friendship night baby (scottly)

friendship night baby

scott et sulli

J’ai encore fauté, je ne me suis pas rendue compte. Prise d’une frénésie, mon nez est tombé dans la poudre et n’en ai pas ressorti de tout ce début de soirée. Il faut dire que je l’ai cherché en allant rejoindre mes amis de droguerie. Je pensais résister à la suivre dans leur envie, mais je n’ai pas su me restreindre, la drogue me contrôle plus que ce que je croyais et c’est mon enfant qui pourrait en payer le prix. Et puisqu’ils ne sont pas au courant pour ma grossesse, je ne trouvais aucunes excuses auprès d’eux pour ne pas faire comme d’habitude, c’est à dire, me défoncer jusqu’à en oublier ma semaine. A partir du moment ou je cède à la tentation, plus rien ne compte. J’oubli l’enfant qui vit en moi, j’oubli les mise en garde de Phoebe et j’oubli la déception dans les yeux de mon ami Laszlo. Si chacun d’eux me voyaient, ils me crieraient dessus ou me mettraient en prison. J’en suis consciente, jusqu’au moment ou je regoute à cette poudre magique. Mélangée à l’alcool que nous nous enfilions depuis le début de la soirée, j’étais la femme la plus irresponsable de cette planète. Heureusement pour moi, personne ici ne pouvait me faire la morale. On me sortit de mes pensées obscures aussi vite. « Sulli chérie, vient prendre une petite dose avec moi.. » Un de mes amis drogué me prenait pas les épaules, déjà dans une envie inébranlable de se faire un rail. Je le suivais en riant a ses exclamations incompréhensibles. Nous rejoignons le canapé ou Elliot trace des lignes blanches. Aussitôt je me penche sur cette table basse et aspire la poudre. Une délivrance en moi se fait sentir très vite. Je ne pourrais décrire les effets de bonheur – mais néfaste – qui s’expriment en moi. Je tombe la tête sur mon ami en riant de plus belle. Je me sens si bien et j’oubli tout mon quotidien qui se complique de jour en jour. « Viens Elliot on sort en boite ce soir. » Dis-je en riant, sachant qu’on n’était pas du tout en état de sortir de cet appartement. Ou nous l’étions mais nous nous ferions vite remarquer. « T’es même pas cape, mais je te suis. » Me surprend-il. Il savait qu’en me lançant un défi, je sauterai sur l’idée de le défier. Je me levais à toute vitesse, dégrafais deux boutons de ma chemise et attrapais mes chaussures à talons jeter quelques heures plus tôt. « Habille toi, c’est la soirée de ta vie. » M’exclamais-je. « Qui m’aime me suive. » Lançais-je en ouvrant la porte de l’appartement dans lequel nous nous retrouvons toujours.

Nous atteignons une boite de nuit assez vite et je suis surprise lorsqu’on nous laisse rentrer malgré notre état. Nous nous dirigeons aussi vers le bar pour prendre un verre, peut-être celui de trop, je n’en sais rien. « Vodka Redbull pour tout le monde, c’est ma tournée. » Criais-je à mes amis mais aussi au barman, content de faire son chiffre de la soirée grâce à moi. La vodka, ça bourre, le redbull ça permet de rester en forme. Je tenais à peine sur mes talons de quinze centimètres mais même sans eux, je ne serais pas en mesure de marcher droit. Je le confirme, je suis dans un autre monde et plus rien autour de moi ne m’importe.

friendship night baby

scott et sulli

Les gens autour de moi ? Je ne les connais pas. J’avais payé un verre a tout le monde et tous avais crié de joie mais aucuns ne connaissais mon identité. D’ailleurs, personne ne remarquait mon ventre arrondi par la grossesse, pas même le barman, juste heureux de ma générosité. J’attrape deux verres, juste pour moi et les bois d’une traite. Un homme vient alors me parler mais je ne le reconnais pas. Qui est-ce ? Je l’écoute à moitié et il doit le remarquer. « Tu veux quoi ? » Demandais-je sur le ton le plus froid que je puisse faire. Il me regarde de haut en bas, observe mon ventre d’avantage puis tourne ses talons. Et puis, on ne s’attaque pas à une femme enceinte jeune homme. De toute façon, il n’était pas à mon gout. Mon esprit résistait amplement a ne pas sortir dehors me taper un petit rail. Je suis tellement d »foncée et bourrée, je n’ai pas besoin de plus me disais-je intérieurement. « Mojito chef ! » criais-je à mon nouveau meilleur ami de la soirée. En fait c’est toujours celui qui gère l’alcool qui devient mon meilleur ami.. étrangement. J’entendais les gens autour de moi crier de nouveau et le barman préparer une nouvelle tournée, posant les verres non loin de moi. Tout le monde se serre et je décide de tourner la tête pour découvrir l’identité de celui qui payait cette fois-ci. Et je ne suis pas surprise, ça ne pouvait être que lui, mon acolyte, mon jumeau. Je ris en le voyant mais mon esprit tourne beaucoup trop. Je le reconnais mais en moi, j’ai vraiment envie d’autre chose. « MAIS NON ? De quel droit tu bois sans moi maintenant ? » Demande-t-il. J’explose de rire alors qu’il n’y a pas de quoi et je lui tends mon mojito comme si je commençais tout juste de boire. Mensonge, je suis morte. « Si je devais t’attendre pour boire, on serait encore sous la douche. » Dis-je bien ma phrase n’a pas beaucoup de sens. « Suis moi beau gosse. » Chaque seconde qui passe me fait oublié ce qui se passe autour de moi, même mon meilleur ami ne devient qu’un homme parmi tant d’autre. Je l’attire avec moi sur le dancefloor et je commence a danser autour de lui. Je n’ai aucunes honte, rien. Je fais ce que j’ai envie, me fichant totalement du reste. Même de l’avis de celui derrière moi. Je colle mon dos a son torse et me déhanche sensuellement contre son corps si sexy. Mes hanches bougent contre son bas ventre et j’attrape de mes mains son sa tête pour qu’il vienne la loger dans mon cou, dansant l’un contre l’autre, se fichant du reste du monde. Je me retourne alors, rompant notre contact et vient danser face à lui, dansant de plus belle contre sa peau. Il fait chaud ici, tellement chaud. J’observais cet homme avec moi, celui dont je ne devrai pas faire ça avec lui, mais d’un coup, sous l’effet de l’alcool, sa beauté et son charisme m’attire bien plus que celui de n’importe qui. Je prendrai très mal qu’il me repousse. « Avoue que je danse bien. » Murmurais-je dans son oreille alors que mes mains caresses son torse musclé. Je ne suis définitivement pas sevrée.