, il ne fut pas difficile à convaincre. Après tout, elle avait raison : cette ville était néfaste pour lui, il ne méritait pas de continuer à subir les frais de ce mariage branlant, de voir Mack continuer à lui pourrir la vie. Le lendemain, ils quittaient la croisière et préparèrent leur départ. Cillian resterait à New York jusqu’à la fin du mois d’août, afin de profiter de ses grands-parents avant la rentrée qu’il ferait avec Rhys, au Pays de Galles. Rhys laissait les rennes de sa concession à son bras droit, il n’avait plus qu’à superviser de loin. Sigrid elle, travaillait à l’ambassade de Londres. Elle travaillait beaucoup, et lui se sentait désœuvré. Ce pays avait beau être celui de ses ancêtres, il n’y trouvait pas sa place. Et sa relation avec Sigrid s’est envenimée. Jusqu’à ce mois de novembre où elle lui avoua avoir arrangé leur départ de New York, parce qu’elle ne supportait pas d’avoir Mack sous les yeux, et ce rappel constant que la jeune femme allait être mère, alors que Sigrid ne le pourrait jamais.

Leur histoire se fêla à ce moment-là. La brèche s’agrandit alors qu’il abandonna Sigrid pour le weekend, pour retourner à New-York. Ses pas l’emmenant inconsciemment vers Mack, et sa fille née depuis peu. La réponse à sa question, il l’avait eue avant son départ, par Van. Il n’était pas le père de la petite. Mais Mack avait fait de lui son Parrain, accordant à ce titre une plus grande importance qu’il ne le mérite. Revoir la petite blonde avait été un plus gros choc qu’il ne l’avait imaginé. Il s’était tant battu pour l’oublier, qu’il avait en effet réussit à enfouir les sentiments qu’il avait pu avoir pour elle. Il avait été surpris par la tendresse qu’il ressentait pour elle et de découvrir que rien d’autre ne venait entacher leur relation. Le retour au Pays de Galles avait signé la mort de son couple avec Sigrid. Il ne la détestait pas, non. Mais ici n’était pas sa place, et elle l’avait déçue. Rhys choisit d’attendre la fin des examens de Cillian pour annoncer son départ. Mais un événement familial les força a précipiter leur départ : le décès du patriarche Perkins.

« Allô, Mack ? C’est moi … Avec Cillian ont va rentrer à New-York. Ce serait plus simple si nous pouvions venir vivre avec vous quelques temps… Oui. C’est pour de bon cette fois. Si tu veux bien de nous. »

Revenir à New-York aura été la chose la plus naturelle du monde. Après l’enterrement de son père, lui et Mack se sont installés dans une routine qui les laissait plus apaisés. La situation embrouillait un peu l’esprit de Cillian, qui racontait à qui voulait l’entendre que Mack était l’amoureuse de son Papa. Il ne s’est pourtant plus jamais rien passé entre eux depuis leur divorce. C’était simple entre eux, plus de mots plus haut que l’autre. C’était le plus important. Mais après le beau temps vient l’orage. Tout ne pouvait pas rester facile. Le passé de Mack a fini par la rattraper et les atteindre tous les deux. Un soir, alors que Rhys s’apprêtait à sortir pour laisser la jeune femme seule en compagnie du père de sa fille, un homme s’est présenté à leur porte. Tout s’est enchaîné si vite qu’il en a oublié les détails. Cet homme avait décidé de détruire la vie de la blonde en s’en prenant aux êtres qui lui étaient cher. Cillian n’était pas là ce soir-là, il dormait chez ses grands-parents. Une chance. Car dans un élan protecteur, il avait donné le coup de grâce, plantant le couteau de cuisine dans le cou de l’ex-petit ami de Mack, venu se venger. Ce qu’il s’est passé après reste très flou. Il se souvient juste d’avoir suivi le mouvement, en pilote automatique, d’avoir récupérer Cillian juste après avoir demandé au pilote de son Jet privé de préparer l’appareil pour un vol longue durée. C’est possible que les deux autres n’aient été au courant de la destination qu’en dernier instant. Possible aussi qu’il leur a parlé de cette maison à vendre à Island Bay, une villa appartenant à sa famille. Possible aussi qu’il n’ait fait que répondre à des questions posées par les deux autres. Possible aussi qu'il n'ait passé le trajet qu'à se préoccuper de son fils, et de personne d'autre. Lui raconter une histoire, pour le distraire de ses questions. Il ne sait pas, il ne sait plus. C’est juste qu’il n’est plus le même maintenant, et qu’il ne sait pas à qui il en veut le plus.