Leah ◈ « Avec Blanche Neige, j'suis souvent le 8ème nain; tu sais, celui qui n'a jamais existé ou peut-être qu'on l'a tout juste oublié. »

   

Leah Farrow

« I am not the woman you think I am. And with you, I am not the woman I want to be. »

   
   

les informations en vrac

01. Est diabétique de type 1, soit insulino-dépendante. 02. Déteste les Choux de Bruxelles. 03. A son permis de moto. 04. Se veut forte et indépendante, mais est plus fragile qu'elle le laisse paraître. 05. A su qu'elle aimait aussi les filles à quatorze ans. 06. Son ex-fiancé a eu le malheur de la frapper une fois, lors d'une dispute. Elle est partie aussitôt. 07. Est partie plusieurs fois en voyage à travers le globe. 08. Son travail? C'est sa plus grande fierté. Elle y tient énormément. 09. Est claustrophobe, depuis que son grand frère l'a enfermée dans un placard lorsqu'elle était enfant. Ca l'a traumatisée. 10. N'a pas peur des araignées ou des serpents. Au contraire, ils la fascinent. 11. Adore la mode et le shopping. Elle prend soin de son apparence. 12. Sa famille trouve qu'elle est un peu trop active. Elle ne tient presque jamais en place. 13. Aime se cultiver, en lisant les journaux ou toute autre source d'informations. 14. Bouquine régulièrement, lorsqu'elle a du temps. 15. Rêverait d'avoir un animal de compagnie mais n'a pas le temps pour ça. 16. A du mal d'accorder sa confiance. Encore plus son coeur. 17. Adore les plats italiens ou asiatiques. 18. N'a jamais fumé de cigarettes ou bu de café. Par contre, elle raffole des bons vins. 19. Elle a étudié à l'université d'Auckland. 20. Se débrouille moyennement en cuisine. 21. Boit de l'alcool assez modérément. Ceci dit, elle peut faire des excès de temps en temps. 22. Aime la vie et n'hésite pas à la célébrer. 23. Est particulièrement serviable et attentionnée. 24. Elle a joué dans l'équipe féminine de rugby de son lycée. 25. Ne supporte pas l'injustice.


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>emma watson ›</pris> leah farrow

       

   

l'histoire de ma vie

« I write in hope that one day you will answer me and that everything can again be like it was… Though I know that can never be. »

Petite bulle d’écume qui virevolte souvent dans les airs, tu n’es pourtant pas une fleur fragile. Tes branches sont faites d’épines et le rouge de tes pétales témoignent de ta violence suprême. Toi, t’es de celles qui se battent pour leurs idéaux, qui travaillent avec conscience et volonté. Parce que tu as été élevée comme ça depuis ta plus tendre enfance. William et Isobel n’étaient pas les parents les plus tendres du monde. Etant tous deux de la classe moyenne, ils désiraient le meilleur pour chacun de leurs trois enfants : Lennon, toi et Lou. Alors ils se battaient pour que vous puissiez vous hisser au sommet de vos envies, de votre gloire éphémère tant attendue. Les récompenses étaient plutôt rares à la maison. Les punitions, elles, pleuvaient si vous étiez en échec dans un domaine ou l’autre. Ce n’était pas la misère pour autant ! Vous viviez simplement, avec des valeurs difficiles à cerner. La religion était également très présente dans votre maisonnée. Les prières, tu les connaissais sur le bout des doigts ! T’avais, d’ailleurs, plutôt intérêt. Surtout lorsque, le dimanche, vous vous rendiez à la petite église d’Island Bay. Tu n’y voyais pas spécialement le mal. Sauf à ton adolescence, lorsque tu as commencé de réfléchir par toi-même. La plupart des enfants se moquaient de toi et de ta famille si pieuse. Là-dessus, tu tentais de défendre tes parents. A cette époque. Parce que tu as changé, en grandissant. Bien que tu fasses plaisir à tes proches en obéissant, tu n’as pas conservé l’éducation religieuse de ton passé. A dire vrai, tu t’es même mise à douter du prophète désigné. Parce que dans le monde où tu vis, il n’y a pas de place pour les spéculations hasardeuses : tout doit être logique. Tu es quelqu’un de fondamentalement cérébral. Peut-être est-ce là la plus grande différence entre toi et tes géniteurs ? Tu ne t’es pas laissée endoctriner par leurs fanatismes. Et en ces temps troublés, tu te dis que c’est une véritable chance. Néanmoins, tu n’oublies pas tous les enseignements que tu as su tirer de la Bible. Tu essaies d’aimer ton prochain. Bien que, malheureusement, la tâche soit plus ardue que nécessaire avec certains êtres humains. Comme avec Lou, par exemple. C’est bien ta sœur, oui. Tu l’aimes profondément. Avec vos quatorze mois d’écart, vous avez été élevées presque comme des jumelles. Hélas, vous êtes totalement différentes toutes les deux. Lou, c’est l’oiseau libre qui refuse de se poser. Qui migre au fil des saisons ou au gré de ses envies. Toi, tu la regardes planer dans les airs et tu fronces les sourcils. T’as fait tes études, posé tes valises et tu te casses la tête tous les jours pour gagner ta croûte. Elle, elle est insouciante. Au fond de toi-même, tu t’es mise à l’envier par instant. Tu aimerais plus lui ressembler. Avoir la joie de ne pas te préoccuper du lendemain ou des conséquences de tes actes, de tes paroles. Mais toi, tu ressembles à William. T’es plus carrée et prévisible que Lou. Pare que toi, t’as fait tout ce qu’on t’a demandé. Comme il le fallait ! Tu ne désobéissais pas. Tu restais sage et studieuse, douce et forte à la fois. Et puis, il y a des jours où tu aimerais la gifler, Lou. Lui dire que le monde n’est pas comme dans les livres pour enfant. Qu’elle devrait être plus responsable ! Comme toi. Sauf que tu sais que ça ne servirait à rien du tout. Malgré toutes tes bonnes intentions, tu sais décemment que tu ne la changeras jamais. Alors, t’as appris à vivre avec. Tu l’aimes, Lou. C’est ta sœur. C’est pourquoi elle vit avec toi. Tu n’as jamais su la mettre de côté, malgré toutes vos différences. C’est étrange, finalement. Parce que tu n’as jamais eu peur de t’éloigner des gens avec lesquels tu ne t’entendais pas ! T’as jamais eu peur de te retrouver toute seule. Au point que tu n’as pas hésité à quitter ton fiancé, il y a trois ans, lorsque tu t’es bêtement rendue compte qu’il n’était pas celui que tu attendais. Parce que toi, Leah, tu es indépendante et costaud. Tu prends la vie sans la regarder en arrière. Tu avances, tu fonces et tu tombes. Puis tu te relèves aussitôt et tu te remets à courir. T’es obstinée, petite Leah. Malheureusement, dans la vie, tout n’est pas fait pour que ça fonctionne de la sorte. Et, bientôt, tu l’apprendras à tes dépends.