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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 One million memories (zilly)

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MessageSujet: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyLun 20 Mar - 18:49

one million memories
Ziggy and Sulli

Personne ne pourra comprendre le choc que j’ai ressenti lorsqu’en tournant la tête dans la rue alors que je marchais vers mon entreprise, un visage familier m’a sauté au visage, imprimé sur une affiche de boxe. Je m’étais figée pendant quelques instants avant de m’approche pour être sûr de l’avoir bien reconnu. Je ne peux détacher mes yeux de cette affiche qui annonce un combat de boxe. Je me souviens qu’il aimait ce sport mais quand nous étions ensemble, il n’en pratiquait pas. Ziggy Westmore était sur cette affiche, j’en étais presque sûre. Je n’arrivais pas à croire qu’il puisse se trouver dans ma ville après tout ce temps et de ce fait, je préfère noter l’endroit du combat afin d’aller vérifier de mes propres yeux s’il s’agit bien de l’homme dont j’étais amoureuse. Le combat était ce soir, et j’étais déjà impatiente de m’y rendre afin de confirmer mes soupçons.

Au travail, mes pensées étaient essentiellement tournées vers cet homme que j’avais identifié comme étant celui qui a partagé ma vie pendant cinq ans. Nous avons passés ces années entre la drogue et l’amusement. Il me rendait heureuse et il me semblait faire de même pour lui. Nous étions heureux, capables de nous éloignés de notre milieu mondain pourri tous les deux, loin de nos familles coincées. Il m’avait peut-être lancé dans la drogue, mais je ne pouvais lui en vouloir. Il m’a initiée mais c’est moi qui ai décidé d’en prendre. Et si je suis toujours accro à ces substances depuis tant d’années, c’est parce que je le veux. Les coudes posés sur mon bureau et le regard dans le vide, je repensais à la dernière fois que nous nous étions parlés. C’était le jour ou Ziggy avait été arrêté par la police. Au téléphone, ces derniers mots m’avaient déchiré le cœur. Tout notre monde c’était écroulé en quelques secondes, je ne pouvais pas croire ce qu’il venait de se passer. Je devais quand même reprendre mes esprits en peu de temps, et très vite mes bagages étaient dans le coffre de ma limousine, direction l’aéroport. Je n’avais aucune idée de l’endroit ou je voulais me rendre mais j’étais sûre que je ne voulais pas qu’on sache ou j’étais. J’avais donc parlé de l’Australie à ma famille mais je me rendais immédiatement à Island Bay, petite ville qui me plaisait autant pour sa beauté que sa discrétion. Pendant quelques années, j’avais eu l’espoir d’un jour revoir Ziggy, bien qu’il soit impossible qu’il puisse me retrouver. Mon amour pour lui était tellement fort, que je m’étais totalement plongée dans la drogue alors que je commençais mes études, de façon à l’oublier. Aujourd’hui, je pensais très peu à ma vie new-yorkaise, détestant sa famille et aimant passionnément son petit-ami, imaginant même finir le reste de sa vie avec lui. Mais quand j’ai aperçu ce visage si ressemblant sur cette affiche, tous mes souvenirs du passé me sont revenus en plein visage, ne me laissant aucun répits.

Le soir même, je marchais vers l’endroit du combat, croisant des fans hystériques et des hommes éméchés. Je n’avais pas peur, si on voit le monde dans lequel je suis capable de me défoncer mais j’étais dans un état bien différent de d’habitude. Je ne pouvais dire si j’appréhendais ou si je stressais, mais j’avais besoin de réponses. J’entre dans un grand hangar ou un ring est disposé au milieu de la pièce entouré d’une foule de personne criant le nom de leur favoris. Le combat ne commençait pas avant une demi-heure mais je voulais être sûre de pouvoir apercevoir l’homme que je pensais connaître avant qu’il disparaisse sur le ring. Je marchais autour du lieu de combat à la recherche de Ziggy, ou bien de celui qui lui ressemblait. Au loin, j’aperçois un couloir qui mène surement aux coulisses pour les combattants. En m’approchant, je vois l’homme de toutes mes questions. C’est lui, je le sens, je le vois. Nos regards se croisent et ne le lâchent plus. Aucuns de nous deux est capable de bouger, sous le choc de ses retrouvailles. C’est bien lui.
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyLun 20 Mar - 22:43

one million memories
Ziggy and Sulli

Jour de combat. C'était sans doute les jours les plus compliqués pour un boxeur, qu'il soit professionnel ou amateur. C'était les jours pendant lesquels, on ne cessait de se faire le film du match, les jours pendant lesquels il était impossible de ne pas stresser et forcément le jour ou on évitait de trop se donner avant d'entrer sur le ring afin d'éviter la fatigue. Enfin... Ça c'était le quotidien de tous les autres boxeurs et sûrement pas le mien. Mon hygiène de vie, de manière générale, laissait à désirer, au plus grand désarroi de mon staff qui ne cessait de me répéter que je devais me reprendre en main, surtout si je voulais devenir un grand boxeur, comme Mike Tyson ou Mohamed Ali. Ce qu'il ne savait pas, c'est que je ne voulais pas devenir ce genre de boxeur. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que la pratique de ce sport était un échappatoire à ma vie. Lorsque j'étais plus jeune, c'était le sport qui m'avait permis de me défouler, d'évacuer tout mon stress et surtout toute ma haine, cette haine incontrôlable envers ma famille et surtout, mon père. Il n'était d'ailleurs pas rare que je m'imagine le visage de mon père, lorsque je frappais sur un sac. Que j'imagine la tête de mon frère, lorsque je m’entraînais sur la poire. Ou bien encore, le visage de ma mère lorsque je frappais sur un adversaire.

Je m'étais donc levé assez tard en cette journée de combat, aux alentours de onze heures, peut-être douze. Rien de plus normal pour moi. J'avais rapidement enfilé un survêtement et j'étais parti pour un petit footing dans les rue d'Island Bay. Ca ne faisait pas très longtemps que j'étais ici, mais il fallait avouer que les rues étaient plutôt agréable, tout comme le temps et l'ambiance qu'il y régnait. Cependant, je ne parvenais pas à m'y attarder. Depuis que j'avais découvert, il y a de cela quelques mois maintenant, le visage de Sulli sur un magazine, je n'étais plus réellement moi même. J'étais perdu dans mes pensées la plupart du temps, me posant moult questions. Des questions auxquelles je ne pouvais apporter aucune réponse, telle que : « Pourquoi n'avais-je eu aucune nouvelle de Sulli ? », « Pourquoi avait-elle menti à tout le monde ? », « Était-ce parce qu'elle ne voulait plus me voir ? ». Des questions qui avaient pourtant quittées mon esprit depuis maintenant quelques années, j'étais parvenu à « l'oublier » en quelques sortes. J'étais parvenu à passer à autre chose, à reprendre un certains train de vie. Et une photo, une seule, était venue perturber tout cela. Comme quoi, il y a des choses que l'on ne peut pas oublier. On ne fait que les enfouir, tout comme l'on enfoui les démons de notre passé.

Sans me rendre compte, j'avais couru pendant plus d'une heure, totalement perdu dans mes pensées comme ces derniers jours. En relevant la tête, mon regard vide se posait sur un bâtiment. Un bâtiment qui ne m'étais pas inconnu. Il s'agissait d'une maison d'édition, celle de Sulli. Ce bâtiment ne m'était pas inconnu car, il y a de cela quelques jours, j'étais passé devant afin de rendre une petite visite surprise à mon démon de ces dernières nuits, que dis-je, de ces dernières années. Comme quoi le hasard faisait bien les choses. J'avais rêvé de ce moment tellement de fois, je m'étais fais à plusieurs scénarios. Je m'étais d'abord dis que nos retrouvailles serait terriblement facile, qu'elle me sauterait dans les bras en me voyant, complètement enivrée par ma simple présence. Puis, je m'étais finalement fait le film totalement inverse, qu'elle allait totalement m'ignorer. Une ignorance que je ne pouvais moi même ignorer, au vu des nouvelles que j'ai eu de sa part, c'est-à-dire, aucune. Mais le seul film que je ne m'étais pas fait et auquel je n'étais pas préparé, c'était de voir la femme que j'avais tellement aimé, la femme avec qui j'avais tout partagé et la femme que j'avais protégé, enceinte. Enceinte d'une autre personne, en même temps sept ans, c'est long n'est-ce pas ? Mon visage c'était totalement décomposé en la voyant ainsi, j'étais resté comme bloqué, sans m'en apercevoir une petite larme avait même coulé tout le long de mon visage avant de sécher, laissant une légère traînée blanchâtre le long de celui-ci.

Finalement, je secouais la tête et sortais de ce mini flashback qui datait d'il y a quelques jours seulement. Je reprenais alors ma course, direction le complexe sportif pour cette longue après-midi qui s'annonçait des plus compliquées au vu de mon combat de ce soir. Il fallait l'avouer, je n'étais pas prêt physiquement, mais alors pas du tout. Cependant, je n'avais envie que d'une chose, me défouler, me déstresser et oublier tout ce que j'avais pu voir ces derniers jours en évacuant tout mes cauchemars. L'après-midi fut longue, comme je me l'étais imaginé. J'avais eu le droit au serment de mon staff, qui n'en ratait pas une pour me remettre à ma place. Je le méritais, ils se démenaient tous pour moi, mais comme à mon habitude je n'en avais rien à faire. Tout ce qui comptait, c'était moi, moi et encore moi. Quand j'y repense, lorsqu'ils m'ont fait regardé des vidéos de mon adversaires, j'étais totalement absent, je n'écoutais même pas la stratégie qu'il me proposait. Quel ingrat je pouvais être tout de même, mais j'adorais ça, c'était une partie de moi, qu'il fallait accepter.

La soirée avait enfin commencée, la foule en délire commençait à crier, à chanter et à scander tantôt mon nom, tantôt celui de mon adversaire. Qu'est-ce que je pouvais aimer l'ambiance d'avant match, ça vous boostait un homme, sans aucun doute. Les yeux fermés, je me trouvais dans le couloir qui menait aux coulisses, je sautillais et m'échauffais une place. Me déplaçant et utilisant une technique d'entraînement très connu et pourtant si peu utiliser, le shadow boxing. Plus rien ne pouvait venir me perturber. Enfin... c'était sans compter sur cette personne que mon regard venait de croiser, à l'autre bout du couloir. Une personne que je n'aurais jamais pensé croiser ici, moi qui l'avait évité il y a de cela quelques jours. Sulli... Que faisait-elle ici ? Était-ce une simple coïncidence ? J'étais resté bouche-bée quelques instants, incapable de me déplacer ni de réagir. Mon entraîneur vint alors me sortir de mon abrutissement, d'une tape sur l'épaule. Je le regardais alors et d'un ton qui en disait assez long sur mon humeur du moment, un mélange de colère et de nostalgie, je lui disais ces quelques mots :

« Laisse-moi seul, j'ai des choses à régler ! »

Je me dirigeais alors, d'un pas conquérant vers Sulli. Déterminé à en savoir plus, sur plusieurs sujets. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit. Mais il y avait des choses bien plus importantes qu'une préparation à un combat de boxe. J'allais me défouler d'une autre manière, j'en avais besoin, j'avais gardé tellement de chose en moi pendant ces sept ans, il fallait que ça sorte. Arriver à la hauteur de Sulli, je ne décrochais même pas un sourire, mon regard plus ou moins hautain, se baissant sur le ventre arrondi d'une jeune femme pour qui j'avais tellement donné.

« Tu te souviens encore de moi, tu sais... Ziggy. Parce que je vois que... » je marquais tout de même un léger blanc, l'espace d'un instant je me demandais si je me devais d'être aussi hautain avec elle pour nos retrouvailles. Cependant, je n'étais pas quelqu'un de censé et encore moins du genre à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. « ... tu as l'air d'être passé à autre chose, plutôt facilement. »

Elle me connaissait, elle savait de quelle manière j'agissais. Elle savait que j'étais d'une arrogance extrême et que j'étais capable d'appuyer la où ça fait mal. Pourtant, je ne l'avais fait que rarement avec elle, peut-être même jamais, peut-être était-ce la première fois que j'agissais de la sorte. Je ne me souvenais plus, ou alors, je ne voulais pas m'en souvenir.
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyMar 21 Mar - 11:26

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Ziggy and Sulli

Figée devant cet homme avec lequel j’avais passé cinq années de ma vie, je me demande comment allait se passer nos retrouvailles. Il était en face de moi, nos regards ne se lâchaient pas mais aucuns de nous deux ne bougeaient. J’avais envie de courir vers lui, lui poser des millions de questions, que j’avais tant de fois répéter pendant toutes ces années. Pourtant aujourd’hui, l’envie de partir en courant me prenait. Je n’ai pourtant pas le temps de me poser plus de questions que Ziggy arrivait d’un pas décidé vers moi. Nous avions tellement de chose à nous dire et pourtant cet endroit était loin d’être le plus approprié pour des retrouvailles. Sept ans que j’attends ce moment. Le visage de cet homme n’exprimait aucuns sentiments, je ne pouvais lire en lui, pas comme avant. Aucun sourire, aucunes salutations, il prend la conversation dès son arrivée près de moi. « Tu te souviens encore de moi, tu sais... Ziggy. Parce que je vois que... » Dit-il, alors que mon comportement montrait bien que je l’avais reconnu à la première seconde. Il n’avait pas vraiment changé, peut-être avait-il plus de tatouages. Mais son visage et son corps me semblait être les mêmes, tout comme sa façon d’agir. Il avait l’air toujours aussi sûr de lui, fière de sa personne et déterminé. C’est ce que j’avais toujours aimé chez cet homme. Je ne réponds pas, attendant la suite de sa phrase, même si je me doute du problème. Son regard s’était tout de suite diriger vers mon ventre arrondi, et je comprenais qu’il devait penser que j’avais une famille. Ironique pour moi qui vient de perdre la seule bonne chose qui m’était arrivée depuis longtemps. « ... tu as l'air d'être passé à autre chose, plutôt facilement. » J’avais envie de lui crier que non, chez moi rien n’avait changé depuis la dernière fois que nous nous étions vus. Je suis toujours la femme qu’il a initié à la drogue et qui malheureusement, a continué à se défoncer jusqu’à aujourd’hui. Je ferme les yeux quelques secondes, me demandant ce que je pourrais bien lui dire. « Bien sûr que je me souviens de toi. » Dis-je, ne répondant pas a sa dernière remarque, faisant allusion à l’enfant qui grandit en moi et qui malheureusement, ne verra jamais le soleil. Un pincement au cœur me prend, pensant à la vie d’un enfant que je venais de ruiner à cause de mon comportement enfantin. « Beaucoup de chose ont changé en effet, pour tout le monde. » Dis-je, parce que lui aussi avait l’air d’être changé. Je ne m’attarde pas plus longtemps sur le sujet de ma grossesse, n’ayant pas envie de lui annoncer maintenant que l’enfant que je porte ne vivra jamais. Ne voulant pas voir la honte dans ses questions quand je lui dirais que même enceinte, j’ai continué à me droguer, me fichant presque des conséquences sur mon enfant. Je ne voulais pas non plus lui dire que je ne savais pas qui était le père de cet enfant. De toute façon, maintenant ça n’a aucunes importances.  Quand nous étions ensemble, il m’avait parlé de sa passion pour la boxe mais je ne l’avais vu que rarement en pratiquer. Il faut dire qu’aujourd’hui, je ne savais rien de lui. Depuis sa sortie de prison, des choses ont du changer chez lui. Soudain, je m’en voulais presque de n’avoir jamais cherché à le revoir, même en sachant qu’il n’était plus en prison. Tellement de questions se bousculent dans mon esprit. « Depuis combien de temps tu es ici, à Island Bay ? » lui dis-je, directement. Je suis comme ça, je ne passe pas par quatre chemins et je vais directement là ou je veux. J’ai besoin de savoir depuis combien de temps cet homme traine dans la même ville que moi.
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyMar 21 Mar - 17:25

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Ziggy and Sulli

Comment allait-elle réagir à ma provocation ? Là était toute la question. Cela faisait sept ans que je ne l'avais pas vu, et de ce que je voyais actuellement, elle avait possiblement changée et surtout, peut-être avait-elle oubliée l'homme que j'étais. Peut-être avait-elle oubliée mon arrogance ? Peut-être avait-elle oubliée la manière presque hautaine que j'avais de prendre les choses ? Je n'avais aucunes réponses à cela, mais je n'allais pas tarder à le découvrir. Le temps entre mes paroles et la réponse de Sulli m'avait paru si long, cela faisait tellement longtemps que j'attendais ce moment, que chaque seconde de plus me paraissait être une éternité sans pareille. Pendant ces quelques secondes qui avait séparé sa réponse de mes paroles, j'avais eu le temps de penser à tellement de choses. Peut-être avais-je été trop brutal dans mes paroles ? Enfin, cette pensée était arrivée aussi vite qu'elle était repartie. Malgré tous les bons moments que nous avions pu passer ensemble, je ne pouvais laisser balayer les sept ans que je venais de passer dans le doute, ces sept ans que j'avais passé à me questionner, ces sept ans pendant lesquels il m'arrivait de me faire des films sur ce qui avait pu arriver à Sulli. Il m'était impossible d'oublier tout cela, je suis sur qu'au fond d'elle, elle comprenait les raisons de mon humeur massacrante. De toute façon, j'étais bien trop fier pour admettre que j'avais eu tort de lâcher ces quelques mots, en gage de retrouvailles.

Finalement, la voix de Sulli vint me sortir de mes pensées. L'éternité n'était plus et n'avait durée que quelques secondes, au final. Mes yeux avaient du paraître si vide pendant ce laps de temps, perdu dans mes pensées. Mon regard se posait alors de nouveau sur elle, je paraissais cependant de nouveau présent. Mon visage et mon langage corporelle quand à eux, continuais de ne montrer aucune émotion, ni même aucune envie de faire un quelconque effort. Enfin, c'était sans compter sur mon petit sourire narquois qui faisait surface, comme à son habitude. Ce sourire, c'était un peu une sorte de trahison lorsque l'on me connaissait. Ce sourire indiquait notamment que j'allais probablement envoyé une petite pique ou deux, généralement histoire de faire comprendre que les paroles ou la réponse donnés n'était pas de mon goût. Celle de Sulli n'allait pas faire exception : « Bien sûr que je me souviens de toi. ». Pensait-elle vraiment que j'allais gober ça, d'un coup d'un seul ? Que cette parole suffirait à mettre de côté sept années de ma vie à me questionner ? Si telles étaient ces pensées, c'était bien mal me connaître.

« Après sept années sans aucunes nouvelles, permet moi d'en douter Sulli. Permet-le moi... »

En réalité, je savais que ce genre de remarque ne lui plairait pas. C'était exactement pour cette raison que j'en avais rajouté une couche. J'étais prêt à la voir souffrir, comme j'avais souffert pendant toutes ces années, comme j'avais souffert en découvrant qu'elle m'avait totalement abandonné suite à ma condamnation. Même si au fond de moi, je devais me l'avouer, je n'avais pas envie de le faire. J'étais cependant tout bonnement incapable de me contrôler, j'étais Ziggy, le petit arrogant incontrôlable et irrationnel. Après plusieurs années de combat, Sulli était parvenu à découvrir un autre Ziggy, sous la carapace que je m'étais forgé mais entre temps, la prison et sept ans étaient passés par la, et ça, sans aucun doute, ça vous change un homme. J'étais redevenu le petit con teigneux et arrogant et ce n'était pas le fait de la revoir qui allait panser toutes mes blessures. La phrase de Sulli résonnait alors en moi : « Beaucoup de chose ont changé en effet, pour tout le monde. ». C'était si bien dit, quand on y pensait.

« Je le constate, je le constate...  »

Avais-je simplement acquiescé, laissant planer le doute sur le fait que cela me dérangeait. Mais cette réponse manquait de mordant, et j’enchaînais immédiatement, d'un ton des plus antipathiques : « Tu le constatera, toi aussi, plus rien n'est pareil. Pas même entre nous. »

Des mots lourds de conséquences. Très lourd même. Quiconque aurait entendu cela, aurait sûrement abandonné la conversation, lâchant totalement l'affaire et tournant les talons. Mais intérieurement, je savais que Sulli n'allait pas craquer pour autant, elle était forte, peut-être plus que moi. Lorsque nous étions encore ensemble, j'avais arrêté de compter le nombre de fois où j'avais pu compter sur elle, le nombre de fois où elle m'avait réconforté ou encore le nombre de fois où elle avait supporté mon sale caractère. Rien qu'en y pensant, l'on pouvait voir une toute petite étincelle dans mon regard, la première petite émotion. Émotion qui ne dura pas bien longtemps, cassé par le questionnement, retour en interrogatoire : « Depuis combien de temps tu es ici, à Island Bay ? ». Pourtant je n'avais rien à me reprocher dans cette histoire, du moins, c'est ce que je pensais.

« La première question qui te vient à l'esprit c'est, depuis combien de temps suis-je ici ? Moi qui pensait que tu me demanderais plutôt, pour quelles raisons étais-je venu à Island Bay. Me voilà bien déçu. » Je marquais alors un petit temps d'arrêt, déposant mon regard ténébreux dans celui de Sulli, on sentait toute la peine et la haine qui me rongeaient intérieurement. La tension était palpable. « Je suis ici depuis quelques jours seulement. Pas plus de cinq... Et toi, depuis combien de temps te caches-tu ici, dans le plus grand secret de tous ? A vue de nez, je dirais... sept ans, n'est-ce pas ? » Pourquoi n'aurais-je pas répliqué, pourquoi n'aurais-je pas le droit à un contre-interrogatoire ? Celui qui avait sans doute le plus de questions, c'était moi. Et je n'allais pas m'écraser, ça c'était certains. « Tu sais, je t'ai cherché, pendant une longue année. J'ai glané des informations, partout ou je le pouvais. J'en ai pris plein la tronche, par des gens qui m'ont accusés de t'avoir rendu ainsi. Par tes parents, qui m'ont accusés de t'avoir soutiré à leurs contrôles. Et qu'est-ce que j'ai eu en retour, la déception de découvrir que, plus jamais, je ne verrais la femme que j'ai protégée. ». Ne me restais plus qu'à porter le coup de grâce, de poser la question qui me taraudait le plus l'esprit en ce moment même. Quelles étaient les raisons qui l'avait poussé à venir ici, était-ce le fruit du hasard ? Ou était-ce autres choses, je me devais d'en avoir le cœur net. « Laisse moi te poser une question et soit le plus franche possible. Je sais, pas facile après sept années de mensonges. Pourquoi es-tu la, ce soir ? »
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyMar 21 Mar - 18:35

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Ziggy and Sulli

Sur le coup, sous le choc, je n’ai pas été moi même mais en voyant la façon dont Ziggy s’adresse à moi, je risque de vite retrouver mon assurance habituelle. Je n’aime pas qu’on me prenne de haut ou qu’on me parle comme un chien et ça, il risque vite de s’en apercevoir. Nous sommes tellement formels, nous ne nous sommes même pas saluer, voulant tous les deux allez à l’essentiel de ces retrouvailles. Tellement de choses ont changé depuis notre dernier moment ensemble. J’ai fais des études, je suis devenue chef d’entreprise et aussi, presque maman. De son coté, il n’a pas l’air d’être encore dans la drogue, se consacrant à son sport préféré. Je ne connaissais encore rien de ce nouveau Ziggy mais j’imaginais déjà qu’il n’était plus le même qu’avant. J’avais envie de connaître ce nouvel homme, mais d’abord, nous avions pas mal de choses à régler, dans le calme je l’espère. « Après sept années sans aucunes nouvelles, permet moi d'en douter Sulli. Permet-le moi... » Avait-il rétorqué après mon affirmation disant que je ne l’avais pas oublié. Après tant de temps ensemble, comment pouvait-il penser que je l’avais sorti de mon esprit en quelques années. Bien sur je ne souffrais plus de son absence, mais évidement que ça m’arrivait encore de penser a lui. « Tu le constatera, toi aussi, plus rien n'est pareil. Pas même entre nous. » Avait-il ajouté à une autre phrase, confirmant que nous n’avions plus rien à voir avec les adolescents new yorkais et amoureux des années 2000. Mon cœur se serre, les choses n’ont pas l’air de partir comme je l’avais prévu. Evidement, je me doutais que les choses ne seraient pas faciles pour nos retrouvailles, mais pas à ce point. Je préfère changer de sujet, lui demandant depuis combien de temps était-il arrivé sur island bay, ma ville d’adoption. « La première question qui te vient à l'esprit c'est, depuis combien de temps suis-je ici ? Moi qui pensait que tu me demanderais plutôt, pour quelles raisons étais-je venu à Island Bay. Me voilà bien déçu. » Je me fichais de pourquoi il était dans la même ville que moi, je voulais juste savoir s’il était là depuis longtemps. Je n’imaginais pas qu’il était là pour moi, étant donné que c’est moi qui suis venu à lui, pas le contraire. Son ton arrogant ne me plait pas et mon comportement ne risque pas d’être aussi gentil qu’auparavant. Il ne me connaît plus, il ne devrait pas me tester ainsi. « Répond à ma question déjà, chaque chose en son temps. » Lui dis-je, exprimant le fait que j’avais bien d’autres questions à lui poser, pas besoin de toutes les dire maintenant. « Je suis ici depuis quelques jours seulement. Pas plus de cinq... Et toi, depuis combien de temps te caches-tu ici, dans le plus grand secret de tous ? A vue de nez, je dirais... sept ans, n'est-ce pas ? » Dit-il, toujours d’une arrogance affreuse. Mon regard sur lui change du tout au tout, il à l’air de juger sans connaître mon histoire après lui et ça ne me plait pas du tout. « Sept ans en effet, depuis le jour où tu m’as dis de partir. » Rétorquais-je, sans donner plus de détails que ça. S’il veut les connaître, il me demandera. Toujours plein d’assurance, Ziggy continue de me parler, ne me laissant pas le temps d’en placer une de plus. Je me contente de l’écouter, je dirais ce que j’ai sur le cœur plus tard. « Tu sais, je t'ai cherché, pendant une longue année. J'ai glané des informations, partout ou je le pouvais. J'en ai pris plein la tronche, par des gens qui m'ont accusés de t'avoir rendu ainsi. Par tes parents, qui m'ont accusés de t'avoir soutiré à leurs contrôles. Et qu'est-ce que j'ai eu en retour, la déception de découvrir que, plus jamais, je ne verrais la femme que j'ai protégée. » Je ne sourcils pas et son histoire ne me touche pas. Il a souffert de cette année en prison mais pour moi j’ai été enfermé bien plus d’un an, séparé de celui que j’aimais. Je savais combien mes parents allaient le méprisé et lui en faire voir de toutes les couleurs, mais pour passer à autre chose, j’avais besoin de m’éloigner de toutes ses histoires, y comprit celle que j’avais avec lui. « La dernière chose que tu m’ai dites c’est de partir loin, au cas ou les flics me trouverait et m’enfermeraient comme toi. Alors crois-tu vraiment que j’avais envie que quelqu’un, même toi, puisse me retrouver ? Réfléchi un peu, je ne suis pas allée en prison, mais pour moi aussi les années suivant ce moment ont été difficiles. Cesse de te victimiser s’il te plait. » J’étais franche, je ne comptais pas lui mentir. C’est à lui de reprendre la parole, me posant une question à laquelle je me doutais devoir faire face. « Laisse moi te poser une question et soit le plus franche possible. Je sais, pas facile après sept années de mensonges. Pourquoi es-tu la, ce soir ? » Sa phrase me rend sur les nerfs, comme si j’avais choisi de devoir mentir à toute ma famille et mes proches, pour être sûre qu’on ne me retrouve pas. Pourquoi suis-je là ? Même moi je ne sais comment répondre à cette question. J’avais juste besoin de confirmer qu’il existait encore. « Je ne t’ai jamais menti, je me suis protégée. » Ajoutais-je sans répondre à sa question qu’il m’agaçait fortement. Je prends un grand souffle avant de lui donner sa réponse. « J’avais besoin de confirmer que c’était toi. J’ai vu ton visage sur une affiche et je ne pouvais croire à ta venue dans cette ville. » Dis-je comme simple réponse. Qu’attendait-il que je dise ? Qu’il m’a manqué et que je suis heureuse de le voir ? Non, je ne dirais jamais ça. Cet homme m’a brisé le cœur, ma vie. Il m’a fait fuir mon pays et tout ce que j’avais à New York. « Pas la peine de te demander ce que tu fais ici. » Dis-je regardant autour de nous. J’espérais qu’il ne soit que de passage à Island Bay, juste pour un combat. Mais j’avais besoin de lui en dire encore plus. « Tu sais quoi, tu es vraiment con. Je suis venue à Island Bay pour fuir la vie que nous détestions tant tous les deux, dans cette ville de bourge. Les choses n’ont pas été faciles pour moi non plus et crois moi, elles ne le sont toujours pas ! Alors si tu as d’autres exclamations débiles à me lancer, je t’en prie ne te gêne pas. Venant de toi, je n’en demande pas plus de toute façon. » Dis-je, mon ton expriment la colère en moi qui m’envahi face à cet homme qui à l’air de me reprocher toutes ces dernières années. C’est pourtant lui qui nous a mis dans ce pétrin avec sa drogue, lui qui m’a demander de fuir et de me cacher. Et maintenant tout devrait être de ma faute ? Jamais je ne l’accepterais. Une envie soudaine de me prendre rail me prend, mais je préfère m’abstenir pour l’instant.
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyMer 22 Mar - 11:19

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Ziggy and Sulli

Finalement, il semblerait que je m'étais trompé. Sulli ne semblait plus être la même personne, celle que j'avais connu il y a de cela maintenant quelques années. Sept ans nous avait séparé, mais je ne semblais plus rien connaître de la jeune femme qui se dressait face à moi. Je ne la reconnaissais pas, je ne la reconnaissais plus. Je ne faisais que de la provoquer, que de la piquer et pire encore, je lui marchais sur les pieds et elle ne semblait même pas réagir. Je ne parvenais même pas à déceler une petite once de haine ou même de rébellion dans son regard, comme si elle acceptait tout ce que j'étais en train de lui balancer à la figure. Ce n'était pas dans ses habitudes, ce n'est pas ainsi que je la connaissais et la voir agir de la sorte, me provoquait un petit pincement au cœur. Mais ou était donc passé la Sulli teigneuse ? Celle qui me remettait en place lorsque j'allais trop loin ? Ou était passé la Sulli conquérante ? Celle qui ne se laissait pas marché sur les pieds. Ou était passé la Sulli que j'avais connu, tout simplement ? C'était calme, trop calme. Quelques choses n'allait pas, je n'arrivais pas encore à mettre le doigt dessus mais le retour de flamme allait être terrible, voilà le sentiment qui me parcourait l'échine en ce moment même. Je l'avais oublié, en sept ans, j'avais oublié certains points de sa personnalité. C'était en quelques sortes, le calme avant la tempête.

Cette rencontre, aucun de nous deux n'aurait pu s'imaginer un tel scénario. Aussi bien elle que moi. Nous avions du, à maintes reprises imaginer comment cela se passerait pour au final, se retrouver avec un scénario qu'aucun de nous deux n'avais jamais pu imaginer. Comment pouvait-il y avoir autant d'animosité entre nous ? Nous qui nous étions tellement aimé. Comment pouvait-il y avoir autant de méprises dans nos actions ? Nous qui avions tout fait, l'un pour l'autre. Ne pouvions nous pas agir comme des adultes ? Comme les adultes de vingt-sept ans que nous étions tout deux censés être ? L'une des phrases que j'avais lancé auparavant raisonnait dans ma tête : « Tu le constatera, toi aussi, plus rien n'est pareil ». En réalité, tout était encore comme avant. Nous pensions ne plus être les petits adolescents débiles et insouciants des années galères et pourtant, nous agissions toujours de la sorte. Quelle ironie du sort, quand on y pensait, seul la fin de cette phrase prenait tout son sens dans notre échange verbales des plus enfantins : « Pas même entre nous. » Sûrement l'une des seules choses véridiques, plus rien n'était pareil entre nous et ça en était flagrant. Plus rien ne serait jamais pareil, de toute façon. Beaucoup de choses avait laissé des traces indélébiles dans notre relation, mais il fallait vivre avec. Mais comment faire, lorsque l'on vit encore dans le passé ? Telle était la question.

La conversation semblait prendre un tout autre tournant, Sulli daignait enfin réagir à mes propos, laissant sous entendre qu'elle commençait à en avoir marre de ma façon d'agir, que l'interrogatoire ne faisait que commencer et que nous étions loin d'en avoir fini. M'étais-je trompé ? La Sulli que j'avais connue n'étais peut-être pas si loin. « Répond à ma question déjà, chaque chose en son temps. ». Cette phrase me laissait sous entendre que le ton de la conversation allait changer, que j'allais m'en prendre pour mon grade et que cette soirée allait peut-être être la pire de toute ma vie. Peut-être même pire que ces un an passé en prison, ou que ces sept ans passés sans Sulli, dans le doute. D'un côté, intérieurement, j'étais vraiment content. Content que cette conversation parte dans le mauvais sens, content que l'on s'en foute plein la gueule, sans même se soucier des retombés. Pourquoi ? Je ne le savais pas, enfin, peut-être que si, mais je ne voulais pas me l'avouer. Le regard de Sulli venait de changer, la tempête n'allait plus tarder à tomber. « Sept ans en effet, depuis le jour où tu m’as dis de partir. », avait-elle lancé nonchalamment. Sans aucunes explications complémentaires. Se foutait-elle de moi ? C'était irritant, très irritant. Ou était les réponses, celle que j'attendais depuis des années ?

« Ça te tuerai, de donner plus de détails ? Sept ans, sans nouvelles, sans rien. Je ne sais pas si tu te rends compte. » Je la regardais, d'un air un peu dépité. Elle semblait me reprocher de lui avoir dit de fuir, qu'aurais-je du faire ? La laisser se faire prendre ? « Tu aurais peut-être préféré te faire arrêter ? Aller en prison ? Vivre des moments encore plus douloureux ? Tu ne sais pas ce qu'est la vie en prison. La rue à côté, c'est de la pisse de chat ! » Elle ne semblait pas prendre conscience des sacrifices que j'avais dû faire, pour qu'elle évite tout ceci. Je ne regrettai pas de l'avoir fait et je ne le regretterai jamais, même après avoir entendu ses paroles, qui le brisait le cœur. « La dernière chose que tu m’ai dites c’est de partir loin, au cas ou les flics me trouverait et m’enfermeraient comme toi. Alors crois-tu vraiment que j’avais envie que quelqu’un, même toi, puisse me retrouver ? Réfléchi un peu, je ne suis pas allée en prison, mais pour moi aussi les années suivant ce moment ont été difficiles. Cesse de te victimiser s’il te plait. » Moi, me victimiser ? Elle était bien bonne celle-là. J'en avais pris un coup, il fallait avouer que je ne m'attendais pas du tout à ce genre de réponse, personne n'aurait pu s'y attendre. Reprenant mes esprits, après m'être fait assommer de la sorte, je soupirais. Un petit soupir de dépit et de tristesse. « Oui, je l'avais espérer, que tu ferais tout pour que je te retrouve. C'était une erreur visiblement, je n'aurais été que le pion pour t'éviter l'échec et mat, finalement. » J'adorais faire des allusions de ce type, surtout dans ce genre de moment critique, ou chaque mot avait un poids de plus en plus important. Je les sélectionnais avec si peu de délicatesse, pour frapper toujours plus fort. Cette joute verbale ressemblait à un combat de boxe, où l'on se rendait chaque coup envoyé, le « Money Time ».

Finalement, il semblait que j'étais parvenu à toucher un point sensible. Sulli paraissait maintenant sur les nerfs. En m'en apercevant, je ne pus m'empêcher de retenir un petit rictus, ce petit rictus sadique à vous en donner des frissons. Je ne réagissais pas aux paroles de Sulli, je la laissais enchaîner les attaques, encaissant ce flots de paroles comme un enchaînement de coups porté par mes adversaires, sans sourciller. Ses paroles sonnaient comme une tempête, une tempête qui se déversait sur moi. Chaque mot, chaque phrase, représentant les averses d'eau s'abattant sur moi. Lorsqu'elle eu fini, je lui jetais un petit regard sombre, il était temps de riposter.

« Besoin de confirmer que c'était moi ? Impossible de croire que j'étais ici ? J'ai tant changé, que tu ne me reconnais plus, sur de simples affichette publicitaire ? Et lorsque tu dis que tu ne m'as jamais menti, j'espère que tu rigoles. Tu as mentis à tout le monde, et de ce fait, ce mensonge s'est prolongé jusque moi. Tu parles du fait que je me victimises, mais tu en fait tout autant en te cachant derrière tous ces prétextes débiles, tu sais, ce séjour en prison ne m'as pas rendu idiot. Tu voulais simplement t'éloigner de moi... » ces quelques mots, ils étaient durs pour moi à prononcer mais je ne voulais pas le montrer, j’enchaînais donc rapidement. « ... n'est-ce pas ? ». Le regard fuyant de Sulli en disait long, son regard s'éparpillant autour de nous. Sûrement devait-elle penser que je n'étais la que le temps d'un combat. Que le temps d'une soirée et que demain, tout redeviendrait comme pendant ces sept dernières années, sans moi. Quelle naïveté ! Son monologue m'avait mis en boule, j'étais déjà une pile électrique par le simple fait du combat qui s'annonçait ce soir, mais là, elle venait de me recharger à bloc sans même le savoir. « Ce monde que l'on déteste tant tout les deux. Es-tu sûr que l'on partage toujours les mêmes idéaux ? J'aimerais bien savoir par quel saint moyen tu as obtenu cette maison d'édition. Sûrement pas grâce à l'argent de la drogue mais plutôt grâce à celui de tes parents ? Cet argent sale, cet argent hideux et dégradant. ». C'était le bouquet final, le coup de grâce, le crochet du gauche. Sûrement l'une des pires choses que j'aurais pu dire.
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyMer 22 Mar - 18:20

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Ziggy and Sulli

Si quand j’avais pensé à nos retrouvailles, j’avais imaginé que ça commencerait par une dispute ou on se dit tout ce qu’on a sur le cœur, j’aurai ri. Malheureusement, c’est comme ça que les choses se passaient. D’un coté, je ne vois pas vraiment comment aurait pu se passer ce moment, je ne nous aurais jamais vu nous sauter dans les bras. Je comprenais les choses qu’il avait à me reprocher, mais j’en avais tout autant. Et si tous les deux nous ne voulons pas nous écouter, c’est conversation n’aura que pour but final de mettre enfin, un point final à la relation que nous avons un jour eu. Le ton montait de plus en plus entre nous, et il ne comptait pas redescendre. Ziggy voulait des explications, et je lui en ai donné. Peut-être sans détails, mais je lui en dirai plus s’il décide de me parler autrement. Je sais qu’il a toujours été très arrogant avec les autres, mais je n’accepte pas qu’il le soit avec moi. Je constatais très vite que Ziggy n’avait peut-être pas changé, mais avec moi, ce n’était plus le même. Bien sûr, nous n’étions plus un couple, et nous ne le seront plus, mais j’aurai aimé que nos retrouvailles se passent autrement. J’affirmais que j’étais parti depuis sept ans, depuis le jour ou il m’avait demandé de partir, afin de me protéger de la police, qui elle, avait choppé mon petit-ami. « Ça te tuerai, de donner plus de détails ? Sept ans, sans nouvelles, sans rien. Je ne sais pas si tu te rends compte. » Je soufflais, comme si je devais déballer ces sept dernières années d’un coup, lui expliquant en détail ce que j’ai pu vivre. « Tu aurais peut-être préféré te faire arrêter ? Aller en prison ? Vivre des moments encore plus douloureux ? Tu ne sais pas ce qu'est la vie en prison. La rue à côté, c'est de la pisse de chat ! » J’avais l’impression qu’il faisait exprès de ne pas comprendre ma situation. Moi, je me mettais à sa place. Je comprenais qu’il a vécu un calvaire pendant cette année en prison, mais je voulais qu’il entrevoit le fait que pour moi aussi, les années suivant son arrestations m’ont détruite, me poussant à rester enfermée dans le milieu de la drogue. Alors je lui donnait plus d’explications, ce pourquoi j’avais décidé de mentir à toute ma famille afin que jamais personne ne puisse me retrouver. Lui demandant même d’arrêter de faire sa victime devant moi. Il n’avait pas l’air d’aller si mal, après tout.  « Oui, je l'avais espérer, que tu ferais tout pour que je te retrouve. C'était une erreur visiblement, je n'aurais été que le pion pour t'éviter l'échec et mat, finalement. » Je soufflais de nouveau, ses mots me désespéraient. Jamais je n’ai voulu m’éloigner de lui. J’avais vingt ans et la dernière chose que je voulais c’était de me retrouver derrière les barreaux. J’ai pensé à moi avant tout, à me protéger, même si de ce fait, je devais me cacher à jamais de mes anciens démons new yorkais. « Oh, pauvre petit cœur brisé. » Dis-je, comme si de mon coté, je n’avais jamais souffert de ma vie. Je n’avais pas envie de lui montrer combien j’ai souffert suite à cet événement de ma vie. Maintenant, il allait faire face à Sulli, celle qui ne se laisse pas faire.

J’étais hors de moi, j’avais envie de le gifler en fait. Je détestais la façon dont il me parlait, dont il me traitait et encore plus la façon dont il interprétais ce qui s’était passé. « Besoin de confirmer que c'était moi ? Impossible de croire que j'étais ici ? J'ai tant changé, que tu ne me reconnais plus, sur de simples affichettes publicitaires ? Et lorsque tu dis que tu ne m'as jamais menti, j'espère que tu rigoles. Tu as mentis à tout le monde, et de ce fait, ce mensonge s'est prolongé jusque moi. Tu parles du fait que je me victimises, mais tu en fait tout autant en te cachant derrière tous ces prétextes débiles, tu sais, ce séjour en prison ne m'as pas rendu idiot. Tu voulais simplement t'éloigner de moi... » Un sourire s’affiche sur mon visage, tellement ses mots sont ridicules. Je pouvais quand même sentir de sa phrase la déception qu’il avait ressentie lorsqu’il a comprit qu’il ne pourrait me retrouver. Je pouvais quand même sentir de l’attachement, même si je ne suis pas prête de laisser passer ce qu’il vient de dire. « J’y crois pas. » Dis-je, riant et criant à moitié dans cette pièce bonder de monde. Si ça ne tenait qu’à moi, je partirai et oublierai nos retrouvailles en moins d’une soirée, plongée dans un sachet de poudre qui me soulagerait plus que de le frapper. « ... n'est-ce pas ? » Hors de questions que je conforme ces dires. J’étais tout sauf d’accord avec lui et il n’allait pas tarder à le savoir. Je voyais qu’il allait continuer de me parler, et je le laissais faire. J’aurai tout mon temps pour lui dire ces quatre vérités, quitte à le blesser. « Ce monde que l'on déteste tant tout les deux. Es-tu sûr que l'on partage toujours les mêmes idéaux ? J'aimerais bien savoir par quel saint moyen tu as obtenu cette maison d'édition. Sûrement pas grâce à l'argent de la drogue mais plutôt grâce à celui de tes parents ? Cet argent sale, cet argent hideux et dégradant. ». Il veut me pousser à bout, me mettre hors de moi, me faire sortir de mes gongs. Je ne lui donnerai pas satisfaction. Sur ce point, il a raison, et je l’ai toujours assumé. Je déteste le monde duquel je viens, mais j’ai toujours su en profiter. Je ne suis pas le genre à m’acheter toute la nouvelle collection haute couture de chez Chanel, mais par contre, quand j’ai besoin de m’offrir quelque chose d’utile à ma vie, là, je profite de cet argent qu’on m’a donné dès la naissance. Je ne cachais pas ce coté de moi. « En fait, j’avais envie de voir si tu étais toujours l’homme que j’avais connu. Mais après quelques minutes avec toi, je peux confirmer que non, tu n’es plus le même. Et ça m’arrange, je n’aurai pas à faire semblant que je suis heureuse de te revoir. C’est clair que la prison t’a changé, tu es dégoutant. » Dis-je, sans regrets. Il voulait que je sois franche, que je lui donne des détails de ma vie, je vais commencer par lui dire ce que je pense de lui. « Et oui, j’ai été égoïste. Je suis parti sans rien dire à personne et du coup, tu n’as pas pu me retrouver. Je ne regrette pas ce choix quand on voit ce que tu es devenue. Un homme qui pour se prouver qu’il a des couilles vient lâcher sa testostérone sur un ring. Fantastique. » Dis-je, lâchant un petit rire. Je n’avais aucun scrupule à lui faire du mal. Il a voulu m’atteindre, à moi de le faire et je suis très doué pour ça, il allait en avoir la preuve. « Mes affaires professionnelles ne te regardent pas, mais oui, j’ai profité de l’argent de mes parents au moment de l’ouverture de ma maison d’édition. Maintenant, je ne touche que mon propre argent sale, je suis autonome et très fière de mon parcours. Tout le monde ne peut pas dire ça. » Finis-je par dire, presque à bout de souffle. Je n’en ai pas finis avec lui, mais autant lui laisser le temps de se remettre de mes derniers mots. « D’autres questions à me poser ? Sinon, je m’en vais, j’en ai marre de perdre mon temps avec le sous peuple. » Demandais-je, un air dégouté au visage. Me restait plus qu’à lui expliquer ma situation familiale, puisque c’est la première chose qu’il a remarqué chez moi.
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptySam 25 Mar - 17:29

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Ziggy and Sulli

Qu'est-ce que je cherchais finalement ? Étais-je en train de chercher à la faire fuir ? A me fuir une nouvelle fois ? Ces sept années ne m'avaient-elles par suffit ? Je n'arrivais moi même pas à comprendre pour quelles raisons j'agissais ainsi, pour quelles raisons je rejetais toutes les fautes sur elle, alors que j'avais mes propres tords. Des tords que je n'étais pas prêt d'assumer pour le moment, des tords que de toutes façon je ne souhaitais pas porter. Cependant, ce n'avait pas toujours été le cas. J'avais eu l'occasion de réfléchir pendant l'année que j'avais passé en prison, une réflexion presque quotidienne. Une réflexion pendant laquelle je m'étais posé de nombreuses questions, des questions telles que: « Quelle aurait été la vie de Sulli, s'il elle ne m'avait pas connu ? », « La drogue n'avait-elle pas tout simplement détruit notre vie ? » et surtout « Que serais-je devenu si, de mon côté, je ne l'avais pas connu ? ». La seule question à laquelle j'avais pu apporter une une réponse avait été la dernière. En prison, seul et contre tous, je serais sans doute une toute autre personne. Peut-être même qu'il aurait été possible que je ne sois plus de ce monde. Sulli avait-été celle qui était parvenue à me canaliser, à me calmer mais surtout à m'empêcher de faire parfois, d'énormes conneries. C'est que parfois, je pouvais tout de même me montrer sanguin, un peu trop sanguin.

Il fallait cependant dire que Sulli ne faisait rien pour arranger les choses depuis maintenant quelques instants. Les petits soupirs, les petits rires et les petits regards insouciants. Elle était entrée dans le même jeu que le mien, un jeu dont le but était d'être le premier à faire craquer son adversaire. La guerre des nerfs venait de commencer, et je savais pertinemment que nous étions tout deux très bons à ce genre de débilité. Nous n'étions pas prêt de lâcher, ni l'un, ni l'autre et ce jeu pouvait durer très longtemps. Je ne savais pas à quel point Sulli était devenue forte mentalement, où dans le cas contraire, plus faible. Ce qui était sur, c'était que de mon côté je n'avais rien perdu. Le fait d'avoir fait un petit détour par la case prison avait sans doute même consolidé mon esprit. La seule chose dont j'étais certains, c'était que je n'étais pas prêt à me laisser marcher dessus de la sorte, d'accepter tout ce qui c'était passer et d'assumer mes erreurs. Encore moins lorsque je voyais les réactions de Sulli, encore moins lorsque mon regard croisait celui de son petit ventre rond. Ce petit ventre rond, qui me montrait à quel point j'avais été absent de sa vie pendant toutes ces années. Qui me montrait à quel point j'étais à des années lumières de nos premières années et à quel point, nous n'étions finalement plus que de simples connaissances.

Je venais de tenter de la pousser à bout, de la faire craquer et à présent il allait falloir que j'encaisse le contrecoup, qui allait sans doute se faire très violent. Les réactions de Sulli ne me laissait rien présager de bon mais ce n'était pas pour autant que j'allais me laisser abattre. Je me tenais sur mes gardes, prêt à riposter. « En fait, j’avais envie de voir si tu étais toujours l’homme que j’avais connu. Mais après quelques minutes avec toi, je peux confirmer que non, tu n’es plus le même. Et ça m’arrange, je n’aurai pas à faire semblant que je suis heureuse de te revoir. C’est clair que la prison t’a changé, tu es dégoutant. » Ses mots étaient tout aussi dur à entendre que ceux que j'avais pu prononcer quelques secondes auparavant. Elle n'avait rien perdue de son punch habituel. En quelques minutes, j'étais sans doute parvenu à la dégoûter plus qu'en plusieurs années. Je venais tout juste de creuser ma tombe, de creuser la tombe à toutes ces années que nous avions vécu ensemble. Elle pensait que j'avais changé, que je n'étais plus le même mais ce n'était qu'une façade. Au fond, j'étais toujours le même, ce petit con arrogant et sûr de lui qu'elle avait connu à ses quinze ans. Ce petit bagarreur teigneux, qui était tout bonnement incapable de gérer ses émotions.

Je ne ressentais aucun regrets, aucunes émotions dans les paroles de Sulli. Et même si tout cela ne semblait pas me toucher, intérieurement, chaque mot, chaque phrase et chaque petit pic que me balançait au visage la femme de ma vie venait un peu plus effriter ma carapace. « Et oui, j’ai été égoïste. Je suis parti sans rien dire à personne et du coup, tu n’as pas pu me retrouver. Je ne regrette pas ce choix quand on voit ce que tu es devenue. Un homme qui pour se prouver qu’il a des couilles vient lâcher sa testostérone sur un ring. Fantastique. » Le temps s'était comme arrêté autour de moi, elle venait de toucher un point sensible. Elle savait pertinemment que la boxe, ou le combat en lui même, était une sorte d'échappatoire pour moi. Quelque chose de vraiment important, qui dans les moments difficiles, m'avait permis de m'en sortir et de me sentir exister. Certes, elle n'avait pas connu les plus grands moments de ma gloire dans ce sport mais il faisait parti intégrante de mon existence, c'était ma revanche sur la vie. Le temps s'était tellement figé, que je n'entendais même pas le bruit grandissant autour de nous. La foule qui huait à tue-tête et qui hurlait au scandale. Une voix retentissait en arrière plan, une voix qui ne m'étais pas tout à fait inconnue. C'était celle de mon coach, qui criait au loin. La voix se faisait de plus en plus nette, comme s'il était en train de se rapprocher de moi. Lorsque sa main se posa sur mon épaule, je sortais alors de ce flou totale dans lequel venait de me mettre les paroles de Sulli.

« Ziggy... Ziggy !! Qu'est-ce que tu fous bordel ? Ca fait cinq minutes qu'on t'attends pour entrer sur le ring ! »

Il venait probablement de me « sauver ». Je me trouvais dans une sorte de KO technique avant son intervention. Je le regardais alors, un regard totalement vide, ne m'étant pas encore tout à fait remis de mes émotions. Et tout en posant ma main sur son épaule, de manière plutôt ferme, j'ajoutais d'n ton des plus désinvolte:

« Je ne participerai pas. Trouve une excuse, je sais pas, fait ton boulot, mais trouves un truc. »

Il me regardait alors, totalement perdu et sans ajouter un mot, il repartait en direction de la salle de combat. Sans doute avait-il pris l'habitude, à force que je ne lui fasse ce genre de coup, qu'il ne servait à rien de tenter de me raisonner. Je me retournais alors de nouveau vers Sulli, un petit sourire naissant au coin de ma bouche. Terminant d'écouter ses derniers mots. Tout le monde ne pouvait pas être fier de son parcours, hein ?

« Tout le monde ne peut pas en dire autant... Non mais tu t'es vu ? Tu me fais la moral, en montant sur tes grands chevaux en te faisant passer pour celle qui à tout réussie, par elle même. Je ne suis peut-être plus le même mais toi, oui toi, tu n'es pas si loin de ressembler à tout ce que l'on à toujours détesté. Tu n'es vraiment pas si loin de ressembler à ta famille... » je la regardais alors dans les yeux, contrôlant mes émotions pour ne pas laisser la tristesse prendre le dessus, ajoutant dans une sorte de petit chuchotement. « ... à prendre les gens de haut. » D'un air provocant, je m'approchais légèrement d'elle, me retrouvant seulement à quelques centimètres , la regardant de haut. « Tu vois, je n'ai pas besoin de boxer pour prouver que j'ai des couilles. Moi au moins, je ne fuis pas sans arrêt devant mes démons du passé, comme tu t'apprêtes à le faire maintenant que tu t'y retrouves de nouveau confronté après toutes ces années. Mais en parlant de porter ses couilles... » j'approchais alors ma bouche se son oreille et je venais lui chuchoter d'un air encore plus arrogant qu'à l'habitude. « ... où est donc le père de cet enfant ? » Aïe, ça, c'était vraiment idiot.
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MessageSujet: Re: One million memories (zilly) (#)   One million memories (zilly) EmptyLun 10 Avr - 10:42

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Ziggy and Sulli

Je ne peux pas en vouloir lui en vouloir d’avoir une réaction pareil face à moi. Je suis consciente du peu d’explications que j’ai laissé derrière moi en quittant le pays, en mentant à tout le monde. D’ailleurs, moi même, je m’attendais à avoir une explication, un règlement de compte. Quand je repense à la dernière que nous nous sommes parlés, nous étions un couple heureux et amoureux. Aujourd’hui, plus aucuns sentiments, a part peut-être de la colère et de la rancœur. Actuellement, dans cette situation, je ne sais pas pourquoi cette conversation tourne en dispute générale. Je crois que toutes années séparées, nous avons tous les deux accumulé des questions qui risquent de fuser dans les minutes à venir.

En face de lui, je ne perds pas le contrôle. Il me rend dingue, et j’ai envie de crier tellement il m’énerve mais je sais me contenir. Au lieu de ça, je préfère garder mon calme, et montrer mon agacement à travers mes mots et mon regard noir envers lui. Je sais qu’il peut lire sur mon visage combien je suis hors de moi actuellement. Je le laisse continuer de parler, écoutant ses mots qui s’enchaînent et qui ne me touchent pas, du moins plus. Après tout ça, à moi de lui dire ce que je pense vraiment ce lui, ce qui s’est passé entre nous, ainsi que notre dispute actuelle. J’employais des mots peu sympathiques et mon ton montait doucement. J’étais d’ailleurs très intrigué par son parcours depuis sa sortie de prison. Pourquoi choisir le chemin du sport de combat ? Je connaissais sa passion pour ce sport, mais je n’avais pas vraiment eu la chance de le voir en pratiquer. On avait complètement oublié le décor entre nous. Les cris des supporters, je ne les entendais plus, trop concentré sur Ziggy. Je n’avais même pas pensé que mon ex petit-ami devait combattre ce soir, on avait tellement de chose à se dire encore. « Ziggy... Ziggy !! Qu'est-ce que tu fous bordel ? Ca fait cinq minutes qu'on t'attends pour entrer sur le ring ! » Appela une voix derrière lui. J’imaginais que c’est son manager, ou son coach sportif. Je me demandais si Ziggy allait filer aussi vite ou rester avec moi, prendre son courage à deux mains autre part que sur un ring. « Je ne participerai pas. Trouve une excuse, je sais pas, fait ton boulot, mais trouves un truc. » J’aimais la façon dont il lui parle, comme si je l’avais tellement énervé que tout le monde allait prendre. Il ne se contrôle pas, et j’adore ça. L’homme reparti aussitôt. J’imaginais déjà la déception de tous les supporters venus ici pour voir un combat. D’un autre coté, j’aurai vraiment aimé le voir se prendre une raclée par l’autre participant. Tant pis, ce soir, le combat c’est entre lui et moi. « Tout le monde ne peut pas en dire autant... Non mais tu t'es vu ? Tu me fais la moral, en montant sur tes grands chevaux en te faisant passer pour celle qui à tout réussie, par elle même. Je ne suis peut-être plus le même mais toi, oui toi, tu n'es pas si loin de ressembler à tout ce que l'on à toujours détesté. Tu n'es vraiment pas si loin de ressembler à ta famille... » Il parle de ma famille pour m’atteindre et je ne peux pas lui en vouloir, j’en ai fais de même. Je n’ai pas honte de la façon dont j’en suis arrivé ici. J’ai profité de l’argent familial et maintenant, j’ai une vie confortable et ce, grâce à mon argent à moi. Tout le monde ne peut pas dire ça. « ... à prendre les gens de haut. » Chuchotait-il, comme s’il ne voulait pas que j’entende ses mots. Je ne reprends pas cette dernière phrase. Je prends les gens de haut parce que c’est mon caractère et parce que je ne m’ouvre pas facilement. Surtout en ce moment. Ziggy s’approche doucement de moi, d’un air innocent mais aussi provocateur. « Tu vois, je n'ai pas besoin de boxer pour prouver que j'ai des couilles. Moi au moins, je ne fuis pas sans arrêt devant mes démons du passé, comme tu t'apprêtes à le faire maintenant que tu t'y retrouves de nouveau confronté après toutes ces années. Mais en parlant de porter ses couilles... » J’exquise un sourcil, curieuse d’entendre la fin de sa phrase. D’ailleurs sa dernière phrase n’avait aucun sens, je ne combat plus mes vieux démons et depuis longtemps. D’ailleurs mon départ de l’Amérique a été la meilleure chose qui me soit arrivé. Il approche ses lèvres de mon oreille, juste pour me provoquer. « ... où est donc le père de cet enfant ? » Mon sourire disparaît de mon visage. Il ne sait rien de ma vie, et il n’a pas le droit de s’en prendre à ma vie privée. Surtout pas à cet enfant, celui dont je m’étais tellement attaché. J’ai appris il y a quelques jours que cet enfant ne verrait jamais le jour, ou du moins, ne respirerait jamais. Je suis bouleversée par cette nouvelle, et c’est bien la dernière chose dont je voulais parler. « Je t’interdis de poser des questions sur cet enfant. Aujourd’hui, tu n’as plus à en savoir sur ma vie privée. » Lui répondis-je, sur un ton beaucoup moins provoquant qu’avant. Je dois l’avouer, il a réussi à me toucher. Il ne pouvait pas le savoir, mais je souffre beaucoup. Et le père de cet enfant, il ne sait même pas qu’il existe et il n’a pas besoin de le savoir étant donné qu’il ne vivra jamais. « Tu es content, tu as réussi à trouver un point sensible chez moi ? » Je rigolais nerveusement, me retenant de ne pas crier. « C’est ça alors, tu es devenu un de ces petits connards, qui se ravirent de voir les autres souffrir pour se sentir supérieur ? C’est ça que tu essayes de faire tout à l’heure ? Tu veux me faire du mal. Mais qu’est ce que tu es devenu mon pauvre. Tu ne luttes pas contre tes démons du passé toi, tu en ai un. Tu me fais pitié. » Dis-je, parce qu’il à réussi à m’atteindre et que je déteste ça. « Et si tu veux savoir, cet enfant ne vivra jamais. Ça te fait plaisir ça aussi ? » J’espérais qu’il ne réponde pas oui.
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