contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
vous ne souhaitez pas arriver sans liens ? peut-être que la famille maguire pourrait vous convenir !
l'idée de rejoindre une grande famille, vous intéresse ? alors venez voir la famille stewart.
Sujet: Do you need to talk ? (cassie) (#) Mer 29 Mar - 22:22
❝ Do you need to talk ? ❞ CASSIOPÉE & NOEMI
Ce soir, c’était mercredi et comme chaque mercredi, c’était l’heure de la grande histoire du soir avec la petite fille dont je m’occupais. Maïly est une enfant adorable mais plutôt énergique, et je savais que ce rituel de ‘grande’ histoire lui faisait le plus grand bien. La différence entre les autres soirs et celui-ci, c’était simplement la durée du conte. Habituellement, ce rituel durait moins d’une demi heure, peut être même moins de quinze minutes car la petite fille s’endormait avant, mais chaque mercredi, la demi-heure était largement dépassée. Plutôt que de la mettre dans son lit à dix-neuf heures, elle y allait à dix-huit heures trente, et c’était partie pour voyager dans le pays des petits. Clairement, quand j’étais petite, je ne pouvais pas m’endormir sans ce rituel et depuis que je suis fille au pair, ça me parait une évidence de le faire à mon tour. Ce soir, c’est l’histoire de la belle et la bête revisité pour les petits, et le bambin s’émerveille à chaque page. Un sourire sur mes lèvres, je regarde la petite fille qui s’endort tendrement. Je referme le livre, embrasse son front, et fronce les sourcils quand j’entends du monde dans le couloir. Pas maintenant, non. J’entends une porte claquer, et la petite fille derrière moi se réveille en sursautant. « Nono… » Je soupire un peu, et m’approche d’elle pour la prendre contre moi afin de la rassurer comme il se doit. C’est encore la mère Manning et Cassie qui se disputent, c’est récurent en ce moment. Je serre la petite fille contre moi en lui caressant les cheveux, et heureusement pour moi, elle ne tarde pas à se rendormir contre ma poitrine. Je souris, et la borde une dernière fois avant de quitter la chambre sur la pointe des pieds. J’aperçois au loin Eleanor qui rentre dans son bureau, et je soupire un peu en m’avançant dans le couloir pour aller voir comment va Cassiopée. En ce moment, ça va pas fort avec sa mère, c’est chaud pour elles. Enfin, pour la jeune rousse surtout, parce que la vieille elle est tellement sévère avec que je la comprends un peu… J’adore Cassie, mais elle me fait vraiment de la peine, elle joue un rôle ici et j’aime pas trop ça. La dernière fois, quand Eleanor me parlait de sa relation avec ses enfants, elle me disait être persuadée que Cassie voulait partir très loin de la maison, et si j’ai rassuré la vieille sur le moment… au fond je pense qu’elle avait raison. C’est horrible quand même, c’est sa mère quoi. En arrivant devant la porte de Cassie, je toque doucement avant d’entrer sans attendre sa permission. Je lui souris tendrement, et referme la porte derrière moi avant de prendre la parole, sans pour autant m’approcher. « Qu’est-ce qui se passe ma belle ? » Je grimace un peu en la regardant de dos. Pauvre gamine.
Dernière édition par Noemi Wilson le Jeu 4 Mai - 17:00, édité 2 fois
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Lun 3 Avr - 11:11
Parfois je me demande si ma mère est capable d’autre chose que de reproches. J’ai l’impression de n’entendre que ça depuis quelques mois et je suis gentiment en train de péter un plomb. Je ne sais pas ce qui se passe, pourquoi elle est comme ça, pire qu’avant et croyez moi ce n’est pas rien étant donné son niveau d’origine. Bien sûr que je change, que je grandis… a presque vingt trois ans je pense qu’il n’est pas étonnant d’avoir ses propres opinions, ses propres envies et une vision de la vie qui peut différer de celle de ses parents. Ou alors je suis vraiment cette sorte d’OVNI honteux que ma mère pousse à bout ? C’est vrai je l’admets depuis un certain temps je la provoque encore un peu plus, mais c’est juste pour qu’elle ouvre les yeux. Elle vit avec des œillères, trop obnubilée par sa perfection à la con. A l’entendre on dirait que je suis la pire personne sur cette Terre, une ombre au tableau parfait du clan Manning. Tu parles ! C’est surtout qu’elle c’est jamais remise des problèmes avec ma sœur aînée, pas plus qu’elle n’assume les envies d’ailleurs de mon frère. Mais la vérité c’est que ma mère est la seule à blâmer, et ça elle devrait en prendre conscience si elle ne veut pas que je lui claque dans les doigts à mon tour. Bien sûr ce soir je n’ai pas échappé à une petite remarque sur ton de reproche dont elle est la spécialiste. La raison ? Que je sois rentrée plus tard que l’heure préalablement prévu quand j’ai prévenu que je ne dînerais pas à la maison. Selon elle ce n’est pas acceptable un jour de la semaine. Moi je crois surtout qu’il lui fallait un prétexte pour me faire chier une fois de plus et que c’était là une belle aubaine. J’ai essayé de l’ignorer, ça a été pire. Elle déteste quand je fais la sourde oreille mais n’aime pas plus quand je lui tiens tête. En fait il faudrait que je la regarde droit dans les yeux avec une mine de repentie en présentant des excuses avant de dire qu’elle a raison. Et si jusqu’à mes dix neuf ans je ne bronchais pas, ce temps est révolu et il va falloir qu’elle s’y fasse. Ou non. A vrai dire je commence à me moquer pas mal de savoir si ça la blesse ou pas. Ce que je sais c’est que j’étouffe et il faut que ça cesse. Une fois encore le ton est monté, le mien surtout parce que Eleanor Manning n’élève jamais la voix. Pourtant parfois je préfèrerais, gueuler un bon coup lui ferait peut-être du bien pour une fois. Mais non elle me jette sa froideur à la figure, moi je m’agace, je gueule et la discussion reste stérile. Je pars me réfugier dans ma chambre, claquant la porte au passage sans me soucier du reste des habitants de la maison. Sincèrement à cet instant je m’en fous que la gamine soit en train de dormir ou que mon père travaille dans son bureau. Je pose mes affaires, sort mes cours de mon sac, je vais faire des fiches et réviser, ça me détendra peut-être. Mais je n’ai pas le temps de m’installer à mon bureau que quelqu’un frappe à la porte et entre sans attendre ma permission « Je croyais la discussion clo… » j’entends la voix de Noemi derrière moi. Je soupire et après quelques secondes silencieuses me retourne pour lui faire face « La trop grande proximité entre un manche à balais et le… cul de ma mère. » dis-je en levant les yeux « Rien de bien nouveau à l’horizon du clan Manning. ». Je crois que Noemi est de mon côté, qu’elle ressent de la compassion à mon égard vis à vis de la situation entre ma mère et moi. Cette nana est un électron libre, alors elle a vite compris que j’ai de bonne raison d’étouffer. Elle est sympa avec moi, on parle assez bien toutes les deux et à la fois je sais que son comportement très éloigné des règles imposées par ma rigide de mère n’arrange en rien les nerfs de celle-ci. Je sais que la blonde fait des efforts pour ne pas trop s’attirer les foudres maternelles mais elle a du boulot avant de rentrer vraiment dans les clous. « Désolée pour le bruit et l’ambiance pourrie. » soufflais-je, ça ne me ressemble pas d’être égoïste et ne penser qu’à moi, nous sommes plusieurs à vivre ici je dois en tenir compte. C’est ça le conditionnement. « Elle m’em… m’énerve. J’encaisse les reproches et les critiques, c’est tout ce que j’obtiens de sa part depuis quelques temps. ». Je secoue la tête, blasée « Tout y passe. L’heure à laquelle je rentre, quand je ne mange pas ici, ma façon de m’habiller, les gens avec qui je sors… » elle me traite comme une gamine de quinze ans, et encore je pense que la plupart ont plus de liberté que moi.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Mer 5 Avr - 17:04
❝ Do you need to talk ? ❞ CASSIOPÉE & NOEMI
En ce moment, la tension est palpable entre la mère manning et sa benjamine. Et lorsque j’entends Cassiopée claquer la porte de sa chambre, je sursaute un instant. Ça va vraiment pas entre elles, et ça me fou mal, le dialogue est coupé depuis un petit moment je crois. Je pars rassurer Maïly qui s’est brutalement réveillée, et lorsqu’elle se rendort à nouveau, je la borde une dernière fois en lui déposant son doudou dans son cou, comme elle l’aime. Je sors de la chambre, m’approchant de celle de Cassiopée en réfléchissant. Il va vraiment falloir faire quelque chose, car là ce n’est plus possible pour elles. Je suis du côté de Cassiopée, mais j’avoue qu’elle abuse un peu parfois… Je ne tarde pas à arriver à sa chambre, et je frappe, avant d’entrer sans attendre la permission. « Je croyais la discussion clo… » Je ne tarde pas à la couper en refermant la porte, pour lui demander ce qu’il se passe. Je sais très bien qu’elle vient de s’engueuler une nouvelle fois avec sa mère mais pour quelle raison, ça je l’ignore. Je n’ai pas entendu la conversation précisement puisque je couchais la petite. « La trop grande proximité entre un manche à balais et le… cul de ma mère. » Je lève un peu les yeux au ciel en riant. Elle abuse un peu avec ses réflexions quand même, elle pourrait avoir plus de délicatesse ! Enfin elle n’a pas tord. Je m’approche d’elle, et pose une main tendre sur son épaule, et elle ne tarde pas à reprendre la parole. « Rien de bien nouveau à l’horizon du clan Manning. » Je soupire un peu avant de me mettre face à elle. La situation ne doit pas être simple pour elle, sa mère est bouchée comme un évier, et la jeune fille manque de liberté. Moi à sa place, je réagirais de la même façon. Quoi que je serais encore pire je crois, je n’hésiterais pas à provoquer encore plus. Heureusement, Cassiopée n’est pas comme ça, car je crois bien qu’autrement, sa mère l’attacherait dans une pièce pour qu’elle n’en sorte plus. « Vous arrêtez pas en ce moment vous deux. » Je soupire un peu, et m’assoie sur son lit en l’invitant à m’y rejoindre. Elle fait comme elle veut, si elle veut rester debout pour évacuer la pression, c’est bien pour moi aussi. « Désolée pour le bruit et l’ambiance pourrie. » Je secoue la tête et réplique aussitôt. « Non c’est rien t’inquiète ! Et puis Maïly se rendort facilement. » Je lui souris. « Et faut que ça sorte. » Je lève un peu les yeux au ciel. Se retenir et jouer un rôle, ça sert à rien. Ça n’engendre que les problèmes, et on termine par réellement péter un plomb et là, ça fait vraiment mal. Je pense que j’en sais quelque chose, j’ai eu une violente dispute avec mes parents adoptifs quand j’étais gamine. Bon, j’avais treize ans, mais j’ai pété mon plomb et résultat j’ai terminé en pensionnat. Super le deal. « Elle m’em… m’énerve. J’encaisse les reproches et les critiques, c’est tout ce que j’obtiens de sa part depuis quelques temps. » Je souris en clignant des yeux pendant le début de sa phrase. Elle joue encore un rôle avec moi, je le sens bien. Si ça mère l’emmerde, qu’elle le dise, je vais rien lui dire moi. La vulgarité c’est presque une de mes valeurs alors faut pas qu’elle s’en empêche. Pour ce qu’elle me dit, ça me fait encore plus de peine pour elle. Des reproches et des critiques de la part de sa mère toute la journée, ça doit vraiment être insupportable. Elles ne peuvent pas juste s’aimer ? Eleanor ne peut pas juste accepter sa fille comme elle est ? Je soupire un peu en y pensant, c’est bien trop compliqué pour moi. « Tout y passe. L’heure à laquelle je rentre, quand je ne mange pas ici, ma façon de m’habiller, les gens avec qui je sors… » Je grimace un peu. Ouais, elle est pas libre et ça j’en ai bien conscience. Sa mère la prend vraiment pour une gamine, c’est fou ça. Cassiopée n’est pas une poupée bon sang, c’est une humaine, et en plus, elle a vingt-deux ans, et elle est majeure. « Vous avez essayé d’en parler ? » Je me rattrape. « Calmement je veux dire. » Je suis prise d’un rire nerveux quand je me rends à l’évidence qu’avec Cassiopée, c’est impossible de rester calme. Je pense qu’à un certain stade, c’est insupportable, et elle n’a pas envie de faire d’effort. « Ouais ok, c’est impossible avec ta mère. » Je soupire un peu et continue de réfléchir. « T’as besoin de te lâcher, ne prend pas de barrière avec moi. Si ta mère t’emmerdes, tu peux le dire j’m’en fiche ! » Je la taquine un peu en riant. Il faut détendre l’atmosphère, et je suis plutôt bonne pour ça. Cassiopée doit être contrariée en ce moment en plus, ça se voit, elle est nerveuse, sans arrêt. Sa mère doit y jouer pour beaucoup, mais j’imagine que ce n’est pas la seule raison, et je décide de lancer directement le sujet sans tourner autour du pot. « J’me demandais, t’as un copain ? Ou une copine remarque, j’sais pas. » Je lui souris un peu. Je suis quelqu'un de plutôt compréhensive et ouverte sur le sujet, pas comme sa mère. Je ne pense pas que Cassiopée soit comme moi à fréquenter n’importe qui juste pour avoir du plaisir, elle doit être sentimentale au fond j’suis sûre. Mais bon dans le doute, autant lui demander. « T’as l’air vachement contrariée en ce moment… » Je me mord la lèvre inférieure.
Dernière édition par Noemi Wilson le Jeu 4 Mai - 17:01, édité 1 fois
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Ven 7 Avr - 18:36
C’est un peu triste, non ? D’en arriver là, de se sentir à se point étouffée que de ne plus savoir comment échanger avec cette personne qui vous a donné la vie. Pourtant c’est ce sentiment que je ressens et même si je sais que ma mère en souffre parce qu’elle n’est pas un monstre malgré sa froideur, je ne me contrôle pas toujours. Je finis même par culpabiliser parfois d’être autant sur la défensive. Oui elle est exigeante et l’a toujours été, mais est-ce que je ne fais pas des erreurs d’interprétations parfois ? Alors oui Noemi a raison, nos disputes sont fréquentes en ce moment et en l’entendant de sa bouche, elle qui a un regard extérieur sur tout cela, ça me fait prendre conscience que l’ambiance à la maison ne doit pas être très agréable pour les autres. Je lui présente des excuses, il m’arrive d’agir comme si j’étais seule au monde, aveuglée par ma colère et ces sentiments confus qui m’envahissent depuis quelques mois. La blonde ne m’en veut pas, elle a même l’air de me comprendre et son soutien me fait du bien. C’est une quasi inconnue c’est vrai mais elle n’est pas du genre à tricher, à faire semblant… un peu tout le contraire de moi. Enfin du moi dans cette maison plus exactement. Je vide un peu mon sac, de manière superficiel, rien dont Noemi n’a pas pu se rendre compte par elle-même en captant des bribes de nos disputes. Je lui dresse la liste des sujets qui sont particulièrement propices aux reproches de ma mère et elle grimace. C’est bien la preuve qu’elle abuse, non ? En venant là dans ma chambre, la jeune femme pense sans doute à m’aider, elle essaye en tout cas mais à priori elle est plus douée comme fille au pair que comme médiateur en période de crise. Je secoue la tête en levant les yeux quant elle demande si on arrive à parler calmement ma mère et moi… je crois que la réponse est évidente. Noemi comprend vite que effectivement c’est plutôt impossible et je ne dis pas que je n’ai pas ma part de responsabilité là dedans, sauf que ça ne résout rien. J’arque un sourcil à ce qu’elle me dit ensuite. Besoin de me lâcher ? Non sans blague. Mais comment ? C’est pas dire merde qui suffira à m’aider à me sentir mieux, je le sais parce que j’ai déjà essayé. En revanche je prends note que je n’ai pas à prendre de précaution niveau langage quand je discute avec elle et ça c’est plutôt cool. « C’est l’habitude. J’me fais toujours reprendre alors… » admets-je avec un haussement d’épaules. Je suis conditionnée à être la fille parfaite, et même si j’ai une folle envie de ruer dans les brancards tout ça est bien ancré. Au fond je sais que j’ai de la chance d’avoir reçu une bonne éducation, j’ai des bonnes manières, je suis cultivée et brillante mais au delà de ça il y a toute une partie de moi que j’ai enfermé et qui à tout l’air de vouloir sortir. « Des fois j’ai envie de lui gueuler un gros merde à la figure. Mais ça n’arrangera rien du tout. » je secoue la tête et soupire, c’est une impasse. Ok Noemi est une fille à l’écoute mais apparemment elle est aussi du genre curieuse. Sa question m’arrache un haussement de sourcil et un peu malgré moi je sens mes joues chauffer légèrement. Les relations amoureuses c’est pas franchement le genre de sujet que l’on aborde à la maison et même si elle pourrait faire figure d’amie plus que d’employée je reste quelqu’un de pudique. La blonde a une attitude rassurante, je ne me sens pas juger par elle et franchement c’est plaisant. Je secoue la tête « Non, je n’ai pas le temps pour ça. » dis-je sans même prendre la peine de préciser quoi que ce soit sur mes préférences. Enfin au moins j’en conclu que la blonde vit avec son temps et n’a pas d’apriori sur le sujet. « Les cours, la musique, ça occupe tout mon temps. » je me cache derrière ce prétexte là mais la vérité est beaucoup plus complexe. « Pas qu’il se passe jamais rien dans ma vie mais… Enfin bref c’est comme ça… » non en fait il ne s’y passe pas grand chose pour la simple raison que je suis complètement paumée. « Et sans doute qu’être contrariée n’arrange rien. Qui veut d’une nana dans un état d’agacement permanent comme moi ? » je ris un peu, je ne suis pas comme ça avec mes amis loin de là.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Dim 9 Avr - 10:29
❝ Do you need to talk ? ❞ CASSIOPÉE & NOEMI
La jeune rousse joue un rôle chez elle, et j’ai horreur de ça. Je sais que ça ne me regarde pas vraiment, après tout, elle n’est ni ma sœur ni un membre de ma famille, mais elle est elle-même et ça me fait de la peine. S’obliger à jouer la petite fille parfaite pour satisfaire sa mère, alors qu’elle n’en est pas vraiment une en réalité. Heureusement, elle n’est pas non plus comme sa sœur et heureusement. Sa mère repose l’espoir de la famille sur Cassiopée, et ça doit être horrible à supporter. Moi en tout cas, je ne pourrais pas. Mes parents adoptifs ont rapidement compris que malgré leur volonté, je ne deviendrais jamais celle qu’ils auraient aimé que je devienne. C’est sûr que par rapport à ma sœur aînée et mon frère, je crains un peu. Ma sœur est mariée, elle a deux gosses, sa vie professionnelle n’est qu’une réussite. Et mon frère, fiancé avec une fille de bonne famille, terminant de longues études. Moi à côté, je suis quoi ? Une fille au pair, barmaid, qui n’a jamais fait d’étude, et qui couche avec n’importe qui. Bisexuelle en plus. Et je sais que ce n’était pas gagné d’avance pour qu’ils l’acceptent, mais aujourd’hui, ils y sont habitués. Tout ça pour dire que Cassiopée ne terminera jamais comme sa mère l’entend. Elle va péter un plomb un jour à être aussi… parfaite. En ce moment même elle en a marre, les disputes sont de plus en plus fréquentes, ça gueule de partout. Et avec moi, j’ai l’impression qu’elle continue à jouer un rôle, alors je n’hésite pas à lui dire qu’elle n’en a pas besoin. Si elle a envie de dire que sa mère est une connasse, qu’elle le dise hein. Je ne partagerais pas forcément son avis, mais au moins, elle l’aura dit. « C’est l’habitude. J’me fais toujours reprendre alors… » J’hoche la tête, je comprends. Ça ne doit pas être simple quand même. Eleanor me reprend souvent aussi, la dernière fois encore, j’me suis fait réprimer. Mais bon, contrairement à Cassiopée, je m’en fiche totalement. Enfin j’essaie de faire des efforts, mais cette bonne vieille femme ne m’empêchera pas d’être moi-même. « Des fois j’ai envie de lui gueuler un gros merde à la figure. Mais ça n’arrangera rien du tout. » A peine a-t-elle terminé sa phrase que je ris de ce qu’elle vient de dire. Elle se lâche, enfin ! Je secoue un peu la tête pour confirmer ce qu’elle vient de dire. Ouais, si elle dit merde à sa mère, je crois qu’elle pèterait un plomb la juge. « Ouais nan ! On va éviter la crise cardiaque ! » Je ris un peu, et me racle la gorge avant de continuer de réfléchir. Je la regarde un peu, elle est contrariée je ne suis pas dupe non plus. Elle est peut être en couple, j’en sais rien. Ça ne m’étonnerait même pas en fait, elle est jeune, c’est de son âge. Je pose directement la question, sans voile aucun et elle ne tarde pas à secouer la tête. J’ai l’impression qu’elle a chaud aussi, et ses joues virent au pivoine en cinq secondes, ce qui me fait sourire. Elle est vraiment mignonne, on dirait une ado un peu. Enfin je comprend sa gêne, elle ne doit pas avoir l’habitude d’en parler j’imagine. « Non, je n’ai pas le temps pour ça. » Je fronce un peu les sourcils. Le temps ? On a pas besoin d’avoir de temps pour être en couple ! Je croise un peu mes bras sur ma poitrine. C’est encore pire que je l’imaginais en fait ! « Les cours, la musique, ça occupe tout mon temps. » Cette gamine va péter un plomb. Juste les cours ! Rien d’autre, pas d’amusement. L’angoisse pour moi. « Ma pauvre bichette ! » Je grimace un peu, et elle ne tarde pas à reprendre la parole. « Pas qu’il se passe jamais rien dans ma vie mais… Enfin bref c’est comme ça… » Je plisse un peu les yeux comme pour réfléchir à ce qu’elle vient de dire. Ouais donc il se passe des trucs dans sa vie, quand même. Tant mieux remarque. « Et sans doute qu’être contrariée n’arrange rien. Qui veut d’une nana dans un état d’agacement permanent comme moi ? » Je ris avec elle, et secoue la tête. « Bah moi ! » Je la taquine, elle le sait très bien. « Non mais attend Cassie, tu peux pas t’empêcher de vivre ta vie à cause des cours non plus ! Tu vas péter un plomb ! » Je soupire un peu, et décide de lancer le sujet bien trop tabou dans cette maison : le sexe. Je ne sais pas vraiment ce qu’en pense Cassiopée, pour être honnête, ça ne m’étonnerait pas qu’elle soit encore vierge. Elle est encore jeune, moi je l’ai fait bien trop tôt mais bon quand même quoi. Sans voile aucun, je lâche la bombe. « T’es vierge ? » Je suis un peu trop directe là quand même. Je décide de reposer la question avec quand même un peu plus de délicatesse. « Je veux dire, tu as déjà fait des trucs avec des gens ? Des trucs pas forcément très catho, tu vois. Des trucs qui te font ressentir un autre truc. » Ok, là je la prends pour une gamine. « Bon, ok, t’es pas conne non plus. Tu peux m’le dire si tu l’es plus, j’irais pas le répéter à ta mère. » Je lui souris pour la mettre à l’aise. J’imagine qu’elle doit avoir besoin d’en parler de ça, c’est pas avec sa mère qu’elle va le faire.
Dernière édition par Noemi Wilson le Jeu 4 Mai - 17:01, édité 1 fois
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Mar 11 Avr - 11:29
Le soutien, la compassion c’est sympa de la part de Noemi mais qu’elle me regarde avec une pointe de pitié me mets un peu mal à l’aise. Je n’ai pas besoin de ça, et surtout pas d’avoir l’impression de faire une sorte de numéro dramatique. C’est vrai que j’ai des problèmes avec ma mère en ce moment et je ne suis actuellement pas dans un épanouissement total, mais je ne cherche pas à me faire plaindre. Non, tout ce que je veux c’est trouvé des solutions et si j’apprécie l’oreille attentive que m’offre la blonde, je sais que ces solutions ne peuvent venir que de moi. Je sais bien de quoi ça à l’air cette façon que j’ai de décrire ma vie, parce que c’est vrai qu’ici je joue ce rôle de la jeune femme studieuse mais en dehors de la maison familiale je me lâche d’avantage. Elle s’en doute, Noemi n’est pas dupe mais je n’ai pas envie de me risquer à trop lâcher de leste ici, c’est prendre le risque que ma mère me tombe dessus, encore. Je reste évasive, parler de moi et notamment de ma vie sentimentale ce n’est pas dans mes habitudes. Nous avons été éduqué comme ça, j’en tiens ma pudeur et c’est bien ainsi. D’autant plus que ça n’a rien à voir avec ma contrariété, j’ai juste besoin d’arriver à y voir plus clair et trouver une solution pour me sentir plus libre. A la fois je ne veux pas blesser ma mère, mais si le problème reste insoluble c’est malheureusement ce qui risque de se passer. J’ai bien conscience de ne pas être des plus facile à vivre en ce moment, et pour cause il y a des moments où je ne me supporte pas moi-même… alors quelqu’un d’autre ? Impossible. Je lève les yeux quand Noemi répond à cet argument que je pensais infaillible. Elle plaisante bien entendu et ça a eu le mérite de désamorcer la manière avec laquelle je me convaincs que je dois simplement faire avec la situation. Selon elle c’est une mauvaise idée que je m’enferme dans les cours, que je vais péter un plomb et je lâche un petit rire ironique « Si c’est pas déjà le cas. » mais contrairement à ce que la blonde pense les cours, la musique, ça me permet de garder le cap et d’avoir quelque chose de stable et d’agréable dans ma vie. Je m’apprête à le lui expliquer quand elle me pose soudain une question que je trouve plutôt inappropriée. J’écarquille les yeux « Que… pardon ? » qu’est-ce qui lui prend de me demander ça ? En quoi le fait que je sois vierge ou non a quelque chose à voir avec le sujet de notre discussion ? Et surtout ça ne la regarde pas ! Noemi tente de poser la question moins directement, mais c’est trop tard et surtout elle me prend pour une idiote qui ne connaitrait rien à la vie. J’ai reçu une éducation stricte, certes mais je ne suis pas la dernière des connes pour autant ! Par chance pour elle, la blonde s’en rend compte d’elle-même et me rassure sur le fait que ce n’est pas son intention de répéter l’information à ma mère si jamais je lui parle de ma vie sexuelle. Je la regarde avec un air ébahie « Je ne crois pas que ni que ça te regarde, ni que ça ai quelque chose à faire dans cette discussion. » je secoue la tête, agacée. Elle pense quoi ? Que le sexe résout tout ? Pitié ! Tout ce qu’elle a gagné avec son indiscrétion c’est que je me referme comme une huitre. Elle est en train de sous-entendre quoi au juste, que je devrais tirer un coup pour me détendre ? C’est tellement primaire comme réaction.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Ven 21 Avr - 13:57
❝ Do you need to talk ? ❞ CASSIOPÉE & NOEMI
J’aimerais tellement que la situation s’apaise entre la mère et la fille, et j’essaie de comprendre un peu ce qu’il se passe. Au fond ce n’est pas si compliqué : Eleanor est insupportable, elle veut que sa fille soit parfaite dans tous les sens du terme. Et Cassiopée elle, elle joue un rôle, celui de la fille parfaite qu’elle n’est pas pour faire plaisir à sa mère. Si ça semblait marcher, depuis quelques temps, la tension est palpable et elle risque de péter un plomb à force. Car franchement, s’empêcher de vivre sa vie à cause des cours, ça rend dingue. Je lui dis, et elle rit. « Si c’est pas déjà le cas. » Je rigole un peu, et sans vraiment savoir pourquoi, je lui demande si elle est vierge. Ma curiosité m’aura un jour, c’est incroyable. Et ça risque de me créer des emmerdes aussi. Elle écarquille les yeux, et je me rends compte de mon erreur. « Que… pardon ? » Je fronce un peu les sourcils, et reprend la question de manière moins directe et presque enfantine. Je ne sais pas vraiment si ça a un rapport avec notre discussion, mais j’imagine qu’elle n’a jamais eu l’occasion d’en parler à qui que ce soit. Et surtout pas à sa mère. Je ne sais pas trop ce qu’elle est en train de penser, mais vu sa tête, je crois qu’elle n’apprécie pas vraiment mon indiscrétion. « Je ne crois pas que ni que ça te regarde, ni que ça ai quelque chose à faire dans cette discussion. » J’hausse un peu les épaules, et la regarde en soupirant. Elle n’a pas tord, ça ne me regarde pas du tout, je suis pas sa mère, ni sa sœur ni sa gynéco. Mais justement, si elle a besoin d’en parler… je pense que je suis la mieux placée. Un regard extérieur, neutre. Je suis loin de l’encourager à faire n’importe quoi, à être autant volage que moi. Et puis c’est pas son style justement. J’aimerais juste que ce ne soit pas un tabou entre nous deux, et qu’elle n’hésite pas à m’en parler, à demander des conseils même si il faut. « Je pensais juste que… » Je secoue la tête. « Non, excuse-moi. Ça me regarde pas… » Je soupire un peu. J’suis trop conne, elle est en train de se refermer comme une huitre là, et ça risque de mettre un malaise entre nous. Enfin c’est déjà le cas, et j’essaie de me rattraper comme je peux, pour la rassurer. « C’est juste que, j’imagine que tu n’en parle pas à beaucoup de monde. Je pensais que ça pourrait te faire du bien. » J’hausse les épaules. « Je me trompe peut-être, enfin c’est même sûr. Mais tu peux m’en parler si tu te poses des questions tu sais. » Je soupire un peu. « Je sais qu’avec ta mère c’est tabou, mais ça ne l’est pas avec moi. Je t’assure, n’hésite pas si tu as besoin un jour. Je serais là. » Je lui offre un doux sourire, réconfortant. Je ne la jugerais pas, et si ça se trouve elle n’a rien fait du tout. Pour respecter les valeurs que lui ont inculqué ses parents. Cassiopée est en train de commencer sa rébellion, ça se sent, et j’imagine que cette valeur là risque de ressortir un jour ou l’autre.
Dernière édition par Noemi Wilson le Jeu 4 Mai - 17:00, édité 1 fois
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Mar 2 Mai - 13:16
Je reste interdite face à la question de Noemi que je juge tout à fait déplacée. Un mélange d’incompréhension et de gêne m’a envahi au même où elle m’a demandé si j’étais vierge. Je n’ai absolument pas compris en quoi cela aurait pu être pertinent dans notre conversation. Je crois que la fille au pair comprend son erreur, elle essaye de se rattraper, me regarde avec un air désolée mais c’est un peu tard, je me suis déjà refermée. Je me montre beaucoup plus distante et froide dans ma manière de m’adresser à elle, la reléguant à sa simple place d’employée alors qu’un instant plus tôt elle aurait presque pu tenir celle d’amie. Elle ne pensait probablement pas à mal, mais son indiscrétion me déplait j’y vois comme un manque de mesure, une incapacité latente à peser ses mots. La blonde tente de se justifier, puis admet qu’effectivement c’est une information qui ne la regarde pas, présentant ses excuses au passage. « En effet. » soufflais-je, plus trop encline à m’ouvrir à la jeune femme. J’ai pendant un instant l’impression qu’elle va s’en aller, comprenant que la discussion est close, mais au lieu de ça Noemi tente de se justifier. Elle est maladroite, et sans doute mal à l’aise mais elle explique cela par une volonté de m’aider. C’est louable de sa part, mais qui a dit que j’avais besoin de son aide ? Cependant la jeune femme n’a pas tort, ce genre de sujet est tabou dans la famille, et quand bien même lorsque le sujet est abordé c’est rapidement passé sous silence. La fille au pair voulait seulement bien faire en m’offrant une oreille attentive pour ce genre de sujet plutôt délicat, elle a simplement amené les choses de manière trop abrupte me braquant totalement. Je fronce légèrement les sourcils, pesant le pour et le contre de cette offre d’écoute. Noemi et moi sommes très différentes, notamment sur ce sujet de la sexualité avec lequel elle semble totalement à l’aise, peut-être même que c’est quelque chose de totalement banalisé pour elle. Et moi, si j’en sais plus que ce que je ne laisse paraître, je ne suis pas pour autant de celle qui en parle facilement. C’est une main tendu qu’elle m’offre, au cas où. Ce que la jeune femme ignore c’est que j’ai si longtemps enfouie de nombreuses émotions en moi qu’il m’est difficile de déterrer ces questionnements qui me rendent on ne peut plus vulnérables. J’ignore encore trop si je peux lui faire confiance pour me livrer à elle, tout comme mon esprit est beaucoup trop confus. « C’est gentil… J’en prends note. Pour si jamais… je voulais en parler un jour. » dis-je finalement pour ne pas laisser cette ambiance froide s’imposer entre nous. J’esquisse un léger sourire « Mais je ne suis pas la jeune fille sage et naïve que tu pense probablement que je suis. » avouais-je comme la preuve que je ne rejette pas son offre, mais également qu’elle n’a pas besoin de me parler comme à une gamine qui vivrait ses premiers émois. « Je ne vis pas dans une bulle, je vais à l’Université et côtoie des gens de mon âge. » ajoutais-je pour terminé de briser cette image de celle qui passe le nez seulement dans ses bouquins et ses partitions. « Et puis… franchement j’ai d’autre soucis que ça à gérer pour l’instant. » à savoir ces désaccords avec ma mère, l’ambiance familiale qui s’effrite et ce sentiment que par moment tout m’échappe tant je suis perdu entre ce que l’on attend de moi et qui je suis réellement. « Je suis fatiguée de jouer un rôle… » soufflais-je, ce sera ma première confidence à Noemi.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Jeu 4 Mai - 17:41
❝ Do you need to talk ? ❞ CASSIOPÉE & NOEMI
Je ne sais pas vraiment ce qu’il m’a pris d’être aussi curieuse, maintenant Cassiopée se referme et j’ai comme l’impression qu’on ne va pas réussir à discuter de ce sujet ce soir. Ca ne me regarde pas, et elle ne tarde pas à me le faire remarquer. Je soupire un peu et ne tarde pas à m’excuser de mon intrusion dans sa vie sexuelle, en lui expliquant que ce n’était pas pour la juger ou quoi que ce soit, mais simplement pour en parler. Ce n’est pas un sujet tabou chez moi, contrairement à sa famille alors si elle a besoin, je pense qu’il est important qu’elle le sache. Je tourne la tête vers elle, et j’ai l’impression qu’elle hésite, qu’elle n’ose peut être pas. Après tout, je ne vis ici que depuis quelques semaines, quelques mois, et c’est normal. On ne se connait peut être pas assez pour qu’elle se confie intégralement sur le sujet, et je ne lui en veux pas. « C’est gentil… J’en prends note. Pour si jamais… je voulais en parler un jour. » Je lui souris un peu, et elle ne tarde pas à reprendre la parole. « Mais je ne suis pas la jeune fille sage et naïve que tu pense probablement que je suis. » Je me contente d’hocher vivement la tête pour lui montrer que je sais très bien ça. Cassiopée n’est pas celle qu’elle montre, celle qui apparait dans cette maison, mais je ne peux pas m’empêcher de lui parler en douceur. Peut être comme à une enfant, mais c’est plus fort que moi, j’ai juste pas envie de la brusquer. Je lui souris un peu, et l’écoute, encore une fois. « Je ne vis pas dans une bulle, je vais à l’Université et côtoie des gens de mon âge. » Je soupire un peu. « Je sais ça Cassie. » Je pense qu’elle a l’impression que je la prend pour une gamine, quelqu’un qui ne sort jamais, quelqu’un qui passe sa vie à étudier. Quelqu’un qui ne vit pas sa vie comme elle devrait le faire, mais ce n’est absolument pas ça. Je sais très bien que Cassiopée n’est pas comme ça, elle sort de temps en temps, et c’est même plus régulier en ce moment. Ce que j’ai envie pour elle, c’est surtout que ça aille mieux avec sa mère. Parce que là ça devient presque ingérable, les disputes sont de plus en plus fréquentes, et ça va finir par la détruire un jour, elle va dire des paroles qu’elle ne pense pas et elle les regrettera toute sa vie. Et je parle en connaissance de cause, parce que moi aussi j’ai pété mon plomb avec ma mère adoptive quand j’étais adolescente. Juste avant de devenir fille au pair d’ailleurs, et maintenant, je ne les vois presque plus. J’ai pas envie de ça pour elle, elle mérite mieux. « Et puis… franchement j’ai d’autre soucis que ça à gérer pour l’instant. » Je pose doucement ma main sur sa joue pour lui montrer que je comprends, et qu’elle a bien raison. Le sexe passe après la famille, après ce type de problème, mais il faut qu’elle pense à elle aussi. A son bien être, c’est le plus important. « Je suis fatiguée de jouer un rôle… » Je baisse un peu les yeux, et glisse ma main sur son genou pour qu’elle ne soit pas mal à l’aise. Je ne sais pas comment elle arrive à jouer ce rôle, ça m’échappe. Depuis aussi longtemps en plus, et elle le joue à la perfection. Elle devrait faire du théâtre cette gosse, c’est fou quand même. Je ne sais pas vraiment ce que je pourrais faire pour qu’elle se lâche et qu’elle devienne celle qu’elle veut être, intégralement. « Il va falloir que ça cesse Cassiopée, tu le sais bien. » Je soupire un peu. Je pourrais peut-être parler à sa mère, ou inviter Cassiopée à sortir avec moi certains soirs, pour qu’elle puisse se lâcher complètement. « Tu veux que j’en parle à ta mère ? Si ça vient d’une personne extérieure, peut être qu’elle sera plus réceptive. » Je lui souris. « Et puis si t’as envie de sortir de temps en temps, je peux t’accompagner et te surveiller si tu veux. Enfin, j’ai pas besoin de te surveiller, mais bon, si tu veux tenter des expériences, vaut mieux que tu sois avec quelqu’un de confiance quand même. » Je ris un peu.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Mar 9 Mai - 11:30
Finalement il semblerait que Noemi ne me considère pas comme la dernière des idiotes totalement à côté de la plaque en matière de relation humaine et avec le sexe opposé. Pourtant quelques instants plus tôt j’ai vraiment eu l’impression que c’est ce qu’elle sous-entendais. Je mets ça sur le compte de la maladresse, un manque d’aisance en matière de communication avec une jeune adulte en voulant jouer les grandes sœurs sans vraiment en être une. Je ne lui en veux pas, même si sa question abrupte sur ma virginité me laisse quand même un goût amer. La blonde est trop curieuse, trop directe… peut-être un peu trop à son aise dans notre famille à vouloir jouer je ne sais quel rôle alors que le sien est essentiellement de s’occuper de la filleul de ma mère. En y repensant, je trouve cette situation risible alors que dans le fond ça n’a rien de drôle. Mais tant d’ironie dans cette famille, ça fini par vous mettre les nerfs à vif, provoquer des rires nerveux même quand l’heure est à la gravité. Et moi au milieu de tout ça je me sens comme prise au piège, pieds et poings liés à une image que je renvoie depuis trop longtemps pour pouvoir m’en défaire en un claquement de doigt. Puis il y a la peur, je ne peux le nier. Je crains la réaction de ma mère si je devais lui balancer à la figure qui je suis réellement, mais le sais-je moi-même ? J’ai la sensation d’être entourée d’un épais brouillard, je ne sais pas vraiment où je vais, ni ce que je dois faire pour arrêter de jouer sur deux tableaux au risque de m’y perdre définitivement. Je baisse un peu la garde et fais cette aveu à Noemi, je peux bien lâcher ça, je pense qu’elle l’a remarqué puisqu’on s’est déjà croisées à l’extérieur elle a forcément vu que je ne suis pas la même. Il faut que ça s’arrête, c’est le conseil que la fille au pair me donne et je hausse les épaules « Facile à dire. » mais beaucoup moins facile à faire. Je me retiens de lui dire qu’elle a le beau rôle à me dire cela en étant dans cette famille depuis si peu de temps, elle pense que c’est simple ? Mais le poids d’une éducation, de l’enfance, des valeurs, ça ne se bouscule pas comme ça. Je secoue vivement la tête quand elle me propose d’en parler à ma mère, comme si Madame Manning allait lui offrir plus de crédit qu’à moi… personne extérieure ou non, ça ne changera rien. « Non surtout pas. Si ça doit venir de quelqu’un c’est de moi seule. Je dois juste trouver le courage et… les bons mots. » existent-ils seulement ? Je l’ignore, je suis perdue. Une nouvelle fois avec son style qui lui est propre, c’est à dire un peu maladroit, la blonde me propose de l’accompagner en soirée de temps en temps, comme pour me chaperonner en quelque sorte. Je ris, finalement c’est pas étonnant qu’elle garde des gamins, elle a ce truc d’instinct maternel qui a tout l’air d’être inné. Tenter des expériences ? Je ne sais pas bien à quoi elle fait référence, mais ça m’amuse cette façon dont Noemi présente les choses « Oui si jamais je suis complètement droguée, au bord de l’overdose ça sera mieux si c’est toi qui m’amène aux urgences plutôt que d’appeler ma mère pour qu’elle le fasse. Elle me tuerait avant d’être arrivée à l’hôpital de toute façon. » je plaisante, je n’ai pas l’intention d’en arriver là je n’y vois aucun intérêt. « Mais t’en fais pas j’ai toujours deux capotes dans mon sac, tu n’auras donc pas besoin de jouer le rôle du distributeur. » que j’ajoute sans me défaire de mon petit air amusé.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Mer 24 Mai - 21:27
❝ Do you need to talk ? ❞ CASSIOPÉE & NOEMI
Comme une idiote, j’ai été un peu trop indiscrète avec Cassie, et maintenant, je ne peux en vouloir qu’à moi-même ! A peine lui ai-je demandé si elle était encore vierge qu’elle se referme comme une huitre, et je décide de lui expliquer avec plus de délicatesse que si elle a besoin, je suis là. Nous ne tardons pas à reprendre la conversation sur sa mère et plus précisément leur relation. La jeune fille ne tarde pas à m’avouer qu’elle en a marre de jouer un rôle, et je baisse un peu les yeux en glissant ma main sur son genou pour qu’elle se sente à l’aise. Je sais très bien qu’elle doit en avoir marre, moi-même, je ne pourrais pas faire ça, j’en serais incapable, surtout depuis le temps qu’elle joue. C’est une véritable comédienne. Je la regarde en souriant, en lui expliquant qu’il faudrait que ce jeu de rôle cesse, même si je sais qu’elle en a conscience. « Facile à dire. » mais pas facile à faire, je le sais bien. Je me contente de soupirer un peu, et lui propose d’essayer d’en parler à sa mère. Je sais que parfois, si ça vient d’une personne extérieure à la situation, c’est plus facile à entendre. Surtout si ça vient de moi et pas de sa propre fille, qu’elle ne connait finalement pas vraiment. « Non surtout pas. Si ça doit venir de quelqu’un c’est de moi seule. Je dois juste trouver le courage et… les bons mots. » Je la regarde en souriant, et hoche la tête. Je ne sais pas si c’est une bonne idée finalement qu’elle lui en parle d’elle-même, je commence à connaître Cassiopée, et j’ai peur qu’elle finisse par s’énerver et ne plus se contrôler. Ce qui serait légitime d’ailleurs, et que je comprendrais. « Je serais là si tu as besoin d’aide. Préviens-moi quand tu veux faire ça, que je reste à la maison. » Je lui souris, et lui propose quelque chose d’un peu inédit, voire même surprenant. Je lui explique que si elle a besoin de sortir, je peux l’accompagner et la surveiller, même si j’ai confiance en elle. Je sais qu’à son âge, on aime bien tenter de nouvelles expériences, alors je préfère être avec elle plutôt de la laisser seule, avec des personnes mal attentionnées. Mère poule, en force. « Oui si jamais je suis complètement droguée, au bord de l’overdose ça sera mieux si c’est toi qui m’amène aux urgences plutôt que d’appeler ma mère pour qu’elle le fasse. Elle me tuerait avant d’être arrivée à l’hôpital de toute façon. » Je la regarde en riant, même si dans le fond, elle n’a pas vraiment tord. Je sais qu’elle n’est pas sérieuse, mais même si elle l’était, j’ai besoin de savoir qu’elle sache que je serais là pour elle. « Ouais, vaut mieux éviter ce type d’expérience. Au pire, fume un joint, mais évite l'héroine. » Je lui souris un peu. « Mais t’en fais pas j’ai toujours deux capotes dans mon sac, tu n’auras donc pas besoin de jouer le rôle du distributeur. » Je lui fais un léger clin d’œil. Moi de toute façon, je n’ai jamais de capotes avec moi. Avec les filles, j’en ai pas besoin, et j’ai décidé d’arrêter de coucher avec des mecs alors bon, pourquoi m’encombrer ? « T’façon, j’en ai pas besoin moi ! L’avantage ! » Je la regarde en riant un peu, voulant détendre l’atmosphère. « Enfin quoi qu’il en soit, hésite pas à me demander si tu as envie de parler d’un truc, j’veux bien jouer ce rôle avec toi. » Je lui souris.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Do you need to talk ? (cassie) (#) Ven 26 Mai - 17:44
Je crois que ce que j’ai le plus de mal à accepter de la part de Noemi c’est cette façon qu’elle a de vouloir s’impliquer. Ses intentions ne sont pas mauvaises je le sais, mais je ne suis pas habituée à cette empathie, cette envie qu’elle a de vouloir m’aider. Ces derniers temps j’ai tellement eu la sensation d’être seule, voire abandonnée face à cette famille et les exigences toujours plus hautes de ma mère qu’à présent je suis presque méfiante vis à vis de cette main que me tend la blonde. J’ai comme la sensation qu’elle veut se donner le beau rôle, et dans le fond je sais que je suis ridicule de réagir comme ça. Mais pour ma défense elle a été trop loin en étant si indiscrète à mon égard, à la fois je ne peux pas lui en vouloir, elle n’a pas la même éducation que j’ai reçu, tout ça ce n’est rien pour elle, le sexe et tout ce qui s’y rattache ce sont des banalités pour cette jeune femme. J’apprécie son soutien malgré tout, sa volonté de voir les choses s’arranger entre ma mère et moi, mais je crois qu’elle surestime sa capacité à faire changer ce fonctionnement qui est en place depuis bien longtemps. Et puis l’envoyer au front à ma place ça serait comme me placarder une pancarte « lâche » dans le dos en donnant tout le loisir à ma génitrice de bien appuyé sur ce point là, de me décrédibiliser. Si je dois agir, je dois le faire seule. Par contre Noemi a bien compris une chose, ça risque d’exploser, pourtant j’aimerai éviter autant que possible que ça soit le cas. Elle veut être là le jour où je parlerai à ma mère, elle est sincère et moi j’ai presque envie de lui rire au nez mais je reste courtoise en hochant simplement la tête. J’imagine que si la blonde n’était pas fille au pair elle pourrait se diriger vers une carrière d’assistante sociale ou quelque chose dans ce genre tant elle s’applique à vouloir rendre service, aider. J’avais déjà remarquer ça dès son arrivée, mais là c’est encore plus flagrant. Je plaisante alors sur ce rôle de chaperon qu’elle pourrait jouer si nous sortions ensemble certains soirs afin que je puis m’aérer un peu l’esprit, faire la fête, être moi-même. J’apprécie sa proposition, mais définitivement cette fille m’amuse par sa manière de présenter les choses. Nous tombons d’accord sur le fait que les drogues dures sont à proscrire, de toute façon il est hors de question que je touche à cela. Un joint ? A la rigueur ça je pourrais essayer, j’ai déjà refuser de tester mais peut-être aurais-je dû ? Et pour finir de prouver à Noemi que malgré tout je suis quelqu’un de lucide et prévoyante, je lui indique qu’elle n’ a pas de soucis à se faire, j’ai de quoi me protéger le cas échéant. Sur l’instant je suis surprise par sa réponse, parce que j’avais oublié que pour sa part elle préfère les autres femmes, je l’ai su en la croisant en compagnie d’une de ses conquêtes un soir alors que je rentrais, elles étaient devant la maison. J’ignore si ma mère le sait… probablement pas, sinon la blonde serait déjà à la porte. Mon rire accompagne le sien, le malaise est passé et je me suis à nouveau détendue. Finalement la fille au pair conclu avec plus de tempérance qu’elle est là si j’ai besoin d’elle, si je m’interroge sur des sujets délicats et j’apprécie ça démarche « Merci, c’est gentil. ». J’imagine que Jennifer m’apparaissant comme une inconnue, Noemi est peut-être ce qui se rapproche le plus d’une grande sœur. En ai-je vraiment besoin ? Je l’ignore, mais je serais sans doute stupide de refuser sa main tendue. Je regarde en direction de mon bureau, puis consulte l’heure sur mon portable « Je ferais mieux de me remettre au travail, il me reste quelques fiches à faire. » dis-je en souriant à la jeune femme. Comprenant que les choses ne changeront de toute façon pas du jour au lendemain la blonde me souhaite une bonne soirée et prend congé. Ce soir encore je me réfugie dans la musique.
Accueil 
Sujet: Do you need to talk ? (cassie) (