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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Come on now, follow my lead [Icare ♥]

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MessageSujet: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyMar 28 Mar - 19:23


 
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{ newtare II }



Ton sourire s'agrandit en voyant ce petit message. Tu ne te souviens plus du destinataire, mais qu'importe. Là maintenant c'est tout ce dont tu as besoin. Oublier. Rien d'autre. Ton père n'est pas là. Il préfère passer la nuit là-bas, lui tenir compagnie. Toi depuis l'annonce, tu pars en vrille, pour ne rien changer à tes habitudes. T'as rencontré cette personne, homme ou femme, de vague souvenir te reviennent. Tu sais juste que tu as passé un bon moment. Reniflant un peu. Passant ta main dans tes cheveux. L'heure est fixée l'adresse vient de t'être donnée. Tu n'as plus qu'à te préparer. Tu attrapes un petit sachet, restant de votre soirée d'hier ou d'avant… tu ne sais plus vraiment. C'est toujours comme ça quand tu consommes et pas que de l'alcool. Tu sais vers qui tu pourrais te tourner, mais clairement t'en as pas envie. Si tu vas vers elle, ça va être encore plus le bordel. Donc tu préfères éviter. Te comporter comme un lâche, un moins que rien. Parce que ça tu sais faire et parfaitement. Vidant le fond de ta bouteille. Te donnant du courage. Regardant ton reflet une dernière fois. Tu n'es qu'une ombre. L'ombre de toi même. Tu vois ce que tu caches. Ça crève les yeux, enfin pour toi ou pour quelqu'un qui te connaît un minimum … Pour les autres, tu as juste l'air.. un brin défoncé, voir fatigué. Rien de bien méchant. Tu préfères prendre ce masque. Cacher tes faiblesses que les avouer. Avouer que tu souffres. Qu'à l'intérieur t'es juste en train de t'éparpiller, perdre pieds. Que t'as besoin d'aide dans le fond.. mais tu ne diras et ne feras rien. Parce que tu ne sais pas faire. Ce n'est pas dans ton style. Attrapant ta veste, ce qui te sers de téléphone, tes clefs et voilà en route. Sillonnant les rues, la clope au bec. L'impression que rien ne peut t'arrêter. Que rien ne peut t'atteindre, alors que dans le fond.. c'est bien pire que ça. Au fond de toi t'es juste un gamin peureux, qui s'apprête à perdre la seule femme au monde … La seule femme au monde que t'as aimé. En même temps c'est ta mère. Ce n'est pas rien. Ta réaction serait presque normal, si tu étais prêt à en parler, à discuter de ce qui te ronge.. Sauf que non. Tu t'enfermes dans ta bulle. Parce que t'es juste apeuré de ce qui peut se passer. Tu le sais. Tu sais ce qui va arriver et ça t'effraies. T'évites les gens qui tiennent à toi. A commencé par elle…. Tu ne sais plus où tu en es avec elle, ce vous, ce lien. T'en sais rien. T'as juste envie d'oublié, de te perdre dans un autre regard… le sien. Et voilà que tu perds les pédales. Ce gars, tu le connais pas. Enfin juste le temps d'une soirée, quelques paroles et puis … Rien de plus, rien de moins. Pourtant tu n'arrives pas à oublier ce sourire, ce regard. Tu te giflerais si tu le pouvais, enfin autrement que mentalement. Ce n'est pas ton style, tu n'es pas du genre à penser ainsi à une proie. Pourtant la proie est restée dans une partie de ta tête. Peut-être parce que tu n'as pas eu ce que tu voulais ? Enfin pas complètement … t'en sais rien. Tu ne préfères pas y songer. Pourtant, elle, lui, toi. Trop de pronom qui résonne dans ta tête, ainsi que d'image. Tu perds pieds petit à petit… tu le sais bien. Et tu continues de foncer droit vers ce mur, le couteau à la main. Tu ne connais que ça...

Tes pas finissent par s'arrêter. Relevant les yeux. C'est ce bâtiment. Enfin tu crois, c'est ce que l'adresse te dit. Tu débouches la bouteille, il t'en faut un peu plus. C'est con. Stupide. Pas digne de toi. T'as pas besoin de te donner du courage en temps normal. Sauf que là : oui. Là tu as besoin de ne pas faire marche arrière. Tu as besoin d'y aller. De te défoncer au point de ne plus savoir qui tu es. Tu as besoin d'oublié que ta mère est en train de crever sur ce lit d'hôpital. Que tu fuis toutes ces futurs responsabilités. Ta main qui te brûle. Résultat d'une rage qui ne demandait qu'à sortir. Un plâtre. T'as l'air fin comme ça. Tu te demandes comment tu as pu récemment t'éclater. Il y a mieux comme objet de séduction. Tu ne sais même plus comment t'as réussi conclure. Peut-être que tu t'es laissé porter. Tu t'es soumis à ses mots.. peut-être bien. T'en sais rien. Écrasant ta clope. Tu finis par composer le code. Erreur. Sortant ton téléphone et galérant pour avoir tout en main. Tu pensais que c'était ça … apparemment tu ne sais plus lire. Tu retentes et cette fois, c'est la bonne. Tu ranges ton bordel dans tes poches et en sort au passage le petit truc. Cette petite poudre, ce petit cadeau que tu as récupéré. Ce moyen de s'éclater. Un étage, puis un autre. Tu finis par trouver la porte. Prenant place, un main plaquer contre le mur, cachant ton plâtre par la même occasion. Et tenant la bouteille du bout des doigts. Ouais parce que t'es le genre de mec qui aime bien souffrir. L'autre est au dessus de ta tête, le sac en évidence. Tu frappes. Une fois. Puis deux. Sourire en place, la porte s'ouvre. « Livraison spéciale … » finis-tu par dire au moment où la personne t'apparaît… perdant ton sourire en quelques secondes. Reculant aussitôt. C'est une blague. Clignant des yeux. Non ce n'est pas une blague. Il se trouve bien devant toi. Lui en chair et en os. « Je … euh… j'ai fait une erreur désolé... » Pourtant au lieu de partir, tu restes planter là, comme un con. Incapable de regarder à côté. Il est tout autant surpris que toi. Et toi tu te sens bien con. T'as l'impression d'avoir perdu toute euphorie en quelques secondes. L'effet de l'alcool et de la poudre sont aussitôt redescendue, quand son visage t'est apparu… Icare et son soleil. Icare ton soleil.. bordel tu t'en perds dans tes pensées..



Dernière édition par Newton Griffin le Mer 29 Mar - 15:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyMer 29 Mar - 13:29


 
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{ newtar II }



Sa tête explosait lentement, à petit feu. Il ne pouvait rien faire pour l'arrêter. Du moins, la solution n'était pas encore arrivé. Ses yeux et ses doigts se crispaient sur le petit bout de papier en face de lui. Il avait peur. Non, il stressait. C'était ça qui rendait sa bouche pâteuse, lui donnait des bouffées de chaleur, c'était ça qui le faisait paniquer. Il paniquait totalement. Il se leva, fit une petite ronde de pas rapide et maladroit, et reviens à sa chaise. Le papier était encore là. Rien n'avait changé, rien n'avait disparu ou apparu miraculeusement. Y'avait toujours le petit papier sur la table. Il le déplia, attrapa son crayon à papier et gribouillait des croquis, recopiait des phrases qu'il avait du apprendre par cœur en se creusant un trou dans la cervelle. Et ça le stressait encore plus. Alors ses yeux se plissaient pour se concentrer sur la page alors qu'il était sur le point de se mettre à chialer. Il allait vraiment pleurer pour ça ? Il s'arrêta, arrachant une larme à l'aide de sa paume. Ses notes commençaient à chuter, à ne ressembler à rien d'autre qu'un imbécile en fac de médecine. À un imbécile qui n'a rien à foutre ici. Icare passa une main dans ses cheveux, posa son front contre la table et tapa des pieds contre le sol. Il devait essayer de laisser passer le stresse, de le faire sortir de son corps comme un putain d’exorciste. Il s'agitait, frappant le sol et son bureau avant de se calmer. Lentement. Peu à peu. Il se redressa et envoya valser son exercice et son crayon dans un coin de son appartement parfaitement rangé. Qu'est-ce que Rhea dirait ? Qu'est-ce que ses parents diraient ? Que c'est un bon à rien, certainement. Qu'il a toujours été un bon à rien. En posant un rapide regard sur son horloge, il quitta son bureau pour aller dans sa chambre, fouillant dans ses tiroirs. Il en sortit son Saint Graal. Il le porta à ses lèvres alors qu'il vient s'asseoir sur le bout de son lit sans élégance. Il l'alluma à l'aide d'un briquet. Puis : inspiration. D'un coup, ses épaules s’affaissèrent en même temps que tout son corps. Il laissa tomber son buste sur le matelas moelleux en reprenant une autre inspiration. Ça n'allait pas le rendre intelligent, bien au contraire ça supprimait une bonne partie de ses neurones. Mais au moins, ça avait le pouvoir de le détendre. De lui donner un sentiment de bien être. Comme lui.

Ses deux yeux s'ouvrirent d'un coup, prenant une plus grande inspiration sur son joint. Newton. Le gars de cette soirée. Ses yeux, sa voix, son corps, leurs lèvres qui s'étaient à peine effleurés. Il avait eu du mal à s'endormir, tournant en boucle dans ses draps en pensant à lui. Lui. Son prénom sonnait comme une douce mélodie à ses tympans. Pourtant, il n'avait pas été foutue de lui sortir plus de quatre phrases. Cinq pour être polie. Il vient frapper le haut de son crâne d'une main pâteuse et molle. « Imbécile, imbécile, imbécile ... » se répétait-il, en se frappant le front. Il aurait du l'embrasser. Ou lui parler un peu plus. Au lieu de ça, il avait essayé de boire de la bière et faire le mec. Ce qui dura environs trois secondes avant que toute sa confiance ne s'efface d'un coup. Et elle s'effaçait encore maintenant. Un lointains son parvenue à ses oreilles. Quelqu'un frappait à la porte. Il se releva lentement, le joint aux coins des lèvres et les jambes molles. Presque tremblant. Il était à bout. Voulait simplement s'allonger et dormir, se traitant d'imbécile profond dans son sommeil. Son front encore rouge, il ouvrit la porte, le joint entre ses doigts gentiment caché derrière la porte. Sait-on jamais, suffit que ses parents adoptifs lui rendent une visite surprise, ou bien Lyra, Rhea ou Dexter. Dexter qui se jetterait sur son joint pour le gober en deux secondes, avec pour excuse qu'Errol l'interdisait dorénavant de fumer. Icare lui répondra qu'il fume normalement des cigarettes, et se recevra une simple claque de la part de Dexter. C'est alors que la pièce de théâtre commencera. Errol, essoufflé parce qu'il aurait loupé une marche dans les escaliers, arriverait en criant sur Dexter pour ne pas l'avoir attendue. Faisant à peine attention à lui. Les deux se disputeraient, mauvaises langues sur mauvaises langues, jusqu'à ce qu'Icare prenne la parole. Soudain, ils se rendraient compte qu'il est là. Et Errol parlerait, en boucle pour ne pas changer, tandis que lui et Dexter ferait la conversation de leurs côtés. Ils essayeraient de s'en sortir pour le devoir de science jusqu'à ce qu'ils se mettent à s'embrasser. Les joues de Dexter rouges en repoussant Errol sans arrêt, tandis que l'autre chouette continuerait à embêter Dext' jusqu'à ce qu'il lève son verre à la défaite. S'en suit un moment gênant, où Icare, assit sur le canapé regardera le Derrol -nom de couple, qu'Errol brandit haut et fort- s'embrasser en boucle avant de s'excuser ridiculement et courir à leur appartement pour faire tout ce qui ne le regarde pas. Et son joint en ce moment, il en avait besoin. Si Dexter était sur le pas de la porte, il se fera une joie de le frapper et le repousser autant qu'il peux. Pendant trois secondes environs.

Surprise générale. Ses deux yeux sont deux grosses billes à fixer l'homme sur le pas de la porte, visiblement tout aussi désenchanté que lui. Il bredouille un truc. Ah, on dirait lui. Icare ne bouge pas, essayant de comprendre ce qu'il peux bien foutre ici. Si Newton s'était réellement trompé, le hasard le détestait. Ou l'aimait ? La porte de l'appartement d'en face fit un léger bruit de clé, tournant lentement pour l'ouvrir. Pour la première fois de sa vie, il réfléchis en un quart de seconde. Il attrapa le t-shirt de son invité surprise pour le tirer dans son appartement et claqua la porte en un millième de seconde. Si Lyra voyait Newton sur le pas de son appart, Icare en aurait pour des mois. Des années. Des siècles avant d'être enfin tranquille. Le calme envahie l'appartement rangé et nettoyé de haut en bas. Sa main agrippait toujours le t-shirt de Newton inconsciemment. Il osait pas lever le regard vers lui, et vue la mine qu'il pointait sur le pas de sa porte, valait mieux ne rien dire. « Tu devrais rester ici, le temps que le couloir soit vide. » retrouvant les sens de sa main, il la retira rapidement du t-shirt de Newton. Il était certain que son odeur était maintenant sur sa main. Sauf que ça ferait beaucoup trop pervers s'il venait à la renifler. Il se contenta de le contourner pour avancer lentement jusqu'à son bureau où il vient s'y asseoir, son joint toujours collé entre ses doigts. Il voulait planer et penser à autre chose. Mais ça lui faisait plus rien depuis qu'il sait, qu'à quelques mètres de lui, ce trouve Newton. Et ça, c'est la chose la plus dérangeante de toute sa vie. Il pompe l'herbe de son joint en un centième de seconde. Ça lui fait légèrement quelques choses. Mais ses épaules se sont raidis à nouveau et sa cervelle tournait à nouveau à cent à l'heure. Que devait-il dire. Quoi faire ? Les seules invités qu'il avait pu avoir dans son appartement c'est Lyra, sa bande d'amis et ses parents. Un inconnus qu'il a rencontré dans un bar et qui le fait monter et descendre l'ascenseur des émotions en un millième de seconde ? Non, il avait jamais reçut un inviter comme ça avant. « Fait comme chez toi en attendant. » c'était bien une phrase qui passait partout, ça ? Il espérait.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyMer 29 Mar - 16:01


 
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{ newtare II }



Trois lettres. Un mot. Un ressenti. Tu hésites un instant. Partir ? Pour aller où ? Tu ne sais pas vraiment. Ouais tu te sens con pour le coup. Tu ne pensais pas que ça serait lui qui se trouverait en face de toi. Tu t'y attendais pas et le sentiment est partagé. Il te fixe, tout comme t'es en train de le faire. Non, ce n'est pas un rêve. Ou alors tu es sacrément en train de planer. Assez pour perdre la notion du temps et des gens qui t'entourent. Ça t'es déjà arrivé, mais ça remonte à loin. Trop pour que tu t'en souviennes. Hélas ce n'est pas un rêve, il se trouve bel et bien devant toi et toi… toi tu n'arrives pas à aligner deux mots. T'as l'impression que vous avez inversé les rôles. Ce n'est que la deuxième fois que tu le vois, mais t'as l'impression d'être à sa place. La dernière fois, c'est lui qui perdait ses mots et non toi. Tu te sens enseveli par cette situation. Assez pour avoir perdu ton euphorie. Ce n'était pas ça le programme. Rien de tout ça n'était prévu. Encore moins son geste. Tu ne comprends rien. Absolument rien. Te voilà dans son appartement. Il t'a attrapé. Il t'a attrapé et te voilà dans son appartement. Clairement : les rôles sont inversés. Tu regardes sa main, puis lui, puis de nouveau la main. T'aimerais savoir ce qui se passe. T'aimerais comprendre. En l'espace de quelques minutes tu es passé du couloir à son appartement. Tu es passé de tout à rien. De la joie à la surprise. De l'euphorie à la … tu n'as pas d’adjectif pour décrire ce que tu ressens. Y a encore quelques minutes tu étais en joie, prêt à t'en prendre plein la tronche. Prêt à passer une soirée sans prise de tête. Une soirée avec une ou un parfait inconnu, ouais parce que tu ne sais toujours pas qui tu devais retrouver. T'avais besoin de cet inconnu, de ce flou. Et puis lui. Lui se trouve devant toi. Et ce n'est plus l'inconnu. C'est pire. Tu as perdu tes rames, ainsi que la barque. Parce que t'étais clairement pas prêt pour ça. Tu pensais pas que le jeu reprendrait aussi vite. Tu ne t'attendais pas à le revoir. Franchement quels sont les pourcentages pour que le recroise ? Presque faible, surtout pas en si peu de temps. Tu ne piges plus rien. Restant là, comme un con.  Ce mot te décrit tellement bien et à chaque étape de ta vie. Lui qui a l'air si .. sûr de lui et toi.. si minable. Pourtant ce n'est pas ce que tu es, enfin pas ce que tu aimes refléter. Clairement c'est le monde à l'envers. T'aimerais savoir ce qui se passe.

Sa main finit par te lâcher. Tu regardes cette dernière. Étrangement ça te dérange un peu qu'il ne soit plus prêt de toi. Qu'il n'y ait plus ce contact. Tu ne saurais pas dire pourquoi. T'as juste envie qu'il soit là, prêt de toi. En toi ? Éventuellement. Ses mots montent jusqu'à ton cerveau. Tes lèvres s'élargissent. Aurait-il un truc à cacher ? Toi en l’occurrence ? Pourtant vous n'avez rien fait… enfin pas encore. Tu le regardes s'échapper de cette bulle, de votre proximité. Et toi tu restes planter dans son couloir. Tu ne sais pas trop où aller. Et surtout ce que tu dois faire. Un truc frôle ton genou, la bouteille qui te ramène doucement au réel. Au fait que tu sois chez lui et qu'il faut que tu te reprennes. Faire comme chez toi ? Très bien. Tu t'aventures dans ces pièces, pénétrant dans son intimité. Plaquant ton épaule contre un mur, tu le regardes. « Alors c'est ta technique ? » dis-tu en le quittant pas du regard. Tu ne sais pas trop où tu t'aventures. Ce n'est pas la première fois que tu te trouves chez un inconnu. C'est plutôt ta marque de fabrique, mais pas comme ça. Pas en surprise. Pas dans ce genre de situation. Tu admires les lieux, regardant les photos. Posant la bouteille sur la première table qui se présente à toi. « T'as honte de quoi ? Moi ? » fixant les photos, tu ne préfères pas le regarder, mais tu sens son regard sur toi. Attrapant une photo, une petite brune et lui. T'attrapes le cadre. « C'est ta meuf ? » Tu regardes la photo, la proximité entre eux, leurs sourires. Rageant, mais tu ne sais pas pourquoi tu ressens ça … pourtant tu as aussi ce genre de photo… avec elle. Sauf que c'est différent. C'est… elle. Tu préfères chasser cette image de ta tête. Ce n'est pas le moment de penser à Skye et à vous. Il se trouve à nouveau proche de toi, t'arrachant la photo des mains. T'aimes bien le voir, si confiant, sûr de lui. Tu trouves ça intéressant. Baissant ton regard, pour le dévisager. Sentant cette herbe sur lui. « Décidément tu es plein de surprise ... » haussant les épaules et t'installant dans le canapé. Il t'a dit de faire comme chez toi, tu te prives pas. Sentant une douleur dans ta main. Si tu ne l'avais pas explosé contre le mur, rien de tout cela ne serait arrivé. Tu n'aurais déjà pas ce plâtre et donc aucunes douleurs… mais toi et ton self-control, ce n'est pas ça. À ce moment précis, tu avais besoin de faire ressortir cette rage. « J'espère que j'te dérange pas. » tes yeux se relèvent vers ton hôte. Tu pourrais attendre dans l'entrée et partir une fois que le silence sera là… tu pourrais, mais t'en as pas envie. Mentalement tu as même changé tes plans. Et puis tu peux aussi bien passer une bonne soirée en sa compagnie.. les souvenirs de votre dernière rencontre se profile dans ta tête. Sa peau… son regard. T'as chaud d'un coup. T'attrapes la bouteille et bois un coup. Tu as pris soin de ranger le petit sachet, tu doutes que ça soit son genre… peut-être lui proposeras-tu plus tard.. après tout la soirée ne fait que commencer. « Alors qu'est-ce que tu m'proposes. » Passant tes mains derrière ta tête, évitant de te faire à nouveau mal. Il faut dire que le plâtre c'est pas pratique …

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyMer 29 Mar - 19:18


 
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{ newtare II }



Lorsque ses fesses touchèrent la chaise de son bureau, une petite bulle éclata dans sa cervelle. Newton. Lui. Le mec qui le chauffe, l'embrasse avant de lui dire au revoir avec un sourire. Il se retient pour ne pas le fusiller d'un regard. Une colère gonfle ses joues, explose dans sa cervelle. Un mélange de sentiment étrange flotte autour de lui. De l'attirance, de l'envie, un peu d'amour ? De la haine, de la colère et l'envie de lui foutre sa parole bien profond. Il s'excite sur son joint. Le finissant en à peine quelques secondes. Il en avait besoin à chaque fois qu'il stressait ou qu'un sentiment quittait sa cervelle. Là, c'était l’apothéose de la panique. Il rongea le bout de ses ongles, un par un et rapidement. Sa jambe droite tressautait rapidement. Panique qui l'encerclait lentement, lui griffait le visage et essayait de l'étrangler. Son pied droit tapa contre le pied de la table, le faisant sursauter par la même occasion. Il devait se calmer. Son seul moyen ce trouvait entre deux gros pulls dans le fond de son armoire. Un de ses sourcils se haussa en entendant l'autre lui parlait. Lui. Il ne pu s'en empêcher. Il tourna le regard pour le suivre des yeux, le regardant inspecter son appartement. C'était un livre ouvert et Icare se gifla mentalement pour ça. Tout était carré, propre et la tonne de photo qu'il laissait exposer sur ses étagères lui donnait envie de les arracher. Sa sœur, ses parents adoptifs, ses amis et la photo de ses parents bien caché sous son oreiller. Alors qu'il avait eu envie de lui arracher ses vêtements quelques nuits précédentes, il voulait lui arracher la tête dorénavant. Peut-être que l'herbe en avait pour quelques choses face à cet excès de colère.

La bière qu'il laissa traîné sur la table de l'entrée lui donna des vertiges. Rangé, rangé, tout doit être rangé ; comme un automate, il se leva pour ranger la bière sur la table basse, sur un petit dessous-de-verre. Il se sentait déjà mieux. Il n'était plus qu'à quelques pas de son invité surprenant. Il le toisa de haut en bas, s'attardant sur la partie rebondit de son jean. Faudrait vraiment qu'il fasse quelques choses pour ses hormones. Il resta là pendant un moment, à fixer un point sans un mot. Sans un geste. Parce qu'il commençait à sentir les effets de l'herbe miracle, qui, avec la plus grande détermination, tentais de calmer la panique infernale qui tourbillonnait autour de sa cervelle. C'est ta meuf? Il se réveilla d'un rêve bien trop loin et impossible à expliquer, essayant de se concentrer sur Newton. Un cadre était dans ses mains. Il pu voir la photo de là où il était. Rhea. Pendant un court instant, un léger sourire illumina son visage avant de se réduire en un rien. D'un pas déterminé, il s'avança pour lui arracher le cadre des mains. « C'est ma sœur. » et son regard plongea dans celui de Rhea. Il voulait la revoir. Elle lui manquait. De trop. Parfois pas assez. Il avait l'impression qu'elle n'était plus qu'un lointain souvenir, un souvenir qui s'effaçait trop rapidement dans sa mémoire. C'était, ma sœur ; aurait-il voulu rajouter. Et peut-être qu'il le fit, les herbes lui donnaient de méchant trou de mémoire en quelques secondes. Icare vient reposer le cadre parfaitement, sur l'étagère où pas une seule goutte de poussière n'existait. Ses doigts ne voulaient pas quitter la photo. Trop précieuse pour qu'il lui tourne le dos. Mais l'herbe faisait réellement des miracles. Il se tourna, et fixa d'un regard intense son invité. « T'as fait quoi à ta main ? » une petite partie de son cœur rêvait qu'il lui dise qu'il s'était battue pour lui. Sa cervelle ne répondait plus du tout. Ses yeux commençaient à devenir rouge, pas à cause du fait qu'il continuait à fixer Newton sans cligner des yeux mais à cause de son foutue joins qui tentais encore de le calmer. C'était peine perdue. Il pouvait sentir sa jambe droite tressauter encore contre le parquet, ses ongles se battre entre eux et le regard que Newton lui lancer ne donnait définitivement rien de bon à son organisme. Ça allait lui péter un plomb, un fusible caché entre les rouages de sa cervelle. Il allait exploser comme une bombe à retardement. Cinq, quatre, trois, deux, un.

Icare fila dans sa chambre à petit pas pressés en sentant la respiration lui manquer. Péter une crise devant lui, c'était pas une si bonne idée. Se foutant à genoux devant sa commode, il chercha un nouveau joins à fumer. Rien. Il chercha dans sa table de chevet. Faudrait qu'il arrête de les planquer partout dans sa chambre, mais c'est plus fort que lui. Icare l'allume, prend une douce inspiration et fait un travail entier sur lui-même. Inspire, expire, inspire, expire. Il avait fait comment pour pas se taper une crise lors de cette soirée ? Les mystères de l'amour. Ça pourrait lui faire pousser des ailes. En cire. Pour qu'il s'explose contre la surface de l'eau. Jolie fin. Ça commençait à se calmer et il se dit qu'il devait pas laisser son invité tout seul. C'était malpoli. Et qu'est-ce qu'il s'en foutait. Il devrait être heureux de le voir ici. Mais il ne l'était pas. Bizarrement, il voulais plus le voir partir. C'était l'histoire d'un soir. Qu'un simple baiser. Rien d'autre. Pas de quoi avoir honte. Et pourtant. La panique disparaissait, mais la honte prenait sa vie de court. Lorsqu'il ouvrit la porte de sa chambre, il tomba nez à nez avec Newton. « Je vais bien. » et il força le passage pour venir s'installer dans son canapé à son tour. Très certainement de peur de se voir coller contre un nouveau mur parce que ça semblait être le passe-temps favoris de son invité. Sa jambe droite continuait à tressauter peu à peu, calmer par les mérites de son joins collé entre ses doigts. « Tu m'as pas dit pour ta main. » il ne le regardait pas, soudainement captivé par l'écran de télévision noir. C'était bien plus intéressant que Newton. Une télévision, ça ne déçoit jamais. Même quand elle tombe en panne. Ça déçois jamais.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyMer 29 Mar - 20:27


 
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{ newtare II }



Qu'est-ce que tu foutais là ? C'était une question à laquelle tu tentais de répondre. Tu étais dans son appartement. Rien de tout ça n'était prévu, tu n'avais pas prévu de finir ici. À la base tu devais te retrouver en charmante compagnie. Non pas que celle-ci ne soit pas charmante, bien au contraire. Tu ne sais juste pas … ce qu'il veut ? Ce que tu veux ? T'en sais rien. T'as juste horriblement mal et pas qu'à ta main. Tu pars en vrille. Tes pensées fusent de partout. T'es parti ce soir-là et t'as l'impression que tu vas en payer les prix. Vu son regard. Tant pis, c'est lui qui t'a fait rentrer. Tu peux partir, rien ne te retiens, pas lui en tout cas… sauf que t'en as pas envie. T'es venu dans ce bâtiment pour passer une bonne soirée et c'est ce que tu comptes faire. Qu'importe la personne en face de toi. Bon ça reste à voir, il peut tout aussi bien te foutre à la porte. Cette idée te fait sourire, tu ne sais pas pourquoi, mais tu l'imagines bien. Te dégageant de chez lui, se servir de sa force contre toi.. Une idée qui te séduit et pas qu'un peu. Tu laisses tes idées se divertir entre elles. Passant d'une photo à l'autre. D'un regard enjoué à un autre. Toutes ces photos, ces vies, ces regards, ces sourires. Une vie bien remplie, une vie que tu aurais pu avoir, mais.. oui il y a toujours un mais. T'es pas le genre de mec posé, toi tu as préféré tout plaquer. Ta vie à présent se résume à des échanges avec Edgar, quand il se décide à répondre. Tu as retrouvé deux trois connaissances, mais rien qui implique une photo sur un mur. Bien sûr y a elle… mais ce n'est ni le lieu, ni le moment. Quant à tes parents, t'as pas envie d'y songer. Tu sais parfaitement où ils se trouvent. Ta main sent encore la douleur de ce mur froid, ce mur qui emprisonne tellement de mauvaises nouvelles. Ce mur qui l'emprisonne elle...

Sa réponse se perd dans tes pensées. Sa sœur te dit-il. Décidément ils sont tous pas mal dans cette famille. Tu n'aurais pas vu l'air de ressemblance, mais ça tu t'en fous. T'y connais rien en généalogie. Ça t'a jamais passionné et ça n'est pas prêt d'être le cas. Tu soupires intérieurement en contemplant ce mur. Cette vie. Ce gamin qui se trouve à tes côtés. Ce regard à la fois dur et noir, voir méprisant qu'il t'adresse. On peut dire que tu as su faire ton impression dans son cerveau. Se souvient-il de cette soirée ? De cette nuit ? Où tu as complètement perdu les pédales ? Parce que ce n'est pas dans tes habitudes d'agir ainsi… que tu laisses rarement une proie, ainsi que toi en frustration. Sauf que là.. t'as pas pu. Le jeu ou simplement l'envie ? T'en sais foutrement rien. Tu t'affales dans son canapé, prenant tes aises. C'est ce qu'il t'a dit. Contemplant, fixant cette pièce. Cette vie qui s'en émane, ce rangement au mètre carré. Ce qui te fait sourire. Vous êtes diamétralement opposés. Tu vis encore chez tes parents, pour ta défense, t'as plus un sous en poche. Le retour chez eux était donc une évidence, surtout quand on se balade de pays en pays tel un saltimbanque. Vivant de ci, de-là se souciant que son propre bonheur. Putain que tu étais heureux durant ses cinq années.. Alors ouais, tu n'as pas ton chez toi, comme lui. De plus, t'es loin d'être un accroc à la propreté, suffit de te voir. Tu peux porter les mêmes fringues, durant un long moment. Qu'on te traite de clodo, t'importe peu. Ta chambre n'est guère « rangée », elle l'a été, mais ça c'était avant que tu reviennes. À l'heure actuelle, c'est autre chose. Alors ouais vous êtes différents… c'est peut-être ça qui te plaît, qui t'attire ? T'en sais rien. Toutes ces balivernes n'ont jamais été ta sauce. Tu t'en fous de ce que tu pourrais ou pas ressentir. Tu t'es jamais posé la question, alors pourquoi commencer aujourd'hui …  

Tes pensées sont coupées par son départ. Départ précipitée. Tes yeux ont suivis sa course. Te relevant aussitôt, ne sachant pas trop ce que tu dois faire, dire. T'es pas habitué à ce genre de situation. T'attends comme un con, tu hésites un instant à partir. Parce que c'est ce qui te semble le mieux. Fuir. Ton mot préféré dans cette langue. Tu hésites et finalement tu restes là. Attendant qu'il ouvre la porte et qu'il sorte… ce qu'il fait. Plongeant son regard dans le tien. Que dire ? Rien. C'est peut-être ça la solution. La réponse. Ou pas. Juste que tu ne sais pas quoi lui dire. Il te rétorque qu'il va bien. Baliverne. Ses yeux sont prêts à exploser. Tes tympans sont prêts à exploser au son des battements de son cœur. Rapide. Précipité. Danger. Voilà ce que ça te fait penser. Le danger. Pourquoi ce mot ? Encore une question dont tu ne saurais y répondre. Putain tout part en vrille autour de toi. Tu ne sais pas ce que tu fous ici. Tu ne sais pas ce que tu fous dans ce merdier. Parce que ouais c'est un merdier à tes yeux. Ta vie prend une tournure qui t'effraie. Sauf que tu es bien trop fier pour l'avouer. Fier de parler de tout ça. Tu le laisses te passer devant. Ce gars qui a l'air de maîtriser sa vie. Ce gars qui est si différent de toi. Ce gars qui t'attire et dont tu ne saurais pas dire pourquoi. Ce n'est qu'une proie. Une simple proie. Peut-être parce que justement tu n'as pas réussi à obtenir ce que tu veux ? Alors il reste ancré en toi. Ou c'est autre chose. Foutrement rien. T'en sais rien. Tu prends un instant pour toi. Regardant la porte. Puis le salon. A nouveau la porte. Rien n'est encore trop tard. Tu peux partir. Pourtant ... 

« ça te plairait que j'te dise que j'me suis battu pour ta belle gueule ? » finis-tu par dire en te calant à côté de lui. Pourtant tu as choisi la seconde option. Te disant que tu es là pour passer une bonne soiré. Tu ne sais pas si ça va l'être. Toute façon pour ce que tu sais. Plaçant ton regard ailleurs. Vérité ou mensonge ? Il te lâchera sûrement pas. Deux fois qu'il te pose cette putain de question. Il n'est pas le seul. Un plâtre qui apparaît par magie, ça intrigue, les gens veulent savoir. Pourquoi toujours vouloir savoir ? Parce qu'on ne peut pas se contenter d'une réponse vague. « J'ai frappé dans un mur … » lâches-tu. Te raclant la gorge. Revoyant cette scène. T'as pas envie d'en parler, pourtant tu sens son regard sur toi. L'incompréhension sûrement ou autre. Qu'est-ce qu'un mec peut foutre à frapper dans un mur ? Bonne question. Il t'arrive souvent de faire des choses dont tu ne saurais dire … « Fin c'est pas important … » parce que c'est ce que tu te dis pour t'apaiser. Alors que c'est tout le contraire. Cette blessure renferme tellement de chose. Mais tu te tairas, ce n'est pas le moment. « Tu t'en fiches probablement ! Et toi pourquoi tu fumes ? Un mec comme toi, si ordonné ? » Ouais ça t'intrigue et puis ça ramène le sujet sur lui et non toi. Tu détestes être le sujet de l'attention et des questions. Alors t'en qu'à faire, autant se débrouiller pour dériver ailleurs. Machinalement ta main libre vient au contact de la sienne, frissonnant légèrement. Tu ne t'y attardes pas, attrapant ce joint, le passant entre tes lèvres. Demain ça va être le bordel dans ta tête, ou dans quelques heures… ce mélange va t'exploser. Sauf que tu t'en fous. Clairement tu as besoin d'oublier. Alors si c'est la seule solution et bien tu l'embrasses pleinement…

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyMer 29 Mar - 21:21


 
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{ newtare II }



Ça fusait à droite à gauche dans son esprit. Des brides de paroles lointaines, des musiques, des images imprimés sur sa rétine, des mémos qu'il se faisait, des tâches importantes à faire, des vidéos drôles qui se mélangeait à quelques cours. C'était le bordel. Mais ça lui plaisait. Il pensait à rien de si important, rien de stressant, juste des choses qui divague. La seule chose qu'il doit faire, c'est se laisser aller et tenter de se concentrer un minimum sur Newton. Ou peut-être pas pour l'instant. Assis sur le canapé, droit comme un piquet, ses yeux défilaient sur les photos. Des sourires, des rires, imprimés avec de l'encre importé d'un autre pays. Mais ça rimait à rien. Est-ce qu'il était heureux ? Est-ce qu'il pouvait dire qu'il avait rien d'autre dans la tête que ce que montrait toute ces photos ? Sans hésitation il dirait que non. Sa vie l'ennuie. Y'a rien d'important, rien de beau, rien de spéciale. Ouais y'a sa bande de pote, il peux pas dire le contraire qu'il les adores, qu'il passe du bon temps avec eux. Et après ? Y a le moment où il rentre chez lui. L'appartement rangé, silencieux et propre, où ses cours l'attendent sur un coin de son bureau. Personne à qui parler, personne à qui raconter la journée. Pendant un cours instant y'a eu Rhea. Puis elle est partie. Encore. Pour prendre son indépendance et ne pas l'embêter plus longtemps. Il aurait bien voulu lui dire, la garder pour lui encore plus longtemps mais non. Icare lui a sourit en la laissant partir. Comme toujours. Mais c'est pas grave, parce qu'il pardonne toujours Icare, qu'il hausse les épaules en disant que c'est pas important. Parce que c'était sa façon de fonctionner. Mais en voyant toute ces photos, ça plombe son moral au plus bas. Et ça l'énerve en même temps. Il voudrait tout reprendre du début, revoir sa mère, son père, sa sœur. Comme une vraie famille unie. Pas le désastre qui a transformé les Lestrange à se disperser au coin du monde.

Sa tête tourna mollement vers le côté pour regarder Newton. Il l'avait totalement oublié. Pour le meilleur comme le pire. Il était proche. Trop proche. Il pourrait dire que sa l’oppressait, mais non. Sentir son épaule contre la sienne, leurs jambes côtes à côtés, sentir son odeur d'ici. Ça le rendait plus confortable. À l'aise. Presque serein. Ses yeux rouges essayait de suivre ses paroles qui se déformaient ridiculement, le faisant lâcher un rire que très léger. Puis les paroles percèrent ses tympans en regardant sa joue, qui semblait être plus intéressante que tout autre chose. « C'est alléchant comme idée. Mais je te rappelle que tu ne me connais pas. » et donc, impossible de se battre pour sa belle gueule. Il s'appelait Icare. Et ? Maintenant il connaissait son lieu d'habitation, mais avant ? Rien. Il connaissait rien de lui. C'était facile pour Newton d'apprendre à le connaître. Plus difficile pour lui. Il pouvait simplement regarder ses vêtements simples, sa bouteille de rhum sur la table, ses cheveux débraillés tout comme sa veste et son visage. Son visage était morne, triste et morose. Ça n'allait pas fort pour lui. Pour eux. Pourquoi ? Il voudrait bien dire que c'est à cause de lui. Ça ferait trop narcissique pour être du Icare. Alors il se contente de le regarder et fixer ses lèvres trembler à nouveau. Frapper dans un mur. C'est pas important. Pour lui, pas pour Icare. Ne pas avoir de réponse à ses questions étaient une horreur. Un cauchemars vivant. Icare aimait mettre chaque phrase dans la bonne case, chaque point sur le bon i. La réponse de Newton état lasse. Il aurait pu garder la bouche fermée. Comme lui le faisait très bien.

Son regard tomba sur ses chaussettes dépareillées. Il était chez lui, il faisait ce qu'il voulait. Il avait au moins fait l'effort de se lever ce matin pour mettre un jean et un t-shirt. Et prendre une douche. Ainsi que de laver son appartement. Et faire ses devoirs avant de péter un plomb. Comme tous les jours. Quotidien qui le lessivait à vue d’œil. Ce quotidien allait être la fin de ses beaux jours. La question de son invité résonna faiblement dans ses oreilles, il changeait de sujet. Il fuyait la question. Il fuyait. En relevant les yeux vers lui pendant un bref instant, Newton avait le profil type du fuyard. Une responsabilité ? Et ça tourne le dos en deux secondes. C'était peut-être méchant, mais ça semblait être une vérité inscrite dans ses traits. Comme quoi, il a beau être sous les effets de l'herbe magique, il pouvait encore réfléchir correctement. « T'as toujours pas répondue à ma question. » ce sont les seules mots qui réussirent à franchir la barrière de ses lèvres. Un frisson foudroyant fit vibrer sa main au contact de la sienne. Il le laissa faire. Le regardant avec des yeux d'enfants émerveiller, monter le joins à ses lèvres. Sa tête tourna légèrement, la laissant retomber contre le repose-tête, le regard toujours braqué sur Newton. « T'as mauvaise mine tous les jours, ou c'est les lumières du bar qui te rendait plus attirant ? » son expression du visage ne changeait pas. Il se contentait de le regarder, la bouche légèrement entrouverte qui criait à l'herbe magique de faire plaisir à sa conscience encore un peu plus. « C'est con de frapper dans un mur. Surtout si c'est pour moi. » il parlait sans même s'en rendre compte, sa cervelle d'intelligence était partit s'endormir avec la panique et le stresse qui coulait silencieusement entre son sang, attendant le moment propice pour le réduire à néant. « Qu'est-ce qui t'es vraiment arrivé ? Tu as vraiment tapé dans un mur ? » un léger rire sortit d'entre ses lèvres. Suivit d'un autre. Et d'un autre. Se transformant en rire joyeux et incrédule. Il riait pour un rien. Seul sa bouche s'ouvrait en grand pour se plier de rire sans intérêt. Il pourrait devenir fou, ou porter ça sur la tête du joins. Le peu de conscience lui disait qu'il devenait fou. Il vient plaquer une main contre sa bouche pour arrêter son rire. Il se calmait tout seul. Peu à peu. Laissant sa tête échouer contre l'épaule de Newton. Il se remit à fixer les cadres photos, plus particulièrement celui de sa sœur. Il voudrait parler, encore et encore en racontant tous les moindres détails de sa vie à Newton. Il le fera pas. Parce qu'Icare a encore un centième de bonne conscience. Et tout raconter serai vendre son âme au diable.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyMer 29 Mar - 22:40


 
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Ses mots frappaient contre la paroi de ton crane. Ils résonnaient. Essayant de trouver un sens. Une logique ? Sûrement. Ils se faisaient petit à petit une place dans ta tête et t'aimes pas ça. Absolument pas. Tu as horreur que les gens puissent avoir une once d'influence sur ta vie et surtout sur tes actes. Tu as toujours vogué aux grès de tes humeurs, envies, idées. Et là. Là tu te mords la lèvre inférieur à l'idée de n'avoir pas pris la porte pendant qu'il était encore temps. Bon sang que tu t'en veux d'être encore le cul sur ce canapé, fixant ce stupide meuble remplie d’objet en tout genre. De photo. D'une vie que tu aurais pu avoir si tu étais resté. Une vie qui reflète quoi ? Pas grand-chose. Certainement un bonheur, de la joie, qu'importe. Ce que tu as eu, mais pas ici. À ce moment précis, tu donnerais n'importe quoi pour être ailleurs. Ce verbe qui est tatoué dans ta peau. Que tu utilises depuis toujours, parce que c'est plus facile ainsi. Tu ne sais pas pourquoi tu fonctionnes ainsi. Pourquoi tu as toujours fonctionné ainsi. Sauf que là… là t'es pieds au mur. Tu sais que tu ne peux pas fuir. D'abord parce que tu ne serais pas où aller. Qu'ensuite ça ne servirait à rien et surtout… surtout tu t'en voudrais si tu partais maintenant. Tu revois son visage. Inerte. Blanc. Son corps qui a dévalé l'escalier. Cette voix. Parce que c'est trop pour toi. Tu commences à peine à marcher dans ce monde et on te demande l'impossible. On n'attend de toi que tu sois fort, apte à répondre à tout ça. Sauf que toi, tu sais pas. Tu sais pas faire tout ça. Tu n'as jamais fait ça. Tu te doutes que ton père n'est pas plus doué, mais à le voir.. ça semble plus facile. L'amour ? Peut-être. Pourtant t'en as pour elle, et pas qu'un peu. Ils savent, du moins tu l'espères, que tu les aimes. Tu leur as pas souvent dit, parce que t'es comme ça. Tu n'arrives pas à dire ce que tu ressens. Rien n'avoir avec un signe de faiblesse, juste que ça te vient pas à l'esprit. Tu n'aimes pas parler de toi ou de tes sentiments. Cette vision qui embrume ton esprit. Cette envie de partir… et pourtant t'es toujours là. Sur ce foutu canapé. À ses côtés. Indéniablement attiré par ce gars. Ce gars dont t'ignores tout et dont tu te sens à l'opposé. Tu as toujours été ainsi avec les gens qui t'entourent, mais avec lui c'est encore pire…

Sachant ces idées de ta tête. Parce que t'aimes pas raisonner ainsi. Penser qu'il pourrait s'immiscer ainsi dans ta tête… Ouais ça te fait peur, pire ça te donne des envies de vomir. Ou alors c'est le mélange. Qu'importe, tu le verras bien plus tard. Toute façon tu sais que ça va finir par exploser, ce n'est qu'une question de temps. Le mélange que tu as fait, n'est vraiment pas recommandable. Pourtant tu t'en fiches. Ça ne t'effraie pas, tu pourrais finir aux urgences, que ça t'importe peu. Au pire tu y étais y a encore deux jours, alors bon … crever t'importe peu. Voir les autres mourir en revanche … et surtout elle. Tu te maudis de penser à tout ça, mais en même temps c'est de sa faute. Lui et ses stupides questions. Pourquoi il agit pas comme le gamin ? Celui qui te faisait face l'autre soir ? Il a l'air sur de lui. Et ça te plaît comme déplaît. Tu perds tout contrôle. L'alcool, l'herbe, la poudre, ses drogues qui se sont infiltrés dans ton système. Ce qui te fait perdre pieds. Ce qui fait naître un sourire sur tes lèvres. Sa voix qui claque à tes oreilles. Son rire. Tu ne sais pas si tu perds pieds à cause du mélange ou de lui. Tu préfères la première option. Elle te paraît plus simple et plus fonder. Elle te ressemble surtout. Ses questions tournent encore dans ta tête. Tu n'as rien dit. Il ne veut pas parler de lui.. au contraire, il ramène le sujet à toi. Ce qui à le don de légèrement t'agacer. Tu ne dis rien, mais n'en penses pas moins. Gardant son précieux joint entre tes lèvres. Sentant sa tête sur ton épaule. La situation te fait rire. Vous êtes déjà un vieux clicher de la société, il ne manque plus que la tv allumer et le tour sera joué. Sauf que toi, tu donnes pas dans ce délire. Le plaid, le film et les câlinage. C'est pas toi. En un claquement de doigt, tu pourrais tout envoyer valser. Réduire ses proximité à néant. Partir. Simplement. Tu l'as déjà fait. Rien t'en empêche… sauf peut-être sa chaleur. Ton envie ? Qui se calme petit à petit. Et peut-être le fait que tu te sens pris au piège et qu'étrangement… ça te déplaît pas. Alors tu restes. Fixant ce mur, ces objets. Le gardant prêt de toi. Tu ne sais pas lequel plane le plus. Lequel est le plus amoché. Toi ? Lui ? Vous ? Étrangement dans votre malheur vous vous êtes bien trouvés. Est-ce lui la réponse que tu attendais ? T'en sais rien. Tu n'as jamais rien attendu de la vie. Surtout pas une réponse. Et si c'était le cas, tu aurais demandé autre chose. Pas cette foutue maladie. Pas ça.

La fumée s'extirpe de tes lèvres, elle danse au dessus de ta tête. Tu la regardes virevolter au dessus de toi. Ce petit nuage toxique, qui te fait rire. Le temps s'est écoulé, tu n'as rien remarqué. Ça fait déjà un moment qu'il n'a rien dit, toi non plus. Ce silence te fait du bien. T'as pas envie qu'il continue sur sa lancée. Tu ne veux pas te livrer. Tu tournes la tête vers lui, le fixant… descendant ton regard ses lèvres. Douce, sucrée … tu te laisses un peu plus tomber dans le canapé, assez pour être prêt de lui. Penchant ta tête doucement … tu finis par chopper ses lèvres. Pourquoi ? Par envie. Il ne dit rien. Tu en profites. Y mettant un peu plus d'engouement. Ce moment te renvoie à cette soirée. À l'envie qui grandissait en toi, mais dont tu as coupé cours… Ton corps prend le contrôle, tu commences à l'attirer sous toi. Prenant un peu plus d'assurance, répondant simplement à ton envie. Du moins à votre envie… puis sa main se pose sur ton torse. Te relevant par la même occasion et surtout .. te coupant. Tu te redresses…  sors du canapé. Passant une main dans tes cheveux, attrapant la bouteille. Ce gars, tu .. ouais tu comprends rien. Tu lui tournes le dos, fixant ces photos. « T'as raison j'te connais pas, et toi non plus... » tu bois à nouveau. Réalisant que dans tes actions, tu as fait tomber le joint… son propriétaire a sûrement dû le ramasser. Tu fixes ce mur. « Oui... » lâches-tu. Tu ne sais pas s'il va comprendre. Tu finis par te retourner vers lui « Oui j'ai vraiment foutu mon poing dans un mur, mais sérieusement qu'est-ce que ça peut t'faire ? » Tu bois à nouveau. Pour oublier d'avance les flashs qui vont apparaître dans ta tête. Parce que tu sais que tout va te revenir. Puis aussi parce que tu comprends pas ce qu'il attend d'toi … ça peut lui faire quoi que tu t'es défoncé la main ou que tu te défonces tout cours ? Tu n'es rien pour lui et inversement … à moins que … et tes lèvres se portent sur cette bouteille …

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyJeu 30 Mar - 13:55


 
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Alors que ses pensées continuait à divaguer, son corps se détendait complètement. Surtout ses paupières qui devinrent lourdes et l'envie de faire une longue sieste qui l'attrapait par les épaules en le secouant, lui demandant par pitié, de dormir. Alors il ferma les yeux, trouvant l'épaule de Newton aussi confortable que son oreiller. Sa bouche s'entrouvrit, comme à chaque fois qu'il dormait. Comme un gosse. Manquerait plus que le filet de bave. Il pouvait encore entendre et sentir les mouvements de son invité. Mais il s'en lassait à moitié. Un peu de repos sur la journée qu'il venait de passer ne lui faisait pas de mal, surtout qu'il était censé se présenter à un examen le lendemain matin. Et c'est pas en roulant des pelles et en fixant ses jolies yeux qu'il allait réussir dans la vie. Mais franchement, qu'est-ce qu'il en avait rien à foutre pour le moment.

Le silence long et calme agonisait son sommeil. Une sieste courte de quelques minutes lui avait redonné un minimum d'énergie. Il n'irait pas se taper un marathon, mais il n'était pas loin de vouloir ranger son appartement pour la deuxième fois de la journée. Manique ? Non, c'est qu'une illusion. Il ouvrit les yeux en sentant la tête de son invité tourner vers lui. Le temps flotta autour d'eux. Un regard, une envie, un plaisir. Y'avait plus rien d'autre qu'existait encore une fois, mise à part peut-être le joins qu'il trouvait important et son envie de dormir à nouveau. Chacun ses priorités. Il ferma les yeux à nouveau en sentant les douces lèvres de Newton s'échouer contre les siennes. Il ne disait pas non, ne dirait jamais non à un peu d'attention jeter au sol, comme ça. Laissant Newton mener la danse, Icare se contentait d'y répondre avec envie. C'était pas mauvais. Mais il ne prenait pas autant de plaisir qu'à cette soirée. À cette soirée, ses pieds étaient plantés dans la terre. Là, il survolait sa vie au-dessus d'un nuage, trente mètres au dessus du monde. Il planait totalement, ne se rendant compte que des trois quarts de ce qu'il ce passait. Il y avait de l'envie entre deux baisers, puis de la lassitude avant de sentir une panique lui couper les entrailles. Il était en dessous de lui. Pris au piège entre l'envie qui semblait avoir pris possession du corps de son ami -sa connaissance. Ça allait trop vite. Beaucoup trop vite. Depuis quand il embrassait des inconnus ? Ses pensées retombèrent d'un coup dans son crâne, ricochant à droite à gauche. Il commençait à sentir de l'alcool dans le creux de sa peau, de l'alcool mélangé à un joins et un goût qu'il ne saurait expliquer. Icare se doutait déjà que Newton pouvait avoir un semblant de rappelle de la nuit dernière, et là ? Aucun des deux n'étaient en correct possession de leurs esprits. C'était rien qu'une connerie. Alors il chercha à lui faire comprendre, posant une main sur son torse et le poussa lentement jusqu'à séparer et mettre fin à cet échange.

Se sentant tout patraque, il retourna s'asseoir contre le bord du canapé. Le dos droit, collé contre l'accoudoir comme si trente autres personnes le poussait contre le bord du canapé. C'était sa façon de tenir depuis tout jour, ratatiné dans son coin pour passer inaperçue. Et depuis aujourd'hui, ça avait toujours fonctionné. Il n'osa pas lever un regard vers Newton, se demandant comment il le prendrait. C'est même pas simple à expliquer. Il en as envie, mais. Il y a toujours un mais. Sa bouche resta fermé, pas un mot, pas un regard, seul dans son petit coin de canapé. Peut-être avait-il honte de réagir comme ça. C'était pas une sainte-nitouche, mais il n'était pas non plus le genre de mec à embrasser n'importe qui pour une soirée. C'était la première fois que ça lui arrivait et comme ça, il ne savait pas du tout comment réagir. Ses deux yeux se posèrent sur le joins, tombé sur le sol. C'est pas rangé. C'est pas rangé. C'est pas rangé ; continuait-il à se répéter. Faudrait vraiment qu'il fasse quelques choses pour ses tocs. Il se pencha pour rattraper son joins et le posa sur la table, l'écrasant dans le fond d'un cendrier qu'il planque toujours entre deux livres. Rhea n'est pas au courant, et il souhaite qu'elle ne soit jamais au courant de ce petit plaisir. Il ne sais pas comment elle pourrait réagir. Et ne veux pas le savoir.

Newton écrase le silence. Et en refous une couche sur la honte qui commençait à percer sa peau. Ouais. Ils se connaissaient pas, alors qu'est-ce qu'il foutait dans son appartement ? Une envie de le pousser, le traîner jusqu'à la sortie en faisant toute une scène lui titilla les narines. Il se retient. Ses yeux restèrent passionnés par le joins encore fumant dans le cendrier. « Tu l'as dit toi-même. Parce qu'on se connaît pas. C'est pour ça que je veux savoir ce qui t'es arrivé. Pour qu'on apprenne à se connaître. » et qu'il sorte les violons, il avait l'impression de parler comme une fille. Était-il une fille ? Juste pour vérifier, il passa une rapide main contre son torse. Tout plat. Sauvé. « La porte est toujours ouverte. Si y'a rien qui t'intéresse à part ... ça, tu peux partir. » il n'arrivait pas à compléter ses paroles. Seul un mouvement de main et une bonne intelligence pouvait traduire sa phrase. Mais vue l'état dans lequel Newton devait être, Icare n'était pas sur qu'il comprenne le sous-entendus. Sa jambe droite se remit à tressauter. Visiblement, il pouvait pas passer un seul moment sans être totalement détendue. Il tenta de l'arrêter, appuyant à l'aide de sa main, mais rien. Ça continuait et de plus en plus fort. « Je fume parce que je panique. Pour un rien. Tout le temps. Sans ça, je dormirait jamais. Je serai déjà mort à cause d'une crise de panique, ou par manque de sommeil. » un rire étouffé s'éclata contre ses lèvres. Ce n'était même pas drôle, il n'y avait pas sujet à rire. Sauf qu'inconsciemment, il aurait pu se taper une bonne rigolade. Parce qu'il était pathétique de paniquer pour tout, pathétique de stresser pour un rien. Une minute de retard et sa respiration s'arrêtait. La panique le rendait comme à cette soirée. Le petit gamin qui dit pas grand chose, qui reste dans son coin et qui fixe les gens de ses deux gros yeux. Un vrai gosse.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyJeu 30 Mar - 15:02


 
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Le dos au mur. C'est ainsi que tu te sens. Partir. Ne plus revenir. T'en as envie, ton corps hurle de prendre cette porte. De ne pas revenir. Fuir à nouveau. Appliquer ta spécialité. Tu peux le faire. T'as envie de le faire. Pourtant tu fixes ce mur. Tu ne sais pas ce qui t'as pris de poser tes lèvres sur les siennes. Envie, tout simplement une putain d'envie. C'était simple, limpide, une évidence. Puis sa main au contact de ton torse. Ce petit frisson qui a parcouru ton corps et cette envie qui s'est volatilisée. Parce que t'as compris. Il te mettait un stop. Il avait repris ses esprits et tu étais de trop. Quoique ? T'en sais rien. Tu ne comprends rien. Tes lèvres frôlent ce verre, ce liquide qui s'introduit doucement dans ta gorge. Tu ne ressens plus l'effet du départ. Celui qui te brûle, qui dit à ta tête de stopper. Ça fait bien longtemps que tu ne penses plus ainsi. Boire pour oublier. Boire pour te donner de la force. Du courage. Toutes ces merdes dont tu n'as jamais eu besoin mais ce soir.. ce soir tu ressens ce besoin. Tu sais que tu es à deux doigts de craquer. De laisser exploser ce truc en toi. Sauf que tu te contiens. Tu fuis vers des solutions de facilité. Vers ces plaisirs faciles. Parce que c'est plus simple que la réalité. Parce que cet inconnu qui qu'il soit te connaît pas, il voit en toi juste un amusement. Ce qui te va. Alors que là… La situation est différente. Tu ne sais pas s'il veut de l'amusement ou autre. Les questions qui te posent, sa manie de ramener ce sujet sur la table. Tu te sens pris au piège. Contre ce mur. Cette alarme qui s'agite dans ta tête. Fuir. Rien n'est trop tard. Après tout, il te propose même cette porte. À croire qu'il a compris, qu'il a compris que tu étais de ce genre là. Le genre de mec qui ne supporte pas une once de responsabilité. Le mec qui préfère prendre la sortie de secours à peine le début des hostilités attaquer. Ouais t'es ce genre de mec. Celui qui n'a rien à offrir et qui n'offre rien. Juste du bon temps. Rien de plus. Rien de moins. Posant ta main brisé sur ce mur blanc. Lui tournant toujours le dos. Écoutant ses mots. Te demandant ce que tu dois faire… partir, rester. Deux mots, deux solutions. Et jusqu'ici… t'as toujours pris la seconde option. Peut-être que tu planes bien trop pour réfléchir aux conséquences que tout ça implique. Ou bien t'es juste fatigué de courir partout. De te prendre les pieds dans tes erreurs. Dans ce tapis qu'est ta vie. Tout part en vrille depuis tout retour… ça a commencé par vos retrouvailles, puis à présent ta mère et là.. t'en perds même tes habitudes. Tu n'es plus que l'ombre du gars qui jadis brillait au soleil. T'es qu'une pale copie de ce type. Brisé c'est ce que tu es…

Finalement tu te retournes, te laissant glisser contre ce mur. Tu perds petit à petit l'équilibre. T'as besoin de retrouver un point. Tu fixes un endroit au pif dans cet appartement, vide de sens à tes yeux. Ses mots qui font échos dans ta tête. Les explications qui te donnent. Son rire. Machinalement tu poses ta tête contre le mur, ramenant tes genoux contre ton corps. Ta bouche laisse échapper un petit son, un petit rire, échos au sien. T'es bien dans la merde. Et le pire c'est que tu t'y enfonces. Il t'offrait une sortie de secours et toi … t'es là. Encore et toujours. Déjà un moment que tu aurais dû fuir. Le vrai toi l'aurait déjà fait.. sauf que là. T'as pas le courage. Tu ne sais pas ce qui t'attend à l'extérieur. Hormis une peur qui te ronge les boyaux. La réalité voilà ce qui t'attend. Une désillusion de ton utopie actuel. Tu sais qu'en sortant tu vas devoir te confronter aux problèmes ou alors tu trouveras une autre activité. Ou pas. T'es refroidie par tout ça, et c'est entièrement sa faute .. tu souffles et te tapes nerveusement la tête contre le mur. Tu as un souci avec les murs. « j'ai fait une crise de rage y a deux jours et j'ai défoncé ma main contre le mur de l'hôpital ... » tu lâches ça comme une bombe.  Pas un regard dans sa direction. Passant ta main sur ce plâtre. Sur cette blessure que tu t'es fait. Cette vie qui t'échappe. « y a encore quelques mois j'étais dans les rues de Florence, j'profitais de ma vie et d'un coup ... » d'un coup le choc. Ce coup de fil, ce retour et BAM ta vie qui éclate en milles morceaux. Tu savais qu'en rentrant ça allait faire mal. Tu ne pensais pas que ça irait si vite. T'es entièrement responsable de tout ça. C'est ta faute si tu perds le contrôle de ta vie. Tu l'as laissé en plan durant trop d'année. Comme ci tu l'avais mis en pause le temps de profiter, de t'amuser et que là… Là tout te revient à la figure et tu gères mal .. très mal.  Ta main vient se balader dans tes cheveux, descendant sur ton visage. Rattrapant la bouteille que tu as posé à côté de toi. Ouais t'en as encore besoin. « ma mère a un cancer… phase terminal. » second bombe … tu le regardes enfin … posant ton regard sur ces yeux rouges, bouffies qui te quittent pas. Tu ne sais pas quoi faire. T'es pas habitué à ce genre de « moment » tu es plus doué dans la partie déshabillage, séduction.. pas dans les mots. Tu bois à nouveau, la bouteille se vide doucement… mais tu t'en fous.

Tu te racles la gorge. Passant ta main sur ta bouche, essuyant ce liquide. Cette boisson du diable qui te donne la force de rester debout. De rester conscient face à tout ça. Ce n'est pas la solution, c'est ce que certains te diront. Sauf que toi tu ne sais pas comment gérer autrement … ça te fait rire tout ça. Plus tu visionnes ta vie plus tu ris, seul, même si sa présence est à tes côtés. « J'suis moins sexy d'un coup ! » dis-tu en rigolant. T'étais pas venu pour tout ça, t'étais venu pour passer une soirée de plaisir.. Au lieu de ça, tu te retrouves dans son appartement.. à deux doigts d'exploser. Livrant presque tes états d'âmes à un inconnu.. il paraît que c'est plus facile… sauf qu'inconnu ou pas, ça ne te semble pas simple. Tu pourrais partir, mais ton cul est bien là où il est. Ton poids est trop lourd pour que tu te lèves. Tes jambes tu les sens à peine. Ouais t'es clairement pas en condition pour repartir. Puis dans le fond si t'es encore là, c'est que t'en as pas envie…

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyJeu 30 Mar - 16:32


 
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La distance de quelques mètres les séparait. C'était rien, pas grand chose. Juste quelques pas. Mais ça lui manquait déjà de ne pas le sentir à côté de lui. Newton tombait à pique, il était la présence qui lui manquait au quotidien. Non pas qu'il comptait séquestrer son invité, non pas qu'il comptait faire de lui une présence au quotidien, mais juste l'histoire d'un ou deux jours. De temps en temps. Comme maintenant. On pourrait croire que ça remonterait son moral de deux ou trois pourcents, rien de plus. Parce que même avec lui, charmeur de ces hommes et dames, il lui manquait quelques choses. Il lui manquerait toujours quelques choses. Un pincement au cœur, un changement de monde, de vie, de quotidien, d'histoire. Il y aura toujours cet emplacement vide au milieu de son cœur, ne pouvant être comblé que par la fumé de son herbe merveilleuse. Et encore. Parfois, elle créer encore plus de vide qu'avant. Ça lui éclate la gueule. Ça lui éclate ses sens. Ça lui éclate sa vie. Heureux avec ses proches, rien qu'une carcasse vide quand l'horloge sonne la solitude. Il a besoin d'une forme de vie comme Newton. Quelques choses qui se préoccupe un tant soit peu de lui, de ses mouvements, de sa journée. Un animal de compagnie ne ferai qu'attrister l'image d'Icare. Une forme humaine devrait se balader dans l'appartement. Sauf qu'elle ne dévale les pièces une par une que sous forme de fantôme, dans un bruit silencieux et imaginaire. Y'a rien qui l'attend. Et ça lui fait un trou au cœur.

Comme un animal peureux, il relevait lentement la tête pour le regarder. Assis au pied du mur, une autre photo de lui et sa sœur à quelques centimètres de sa tête. Il dévie un instant son attention sur la photo, puis sur la tête de cette connaissance étrange qui vient tout juste de se claquer la tête contre le mur. Lui qui pensait qu'il était parfois bizarre, avec quelques comportements anodins. Il avait trouvé pire. Bien pire. Une crise de rage ? Ils s'étaient bien trouvés. L'un se roulait par terre à cause d'une crise de panique, tandis que l'autre se taperait le crâne contre un mur suite à une crise de rage. Plus le tableau s'approchait de ses yeux, plus c'était pire et ridicule. Bientôt une honte d'imaginer ça. Icare laissa ses yeux rouges sur le visage de Newton qui se décomposait au fur et à mesure. Ainsi que le sien. Florence. Il voulait y retourner. Le mot de cette ville, ce simple mot fit renaître une tonne de souvenir doux et salé. Sa ville, son enfance, son tout, son Italie, sa sœur et son père. Son père. Il devrait essayer d'en parler avec Rhea, mais il voulait y retourner. Voir si son père était encore en vie. Chez eux ou dans un hôpital à péter des plombs. Qu'il soit au plus bas ou dans le meilleur de sa forme, qu'il est reconstruit sa vie ou non. Il s'en foutait. Tout ce qu'il voulait, c'était retourner dans les bras de son père. L'écouter parler, se passionner pour tout et rien, lui donner des leçons ridicules, le faire rire pour tout, lui montrer de nouvelle expérience, de nouvelles inventions et- sa mère avait le cancer. Quoi dire, quoi faire. C'était jamais lui dans cette situation. Lui se tenait toujours de l'autre côté, à serrer des mains en disant ''merci'' à chaque compliment fait sur le défunt. Il n'avait jamais été de l'autre côté. Jamais de ceux qui se creuse la tête pour chercher un bon souvenir, un bon mot qui peux ne pas froisser la personne triste. Mais encore, ça c'était rien. Rien comparé à son cœur qui commençait à s'écraser dans sa poitrine. Il avait envie de se lever sur le canapé et lui crier tu vois ce que ça fait? ouais, il avait de crier en le pointant de doigt. Une rage stupide qui lui donnera envie de pleurer quelques secondes plus tard. Il fera rien de tout ça. C'était plus drôle quand ça ne ce passait que dans sa tête. Mais quand même. Ouais, quand même. Ce con de Newton faisait remonter trop de chose dans son crâne. Florence et son enfance. Trop de souvenir qui lui donnait envie de claquer sa tête à son tour contre le mur.

Il se leva, pas un mot n'avait quitté ses lèvres. Il vient simplement s'asseoir à côté de lui. Son épaule contre la sienne, il regardait en face de lui avant de prendre sa bouteille des mains pour la poser à ses côtés. Rien que l'odeur le renflouait. Un simple sourire se posa sur son visage en l'écoutant. Il pourrait dire qu'il fait pitié. Il pourrait. Mais. Il se contenta de prendre les devants. Icare vient passer une main sur sa joue qui descendit dans son coin, ne perdant pas une seconde son regard. Sa tête s'avança, s'arrêta à quelques millimètres de ses lèvres, les effleurant lentement. « Ta belle gueule est toujours aussi attirante. Crois-moi. » même dans le plus piteux des états, il le trouvait toujours aussi attirant. Il ressentait toujours cette envie au fond de ces entrailles. Et finalement, il ne perdit pas une seconde de plus pour embrasser ses lèvres. Un doux baiser, calme et lent, comme pour le réconforter. Pour lui souffler que tout ira bien. Qu'un jour il s'en remettra, qu'il vivra avec et que ça ne sera plus qu'un lointain souvenir. Le baiser prenait lentement en intensité, quelques fois coupés pour prendre de vague respiration. Mais ils continuaient. Ils se foutaient dans leurs mondes en emmerdant les autres. Et pour la première fois, Icare n'en avait plus rien à foutre. Qu'est-ce qu'il pourrait perdre ? De la fierté ? Il n'en as jamais eu. Qu'il la perde une deuxième fois, il n'en aura rien à foutre. Il se déplaça pour être en posture plus confortable et ne pas s'attraper un torticolis le lendemain matin. Sans demander, il vient s'asseoir sur les jambes de Newton, gardant ses mains dans son cou qui jouait lentement avec le bout de ses cheveux. Il était bien. C'était un sentiment nouveau et rafraîchissant. Ça remplissait une toute petite partie du vide au creux de son cœur. Et c'était déjà ça. Il se rapprochait de plus en plus, venant coller son torse contre le sien. Juste eux. Rien d'autre. Et juste un peu d'amour. C'est tout ce qu'il demandait pour être heureux.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyJeu 30 Mar - 18:08


 
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L'inconnu. Le néant. Un truc qui t'a toujours effrayé, mais aussi fasciné. Tu ne saurais pas dire pourquoi. T'as toujours été proche de l'inconnu, flirtant outrageusement avec. Parce que c'est plaisant, exaltant. Tu ne sais pas ce que l'avenir va t'apporter. En quête d'un prochain nuage, d'une prochaine partie de plaisir. Ouais l'inconnu en tant que personne t'a toujours plu, mais l'inconnu.. le néant, l'avenir… c'est quelque chose qui ne t'a jamais plu. Bien au contraire. Tu t'es jamais focalisé sur ton avenir, parce que tu n'en voyais pas l'intérêt et surtout parce que ça t'effrayais. Lorsque tes amis parlaient d'avenir, de leurs projets futurs, des études et compagnie, toi tu pensais à voyager. Découvrir la vie, profiter de ses plaisirs les plus simples. T'aimes la luxure et le pécher, tu t'en es jamais caché. Tu vis pour ça. La monogamie ça n'a jamais été ton truc. Tu lui as déjà dit, c'est pour ça que tu as mis du temps avant d'ouvrir ton cœur. T'as bien trinqué et … t'es pas prêt de recommencer. Rien ne t'attires dans ce genre de relation. Parce que la vie a tellement plus à offrir. Alors bien sûr ça fait de toi un connard, un charlatan, un profiteur et tellement d'autres noms, mais tu t'en moques. De un, l'avis des gens t'importent peu et de deux du moment que tu es heureux, tu t'en fous. Car oui ta vie jusqu'ici te convenait. Tu étais heureux. Simplement heureux. T'avais besoin de rien de plus. Un peu d'argent, des discussions autour d'un verre, un plan chaque soirs. Une piole misérable, ça te suffisait. Tu as toujours vécu d'un rien. Du moment que tu bougeais, tu t'en fichais. Seulement la vie t'a rattrapé, te ramenant ici. Parce qu'elle ne va pas bien. Parce qu'elle a besoin de toi. Que cette fois, tu ne peux plus faire demi tour. Tu es dans une impasse. Tu sais que tu vas devoir affronter la réalité et ses conséquences. T'y as déjà goûté en renouant avec ton passé, avec elle. Tu pensais que cette rage était finie, que tu avais enfoui ton venin autre part. Illusion, elle est toujours là. Prête à lui faire payer ce que tu as vécu. Et ça te ressemble pas. T'es pas du genre à faire payer les autres… tu t'en fous de tout ça, mais là.. quand tu fixes ce qu'est ta vie. Des décisions que tu as pris.. tu rigoles. Ouais tu rigoles sur ton pitoyable sort. Parce que tout façon, il n'y a pas d'autres solutions. Tu ne vas pas pleurer. Tu as choisi de faire tout ça. Tu as choisi d'être là où tu es. Cela ne veut pas dire que tu es prêt à tout accepter… sauf qu'en attendant tu ris. Parce que ça te fait du bien. Tu préfères boire et rigoler sur le triste et pitoyable sort qu'est ta vie.  

Sentant une chaleur à tes côtés. Son odeur qui commence doucement à t’enivrer. Tu te dis que c'est juste les effets de ton mélange. Et du tableau que tu dresses dans ta tête. Ta vie. Tu t'apprêtes à porter à nouveau la bouteille à tes lèvres, mais il t'en empêche. La mettant loin de toi. Tu regardes ce geste, n'osant rien faire ou dire. T'en as pas la force. Tu te sens lasse. Il peut faire ce qu'il veut, de toi, de tes actions, t'as pas la force de bouger. Puis après tout, il est chez lui. C'est lui le maître des lieux, même si dans le fond, tu ne dirais pas non pour une autre gorgée. Tu reportes ton regard vers ce point fixe au loin. Te demandant encore ce que tu fous là. Si tu n'as pas eu les couilles de franchir cette porte, c'est que t'as envie d'être là. Sauf que tu ne le diras pas à voix haute. Tu as tes limites. Déjà que tu te confies sur ce que tu ressens .. que ça ne te semble pas facile pour autant… alors n'abusons pas des choses. Quoique tu ne dirais pas non à d'autres amusement. Seulement t'es pas sûr qu'il le veuille. Tournant le regard lorsqu'il pose sa main sur toi. Lorsque cette dernière entre en contact avec ta peau. Tu peux sentir le feu sur tes joues. Ses mots s'approchent de tes lèvres. Sentant ton envie revenir. Ce mec va te rendre chèvre s'il continue à jouer avec tes hormones. Tu ne dis rien. Subis ce qu'il te dit et … fait. Ses lèvres, douce. Le plaisir d'y goûter à nouveau. Ce fruit plus si défendu que ça. Il prend les directives et ça te plaît. Tu te laisses faire. Savourant ce moment. Y rajoutant un peu d'ardeur dans tes mouvements. Du simple baiser, doux, voir enfantin, vous passez à un baiser plus enflammé. Plus passionné. Plus ardant. Tu le sens monter sur toi, baissant tes gardes. Passant une main dans son dos. Ne bougeant pas. Tu te sens bien là. T'apprécies ce qui se passe. Le fait qu'il vienne à toi. Parce que pour le coup tu ne t'y attendais pas. Ses mains se baladant sur ton torse. Remontant jusqu'à ta nuque. Ta langue qui danse avec la sienne. Ce ballet qui t'allume de plus en plus de l'intérieur. Commençant à reprendre le contrôle. Le sentant plus contre toi. Ta main valide s'aventure sous son tee-shirt. Le serrant d'avantage contre toi.

L'impression que le temps s'est arrêté entre vous deux. Ce genre de moment que tu aimes. Lui. Toi. Vous. Plus rien n'a d'importance. T'es peut-être brisé de l'intérieur, mais il s'en fout. Tu t'en fous qu'il ne soit guère mieux que toi. Le destin ou autre connerie du genre a voulu vous ramener l'un vers l'autre. Tu rigolerais rien que pensant à ça. Tu te relèves en douceur, le gardant prêt de toi. Tu passes au dessus de lui. Tes gestes ne sont pas sauvage comme à ton habitude. T'es plus… minutieux, voir tendre. Comme ci t'avais envie de savourer cet instant. Ou alors tu planes trop pour avoir conscience que tu es plus lent que d'habitude. Te retrouvant au dessus de lui, tu lui enlèves son tee-shirt. Le jetant un peu plus loin, il déboutonne ta chemise. Le contact de sa peau sur la tienne t'émoustille de l'intérieur. Plus question de faire machine arrière. Tu lui en laisseras pas l'occasion. Pas cette fois. Le bloquant contre toi. Passant tes lèvres dans sa nuque, embrassant son torse. Tu finis par relever ton visage vers lui. Ta chemise grand ouverte. Tu bloques ton regard dans le sien. « T'es sûr ... » finis-tu par dire. C'est bien la première fois que ces mots s'échappent de tes lèvres. Pourquoi ? T'en sais rien. En simple réponse, il te ramène vers ses lèvres. T'embrassant de plus belle. Une main sur ta ceinture. Déboutonnant ton jean. Tu en fais de main, passant ta main sur ses parties. Le chauffant un peu plus. Tu gardes ses lèvres contre les tiennes. Tu te sens bien. Trop bien. T'oublies le reste. Lui. Toi. Deux corps. Une envie.  

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyJeu 30 Mar - 22:36


 
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L'ambiance froide de la pièce contrastait avec tout son corps. Avec leurs corps. Sa pensée se coupa net lorsqu'il posa ses lèvres contre les siennes. Ce fut le pacte qu'il signa avec le silence. Plus aucun mot. Plus aucune pensée saine. Rien d'autre qu'eux. Le temps continuait à défiler à l'extérieur, les personnes qui se rencontraient pour passer une soirée ensembles, les plus téméraires courraient dans le premier bar, d'autres restaient chez eux à réviser, certains dormait déjà, d'autres se réveillaient à peine, puis eux. Se foutant du reste. Se foutant de ce qu'il peux ce passer derrière ces murs, ce qui peux ce passer à l'autre bout du monde, au Nord, au Sud, à l'Ouest, à l'Est. Qu'est-ce qu'il s'en foutait. Ça lui passait au dessus. Il se passionnait pour son nouveau passe-temps, l'activité qui lui prendrait le plus clair de son temps. Newton. Embrasser ses lèvres, découvrir des parcelles de peaux délicates, étranges et douces. Embrasser sa peau, sentir son odeur, se laisser aller sans penser. Sans paniquer. Sans péter de crise. Il voudrait se dire qu'il a eu le cran de sauter cette étape, de laisser son corps à un vulgaire inconnu. Mais ça serait se voler la face, l'herbe était pour quelques choses, une grande part de ses gestes. Il n'agissait pas parce qu'il l'avait demandé, il agissait sous l'herbe qui osait crier son désir, son plaisir et le montrer enfin. Prendre les devants, les choses en main. C'est ce qu'il devrait faire tous les jours. Plus fumer ? Ça risquerai d'aggraver sa santé. Et ? Préférait-il crever jeune mais heureux, que vieux et triste ? Il pensait avoir éteint son cerveau. Visiblement, il se voilait la face une fois de plus.

Il laissait glisser ses mains partout, sur son torse, sa nuque, son visage, ses cheveux, sa taille. Il semblait savoir quoi faire, que faire, quand et précisément où. Pourtant il voguait dans un néant total. C'était la première fois qu'il se lançait dans le grand bain avec un homme. Et visiblement, c'était plus facile avec les filles. Elles demandent pas grand chose. Juste des gestes doux et délicats, des baisers aux coins des lèvres et plus c'est lent et doux, plus ça leurs convient. Alors que lui. Lui, il ne sait pas. Leurs baisers échanges un plaisir mutuel, une envie de plus, d'ailleurs et de je-m'en-foutiste complet. Aux gestes de son compagnon, Icare comprend qu'il n'est pas le premier. Et alors ? Il s'en fou. Ça l'importe peu, voir même pas du tout. Parce qu'il profite. Ferme les yeux, inspire et expire, et profite. C'est pas si difficile. Il se laisse faire, se laisse aller à des gestes tendres et doux. L'impression d'être une poupée en porcelaine pourrait le faire rire. Il garde ça bien pour lui. Ça pourrait presque toucher son petit cœur, savoir que Newton y vas tendrement -car il est sur et certains qu'il ne doit pas être que tendre. Il en profite en caressant lentement le creux de sa nuque, en lui offrant des petites attentions ridicules mais intense pour son gabarie. Presque ridicule. Levant les deux bras en l'air, il le laisse retirer son t-shirt. Aucune honte plombe ses joues. Il s'avance, déboutonne lentement sa chemise sans quitter ses lèvres. Putain, ça fait vraiment du bien. Une de ses mains vient se poser contre le parquet. Froid. Une autre se plongea dans la masse de cheveux hirsute de son compagnon. Chaud. Il tombe en arrière en toute délicatesse, son dos gît sur le dos. Froid. Sa peau bouillonne, chauffe au rythme des battements de son cœur. Ça lui fait tourner la tête. Il cambre légèrement le dos en sentant le froid l'envahir. Rien ne pourra l'arrêter. Rien mise à part sa propre connerie.

Il se laisse aller. Lentement. Doucement. Pour la première fois de sa vie. Pour sa première fois avec un garçon. Il se pince la lèvre inférieur pour se retenir d'y penser. C'est rien. Pas grand chose d'important. Ils peuvent s'en passer pour ce soir. Une voix s'accroche à ses tympans, l'obligeant à relever le regard. Une petite voix moqueuse lui susurre à l'oreille qu'il est trop mignon, une autre l'éteint d'un geste. Se redressant pour blottir ses lèvres contre les siennes. Même sa connerie ne pouvait pas l'arrêter. Un baiser plus ardent, plus chaud qui lui provoquerait une pneumonie s'il n'était pas dans un autre monde. Sa main se perd sur le bouton de son jean. Faut que ça aille vite. Son envie craque. Lui explose le crâne. Lui défonce la cage thoracique. Transforme son souffle en un train de vie effréné. Les couleurs se mélangent, les sons de battent entre eux, les images se déroulent sous ses yeux. Tout tremble. Tout change. Un autre monde s'ouvre à lui. Un monde doux et sucré qui lui donne envie de s'y blottir pour le restant de ses nuits. Il ose. Il ferme les yeux. C'est le début de la fin.

Il ouvre les yeux. Pose son regard sur son portable qui vibre quelques parts dans la pièce. Pour la première fois ? La deuxième fois ? La cinquième fois ? Il ose plonger un regard sur son horloge. L'air imposant, les aiguilles lui montre les vingt-cinq minutes de retard tandis que l’aiguille des secondes s'affolent jusqu'à atteindre le numéro douze. Dans un mouvement en vain, il tente de l'écraser. Trop tard. Un dring irritant défonce le silence à coup de massue. Il panique. L'horloge joue entre ses mains, se foutant bien de sa gueule d'un rire gras, entrecoupé d'un dring aiguë. « Vaffanculo ! » ça passe mieux en italien, plus facile à dire lors de son réveil. Il finit par arracher les piles et coupe le bruit immortel qui continue à vibrer sur ses tympans. Icare tente de sortir lentement des draps pour atteindre le caleçon à quelques mètres de lui. La main tendue, il se retrouve cul nu sur le sol en moins de deux secondes. Le sol froid. Un frisson lui parcours tout le corps, tandis qu'il se jette sur son caleçon pour l'enfiler. Niveau discrétion, on ne fait mieux. Icare se retourne, se redresse pour voir Newton occuper la même danse que lui. « Je dois partir dans dix minutes. » pas de bonjour matinal, pas d'embrassade, pas de câlin coquin sous le lit avant de partir. Rien de tout ça. Juste du stress et de la panique. Il se passe en boucle, tel un magnéto, ses cours. Premier chapitre. Chemise. Deuxième chapitre. Pantalon. Troisième chapitre. T-shirt. Quatrième chapitre. Chaussette. Il sautillait à droite à gauche en marmonnant dans sa barbe et se dépêchant de s'habiller. Son portable vibre dans la poche droite de son jean. Il le sort pour voir le numéro de Dexter s'afficher. Affolé, il décide tout de même de décrocher. « Vous êtes en bas ? Je finis de m'habiller, je trouve mes affaires et j'arrive. Dans dix minutes ? Ouais. » dire la raison de son retard serait un meurtre à sa vie sociale. Si les mots sortaient de ses lèvres face aux Derrol, cette nuit tournera en boucle dans toute la ville en moins de deux secondes. Deux vraies commères sans même le savoir.

Depuis son réveil et ses paroles, pas un regard n'avait été lancé vers Newton. Honteux peut-être. Honteux d'avoir laisser son corps à la substance qui avait pris possession de sa cervelle hier soir. Il n'avait pas été entièrement maître de soi-même. Et sincèrement. Il ne le regrettait pas. Mais tout de même, Newton n'était rien d'autre qu'un inconnu, qu'un mec qui passait par là. Il lui avait dévoilé son intimité en quelques minutes à peine. Con qu'il est. Icare réussit à réunir toute ses affaires, enfilant sa veste et posa son sac sur ses épaules. Il était prêt à partir, fermer la porte derrière lui. Puis, Newton revient dans ses pensées. Il resta sur le pas de la porte, se tournant pour regarder Newton s'affairer lui aussi. Une chaussette par là, un caleçon de l'autre côté. Il ne disait rien, mais faut avouer qu'il était presque amusé. Il galérait tout autant que lui et pendant un bref instant, il hésita à faire le bon samaritain. Puis, se dit que ce ne serait pas assez drôle s'il ne le laissait pas se débrouiller tout seul. « T'es prêt ? » il le regarda s'avancer vers lui, visiblement prêt à partir. Il ne voulait pas ouvrir la porte. Il ne voulait pas le laisser partir. Il voulait rester ici. Enclenché le deuxième round. Et continuer. Tous les soirs. Encore et encore. Sans jamais s'arrêter. C'est comme ça qu'il veux mourir. La tête plongé dans l'oreiller en souriant comme un con. Mourir comme un con, ouais, mais heureux.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyVen 31 Mar - 16:39


 
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Ta jambe pendue dans le vide. Ta tête sous l'oreiller. Un bruit assourdissant apparaît petit à petit au creux de tes oreilles. Ta tête qui te martèle de coup. Tu te demandes où tu es. Des flashs de cette nuit. Son souffle contre ta peau. Sa voix. Son corps. Tournant doucement la tête, qui te semble bien plus lourd que d'habitude. Un corps s'agite à côté de toi. Tu vois qu'une main dans l'air, essayant d'arrêter ce bruit. Revenant doucement à la réalité. Les flashs continuent d'apparaître dans ton esprit. D'abord ce baiser. Puis cette prise. Ta bouche est pâteuse, mais tu t'en fous. Passant une main sur ton visage. Grimaçant à ce bruit, plus à la migraine qui apparaît doucement. Le résultat de tes mélanges de la veille. Ce n'était décidément pas une bonne idée, mais sur le moment ça te semblait la meilleure. Et puis… cette nuit fut riche en sensation. Te relevant, doucement car ça tangue un peu partout. Tu n'es pas chez toi, mais ça tu le savais déjà. Il commence à s'agiter autour de toi. Et toi tu as dû mal à émerger. Tu recherches ton caleçon. Avant de le voir un peu plus loin. Vous avez sacrément profiter cette nuit. Tu retraces le parcours grâce à tes habits. L'écoutant d'une oreille. T'as pas la force de lui dire que t'as déjà vécu pire. Être l'amant d'une femme mariée c'est bien pire que ça. Là vous êtes tous les deux libres de vos mouvements. Alors que quand tu tapes dans le mariage, faut savoir être rapide. C'est sûr qu'on ne dirait pas que tu peux l'être en te voyant agir de la sorte, mais pour ta défense -parce que t'en as une, tu étais complètement défoncé cette nuit. Peut-être pour ça que vous avez bien profité. Une bonne nuit, très bonne même. Tu te surprends à sourire comme un con en voyant les flashs de la nuit. Récupérant petit à petit tes affaires. Un caleçon ici. Une chemise par là. Ton jeans ici. Tu hésites même un instant à savoir si c'est bien tes fringues et surtout tes chaussettes. T'as pas envie de lui piquer les siennes même si… ça te surprend de penser ainsi, mais ouais l'idée de le revoir te plaît. Une douleur te ramène dans le réel, encore plus que le bruit de fond : ta main. Cette dernière n'a pas du apprécier vos acrobaties de la nuit. Tant pis pour elle, t'en avais bien besoin. Ton paquet est bien à sa place, il manquerait plus que ça : plus de clope. Non la clope d'après sexe, c'est l'une des meilleures. Il s'active toujours, tu en fais de même, mais à ta façon. T'es pas prêt à être le lièvre ce matin. Tu te contentes d'être la tortue et ça te va bien. Très bien même.

Finissant de refermer ta chemise, tu t'avances dans le couloir. Sa voix te sort de tes rêveries matinales. Tu le revois, le plaisir sur son visage. Ton plaisir. Dire qu'à la base… tu n'étais pas venu pour lui et au lieu de ça, tu as trouvé bien mieux. Bien sûr que tu étais venu dans l'optique de passer une nuit de plaisir. C'est ce que tu as eu au final, mais tu t'attendais pas à prendre autant de plaisir. Les mélanges de l'alcool, la drogue et lui. Surtout lui, tu ne le diras pas à voix haute, mais ouais il a contribué à toute cette euphorie. Il t'émoustille et pas qu'un peu. Sortant ta clope et la passant derrière ton oreille. Ton regard planté dans celui de ton partenaire de la nuit. Tes lèvres s'agrandissent, tu avances. Doucement, mais sûrement. Redevenant le chasseur de cette fameuse soirée. Sans qu'il n'ait le temps de comprendre tu le plaques contre la porte. Attrapant ses lèvres. L'embrassant sauvagement. Il ne te repousse pas pour autant. Tu en savoures le moment. Sur le coup tu as même l'impression que ça dure une éternité. Ce n'est pas le cas, mais tu saisis juste le moment. Relâchant la pression. Tu vois bien qu'il essaie de vouloir dire un truc mais qu'il perd ses mots. Tu le lis sur les traits de son visage.  Ce qui te plaît encore plus. Ton sourire ne quitte pas tes lèvres. Tu attrapes un stylo qui traîne dans l'une de ses poches. Ça t'amuses son côté « nerd » voir « intello ». relevant sa chemise, sa peau t'apparaît. Sa douce peau que tu as adoré caresser cette nuit .. et pas seulement que ça. Passant ton pouce dessus, le caressant légèrement. Tu inscris ton numéro. Remettant le stylo à sa place. Avançant tes lèvres prêt des siennes. « hésites pas ... » Capturant ses lèvres à nouveau. Tu en profites pour le décaler. Ouvrant la porte et t'extirpant de cette « bulle » Ouais vous étiez bien.

À peine as-tu franchi le seuil de son appartement que tu tombes nez à nez avec un mec. Il te dévisage. Tu en fais de même avant de remettre comme il faut ta chemise. Tes cheveux en bataille. Ton sourire à la con. Tu as bugué un instant, puis attrapes ta clope. La glissant entre tes lèvres. Tu ne t'attardes pas sur ce gars. Tu entends une voix en fond… ce qui te fait rire. La réalité vous a vite rattrapé, mais ce qui t'amuses le plus … c'est que tu n'as pas de compte à rendre, à l'inverse de lui. Tu descends rapidement les escaliers. Pressé de fumer ta clope. De sentir cette nicotine dans tes poumons. L'air te chatouille le visage, ça te fait du bien. T'étais bien la haut, mais tout à une fin. Et t'en sais quelque chose… tu ne sais pas si tu vas revenir dans ces lieux. T'en as envie, mais tu ne le diras pas… du moins pas tout de suite. Et puis à présent, les cartes sont entre ses mains … tapant dans un cailloux, reprenant ton rythme et … te sentant bien. Ouais tu te sens bien.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptyVen 31 Mar - 18:29


 

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Je l’avoue. Je suis resté un grand enfant, mais chut ! Ceci reste entre nous. Du moins sur certains points. Par exemple, j’ai la manie de me coller devant la télévision au soir en rentrant du boulot pour regarder une série en particulier et pas n’importe laquelle, les Simpson ! Tellement culte, je la regarde depuis mon plus jeune âge ! Au point même de souvent m’endormir devant après une dure journée et de me réveiller le matin suivant dans mon canapé. De plus, comme un véritable enfant, je suis incapable de me préparer à manger ou quand j’essaie c’est catastrophique, pour ne pas dire immangeable. Je suis donc habitué à manger des repas déjà tout prêts du commerce, simple et rapide, aucune prise de tête. Par chance, de temps à autre, je peux compter sur ma mère ainsi que quelques uns de mes amis pour me concocter de bons petits plats pour le bonheur de mes papilles. Aussi, dernièrement, je me suis remis à ma console de jeux après des mois d’oubli et de poussière accumulée, plus préoccupé à sortir ou à gérer mon affaire qu’à y penser. Si Icare ne m’avait touché un mot sur l’un de ses jeux, cette poussière se serait d’avantage accumulée et l’idée de jouer à la console ne m’aurait peut-être à aucun moment traversé l’esprit. Il faut dire qu’il m’avait trouvé de bons arguments pour mettre en avant son jeu et en plus de ça convaincants pour me donner envie de le prendre. Ce jeu, j’ai déjà pu en entendre parler, mais je ne m’étais jamais réellement intéressé, un jeu de tir dans une zone de conflits. Après avoir passé plusieurs nuits consécutives devant mon écran de télévision à jouer et à la suite de ça avoir les yeux complètement défoncés chaque lendemain matin, j’avais fini par m’en lasser. Il ne me manquait plus qu’à le rendre à Icare et affirmer ses dires à propos de ce chef-d’œuvre. Avant de me rendre au travail, je décidais donc de faire un détour par chez Icare pour pouvoir lui remettre son jeu en main propre en espérant qu’il n’était pas déjà parti en cours. A cette heure de la matinée, je n’avais eu aucun mal à trouver une place vacante de stationnement devant l’immeuble d’Icare. D’un pas pressant, de façon à ne pas perdre de temps et arriver à l'heure au garage, je me dirigeais vers l’immeuble, traversais le hall d’entrée et montais les quelques étages jusqu’à son appartement sauf qu’au lieu de me retrouver face à sa porte, je me retrouvais nez à nez avec un homme autre qu’Icare, presque à deux doigts de me le manger, sortant tout juste de chez lui justement. Aussitôt, un haussement de sourcil, exprimant mon interrogation quant à la raison de sa venue, se laissait paraitre sur mon visage. Tentant de me remémorer sa tête, tout en le dévisageant, rien ne me revenait à l’esprit au final. Celui-ci ne m’avait adressé aucun mot, juste un sourire quelque peu imbécile, préférant fuir tel un voleur. Icare m’en apprendrait sûrement plus. Je toquais une bonne fois pour toute à sa porte avant qu’Icare apparaisse. « C’est qui ce mec au juste qui vient de sortir de chez toi de si bon matin ? » De nature impatient, je ne perdais pas une seule seconde pour lui demander, sans même penser à le saluer. Voyant ses cheveux en bataille, lui aussi, et son air fatigué, je comprenais très vite la situation. « Je pense deviner …  En tout cas, t’étais surement pas entrain de jouer aux billes avec lui ! » dis-je avec un sourire amusé. « Salut, au fait ! Je viens te ramener ton jeu vidéo avant d’aller bosser. » Je lui tendais alors le jeu pour qu’il puisse le récupérer. « Je file, on discutera plus tard. » Un clin d’œil avec un sourire au coin des lèvres pour lui faire comprendre que cette anecdote risquait sans nul doute de ressortir, je tournais ensuite les talons et repartais après ça.

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MessageSujet: Re: Come on now, follow my lead [Icare ♥] (#)   Come on now, follow my lead [Icare ♥] EmptySam 1 Avr - 11:09


 

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C'est con, mais il pouvait pas retirer son sourire. Il était dorénavant collé contre son visage pour l'éternité. Ou pour au moins dix minutes. Ses deux petits yeux le regardaient s'avancer vers lui, ce pas lent qui signifiait qu'il allait passer cinq bonnes minutes. Il ne dit rien, se contentant de l'embrasser. Encore et encore. Pour se l'accaparer encore un peu plus, ou pour l'éternité. Icare pouvait très bien fermé la porte à clé et l'obliger à rester. Pas sur que ce soit réellement légal, mais sa bouille pardonneras tout. Merci au syndrome de Stockholm. Le petit plaisir matinale s'arrête. Et maintenant ? Newton allait prendre la porte, retourner chez lui, retrouver ses amis, son quotidien, son boulot. Tout. Et lui ? Eux ? Icare hésita, ne savait comment formuler la question. Qu'est-ce qui allait ce passer maintenant ? Newton allait peut-être le remercier pour cette soirée et ne jamais revenir. Cette idée plomba son sourire en quelques secondes et tout son moral. C'est peu être con, mais Icare sentait qu'il était ce genre de personne. C'est inscrit noir sur blanc sur son front. Icare fixait son front pendant quelques secondes, afin d'essayer de lire la phrase qui pourrait apparaître miraculeusement sur son front. Rien. Rien d'autre qu'un mouvement sur son bras. Il baissa les yeux pour lire les chiffres inscrits sur son bras. Dommage qu'il devras l'effacer juste avant d'entrer à son examen. L'envie de se faire virer pour un putain de numéro, c'était pas son envie principale. Mais au moins, son sourire réapparut. Parce qu'il avait un moyen de le revoir, de ce dire qu'il n'y avait pas ce soir. Qu'il pouvait y avoir plus. Ou peut-être qu'il commençait simplement à s'emballer avec son cœur d'adolescent en pleine mutation vers l'ère adulte. Même si cette idée ne lui plaisait pas, il savait très bien. Y'a qu'à voir comment il appréciait leurs derniers baisers. C'était qu'un gosse en manque d'amour. Dommage. Son cœur tomba sur Newton et dans quelques mois, son cœur s'explosera certainement contre le mur. Et alors ? Il l'auras chercher.

Bien calé contre le mur, il laisse Newton sortir en premier. Loin de lui l'envie qu'un de ses voisins commences à rameter tout le quartier, pour commencer une série de commérage à son sujet. Pourtant, il pris plus de temps sur le palier. Pourquoi ? Peut-être qu'il voulait rester un peu plus dans son appartement, hésitant à partir ou non. Putain ; faut vraiment qu'il arrête de se faire des films. Il laisse Newton refermer la porte. Dans un cinq minutes, il décidera de sortir. Ni vue, ni connue. Et Dexter et Errol qui les attendant en bas ne lui feront aucune réflexion, son secret bien gardé pour encore … trois secondes. On frappe à la porte. Panique générale. Dexter et Errol ? Non. Ou peut-être que si ? Icare ouvre la porte, tombant avec Austin. Le monde entier, d'accord. Mais pas lui. Austin connu pour l'énerver sans arrêt avec ses remarques stupides et gamines, quant au fait que ce n'est encore qu'un gosse. Un gosse qui n'hésiterait pas à lui en foutre une s'il va trop loin. Faut pas croire, il l'aime bien. Mais là, maintenant, dans une situation aussi bancale que celle-ci : il voudrait l'emmener avec lui six pieds sous terre. Sa bouche s'entrouvre, près à sortir une vieille excuse. Mais il fut pris de court avec lui et ses paroles, lui et ses mots, lui et sa déduction bien trop rapide. Icare souhaite avoir le même cerveaux que lui. Au moins, il pourrait lui clouer le bec en moins de deux secondes. Il prend le jeux vidéo sans dire un mot, toujours debout, sur le pas de la porte, à bouger les lèvres sans qu'aucun mot ne sorte. Imbécile qu'il est. Il le regarde partir, son corps près des escaliers. « C'est pas ce que tu crois ! » pris d'une panique incroyable, il referma simplement la porte en la claquant. On faisait vraiment mieux niveau argument. Vraiment. Il posa son front contre la porte. Il comptait rester là toute sa vie, mourir dans son appartement rongé par la honte. Austin était au courant. Combien de temps avant que ses amis ne le soient ? Sa sœur ? Le monde entier ? Certainement quelques secondes. Quelqu'un frappa à nouveau à la porte, de manière plus brutale et pressé. Cette fois, pas la peine de se poser de question. Il ouvrit la porte, tombant sur ses deux amis de fac. « - Tu vois j'te l'avait dit ! Alors, c'était comment hier soir ? On as bien révisé ? - Laisses-le tranquille, Errol. Tu vois pas qu'il est … fatigué ? - Comme c'est romantique, il à même laissé son numéro sur son bras ! » et il n'était plus qu'un pantin dans les bras de Dexter et d'Errol. Surtout Errol qui enchaînait question sur question, suggestion sur suggestion, conseil sur conseil sous un œil blasé de Dexter. Il faisait comment pour supporter son meilleur ami toute la journée ? Comment pour supporter son amant toute la nuit ? C'est les seules questions qu'il avait le droit de se poser quand il était avec ces deux là. Le reste, c'est Errol qui s'en occupait. « Du coup, vous êtes genre … plan d'un soir, ou ami avec intérêt ou ? » la preuve. Errol s'occupait très bien de s'occuper de ses réponses sans questions. Et l'écouter dire ça, ça lui foutait un point noir sur son moral qui gobait petit à petit toute ses pensées. Et maintenant ?

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