(Edwy) tu me menaces vraiment le geek?

Une journée comme toutes les autres, rien de spécial à vrai dire. Balthazar était venu au travail comme d'habitude, il avait fait son job de mécano, comme d'habitude. Il avait envoyé quelques sms à Lou, pour lui souhaiter une bonne journée et savoir comment elle se sentait, comme d'habitude. Il avait bu du café noir, comme d'habitude. Il avait déjeuné avec ses collègues, comme d'habitude. Il avait reprit son travail, comme d'habitude. Craig n'arrêtait pas de le chambrer, depuis que Balthi lui avait annoncé pour la grossesse de sa copine. Et puis finalement, aux alentours de seize heures, dix-sept heures, Craig était venu le trouver alors qu'il remplissait de la paperasse concernant des factures à envoyer, des bons de commandes à préparer dans le bureau. Son grand ami tatoué l'appela « Heu Balt ? Y'a un jeune homme pour toi, il veut te voir » « Hein ? C'est qui ? » demandant ça car Craig connaissait la plupart de ses amis. Mais Balthi n'avait pas d'amis « jeunes » enfin en tous cas, pas masculins. Il fronça un sourcil, se levant alors de sa chaise pour regarder à travers la vitre vers l'intérieur du garage. Y'avait un gringalet, à lunette, avec un manteau qui l'attendait là, et il tourna la tête vers lui. Balthi croisa son regard « je le connais pas, c'est qui ? » « beh il m'a dit que vous vous connaissiez... » lança Craig, surprit par la réponse de son ami. Pourquoi ce jeune homme prétendait-il connaître Balthi si ce n'était pas le cas finalement ? Le jeune homme laissa donc ses papiers et se retira de derrière le bureau où il se trouvait. « T'inquiète, je vais voir ce qu'il veut » lança Balthi à son ami, en lui donnant une petite tape sur l'épaule pour qu'il retourne bosser tranquille. Balthazar entra dans l'intérieur du garage à proprement parlé et il s'avança vers le jeune en souriant, tendant sa main pour le saluer. « Bonjour, je suis Balthazar, apparemment on se connaît ? » Peut-être qu'effectivement, ils se connaissaient et que Balthi n'avait pas imprimé son visage ? Et là, le jeune lui dit son nom de famille, ce qui fit tilt tout de suite. « Ah ! Tu dois être l'un des frères de Dakota alors ? » lança t-il souriant. Bon, c'était pas vraiment la joie avec Dakota, elle venait de lui apprendre que sa famille le prenait pour un pédophile, ce qu'il avait si craint au tout début, ce qui l'avait fait douter de la fiabilité de leur amitié et il avait eu beaucoup de mal à se lancer dans cette amitié et puis, il avait eu l'accord bienveillant de Lazslo, et puis Dakota était si mature et ils n'étaient pas proches physiquement, il gardait toujours une distance entre eux... mais désormais, ils se faisaient la gueule, ils ne se parlaient plus depuis le jour où elle s'était pointée à l'improviste chez lui, un matin, il n'avait pas aimé cette intrusion. Elle n'avait elle, pas aimé qu'il la rejette aussi violemment.

Voilà maintenant quelques semaines que j'ai vue Dakota avec toi, homme qui me paraissait un peut trop vieux pour que vous trainer ensemble. Je sais que ma petite sœur est une emmerdeuse infinie mais bon je la protège peut-être une peut trop, je les protège peut-être un peu trop maintenant. Mais je pense qu'un jour je vais tout laisser tomber et les laissés se démerder. J'ai déjà fais ce genre de chose et plus d'un fois je suis rentré avec un bel yeux au beurre noir, mais c'est la vie et j'assume. Mais je sais que derrière j'ai rien en retour, de personne mais c'est comme ça. Assit dans ma chambre a mon bureau, enfermé à clef parce que oui je ne veux pas que l'on sache se que je fais, je viens alors naviguer sur mon ordinateur, puis je mets la musique, je remonte mes lunettes et je viens à commencer a hacker le site de la police. J'avais réussi a chopper ton nom et prénom. C'est facile pour un hacker pour moi. Je passe quelques heures dessus et je tombe enfin sur un truc, le truc qui peut me faire encore plus douter de toi. J'imprime puis je sors a toute vitesse de ma chambre en attrapant mon sac a lanière, je croise mon grand frère. « Je sors à toute. » je sais qu'on allait me poser la question du : pourquoi je ne suis pas aller bosser. Mais je m'en fous, c'est sûrement la dernière fois que je me mouille dans des histoires de mes frangines, car après je peux le juré elles se démerde clairement. Je me dirige vers le garage ou tu vie. Ma sœur, qu'est-ce qu'elle a en tête encore pour faire des choses comme ça, à quoi elle pense pour être comme ça. Je ne sais pas, on est pas proche, on n'a jamais été proche, l'adolescence qu'est-ce que je déteste ça franchement. Même la mienne a été beaucoup mieux franchement. Je secoue ma tête puis j'arrive rapidement au garage. La première personne que je vois je la salue et je demande à te parler, enfin a parler à Balthazar. Je me fais passer pour un ami, ça passe toujours. Je le suis du regard pour voir ou il va puis quand je te vois sortir, je déglutis lentement. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée mais je m'en fous. Je remonte mes lunettes et je te serre la main, une poigne d'homme assez sur. Je suis peut-être gringalet comparé a toi mais j'ai la force qu'il faut. « Bonjour, je suis Balthazar, apparemment on se connaît ? » je hoche doucement la tête. « Bonjour Edwige Ziegler. Et non pas vraiment. » je vois que tu t'arrêtes bien sur mon nom de famille, je pense que je n'aurais pas du le dire, mais je m'en fou là. « Ah ! Tu dois être l'un des frères de Dakota alors ? » je hoche à nouveau la tête. « Ouais, le deuxième grand frère, tu vois la plus tête de con d'entre les deux grands malheureusement. Je ne sais pas si tu as eu affaire à Laszlo mais je m'en moque un peu, franchement, je m'en fou. » moi ? Franc ? Ou plutôt directe ? Ouais totalement, je m'en fou de se qui peut m'arriver, j'ai bien dis à un mec que c'était un vrai connard a une soirée que je l'ai juste entendu parler. Alors bon j'ai aucune crainte. Je viens tenir mon sac d'une de mes mains en te regardant droit dans les yeux. « Qu'est-ce que tu fous avec ma sœur ? Franchement ? Une gamine de 14 ans quoi ! » Je fronce doucement mes sourcils, ouais j'ai pas envie qu'il arrive quoi que ce soit à ma sœur. « Tu peux m'expliquer ? Sinon, j'ai quelques petites choses te concernant qui te feront sûrement décidé à parler ou a évité clairement ma petite sœur. » je suis ferme et franc, mais très sûr de moi.

Ce jeune homme n'avait pas l'air très heureux de rencontrer Balthi, puisqu'aparemment, ils ne se connaissaient donc pas personnellement. Son ton était sec, sa voix dure, son visage fermé. Il était franc, c'était quelque chose de Balthi aimait, mais il n'aimait cependant pas son ton. Et puis il trouvait qu'il avait le même caractère de merde que sa sœur, là tout de suite. Il soupira, l'écoutant lui parler. Il se fichait de savoir si Balthi avait parlé avec Laszlo. Balthi passa une main dans ses cheveux, il lui aurait bien proposer de discuter tranquillement autour d'un café, mais ce type ne tarda pas à lui demander ce qu'il pouvait bien foutre avec une gamine de quatorze ans. Balthi fronça les sourcils, les mains sur les hanches. Il l'observait, mais il n'aimait pas ce qu'il entendait alors à peine eut-il fini sa phrase, que Balhi répondit « Hé, j'ai trente piges, je suis en couple et je vais être papa. Tu crois quoi là ? » il voulait le stopper tout de suite sur ses pensées dégueulasses, mais alors qu'il aurait voulu ajouter quelque chose, Ed continua, avec une menace. Balthi sourit, et ne pu s'empêcher de baisser la tête en rigolant, tout en se pinçant le nez. Qu'est-ce que pouvait bien avoir ce gamin, contre lui ? L'Islandais était une crème, il étai gentil, il ne se droguait pas, le seul fait indésirable qu'il avait commis c'était y'a pas si longtemps, quand il avait prit la moto en ayant bu après sa rencontre avec Lou. Il ne s'attendait tellement pas à ce qu'Edwy soit calé en informatique, si bien qu'il puisse retrouver un très vieux dossier. Un très vieux dossier que Balthazar avait oublié, et qui concerne Vienne. Oui, Balthi avait oublié ça. Il n'y pensait plus depuis longtemps. « Et tu as quoi contre moi, tu crois que tu me fais peur ? J'ai rien à me repprocher » lança Balthi, sûr de lui -alors qu'il ne devrait pas. Et il continua « ta sœur c'est elle qui a insisté pour qu'on se voit ok ? J'ai rien demandé. Tu étais là sous la terre quand on s'est fait ensevelir ? Non. Moi si, j'y étais. C'est moi qui ai empêché à ta petite sœur chérie de crever, et toi, t'étais où ? » il fronçait encore les sourcils. Balthi n'avait pas pour habitude de s'énerver, ni même d'hausser le ton. Il était de nature calme, patient, diplomatique. Mais là, ça commençait à lui taper sur le système de se prendre des reflexions déugueulasses. Il insinuait quoi ce gamin ? Qu'il était un pervers ? Un pédophile ? « c'est elle qui est venue me trouver ici même, comme toi aujourd'hui. Elle avait besoin d'un ami, que quelqu'un l'écoute, que quelqu'un veille sur elle. Même si vous êtes huit à la maison y'en a pas un qui est foutu de le faire correctement apparemment ? » il marqua une pause, souffla un coup et reprit un peu plus calmement. « Je sais pas ce que tu t'es imaginé, d'accord ? Mais j'ai jamais eu un geste, un regard, une parole déplacée avec elle. J'ai rien à me reprocher. Je veille sur elle, je l'écoute, et au fil du temps, j'ai appris à apprécier sa franchise, sa maturité mais ça n'empêche qu'elle sera toujours une gamine pour moi. Je suis pas un pervers, ok ? Au départ, je ne voulais même pas qu'on soit amis elle et moi, c'est elle qui en avait besoin. » Il aurai aimé lui raconter l'épisode de la soirée, mais Dakota lui en voudrait trop de la balancer, alors il se tait là, attendant qu'il lui réponde.

Je sais que part moment je peux perdre mon calme, comme aujourd'hui en réalité. Certes ma petite sœur n'est pas une sainte mais elle n'a jamais su voir tout se qu'on a fait pour elle depuis qu'elle est née. C'est pas simple de vivre avec des frères et sœurs, ou notre mère a tout fait pour qu'on soit dans le droit chemin et que nous -les plus grands- gamins on s'occupaient de nos sœurs pour ne pas qu'elle dévie encore plus. Mais elle ne la jamais remarquer. Oui je n'hésite pas te demander se que tu fous avec une gamine de quatorze ans. « Hé, j'ai trente piges, je suis en couple et je vais être papa. Tu crois quoi là ? » je hausse les épaules. « J'en sais rien du tout, j'te connais pas mec ! Je sais juste que tu traînes avec ma frangine ! » je garde mon visage ferme et dur, même si de ton coter c'est la même chose. Mais je remarque rapidement que tu ne me crois pas que j'ai quelques choses sur toi. « Et tu as quoi contre moi, tu crois que tu me fais peur ? J'ai rien à me repprocher » Je croise mes bras sur mon buste un sourire assez fier mais aussi narquois. Un sourire qui peut très vite énerver quelqu'un. « Tu devrais, réellement tu devrais avoir peur. Parce que je ne te parle pas du fais d'avoir conduit sur ta bécane ou tu avais bu. Sa arrive à tout le monde mais moi j'ai quelques choses de bien plus... intéressant pour la police que je pense que personne ne sait ici. » Je vois que tu ne comprends pas vraiment de quoi je parle. Mais je laisse passer, je pense que tu seras ça un peu après. Tu viens alors rapidement me parler de ma sœur -normale je t'es demander. « ta sœur c'est elle qui a insisté pour qu'on se voit ok ? J'ai rien demandé. Tu étais là sous la terre quand on s'est fait ensevelir ? Non. Moi si, j'y étais. C'est moi qui ai empêché à ta petite sœur chérie de crever, et toi, t'étais où ? » Je laisse un petit rire ironique se faire entendre quand tu me dis « petite sœur chérie » « Ne part pas sur ce sujet s'il te plait. Parce que c'est pas toi qui sait occuper d'elle pendant quatorze ans. Alors tu vois, ma « petite sœurs chérie » est devenu une gamine infecte, une gamine qui se croit tout permis et même ses grandes sœurs en peuvent plus car elle fait connerie sur connerie. Ok tu la sauver, mais, c'est toi qui était quand madame rentrait en pleurant des cours ? C'est toi qui a fait en sorte qu'elle ne tape pas tout le monde un jour de son anniversaire ? C'est toi qui la emmener au urgence quand elle se cassait la gueuler et qu'elle se blessait ? Non alors s'il te plait, ne part pas sur ce sujet là. » je secoue doucement la tête de gauche à droite, ça pouvait me soûler les gens qui pense avoir sauver une de mes sœurs une fois alors qu'il n'ont jamais été là quand elle on grandit, comme pour le père de Murphy, mais ça c'est une autre histoire. « c'est elle qui est venue me trouver ici même, comme toi aujourd'hui. Elle avait besoin d'un ami, que quelqu'un l'écoute, que quelqu'un veille sur elle. Même si vous êtes huit à la maison y'en a pas un qui est foutu de le faire correctement apparemment ? » Je viens rire a nouveau ironiquement, laissant mes bras retomber sur mon corps puis je passe une main dans mes cheveux pour ne pas m'énerver, non il ne faut pas. Surtout pas. Surtout quand ça concerne ma famille je peux être très... violent. « Je doute que tu dois avoir des frères et sœurs pour sortir des merdes pareilles. Tu ne sais rien de notre famille. On est peut-être huit à la maison, mais quand tu as six gamins a s'occuper tu fais quoi toi ? A non désolée, tu ne dois pas connaître ça. » j'ai pris rapidement de la bouteille à cause de ça, oui être autant à la maison nous fait prendre plus rapidement des responsabilités. Mais moi j'ai pas fuis la maison. « Je sais pas ce que tu t'es imaginé, d'accord ? Mais j'ai jamais eu un geste, un regard, une parole déplacée avec elle. J'ai rien à me reprocher. Je veille sur elle, je l'écoute, et au fil du temps, j'ai appris à apprécier sa franchise, sa maturité mais ça n'empêche qu'elle sera toujours une gamine pour moi. Je suis pas un pervers, ok ? Au départ, je ne voulais même pas qu'on soit amis elle et moi, c'est elle qui en avait besoin. » « Franchise et maturité ? Franchise, ok c'est de famille je crois. Maturité j'ai du mal a te croire là, je ne pense pas qu'elle ta tout raconter. Puis... » je laisse un léger silence pour sortir une feuille de mon sac, feuille que je te tends. Ton cassier judiciaire ou se trouve un vieux souvenir du passer que je te parlais un peu avant. « J'ne sais pas si t'es un pervers ou autre. Mais, c'est pas quelque parole qui va me faire penser autre chose là. J'aurais surement besoin de plus d'argument, réellement. Car vue se qui est écrit là, je pense que Dakota ne sait rien, Laszlo ou même ta copine ne sait rien de tout ça. Si tu ne m'en dis pas plus de voir dite amitié. Je balance tout. » bras croiser sur ma poitrine, regard fixer sur toi mais surtout ma colère est présente mais elle ne s'entend pas trop dans ma voix.

Balthazar aurait voulu lui répondre lorsqu'il entama le sujet de sa présence aux côtés de Dakota, qu'elle l'avait appelé un soir, plutôt une nuit, après avoir bu, après avoir subi des agressions verbales pour que LUI vienne la chercher et la sortir de là. Mais il n'en parla pas, il n'en parlerait jamais. Car Dakota ne voulait pas que sa famille le sache, et aussi parce que ce n'était pas un concours concernant celui qui aurait le plus apporté de soutien à Dakota. Oui, Ed aurait forcément la palme, après tout, Balthi et Dakota ne sont pas amis depuis des années, seulement quelques semaines, quelques mois. Ed parlait du fait que probablement Balthi ne devait pas avoir de frères et sœurs. Il ne relève pas, après tout c'est hors sujet. Ensuite, Ed a une réaction étrange, il avoue que non, sa sœur n'est pas quelqu'un de mature. Ca fait sourire Balthi. Peut-être qu'avec lui elle ne l'est pas, puisqu'avec lui, elle gardera toujours sa place de petite sœur. Seulement, lui personnellement, l'avai déjà surprise à se faire sortir de ces phrases, très philosophiques sur la vie, sur l'avenir, sur les choix que l'on fait dans la vie. Elle avait cette distance, qui lui permettait de répondre clairement à des questions existentielles. Balthi aimait ça chez Dakota, elle était franche et aussi parfois, surprenante parce qu'elle visait juste dans ses réponses. Elle ne répondait jamais en gloussant comme toutes les adolescentes de 14 ans qui pourraient exister en ce monde, non. Elle répondait toujours d'une façon qui lui était bien propre, c'était sa façon à elle, sa signature.
Le jeune homme à lunettes sortit alors un papier de sa sacoche, qu'il tendit à Balthi. Ce dernier fronça un sourcil, avant de prendre le papier et là, il changea de visage. Son expression tomba, laissant le sourire pour une mine déconfite. Sa couleur changea probablement. Il s'agissait de son casier judiciaire. Il leva les yeux vers le gamin : comment pouvait-il avoir accès à cette information ? Qu'est-ce qu'il faisait comme boulot ? Flic ? Balthi avala difficilement sa salive et lui redonna le papier, lui, il le connaissait par cœur. Il passa une main dans ses cheveux avant de dire « Tu veux quoi ? » Ed lui expliqua qu'il voulait savoir en détails ce qu'il faisait avec sa sœur. Balthi sortit alors du garage, pour s'asseoir devant, sur l'arrière d'une vieille voiture rouillée. Là, il lança « Je te l'ai dit. Elle vient me voir le plus souvent à l'improviste, ici ou chez moi avec mes colocataires. On discute. Elle me parle de ses problèmes au lycée, avec ces ados stupides... Elle a juste besoin qu'on l'écoute. Parfois on sort prendre l'air, je... je l'emmène à moto sur la plage, on va manger une glace, j'crois que ça lui fait du bien.... et puis... moi, je sais pas. J'me suis attaché à elle... pas comme tu le crois. Je sais que c'est étrange mais on est devenus amis. Enfin, on était parce que là, on ne se parle plus vraiment pour le coup... » sa voix était morne. Après tout, Ed avait toutes les cartes dans ses mains, Balthi était vaincu. Il devait se plier à ce qu'il lui dirait, à ce qu'il voudrait qu'il fasse afin qu'il ne parle à personne de ce papier. Balthi n'avait pas le choix. « Tu veux quoi ? Tu veux que j'arrête de voir ta sœur ? » et là, il releva la tête pour croiser le regard du jeune homme, interrogateur. Il fini par lui lancer « comment tu as eu accès à ses informations ? Tu es de la police ? » parce que si ce n'était pas le cas, il aurait eu accès à ses informations de manière illégale et là, Balthi aurait lui aussi un moyen de pression contre lui.

On part peut-être sur un débat sur ma sœur, mais se qui est de sûr c'est qu'elle à bien trop changer depuis que notre mère est décédé et ça, ça m'agace, parce qu'on peut lui dire quelque chose et elle fait totalement le contraire. Le jour ou quelque chose lui arrivera ça nous retombera dessus en particulier sur Laszlo qui est le tuteur légale de tout les mineurs de la maison. Et j'ai pas spécialement envie que ça arrive. Mais elle ne le comprend pas et ne le comprendra jamais de toute façon. Quand je te sors ce papier de ma sacoche je peux voir que ton sourire disparaît, mais surtout que la teinte de ton visage devient un peu plus pâle. J'ai peut-être pas eu de tact en te montrant ce papier mais au moins tu sais que moi aussi je peux être franc mais aussi que je peux tout savoir, que je sais tout maintenant de toi. « Tu veux quoi ? » et la je t'explique, je t'explique qu'il me faudra des arguments assez fort pour que je ne te prennes pas pour un pervers en réalité. Quand tu sors de l'entré du garage je te suis pour venir me place face à toi, j'ai un visage un peu plus détendu, moins froid mois agressif qu'au départ. « Je te l'ai dit. Elle vient me voir le plus souvent à l'improviste, ici ou chez moi avec mes colocataires. On discute. Elle me parle de ses problèmes au lycée, avec ces ados  stupides... Elle a juste besoin qu'on l'écoute. Parfois on sort prendre l'air, je... je l'emmène à moto sur la plage, on va manger une glace, j'crois que ça lui fait du bien.... et puis... moi, je sais pas. J'me suis attaché à elle... pas comme tu le crois. Je sais que c'est étrange mais on est devenus amis. Enfin, on était parce que là, on ne se parle plus vraiment pour le coup... » je passe mes mains dans mes poches de mon jean tout en t'écoutant. Je comprends que vous êtes amis, bon même si pour toi ma sœur est mature mais on n'a pas la même vision des choses par rapport à elle et on ne l'aura jamais. « Si je comprends bien tu joues le rôle du grand frère qu'on ne sait pas faire en faite ? Que moi ou même mes frères n'arrivent pas à avoir. Ca me donne l'impression que, ouais, on en compte pas spécialement pour elle. Je veux bien qu'elle t'appelle quand elle a des soucis, mais bon on est quand même aussi là, présent dans sa vie et aussi on peut parler et passer des moments agréable avec elle. Mais bon, c'est comme ça maintenant. » Ouais j'en prends quand même un coup dans la gueule. C'est la seule qui m'ignore la plus part du temps et que inversement je fais bien trop pour elle. Quand je le fais avec mes autres sœurs j'ai quelques choses en retour mais elle, que de l'ignorance.
« Tu veux quoi ? Tu veux que j'arrête de voir ta sœur ? » je secoue doucement là tête de gauche à droite. « Non. Juste savoir se qu'elle a pu te dire. Même si elle ta demander de n'en parler à personne, je veux le savoir. Savoir se qui se passe dans sa tête. Savoir pourquoi elle nous ignore surtout. » je cache mes émotions, mais au fond de moi ça me blesse réellement. Je ne vais pas te le montré car je ne sais pas si tu vas en jouer ou pas. « Comment tu as eu accès à ses informations ? Tu es de la police ? » Quand tu me demandes ça, je ne réfléchis pas trop et ne te laisse pas le temps de douter. « J'ai énormément de connaissance dans la police vue que j'ai passer plusieurs mois au près d'eux. Voilà comment j'ai eu cette information. Mais je ne suis pas de la police ou autre chose et non, je n'ai pas eu ce cassier illégalement. » quel bonne blague, mais en très bon menteur et acteur j'arrive clairement ta faire croire ça. Je ne veux pas me créer des soucis pour que tu puisses te retourner. Puis il y a une partie de vérité, mes stages dans la police on fait que j'ai des connaissances et que je peux avoir ça légalement, mais je n'avais pas le temps personnellement. En te disant ce beau mensonge, je suis redevenu plus calme, posé pour être franc.

Ed semble touché par la relation qui unie Balthi à Dakota, comme une espèce de remord, à imaginer que Batlhi a prit la place de grand frère ? Il répond tout de même au jeune homme « Tu l'as dit tout à l'heure et tu as vu juste, je suis fils unique. Je ne sais pas ce que c'est que d'avoir une sœur, ou un frère. C'est... on n'a pas choisi de devenir amis. On s'est retrouvé bloqué sous la terre, et dans ce genre de moment... je sais pas. Tu réfléchis pas. On... on s'est rassurés mutuellement en fait je pense » d'ailleurs ce soir là, il avait croisé Laszlo, quand il était venu récupérer la gamine. Balthi sourit, il revoyait les bons moments passés avec Dakota, elle lui manquait. « Au départ, je voulais pas qu'on soit amis. J'étais méfiant. Tu sais pourquoi maintenant » lança t-il en pointant le papier qu'il venait de remettre dans sa sacoche. « A tout moment, elle aurait pu dire n'importe quoi à mon sujet et j'aurai passé ma vie en taule. Je la connaissais pas, je savais pas de quoi elle était capable » expliqua t-il, calmement. « Elle venait me voir sans me prévenir, j'avais pas trop le choix, et... et je la considérais comme une enfant, parce que c'est ce qu'elle est. Et on s'est d'ailleurs beaucoup disputé pour ça. Enfin... j'pense que tu sais mieux que moi comment elle est hein... Elle joue à la grande quoi... » il sourit. En fait lui, ça le fait rire quand elle fait ça. « Après... elle a subi des trucs pas cools avec des jeunes de son école. Je peux pas t'en dire plus, parce qu'elle me fait confiance, mais je te l'aurai dit si ça avait été grave, à toi ou à Laszlo d'ailleurs, je ne suis pas son frère, je ne suis pas son tuteur, j'ai aucun droit là-dessus ; mais je suis son ami, elle me fait confiance et malgré tout ce que tu peux penser, je suis quelqu'un de bien » avoua t-il sincèrement en regardant le jeune homme. « J'essaie de la conseiller au mieux, de la protéger aussi quand il le faut, que ça soit contre les autres ou même contre elle. J'essaie de la faire sourire, ou même rire. J'essaie de lui faire plaisir, je lui ai acheté une paire de baskets d'ailleurs. Je... je ne cherche rien en retour, juste que de la voir bien, ça me fait du bien aussi. Elle ne tourne pas mal. Elle ne fait pas de conneries. Elle ne se met pas en danger. Elle n'a pas de conduite à risques, et elle ne m'a encore jamais menti, elle passe certaines choses sous silence, notamment ce qu'il se passe à la maison la plupart du temps, elle est assez secrète là dessus. Mais j'crois que c'est juste une gamine un peu perdue dans la foule, chez vous ou au lycée, et qui a besoin de repères » Balthi voulait jouer ce rôle là, et quelque part, il le jouait déjà. A voir ensuite ce que Dakota en pensait, mais lui, ça ne le dérangeait pas de jouer ce rôle. Il regardait Ed, quand il lui répondit pour l'obtention de ces informations. Il hocha la tête, sans chercher à en savoir plus. De toute façon, il s'en fichait, il avait été innocenté par la Justice, ça ne craignait rien. Mais il ne voulait pas en parler à Lou pour le moment, ça n'avait aucun sens, puisqu'il n'avait rien fait. Devrait-il lui en parler un jour ? Il pensait que non. Finalement, assis toujours sur la voiture rouillée, devant le garage, il leva les yeux vers Ed. Ce mec s'inquiétait juste pour sa sœur, et lui au moins, il semblait vraiment s'en préoccuper, pas comme Laszlo qui semblait n'en avoir rien à faire.

C'est vrai que ça me fait bizarre. Bizarre qu'un mec comme toi soit amis avec ma petite sœur. Mais je continue de t'écouter en t'observant. « Tu l'as dit tout à l'heure et tu as vu juste, je suis fils unique. Je ne sais pas ce que c'est que d'avoir une sœur, ou un frère. C'est... on n'a pas choisi de devenir amis. On s'est retrouvé bloqué sous la terre, et dans ce genre de moment... je sais pas. Tu réfléchis pas. On... on s'est rassurés mutuellement en fait je pense » je hausse doucement des épaules, il met arrivé beaucoup de chose malgré tout dans mon adolescence donc ça je ne peux pas trop dire quoique ce soit. « Oui oui sûrement, je ne douterais pas la dessus. Et du fais que tu n'ai pas de frère et sœur, j'ai dis ça un peu au pif franchement, je ne savais pas vraiment. Ou on peut y remarquer rapidement des personnes qui en ont pas, ils sont plus protecteurs avec des plus jeunes et voilà c'est peut-être ça aussi qui ma fait dire ça. » puis quand tu continues je ne te coupe pas la parole. « Au départ, je voulais pas qu'on soit amis. J'étais méfiant. Tu sais pourquoi maintenant » je te fais un petit signe de la tête pour te dire que je te comprends oui, c'est vrai qu'on juge assez rapidement les gens mais bon c'est un peu normal ? « Je vais t'avouer, je me suis vachement calmer parce que, j'aurais apprit que la plus grande aurait fait ça à l'âge de Dakota, j'aurais pas spécialement parler en premier lieu. Donc tu as eu un peu de change que je sois venu te parler en premier. » un léger rire se fait entendre, on ne dirait pas comme ça que je puisse en venir aux mains mais ça mets déjà arriver plus d'une fois. Puis je te laisse continuer. « A tout moment, elle aurait pu dire n'importe quoi à mon sujet et j'aurai passé ma vie en taule. Je la connaissais pas, je savais pas de quoi elle était capable » « A ça, on ne sait pas de se qu'une personne est capable surtout à son âge c'est sur. » je dis en haussant les épaules, c'est sûr qu'elle aurait pu te foutre dans la merde, tout faire pour que tu partes en taule mais après qui c'est si ce n'est pas son attention plus tard ou pas. Je ne peux pas en dire plus la dessus, car même moi, par moment je n'ai pas l'impression de la reconnaître. « Elle venait me voir sans me prévenir, j'avais pas trop le choix, et... et je la considérais comme une enfant, parce que c'est ce qu'elle est. Et on s'est d'ailleurs beaucoup disputé pour ça. Enfin... j'pense que tu sais mieux que moi comment elle est hein... Elle joue à la grande quoi... » Je fais des grands yeux quand tu me dis que je sais mieux que toi comment elle est. Puis je hoche la tête de haut en bas pour acquiescer t'es paroles. « Après... elle a subi des trucs pas cools avec des jeunes de son école. Je peux pas t'en dire plus, parce qu'elle me fait confiance, mais je te l'aurai dit si ça avait été grave, à toi ou à Laszlo d'ailleurs, je ne suis pas son frère, je ne suis pas son tuteur, j'ai aucun droit là-dessus ; mais je suis son ami, elle me fait confiance et malgré tout ce que tu peux penser, je suis quelqu'un de bien » je laisse un petit soupire m'échapper, et malgré moi je viens te montré avec ma main, une vieille habitude. « Tu vois, ça, ça m'énerve. Elle sait très bien qu'elle peut nous en parler. Elle voit très bien que ses frères et sœurs viennent me voir quand ça ne va pas en cour ou dans leur vie. Bon je ne lui demande pas de toute me raconter, mais ça, ça elle sait très bien qu'elle peut m'en parler, me parler de se qui ne va pas mais non. Je ne sais pas se qu'il cloche dans ça tête pour ne pas se retourner aussi vers ses frères quoi. » je soupire doucement en repassant ma main dans ma poche. Oui ça m'énerve, oui ça m'énerver d'apprendre qu'elle a des soucis à l'école et que ce soit toi qui doit me le dire et non elle. « J'essaie de la conseiller au mieux, de la protéger aussi quand il le faut, que ça soit contre les autres ou même contre elle. J'essaie de la faire sourire, ou même rire. J'essaie de lui faire plaisir, je lui ai acheté une paire de baskets d'ailleurs. Je... je ne cherche rien en retour, juste que de la voir bien, ça me fait du bien aussi. Elle ne tourne pas mal. Elle ne fait pas de conneries. Elle ne se met pas en danger. Elle n'a pas de conduite à risques, et elle ne m'a encore jamais menti, elle passe certaines choses sous silence, notamment ce qu'il se passe à la maison la plupart du temps, elle est assez secrète là dessus. Mais j'crois que c'est juste une gamine un peu perdue dans la foule, chez vous ou au lycée, et qui a besoin de repères » « Se qui se passe à la maison, personne n'en parle dans la fratrie. On est tous discret la dessus, parce que je pense que quand on sort de la maison les soucis reste à l'intérieur. Après si elle t'en parle t'en mieux. Puis je pense que s'il y a quoique ce soit, si tu sens qu'elle commence à mal tourné ou même si elle est danger tu viens m'en parler. C'est pas que je ne veux pas que tu l'aides juste que je sois au courant quand même. » Je soupire doucement, je viens alors sortir mon paquet de cigarette pour m'en allumer une et me détendre un peu en réalité. Je fais en sorte que la fumer ne t'arrive pas en pleine figure par respect malgré tout. Puis je me rends compte que tu viens de me dire des prétextes assez convaincant. Je sors le papier de ma main libre, je le plie à l'arrache puis je viens y mettre le feu. Une fois que le feu arrive vers mes doigts je le laisse tomber à terre. « Tu m'as convaincu que tu es réglo. » même si un jour il y a un soucis je peux toujours l'avoir a nouveau c'est pas un soucis, mais, comme ça ça te prouve que je ne dirais rien à personne. Je viens tirer une longue latte sur ma cigarette avant de recracher la fumer en l'air.

Quand Edwy avoua à Balthi ce qui l'énervait avec Dakota, le blond ne pu s'empêcher de retenir un rire amusée, avant de répondre « et tu ne t'ai jamais dit que c'était parce que justement tu étais son frère ? Elle a peut-être besoin de parler à quelqu'un qui ne sait rien de sa vie, ni de tout le reste, quelqu'un qui sera impartial ? » après tout, beaucoup de gens préfèrent parler à un inconnu, apparemment c'est plus facile, car il ne connait rien de nos antécédents, parce qu'il est impartial, neutre. Mais en réalité, son jugement sera aussi toujours biaisé, parce que justement, il ne connait rien. Ensuite, Ed lança à Balthi qu'il comprend le fait qu'il veuille protéger les secrets de sa sœur, seulement le tenir au courant au moindre truc nécessairement grave. Là dessus, Balthi hocha la tête « C'est ce que je comptais faire, j'ai le numéro de Laszlo, il sait qui je suis. Après, j'ai eu l'impression qu'il en avait un peu rien à foutre qu'un trentenaire puisse parler à sa sœur. Du coup ouais, y'a pas de soucis, je te dirai si jamais y'a des trucs concernant Dakota qui sont trop importants pour que je les gère seul. Et... et j'suis content que tu sois venu en parler avec moi, de pouvoir enfin parler à un Ziegler de tout ça, pour pas qu'il y ait de méprise... » lança Balthi en se levant de l'arrière de l'auto rouillée sur laquelle il était assis depuis tout à l'heure. Il regarda ensuite faire le jeune homme, avec sa cigarette -lui qui ne fumait pas, n'aimait pas trop ça, mais il était habitué avec Nikki- et puis il le regarda bruler le papier devant lui, avouant lui faire confiance. Avoir été convaincu. Balthi sourit, mais il savait très bien que ce bout de papier brulé était uniquement un symbole. Edwy savait son secret et ça lui donnait un pouvoir inqualifiable sur lui. Il devrait toujours être prudent, mais il avait l'air bien plus sympa, et ouvert à la discussion que le grand patron Ziegler, qui paraissait bien plus rude. Balthi avança sa main vers ce jeune homme, afin qu'il la lui serre. Un signe de salutation, mais aussi de respect, d'un accord entre eux. Balthi le tiendrait au courant des choses concernant sa sœur, quand ça concernerait la tutelle Ziegler, ou bien si elle se met à vraiment faire des conneries, à mettre sa vie en jeu. Aujourd'hui, ça n'était pas le cas. Non. Elle avait des soucis avec des ados de son âge, mais il avait réglé le problème en intervenant à cette super « soirée » pour leur faire peur, lui et sa grosse voix. Mais maintenant, ça faisait plusieurs jours qu'il ne parlait plus à Dakota, ils s'étaient disputés. Elle lui manquait. « Elle va bien ? » demanda t-il à son frère, qui pourrait peut etre lui répondre. Il attendit sa réponse, avant de continuer « on s'est disputé. Elle s'est pointé à l'improviste chez moi, et.... et tu connais son humour, toujours sur le fil, ce matin là c'est pas passé et on s'est disputés. J'ai plus de nouvelles depuis... » lança t-il. Si ca se trouve, ils ne se reparleraient plus jamais et l'intervention du fils Ziegler était donc, sans intérêt finalement ? Balhi n'en savait rien. Il aurait aimé que Dakota comprenne ce qu'il lui avait repproché ce matin là, mais elle était tellement tétue cette saloperie de gamine.

« et tu ne t'ai jamais dit que c'était parce que justement tu étais son frère ? Elle a peut-être besoin de parler à quelqu'un qui ne sait rien de sa vie, ni de tout le reste, quelqu'un qui sera impartial ? » je hausse alors des épaules quand tu me dis ça. « Je veux bien que je sois son frère, mais, des soucis avec des camardes de classe ou même avec ses amis, même si elle ne veut pas en parler à Laszlo elle sait que je suis pas comme lui. Enfin bref, tout ça est une autre histoire qui, je pense me regarde. » je hausse a nouveau des épaules, venant alors apporter ma cigarette a mes lèvres pour tire une taffe puis je la recrache en l'air. « C'est ce que je comptais faire, j'ai le numéro de Laszlo, il sait qui je suis. Après, j'ai eu l'impression qu'il en avait un peu rien à foutre qu'un trentenaire puisse parler à sa sœur. Du coup ouais, y'a pas de soucis, je te dirai si jamais y'a des trucs concernant Dakota qui sont trop importants pour que je les gère seul. Et... et j'suis content que tu sois venu en parler avec moi, de pouvoir enfin parler à un Ziegler de tout ça, pour pas qu'il y ait de méprise... » je fais une petite grimace. « Nous sommes tous différent dans la famille cherche pas... » après tout ça, je brûle le papier pour te montré une certaine confiance entre nous puis après voilà, je peux l'avoir quand je veux s'il y a réellement un problème. Quand la papier finit de fumer, je finis ma cigarette, je viens alors l'écraser avec mon pied. Je me rends compte moi-même que je suis devenu plus agréable qu'avant, sûrement quand Laszlo est revenu à la maison, je ne sais pas du tout en réalité. Quand je vois que tu me tends la main, comme si de respect et de salutation je viens la serré avec fermeté bien sûr. Mais au moins tu savais que je serais peut-être plus à l'écoute. Puis je repense que tu m'as dis que tu avais le numéro de mon frère. Je viens alors sortir mon téléphone pour te montré mon numéro. « Ca sera plus simple si tu as mon numéro non ? » je dis avec un léger sourire, sympathique, mais léger malgré tout. Je te laisse le prendre puis je range a nouveau mon téléphone dans ma poche. « Elle va bien ? » je lève doucement un sourcil quand tu me demandes ça, mais tu enchaînes rapidement. « on s'est disputé. Elle s'est pointé à l'improviste chez moi, et.... et tu connais son humour, toujours sur le fil, ce matin là c'est pas passé et on s'est disputés. J'ai plus de nouvelles depuis... » Je passe doucement une main dans mes cheveux. « Je ne sais pas vraiment... Je la croise a peine en rentrant du boulot et elle ne m'adresse pas vraiment la parole alors je ne peux pas te dire. Puis tu sais, quand elle rentre du collègue elle trace dans sa chambre et généralement je rentre toujours après les repas. » je ne veux pas trop t'inquiéter mais je préfère te dire la vérité. C'est sur qu'étant assistant webmaster, c'est un peu dur de voir tout le monde quand ça rentre des cours.

La réponse du frère de Dakota toucha Balthi, en fait, ça n'était la faute de personne dans cette famille, mais voilà, ils bossaient tous, ils allaient à l'école, ils avaient leurs vies et pas vraiment le temps pour la partager réellement, surtout pour Dakota, qui est en pleine adolescence, et qui perdait un peu pieds dans tous ça. Balthazar comprenait mieux pourquoi elle était venue le trouver ici, dans le garage, quelques jours après l'éboulement. Oui, désormais, il avait certaines réponses à certaines questions. Et ça le rassurait aussi, parce que c'était de bonnes raisons, et surtout, sans idées derrière la tête. Finalement, les deux jeunes gens s'échangèrent leurs numéros de téléphone, afin de pouvoir se joindre à tous moments et Balthi lança « hésite pas à m'appeler si... si y'a besoin de renfort avec Dakota. J'veux pas m'immisser dans votre vie familiale mais je suis là, s'il faut, un jour... ou un soir... ou... n'importe en fait » il lançait ça, sans vraiment y croire, ce type n'avait pas l'air non plus hyper chaleureux avec lui et l'idée qu'il soit l'ami de sa sœur adolescente. Mais bon, il l'avait dit à Dakota et il avait été heureux qu'elle s'en souvienne en pleine nuit, humiliée par d'autres adolescents. Comme quoi, il servait un petit peu à quelque chose finalement. « Je suis désolé, il faut que je retourne bosser... mais tu peux me joindre à tous moments... et... j'essayerai de passer voir Dakota bientôt, histoire d'enterrer la hache de guerre et... savoir comment elle va vraiment » lança t-il dans un sourire. Il recula de quelques pas, mettant alors fin à leur rendez-vous improvisé. Balthazar était heureux de cette discussion, il l'avait attendu pendant longtemps à vrai dire, il était donc heureux d'avoir pu discuter avec un adulte Ziegler au sujet de Dakota. Maintenant, il avait véritablement assuré ses arrières et rien que pour ça, ça lui allait très bien. Il regarda le jeune homme partir de là où il venait et il reprit sa place à son travail. Il s'était octroyé un temps de pause et c'était quelque chose qui devenait bien trop régulier depuis quelques temps : Dakota, le frère Ziegler, Jack, ou même Lou... il fallait qu'il prévienne ses proches qu'il fallait qu'ils arrêtent de se pointer quand il était au travail, parce qu'il était là pour bosser et non pour recevoir des gens. Et puis après tout, la colocation était accueillante, chaleureuse et spacieuse, pourquoi personne ne venait-il le voir là-bas ? A croire de Nikki, Claüs et Jilian devaient faire trop peur ? Sûrement. Balthazar termina sa journée, en faisant un peu d'heure supplémentaire, afin de compenser son retard accumulé par la visite Ziegler. Il pensait à Dakota. Ouais, il fallait qu'il aille lui parler. Elle lui manquait cette saleté.

HRP : On peut cloturer celui-ci ? On en a fait le tour o/ Après pour l'idée du rp suivant... j'aimerai un truc plus percutant, mais je ne sais pas quoi haha