contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
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Aujourd'hui était une journée comme les autres. Du moins c'est ce que Gabriella pensait. Car depuis plusieurs mois, voilà que la jolie blonde travaillait sur son premier roman. Un projet qui lui tenait particulièrement à coeur pour différentes raisons. Déjà, parce que cette histoire, c'était la sienne. Certes, celle-ci était romancée, mais grandement inspirée de ce qu'elle avait pu vivre jusqu'ici. Elle s'y dévoilait, chose qu'elle faisait rarement en temps normal. Elle ne savait pas trop où elle allait, ni si cela allait marcher. Mais au moins, elle ne regretterait rien de cette nouvelle aventure. Et surtout, ce qu'elle souhaitait, c'était que sa mère, de là-haut, soit fière d'elle et du travail qu'elle avait pu accomplir. Car c'est à sa mère qu'elle devait son amour pour les mots et l'écriture. Et c'est elle qu'elle voulait rendre fière, avant tout. Ainsi, et comme depuis quelques semaines maintenant, Gabriella avait passé sa matinée assise devant son écran d'ordinateur, à taper sur son clavier, à effacer, à recommencer, à se relire, etc... Elle avait fait une pause à midi pour préparer son déjeuner, qu'elle avait pris devant son ordinateur, toujours. Seulement, en milieu d'après-midi, Gabriella ressentit le besoin d'aller prendre l'air. Après tout, il faisait beau, et c'était dommage de rester enfermée devant un écran sans en profiter. Alors la jeune femme s'empara de ses lunettes de soleil ainsi que de son sac à main et partit pour le centre-ville. Premier arrêt, le plus important: le coffee-shop. Là, la jeune femme commanda un macchiato caramel avec supplément crème. Ce qu'elle prenait toujours lorsqu'elle ne prenait pas un mocha. Une fois sa boisson récupérée, la jeune femme s'apprêta à partir. Elle n'avait pas de plan particulier, si ce n'est se balader un peu dans les rues dans la ville. Mais au moment de quitter le coffee-shop, elle remarqua un homme se lever et partir. Seulement, il avait oublié son téléphone portable, posé sur un coin de la table où il venait de déguster sa boisson. Remarquant l'oubli du jeune homme, Gabriella s'empara de l'objet et trottina pour le rattraper. "Hé ! Attendez ! Monsieur !" Elle arriva à sa hauteur. "Vous avez oublié ça" dit-elle en lui tendant le téléphone, tandis qu'il se retournait pour savoir ce qu'elle pouvait bien lui vouloir. Et là, ce fut le choc, autant pour lui que pour elle. Car la blondinette reconnut immédiatement celui qui avait été son meilleur ami durant des années. Son meilleur ami d'enfance qui était parti, un jour, sur un coup de tête, et qui ne lui avait plus donné de nouvelles. Sur le coup, la jeune femme ne sut que dire.
Les racines ! Difficile de les oublier même lorsque ces dernières sont synonymes de mauvais souvenirs et de frustration... N'oublions pas que si Rafael avait décidé de quitter Island Bay pour faire le tour du monde c'est parce qu'il en avait plein le dos de vivre ici notamment à cause de sa famille et plus particulièrement de ses parents... Et oui, ses géniteurs n'avaient pas manqué de le faire passé pour un malade lorsqu'ils avaient découvert l'homosexualité de leur fils... Et oui même à notre époque certaines personnes ont encore un esprit on ne peut plus fermé.... Fatigué de tout ça et voulant qu'on lui fiche la paix, Raf avait prit son baluchon sur un coup de tête et indirectement sans prendre la peine de prévenir qui que ce soit hormis son père et sa mère...
Toujours est-il qu'il y a de ça quelques jours il avait décidé de revenir s'installer dans sa ville natale... Et oui même si le comportement d'Eleanor et de son papa avait été plus que limite, Rafael avait ressentit une sorte de manque, un besoin de retrouver ses proches...
N'étant partit que pendant deux petites années, Island Bay n'avait pas énormément changé, certaines commerces avaient fermé pour laisser place à d'autres mais en soit le jeune homme n'était pas perdu ! Son café fétiche lui avait tenu le choc, le patron mais aussi le personnel n'avaient pas changé et ceci pour son plus grand plaisir... Ca lui faisait un petit pincement au cœur de se retrouver ici et il se rendait compte qu'il avait bien fait de rentrer...
Pendant qu'il attendait sa commande, Rafael en profitait pour regarder ce qu'il y avait comme films au cinéma à l'aide de l'application qu'il avait sur son portable... ''Votre commande est prête Monsieur..'' Dans la précipitation, il posa son téléphone portable sur le comptoir pour ensuite sortir son portefeuille et payer ce qu'il devait... Mais perdu dans ses pensées et voyant que du monde attendait derrière lui il en oublia son Iphone.
Heureusement sa bonne étoile semble faire son travail aujourd'hui, une voix féminine qui n'était pas sans lui rappeler quelqu'un venait de l’interpeller. ''Gabie ?'' Ce n'était autre que sa meilleure amie... Une des nombreuses personnes que Rafael avait oublié de prévenir avant de partir faire son ''road trip''. Oui il était géné par la situation et il y avait de quoi. ''Je.. Hmm... Ca va ?''
Oui, aujourd'hui devait être une journée comme les autres. Et pourtant, Gabriella savait plus que quiconque que la vie réservait parfois des surprises, aussi bonnes que mauvaises. Rien ne se passait vraiment comme on l'avait prévu. La Néo-Zélandaise en avait fait les frais, à plusieurs reprises. Sa mère, tout d'abord, qui avait trouvé la mort dans un accident de voiture, et puis son frère qui rejetait cette douloureuse perte sur leur père, survivant de l'accident, et qui avait donc précipitamment quitté le cocon familial en ne laissant qu'un mot. Il y avait aussi son premier amour qui était parti faire ses études à l'étranger, mettant ainsi fin à leur relation, et puis, pour terminer cette trop longue série, son meilleur ami, celui dont elle était inséparable, parti parcourir le monde sans lui en avoir touché un mot ni donné signe de vie. Elle n'avait jamais rien prévu de tout ça, et pourtant, elle avait dû faire avec. Avancer. Coûte que coûte. Cela n'avait pas toujours été très simple, mais elle s'en était sortie. Cependant, elle était loin d'imaginer qu'aujourd'hui, son chemin croiserait de nouveau celui qu'elle appelait son meilleur ami il y a quelques années encore. Celui pour qui apparemment leur amitié ne valait rien, celui qui semblait l'avoir bel et bien oubliée. De dos, elle ne s'était pas rendu compte qu'il s'agissait de Rafael. Après tout, il n'était qu'un type banal, vu de dos, comme tout le monde. Mais lorsqu'il se retourna... Ce fut la douche froide. Gabriella se stoppa net, choquée de se retrouver nez à nez avec Rafael. D'ailleurs, lui non plus ne semblait pas en mener large. "''Gabie ?' Je.. Hmm... Ca va ?'' La petite blonde arqua un sourcil tout en prenant quelques secondes pour réaliser pleinement ce qui se passait. Enfin, elle releva le menton, le regard légèrement dur plongé dans celui du beau brun. "Tu te souviens de mon prénom ?" demanda-t-elle avec une pointe d'ironie. C'est qu'elle pourrait en douter, puisqu'il n'avait pas pris le temps de la prévenir de son départ, ni même de lui écrire ne serait-ce qu'une carte postale lorsqu'il se trouvait à l'autre bout du monde. Oui, même après tout ce temps, Gabriella semblait encore lui en vouloir d'avoir fait comme les autres: de l'avoir laissée tomber. "Eh bien oui, ça va. Et toi ?" demanda-t-elle sans le lâcher du regard. Il avait bonne mine ça faisait plaisir à voir, malgré la rancune qu'elle ressentait à son égard.
Gabriella et Rafael s'était une belle histoire d'amitié... Les deux jeunes gens avaient passé de très bons moments à l'époque de l'enfance mais aussi de l'adolescence, une amitié sans embuche, sans prise de tête et surtout sans ambiguïté... Pourtant dieu sait que la jeune femme était désirable mais Rafael préférant les autres garçons n'avait jamais tenté quoi que ce soit auprès d'elle.
Sa réponse n'était pas très surprenante... Rafael n'était pas naïf au point d'imaginer qu'elle allait le prendre dans ses bras et dérouler le tapis rouge sous prétexte qu'il était de retour en ville.... Manning savait très bien que pour le coup il était en faute et qu'il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même... ''Bien envoyé...'' Pour autant il ne lui en voulait pas une seule seconde, à l'inverse il aurait réagit de la même façon voir pire...
''Ca va oui et je sais que je te dois pas mal d'excuses et surtout des explications... Si tu veux bien les entendre ce sera avec plaisir... Je sais que j'ai déconné.. Difficile de dire le contraire.'' Rafael faisait son mea culpa et il n'avait pas le choix de toute façon.... Gabriella lui avait énormément manqué malgré le fait qu'il ait coupé les ponts avec elle alors si il pouvait faire la moindre petite chose pour retrouver grâce à ses yeux il n'allait pas s'en priver.
''Est-ce que t'as le temps pour un café ?'' De base, il avait prévu de le boire en chemin mais pour Gabbie il pouvait bien prendre le temps de se poser quelques minutes.
Il espérait vraiment qu'elle ne l'envoie pas promener même si en soit la jeune femme avait toutes les raisons de le faire.
Il était vrai que l'amitié qui liait Rafael et Gabriella à l'époque était rare et précieuse. Aucune ambiguïté, certainement aidée par l'homosexualité du jeune homme, aucune dispute, aucune jalousie... Seulement beaucoup l'affection et de bienveillance. Le genre d'amitié dont tout le monde rêve. Ils étaient si proches, si complices, que Gabriella pensait que cette amitié durerait pour la vie. Mais non. La vie en avait apparemment décidé autrement. La vie, ou... Ou Rafael, qui semblait moins tenir à Gabriella et à leur amitié, puisqu'il avait décidé de la laisser seule, de l'abandonner même -n'ayons pas peur des mots- sans jamais plus lui donner de nouvelles. Elle n'avait pas compris son geste. Pourquoi était-il parti ? Enfin non, connaissant la vie du jeune homme, elle pouvait le comprendre, mais pourquoi faire le mort ? Est-ce qu'elle avait fait quelque chose de mal ? Est-ce qu'elle méritait un tel silence de sa part ? Non. Jamais elle n'aurait pu, tant elle était attachée à lui. Il était simplement parti. Comme tous les autres. Et voilà que sans prévenir, le destin les faisait se croiser de nouveau. En le revoyant, la rancune refit surface, et la petite blonde ne put s'empêcher de répliquer d'une façon assez ironique. "Bien envoyé..." dit-il alors. Pour toute réponse, elle roula des yeux, l'air passablement agacé. Elle espérait au moins qu'il entame la conversation. Elle n'avait pas envie de faire cet effort. Pas pour le moment. Presque timidement, il lui demanda comment ça allait. Sa réponse fut brève, sèche. Il était clair qu'elle n'avait en aucun cas oublié son départ et son silence. "Ca va oui et je sais que je te dois pas mal d'excuses et surtout des explications... Si tu veux bien les entendre ce sera avec plaisir... Je sais que j'ai déconné.. Difficile de dire le contraire." Gabriella demeura dans un premier temps silencieuse. Là encore, ses yeux, levés au ciel, parlaient pour elle. "Effectivement, difficile de dire le contraire..." dit-elle en finissant dans un soupir. Elle n'avait pas dit oui quantau fait de l'écouter, mais elle n'avait pas dit non non plus... Sans doute porté par ce petit espoir, Rafael enchaîna. "Est-ce que t'as le temps pour un café ?" Bonne question. Son regard plongé dans le sien, Gabriella réfléchit, pesant le pour et le contre. Malgré le fait qu'il lui avait fait du mal, elle l'appréciait. Et partir maintenant serait faire une croix définitive sur leur amitié. Elle ne pouvait pas se le permettre. "Oui, j'ai le temps" dit-elle alors en lui indiquant, d'un signe de la tête, une table où ils pouvaient se poser et discuter tranquillement. Elle était comme ça, Gabriella: trop gentille, et toujours prête à donner une deuxième chance aux personne qu'elle aimait. "Bon... Eh bien, je t'écoute. Je suis curieuse de savoir pourquoi tu m'as rayée de ta vie du jour au lendemain". Ce ton sec qu'elle employait ne lui ressemblait pas. Elle était juste déçue d'avoir été évincée, de voir qu'elle ne comptait pas autant aux yeux de Rafael que lui comptait aux siens, et, pour la première fois en la compagnie du jeune homme, elle se sentait mal à l'aise.
Rafael s'apprêtait vraiment à sortir les rames car il n'avait pas envie de lâcher l'affaire.... Il voulait tout faire pour s'excuser et retrouver un semblant d'amitié vis à vis de la jolie Gabriella.... D'autant plus que ce n'était pas dans ses habitudes de baisser les bras aussi facilement.... Bien que la jeune femme l'ait accueillit un peu sèchement ça ne sous-entendait pas qu'elle n'avait pas envie de lui parler et ça le jeune infirmier l'avait bien comprit...
Le jeune homme ne savait pas si il parviendrait à retrouver une aussi belle complicité que lorsqu'ils étaient adolescents car forcément quelque chose c'était cassé entre eux mais il fallait quand même garder espoir et se donner les moyens d'y parvenir et si ça devait prendre plusieurs mois voir plusieurs années ce n'était pas un problème ! Maintenant qu'il était de retour sur Island Bay, Manning voulait rattraper ses erreurs... ''Super'' répondit-il en entendant la jolie blond donner son accord pour prendre un café ensemble.
''Ma mère est tombé sur moi en compagnie d'un autre mec et deux jours après avec mon père ils voulaient m'envoyer voir un médecin pour que je soigne ma ''déviance''.... Alors ouai j'ai clairement pété un câble et je me suis sauvé... J'avais pas envie qu'on continue à me faire passer pour quelqu'un d'anormal'' Tout était vrai et rien que d'en parler on pouvait lire la colère dans ses yeux. C'était un souvenir qu'il s’efforçait pourtant d'oublier mais qui restait et resterait encré dans sa mémoire encore longtemps. ''Je sais qu'avoir prit la fuite de cette façon n'est pas très jolie et je sais aussi que depuis le temps la moindre des choses aurait été de t'envoyer un simple texto mais j'avais vraiment besoin de m'isoler...'' On sentait qu'il était sincère mais est-ce que ça suffirait ? Là était toute la question !
Il était évident que Rafael l'avait déçue. Prétendre le contraire serait mentir. Partir du jour au lendemain, sur un coup de tête, pourquoi pas. Ca aurait été difficile, mais elle aurait compris et mieux vécu les choses. Si seulement il lui avait un tant soit peu donné de ses nouvelles. Ne serait-ce qu'une petite lettre, une seule. Mais non, il ne s'était même pas donné cette peine. Il avait préféré la laisser tomber et disparaître totalement de sa vie, alors qu'elle était sa meilleure amie, celle avec qui il partageait tout. Alors malgré sa déception et son amertume, toujours présentes aujourd'hui, Gabriella accepta de se poser un peu, le temps d'un café, pour discuter avec lui. Elle n'oubliait pas qu'il avait été son meilleur ami. "Super" dit-il alors qu'ils se dirigeaient vers une table de libre. Un léger et timide sourire étira les lèvres de la douce écrivaine tandis qu'elle prit place. Elle n'eut pas le temps de poser la moindre question que Rafael commença son récit. Alors attentivement, sans un mot, Gabriella l'écouta, appréhendant tout de même ses explications. "Ma mère est tombé sur moi en compagnie d'un autre mec et deux jours après avec mon père ils voulaient m'envoyer voir un médecin pour que je soigne ma ''déviance''.... Alors ouais j'ai clairement pété un câble et je me suis sauvé... J'avais pas envie qu'on continue à me faire passer pour quelqu'un d'anormal" Malgré le fait qu'ils s'étaient perdus de vue depuis un petit temps, Gabriella remarqua qu'elle pouvait encore, sans problème, deviner les émotions du jeune homme. Son visage et son regard étaient si expressifs... Et elle partageait cette colère. La façon dont il avait été traité était inacceptable. Et Rafael enchaîna une nouvelle fois. "Je sais qu'avoir prit la fuite de cette façon n'est pas très jolie et je sais aussi que depuis le temps la moindre des choses aurait été de t'envoyer un simple texto mais j'avais vraiment besoin de m'isoler..." La petite blonde but une gorgée de son café avant de reposer le gobelet chaud sur la table. Un soupir s'échappa de ses lèvres. "Rafy... Pourquoi tu ne m'as rien dit? On se disait tout, non ? Tu n'avais pas assez confiance en moi ?" Elle secoua doucement la tête, le regard baissé vers sa boisson. "Je ne t'en veux pas d'être parti.. Enfin si un peu, mais... Je ne comprends pas pourquoi tu es parti sans me laisser la moindre explication. Pourquoi tu n'as pas essayé de m'en parler avant ? Pourquoi tu n'as pas essayé de me joindre lorsque tu étais... Je ne sais où? Je suis désolée, mais le fait de vouloir "t'isoler" n'est pas une raison suffisante. Je comptais si peu pour toi pour que tu me lâches comme ça et que tu m'effaces de ta vie ?" Elle poussa un long soupir. Elle ne voulait pas s'énerver contre lui, ni jouer l'égoïste. Rafael avait connu des périodes difficiles, mais justement, elle aurait pu être là pour lui, le soutenir, l'écouter, le conseiller, l'aider... Mais il l'avait rejetée.
Lorsqu'on est jeune on a parfois tendance à réagir au quart de tour sans prendre le temps d'analyser la situation et quand on est un garçon je crois que c'est encore pire.... Non je ne me cherchais pas des excuses mais voilà j'aurai probablement dû prendre le temps de préparer et d'annoncer mon départ.... De toute façon il était trop tard pour revenir en arrière, je n'avais encore pas le pouvoir de remonter le temps comme Barry Allen pour modifier le présent et le rendre meilleur.... Ce que je pouvais faire c'était rattraper mes erreurs en m'excusant et en donnant de bonnes explications.
''Non c'est pas ça.... Ce n'est pas toi le problème.... Mais imagine un peu comment on se sent quand nos propres parents nous font passer pour des malades sous prétexte qu'on préfére les personnes du même sexe... J'avais l'impression d'être un extraterrestre et encore je pèse mes mots...'' Pas facile de parler de tout ça en gardant mon calme... On pouvait sentir dans le ton de ma voix et voir dans les expressions de mon visage que les blessures liées à cette histoire n'étaient pas totalement cicatrisées
''Je suis impardonnable ! Je crois tout simplement que j'ai pété un les plombs'' Pas facile d'avouer une telle chose et pourtant on s'approchait de la vérité.....''J'avais besoin d'être seul... De prendre les bonnes décisions sans être influencée par qui que ce soit... Personne n'a eu de mes nouvelles pas même ma Mère.... Quand je dis personne c'est personne...'' précisais-je de façon à ce qu'elle puisse comprendre que tout mon entourage avait été à la même enseigne et pas seulement elle. ''Après je ne vois pas quoi te dire de plus... Je vais pas inventer d'autres raisons pour m'attirer ta pitié et obtenir ton pardon.... Dis-toi juste que tu me manques que notre lien me manque et que je serai le plus heureux des hommes si on arrivait à retrouver 10 % de notre amitié mais je veux pas te forcer'' Non je quittais pas le navire en abandonnant la bataille mais comme je venais de lui dire ce n'était pas dans mes habitudes de forcer la main aux gens encore moins à mes proches.
Rafael était quelqu'un qui avait énormément compté dans sa vie. Aujourd'hui encore, s'il avait besoin d'elle, elle saurait mettre sa rancoeur de côté pour lui venir en aide. Si jamais il faisait appel à elle, bien entendu. Ce qu'il n'avait pas fait la dernière fois, préférant prendre la fuite sans un mot pour celle qui avait été sa meilleure amie durant des années. Mais parce qu'il avait compté pour elle, et qu'il comptait toujours, elle essaya de comprendre pourquoi. Est-ce qu'il n'avait pas eu assez confiance en elle pour cela ? Le jeune homme s'empressa de la rassurer à ce propos. ''Non c'est pas ça.... Ce n'est pas toi le problème.... Mais imagine un peu comment on se sent quand nos propres parents nous font passer pour des malades sous prétexte qu'on préfère les personnes du même sexe... J'avais l'impression d'être un extraterrestre et encore je pèse mes mots...'' La jeune femme se mordilla la lèvre. Elle pouvait imaginer oui ce qu'avait pu ressentir Rafael à ce moment-là, mais elle savait parfaitement que la réalité avait été bien pire encore. "J'aurais simplement aimé être là pour toi à ce moment là. J'étais ta meilleure amie, c'était à moi de t'aider. Tu n'avais pas à subir toute cete pression et cette haine tout seul. Je n'étais pas ta meilleure amie seulement dans les bons moments. Je devais t'épauler, être un appui, un réconfort. Si seulement tu m'en avais laissé l'occasion..." Elle soupira. Il était trop tard maintenant. Impossible de faire machine arrière.''Je suis impardonnable ! Je crois tout simplement que j'ai pété les plombs. J'avais besoin d'être seul... De prendre les bonnes décisions sans être influencée par qui que ce soit... Personne n'a eu de mes nouvelles, pas même ma Mère.... Quand je dis personne c'est personne...'' Ainsi, elle n'avait pas été la seule à être laissée pour compte. Rafael cherchait sûrement à la réconforter, mais bizarrement, ça ne fonctionnait pas. Car il avait été plus seul que jamais à un moment de sa vie où il avait besoin de monde autour de lui. Elle secoua la tête, profondément triste pour ce que son ami avait dû endurer. "Rafael..." Les mots lui manquaient, si bien qu'elle ne savait plus quoi dire. ''Après je ne vois pas quoi te dire de plus... Je vais pas inventer d'autres raisons pour m'attirer ta pitié et obtenir ton pardon.... Dis-toi juste que tu me manques que notre lien me manque et que je serai le plus heureux des hommes si on arrivait à retrouver 10 % de notre amitié mais je veux pas te forcer'' Son gobelet entre les mains, la jolie blonde se mit à soupirer. "Si on ne s'était pas croisé ici, par hasard... Tu serais revenu vers moi ?" Il fallait qu'elle sache, avant de lui avouer qu'il lui manquait terriblement et qu'elle aussi voulait retrouver ne serait-ce qu'un bout de leur amitié passée.
''La prochaine fois si prochaine fois il y a je ferrai en sorte de mettre ma fierté de côté et de solliciter ton aide.... Je crois que j'ai compris la leçon...'' concluais-je simplement. Et oui pour un homme c'était toujours délicat de ne pas arriver à résoudre ses propres problèmes et pour le coup Gabriella avait totalement raison. De toute façon depuis ma fuite j'avais grandit, ma vision du monde avait changé et aujourd'hui je me prenais beaucoup moins la tête qu'avant... Il n'y avait plus qu'à espérer que tout rentre dans l'ordre de façon à ce que ma meilleure amie puisse voir les changements qui s'étaient opérés en moi....
La dernière question de la jeune femme eut néanmoins l'effet d'un coup de poignard si bien que je tapa du poing sur la table avant de répondre en haussant légèrement le ton ! ''Mais tu crois quoi ? Bien évidemment que j'allais le faire.... C'est juste qu'il fallait que je trouve le bon moment.... Je me voyais mal sonner à ta porte et faire comme si de rien était sachant ce qui s'était passé... Imagine un peu la scène.... '' Encore une fois je comprenais sa réaction et les questions qu'elle me posait mais merde je restais son ami et vice versa.... Même si j'avais déconné bien comme il faut ce que je ressentais pour elle été resté intact....
''Merde Gabbie, tu sais que tu comptes toujours pour moi et tu sais maintenant que j'ai envie de rattraper le temps perdu mais je vais pas me justifier pendant dix ans... T'as mon numéro alors si t'as envie qu'on reprenne là où on s'est arrêté toi & moi tu sais ou me trouver...'' Est-ce que je prenais la fuite ? Peut-être un tout petit peu mais avoir sans cesse à me justifier me brassait plus qu'autre chose et je n'avais pas envie de ça. ''Oublie pas non plus que je t'aime'' Je me levais de ma chaise déposant un rapide baiser sur les joues de la jeune femme avant de quitter le café... Ces retrouvailles m'avaient chamboulé et pas de la façon dont je l'aurai souhaité.
"La prochaine fois si prochaine fois il y a je ferai en sorte de mettre ma fierté de côté et de solliciter ton aide.... Je crois que j'ai compris la leçon..." Plutôt satisfaite de sa réponse, Gabriella acquiesça, sans renchérir. Elle n'avait rien à dire de plus à ce propos. Malgré leur éloignement, Gaby restait quelqu'un sur qui Rafy pouvait compter. Et ce, à n'importe quel moment. Elle espérait simplement qu'il le savait et que, si besoin, il ferait appel à elle. Il pouvait le faire. N'importe quand. Le jour comme la nuit. Vraiment n'importe quand. Preuve de l'immense affection qu'elle lui portait encore. Cependant, la jolie blonde eut besoin de se sentir rassurée, quitte à en rajouter une couche à chaque fois et à pousser à bout, ou presque, Rafael. "'Mais tu crois quoi ? Bien évidemment que j'allais le faire.... C'est juste qu'il fallait que je trouve le bon moment.... Je me voyais mal sonner à ta porte et faire comme si de rien était sachant ce qui s'était passé... Imagine un peu la scène...." La jeune femme baissa les yeux, un peu honteuse de se faire gronder comme une enfant, et, surtout, de douter de son meilleur ami, un des hommes qu'elle aimait le plus au monde. Alors qu'elle allait répondre, Rafael enchaîna:''Merde Gabbie, tu sais que tu comptes toujours pour moi et tu sais maintenant que j'ai envie de rattraper le temps perdu mais je vais pas me justifier pendant dix ans... T'as mon numéro alors si t'as envie qu'on reprenne là où on s'est arrêté toi & moi tu sais ou me trouver...'' Elle releva les yeux. Est-ce qu'il était sur le point de partir ? De la laisser comme ça ? Apparemment oui... A cet instant, elle s'en voulut plus qu'elle ne lui en voulait. Si elle ne lui avait posé toutes ses questions, si elle ne lui avait pas fait tant de reproches, peut-être serait-il resté. Peut-être qu'ils auraient pu discuter et rattraper le temps perdu. Combien de temps d'ailleurs devaient-ils rattraper ? Peu importe, c'était beaucoup trop. ''Oublie pas non plus que je t'aime'' dit-il avec plus de douceur. Ces mots lui mirent du baume au coeur. Lorsqu'il déposa un baiser sur sa joue, ses petits yeux devinrent flous. Elle était sur le point de pleurer. Ces retrouvailles la rendaient... Fragile. "Je t'aime aussi..." murmura-t-elle d'une voix cassée que le jeune homme ne pouvait pas entendre puisqu'il était déjà parti. Comme il le lui avait dit, la balle était à présent dans son camp. Si elle souhaitait renouer avec lui et tenter de retrouver leur amitié passée, elle n'avait qu'une chose à faire. Un message, un coup de fil... Une chose était sûre: elle ne voudrait plus perdre Rafael.
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