to the stars who listen | roman gordon

Roman Gordon

the sun will rise again and we will try again

les informations en vrac

1 › C’est le vilain petit canard de la famille. Il se comporte comme si cela ne l’affectait pas mais en réalité il souffre de tenir ce rôle. Il n’a pas fait de longues études, il ne travaille pas dans la santé, il vit une vie de bohème, il aime l’art. Bref, parce qu’il ne rentre pas dans le moule Gordon, on le considère différemment et malgré son âge il a toujours autant de mal avec ça.  2 › Globe-trotter, baroudeur, bourlingueur, nomade, voyageur, il ne savait jamais trop quoi raconter aux personnes qu’il rencontrait sur sa route. Il s'est baladé de pays en pays pendant plus de dix ans. D’abord simplement avec son sac-à-dos et par la suite à bord d’une camionnette approximativement aménagée. Il est aujourd'hui incapable de s’en séparer et l’utilise donc en simple véhicule. 3 › Une nuit où il dormait à la belle étoile, un chien errant est venu lui lécher la figure. Ils ne se quittent plus depuis (littéralement, il l’embarque même sur son lieu de travail). Baptisée Marmotte paradoxalement à son énergie fulgurante, cette belle femelle border collie veille sur son maître. 4 › Il a essayé de garder contact avec sa famille tant bien mal. Il a commencé par rentrer pour les fêtes ou les anniversaires. Mais leur relation ne s'étant jamais améliorée, il a fini par espacer ses visites. Voilà cinq ans qu'il n'a pas mis les pieds en Angleterre. 5 › Il n’arrive pas à s’engager. Il essaye de toujours prévenir ses partenaires à l’avance dans un désir de ne pas leur donner trop d’espoir. Malheureusement, chaque demoiselle finit par s’imaginer différente des autres ou par vouloir construire une véritable relation. Roman prenait la fuite sous trois mois en général. Même s’il y a eu une petite exception. Il y a toujours une exception. 6 › Du fait de ses nombreux voyages, il a acquis des bases dans plusieurs langues. Il maîtrise plutôt bien l’espagnol et le français. Il comprend vaguement le chinois. Et il a quelques notions en thaïlandais. 7 › Il a une véritable passion pour la photographie. Cela s’est imposé à lui tout naturellement par besoin de préserver des souvenirs de ses voyages. Principalement des portraits et des paysages du coup. Il prend grand soin de les faire développer dès qu'il le peut. 8 › Loin de la technologie et de ses progrès pendant quelques années, il a beaucoup de mal avec l’informatique. Il est incapable d’envoyer un mail ou d’en lire un, ne comprend rien aux réseaux sociaux et panique même dès qu’on lui met un smartphone dans les mains (c’est pour ça qu’il se trimbale un vieux machin). Il aimerait bien prendre des cours pour rattraper son retard mais il se rend bien compte que c’est la honte et n’ose pas.  9 › À côté de ça c’est un excellent cuisinier. Mais végétarien pour la petite précision. Il a arrêté la viande par conviction mais aussi par habitude. Il n’en mangeait pas souvent pendant ses voyages. Ne venez surtout par lui dire qu’un homme a besoin d’en consommer pour être fort et viril. 10 › Il a l’alcool plutôt très mauvais, du moins lorsqu’il en ingurgite en très grande quantité. Il finit toujours soit par déprimer, soit par se battre. Il vaut en général mieux qu’il déprime car c’est un piètre bagarreur. Il se retrouve bien amoché sinon. 11 › Il a un cœur d'artichaut. Un handicap très sérieux quand on a en plus peur de s'engager. Avec un petit faible pour les demoiselles en détresse ou brisées par la vie. Un côté bon samaritain qui fait qu'il adore les âmes torturées. Il ressent le besoin de les sauver inévitablement.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Julian Morris ›</pris> roman prescott

   

l'histoire de ma vie

life is full of surprises

Naissance | Roman est né le 15 avril 1986 et issu d’une famille aisée. Depuis des générations, les Gordon sont très impliqués dans le domaine de la santé. Médecins, anesthésistes, dentistes, gynécologues et ainsi de suite. Son père est proctologue, sa mère cardiologue, son frère Archibald chirurgien et sa sœur Rosamund kinésithérapeute. Ils donnent vie au cliché de la clique universitaire bobo sur les bords.

Enfance | Dès ses premiers mots, Roman s’est montré peu enclin à respecter les règles. Capricieux, colérique, hyperactif, il représentait un véritable cauchemar en couche-culotte pour ses parents. Du fait de l’importante différence d’âges avec son frère et sa sœur, respectivement neuf et sept ans, il n’a aussi jamais vraiment pu jouer avec eux. Ces derniers le tenaient toujours à part. Il s’agit probablement là de ce qui a initié son besoin de solitude.
Petit à petit, même s’il supportait toujours aussi mal l’autorité, Roman s’est calmé. Il a trouvé refuge auprès de sa gouvernante qui, contrairement à sa famille, lui accordait la tendresse méritée. Elle jouait avec lui, l’aidait à faire ses devoirs, lui lisait des histoires. En bref, il a trouvé une véritable figure maternelle auprès de cette femme.
Mais il se montrait toujours aussi difficile à l’école. Il ramenait des mauvaises notes, se bagarrait en permanence et se montrait insolent. Il essayait en vérité d’attirer l’attention de ses parents. Malheureusement cela n’a jamais fonctionné.

Adolescence | L’adolescence s’est avérée tout aussi compliquée. Véritable rebelle dans l’âme, Roman n’en faisait qu’à sa tête. Il se fichait du couvre-feu ou de toute autre règle imposée par ses parents. Il se disputait continuellement avec eux et avec son frère. Sa sœur se montrait plus compatissante. Comme si elle comprenait pourquoi il agissait ainsi. Elle essayait souvent de discuter avec lui mais il ne voulait rien entendre.
C’est aussi à cette période que son désir de parcourir le monde a germé. Il n’en pouvait déjà plus du monde aseptisé présenté par ses parents. Il ne souhaitait pas non plus répondre à leur rêve de le voir suivre leurs pas. L’université ? Très peu pour lui. Les études de médecine ? Encore moins.
Il préférait préparer sa petite cagnotte pour ses voyages en travaillant tous les soirs de la semaine dans un petit fast-food.  

Fuite | À ses dix-huit ans, suite à une dispute plus violente que les autres avec son paternel, Roman a claqué la porte. Avec son sac à dos rempli de quelques affaires, il a embarqué sur un vol totalement au hasard et son périple a commencé. Il considère encore aujourd’hui que ce jour est celui de sa véritable naissance, celui où sa vie a vraiment commencé. Libéré de ses chaînes, il pouvait enfin agir sans la crainte d’être jugé ou de se sentir inférieur.
Pendant plus de dix ans, il parcourut le monde entier. Il allait là où le vent voulait bien le guider. Il dormait chez l’habitant ou à la belle étoile si le temps le permettait. Il travaillait très souvent au black ou dans les champs. Il restait autant qu’il en avait envie. Il partait dès qu’il se lassait – ou lorsqu’il sentait qu’il s’attachait trop –. Roman avait ce besoin de liberté. Il détestait qu’on lui impose des limites ou un cadre. Il se comportait en véritable électron libre.
Jusqu’à sa rencontre en Australie avec un ébéniste. L’homme, plutôt âgé, avait proposé de l’héberger en échange d’un petit coup de main. À ses côtés, Roman apprit tout du métier. Fasciné par ses mains rugueuses et sa générosité. Le vieillard se comportait comme un père et lui comme un fils. Pourtant, ils ignoraient tout de l’histoire de l’autre. Un soir, à la lueur de la lune et en compagnie de quelques bières, son père adoptif se confia sur sa vie et l’accident qui avait pris la vie de sa femme et de son fils mais surtout son regret d’avoir toujours fait passé son travail avant eux. Il lui conseilla de faire attention et de prendre bien conscience qu’il ne pouvait pas continuer à vivre ainsi toute sa vie. Il raconta combien il était important d’avoir des racines, de vivre avec les autres et de pouvoir compter sur eux. Il avoua aussi à quel point il était malheureux dans sa solitude avant que Roman n’arrive.
L’anglais passa toute la nuit à cogiter sur ses paroles. Au petit matin, il retrouva l’homme qu’il considérait comme un père éteint. Il avait rendu son dernier souffle dans son sommeil.

Nouveau départ | Il voyagea encore quelques mois sans en ressentir le même plaisir. Il atterrit finalement en Nouvelle-Zélande et plus précisément à Island Bay. Il choisit alors de poser ses valises pour une durée cette fois-ci véritablement indéterminée. Et pourquoi pas enfin arrêter de fuir.