► Eden Blackburn

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Eden Black

C'est l'amour qui nous choisit, et il se fiche bien de ce qui est pratique, facile ou planifié.

nom › Blackburn. prénoms › Eden. âge › 20 printemps. (29-09-97) lieu de naissance › Nelson. statut civil › Célibataire. Complètement fermée au sujet. orientation sexuelle › Hétérosexuelle. métier/études › Etudiante en arts. groupe › Lost in my mind. avatar choisi › Zoey Deutch

les informations en vrac

Elle est accro au chocolat chaud. Même en été. › Elle déteste le rouge. › C'est une véritable accro aux séries tv › Elle est têtue, beaucoup trop têtue. › Elle semble être vaccinée à l'amour depuis que son ex a déménagé à l'autre bout du monde › Elle n'avouera jamais que son rêve secret est sur une scène, en chantant. Elle manque cruellement de confiance en elle, particulièrement dans ce domaine. C'est pour cette raison que personne ne connaît sa passion pour le chant › Elle adore les chats, craint les oiseaux et déteste les chiens. › Elle est totalement fan de musique celtique › Sa relation avec sa maman est compliquée. Elles ne sont plus aussi proches qu'avant. › Elle a une collection gigantesque de mugs (qu'elle n'a d'ailleurs pas pu emmener avec elle à Island Bay) › Elle vivait à New York avec sa mère avant d’emménager à Island Bay. › Elle rejoint Island Bay dans le but d'expliquer à May qu'elles sont demi-sœurs. › Elle jouait du piano mais a finalement abandonné car les cours coutaient trop cher ›

les indiscrétions sur le joueur

pseudo/prénom › Naïs. âge › 24 ans. pays/région › Belgique. présence › Potentiellement tous les jours. comment as-tu connu island bay › Adeline (May-Line) m'en as parlé,et le concept m'a intriguée scénario/inventé › May-Line Linskey raison de ton inscription › M'amuser ! :) . dernier mot d'amour › Merci à tous pour votre accueil chaleureux :) .

Code:: <pris>avatar pris ›</pris> pseudo en minuscule

Dernière édition par Eden Blackburn le Lun 26 Juin - 16:15, édité 8 fois

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l'histoire de ma vie

Le pire est de faire la même erreur plusieurs fois, en pensant que le résultat sera différent.

C’est le grand jour, celui où je débarque à Island Bay. Je sais que May sera heureuse de me revoir, mais le sera-t-elle encore lorsque je lui aurais avoué la vérité ? J'appréhende vraiment sa réaction et celle de Claüs.. Peut-être vont-ils me détester pour ce que je suis ? Une erreur que leur père a commise... Et lui, comment va-t-il réagir en me voyant ? Va-t-il me rejeter une fois de plus ?

Mais attendez, vous ne savez pas de quoi je parle, n'est-ce pas ? Eh bien dans ce cas, laissez-moi vous raconter mon histoire...

Je suis née et j'ai grandi une partie de mon enfance à Nelson, en Nouvelle-Zélande.
Le sable, la mer, le soleil, ça me connaît ! D'ailleurs, je connais un tas de choses. Je sais par exemple que la chenille devient papillon ; que si on ajoute deux à deux, on obtient quatre ; qu'en mélangeant du noir et du blanc, le gris apparaîtra ; qu'un être cher disparu, ne revient jamais ; que l'espoir est une chose cruelle mais indispensable... Vous voyez, un tas de choses... Mais jusqu'à il y a quelques mois, je ne connaissais pas l'identité de mon père. Il faut croire que ma mère a eu un soupçon de conscience ou alors qu'elle a été torturée pour m'en parler. Je sais qu'elle n'y tenait pas et aujourd'hui encore, je me demande quelles sont les raisons qui l'ont poussée à m'avouer cette histoire folle. Mais bref, continuons... Lorsque j'étais enfant, ma meilleure amie s’appelait May-Line et nous étions très proches. Dans tous les sens du terme, puisque May était également ma voisine.

Je me souviens d'un jour où Jimmy Cracra m'avait bousculée : mon cartable était éventré dans le couloir principal et les autres élèves, au mieux m'ignoraient, au pire, se moquaient de moi avec joie. May est alors apparue et on peut dire que Cracra a passé un mauvais quart d'heure, ainsi que quelques autres élèves. C'est depuis ce jour-là que nous sommes devenues inséparables et que May a décidé de veiller sur moi. Nous avions six ans et nous partagions tout, à commencer par nos insomnies nocturnes. Nos deux chambres étant face à face, le soir, lorsque nous étions censées dormir profondément et que nos parents en faisaient tout autant, nous passions des heures entières à nous faire des mimes au travers nos fenêtres respectives. Évidemment, nos parents n'étaient pas dupes et ils ont très vite compris notre petit manège. Ils avaient plutôt l'air de rire de cette situation, sauf Monsieur Linskey qui avait l'air beaucoup plus contrarié que nos mères. May m'avait dit :

« Ne t'inquiète pas Eden, c'est un garçon. Les garçons sont bêtes et ne comprennent rien. Ça va s'arranger. »

Sauf que rien ne s'était amélioré, que du contraire... Plus les jours passaient, moins nous avions l'occasion de nous voir May et moi. Monsieur Linskey lui avait interdit de traîner avec moi et la seule fois où elle avait tenté de me voir en douce, il l'avait tellement sermonné qu'elle s'en souvient encore très bien aujourd'hui.

Maman, elle, était tout le temps malheureuse et elle pleurait sans arrêt. Jusqu'au jour où elle a décidé qu'on devait déménager. À l'époque, je n'avais pas compris qu'elle fuyait une vie insoutenable, une vie où elle n'aurait jamais ce qu'elle désirait. Pendant longtemps j'ai cru que ce déménagement était une punition et que si je me tenais tranquille, je retrouverais la sécurité réconfortante de mon ancienne chambre et ma meilleure amie. Mais ce jour n'est jamais arrivé et le temps a passé.

Il y a tout juste deux ans, j'ai ressenti le besoin vital d'en apprendre plus sur mes origines, sur l'identité de mon père. Et bien que je n'aie pas vraiment souffert de ce manque paternel, je n'ai jamais cessé d'espérer que maman aborde un jour le sujet épineux. Mais ce jour-là non plus n'est jamais arrivé. Alors, j'ai commencé à poser des questions. Était-ce un homme bien ? Connaissait-il mon existence ? L'avais-je déjà vu ? Mais maman s'enfermait dans le silence, s'efforçant de me cacher encore et toujours mon histoire, mes racines. Alors, une nuit de décembre lorsque le froid était mordant et que le vent soufflait, j'ai rassemblé mes affaires, ranger méticuleusement ma chambre et jeter un dernier coup d’œil à cette maison que j'aimais tant. J'ai marché jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche, mon sac sur le dos et l'espoir d'une nouvelle vie. Deux heures plus tard, je me suis retrouvé assise avec ma mère à la table de notre cuisine et un chocolat chaud dans les mains. Je pensais qu'une fois de plus, elle se murerait dans un silence de mort, mais elle avait finalement décidé de me parler. Peu à peu, mon impatience a fait place à ma colère, à mon malaise. Je ne me sentais plus respirer, ma tête tournait comme dans un manège et je pouvais presque sentir des couteaux me poignarder le dos.

À l'époque où nous étions proches May et moi, nous aimions nous faire passer pour des sœurs. Nous étions à mille lieues de nous douter que c'était en fait le cas...

A cette belle galère s'en ajoute évidemment une autre : mon petit ami s'est fait la malle à l'autre bout du monde. Lorsque nous avons déménagé maman et moi, j'étais inconsolable et peu loquace avec mon nouvel entourage. Mais il ne semblait pas s'en formaliser et malgré ma ténacité, il est resté à mes côtés jour après jour, tentant de me faire rire et de me distraire. Petit à petit, il a soigné ma blessure et bien-sûr, j'ai fini par parler. À lui seul, au départ. Puis aux autres. Et les années ont passées et évidemment, nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre. Ça c'est fait petit à petit, sans qu'on le voit arrivé, mais je pense que nous étions les seuls à ne pas nous en rendre compte. Nous étions vraiment heureux. Puis, il est parti. Son père a été muté dans une autre antenne de l'entreprise dans laquelle il bossait et ils ont du déménagé. Son départ n'était donc pas un choix, je le sais très bien. Par contre, son choix a été de partir sans même un regard, sans même un adieu. Je me suis réveillée un beau jour, et il n'était plus là. C'était la fin de notre histoire. La fin de mon insouciance et de tout espoir d'être un jour heureuse. À ce moment-là, je me suis promise de ne plus jamais confié mon cœur à qui que ce soit et surtout, de ne plus jamais prononcé son nom.

Dernière édition par Eden Blackburn le Lun 19 Juin - 14:58, édité 4 fois