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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Nope thanks. [Sulli]

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MessageSujet: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMar 23 Mai - 21:55

« Le bâtiment B, troisième étage Monsieur. » Et les yeux qui papillonnent, et le grand sourire qui ne lui fait ni chaud ni froid. C'est pas grave, il survivra. C'était pas comme si son avant-bras pissait le sang, que le bandage de fortune fait avec une main commençait à se tâcher. Raisonnablement, il n'allait pas se vider de son sang et mourir. Mais il regrettait presque de ne pas avoir laissé son collègue appeler un docteur plutôt que le laisser partir à l'hôpital. Le résultat était qu'il avait certainement dégueulassé sa voiture, son tee-shirt, et que cette saleté de zèbre devait être en train de bien se gausser en se pavanant devant les visiteurs dans son simulacre de prairie. En soi, ça aurait dû réconforter Tom de voir ces animaux devenir plus sauvages et farouches au contact de l'homme ; c'était l'instinct qui revenait. Mais prendre gentiment les pommes et les sucreries pour au final lui foutre un coup de vent sauvage ? Abruti de canasson. Pour la peine, la prochaine piqûre serait bien plus piquante que nécessaire. Il l'aurait cherché. C'est que l'air de rien, il avait beau sourire et rester calmer, ça faisait un sacré mal de chien. Le zèbre l'avait pas raté, avait certainement bouffé quelques centimètres de peau. Et il y avait plus glorieux qu'une morsure de zèbre comme cicatrice de guerre.

Dos appuyé contre la rambarde de l'ascenseur et regard happé par la blessure qu'il tentait de délimiter en levant doucement le bandage. Tellement concentré à ne pas en foutre partout, il ne fit pas attention à la personne qui entra dans l'ascenseur. Ce qui le fit relever la tête, ce fut cette secousse brusque, puis cette immobilisation et le silence. Plus de bruit mécanique, plus de sensation de mouvement. Les portes qui ne s'ouvrent pas, le bouton qui ne répond pas. « Ouaiis, ok. J'suis pas à un litre près. » Il force un sourire en s'intéressant enfin à sa compagne d'infortune. Sourire qui se crispa un peu en reconnaissant le visage, qui finit par se faner en tombant sur le ventre rebondi. Eh beh. Ça avait pas perdu de temps. « J'espère que t'es pas hématophobe, j'ai pas trop envie de te faire du bouche à bouche pour te ranimer. » Il finit par se forcer à jouer de son air détendu, mais réaliser le deuxième sens que peut avoir sa phrase le bloque un peu. « Enfin, juste que ce serait pas exactement pratique, puis j'ai pas envie d'avoir une nana évanouie à côté de moi tu sais. Je... » Il s'enfonce, en a bien conscience, au point qu'il finit par hausse les épaules et passer à autre chose.

« On est dans un hôpital, ils devraient pas tarder à remettre l'ascenseur en route. T'es là pour quoi, d'ailleurs ? » Lui, se faire rafistoler le bras. Mais tant qu'aucun des deux tournaient de l'oeil, c'était que tout allait bien, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyVen 26 Mai - 10:59

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sam & sulli

Mes rendez-vous médicaux chez le médecin me prenaient de plus en plus de temps. Ils disaient qu’il n’y a rien de grave mais je ne me souviens pas avoir lu qu’il fallait se rendre toutes les semaines à l’hôpital. Aujourd’hui était un jour spécial parce que je venais seule, Laszlo étant occupé avec sa famille, je n’avais pas voulu le déranger une nouvelle fois. Je suis une femme forte mais je dois avouer qu’en ce qui concerne mon bébé, je perds tous mes moyens. Les hormones ? Je devais me rendre dans un service inconnu et je me perdais dans les couloirs immenses de cet hôpital. Je marchais presque dix minutes avant de trouver un panneau m’indiquant tous les services. Je regrettais d’être seul ici dans cette ambiance macabre. J’entendais les enfants pleurer, des hommes hurler de douleur et je ne parle même pas de ce qu’on pouvait croiser ici. La vue du sang ne me fait pas peur, c’est plutôt celle de la douleur qui me terrifie. Parce que je sais que dans quelques mois, je vais souffrir le martyr et tout ça parce qu’une capote aurait éclaté lors qu’un ébat purement sexuelle. Ça m’apprendra surement à coucher avec le premier venu, trop défoncée pour m’en rendre compte. Mais je dois avouer que cette nuit là avait été géniale, bien que je n’ai jamais eu la force de recontacter cet homme. Je ne sais pas qui il est, ni ce qu’il fait. Je ne veux pas chambouler sa vie avec l’annonce de ce bambin.

J’entrais enfin dans un ascenseur et restais bloquée quelques secondes sur le nombre incalculable de boutons. Je me souvenais de mon étage et j’allais me placer plus au fond de cette boite métallique. Perdue dans mes pensées, je suis réveillée par la secousse qui suit. J’écarquille les yeux, ne comprenant pas ce qu’il se passe. Je jette un simple coup d’œil autour de moi, il y a un homme. Il n’y a plus un bruit, et on sent que l’ascenseur ne bouge plus. « Non c'est pas possible putain. » Je me précipite sur les boutons mais rien a faire, ils ne répondent plus. Je ferme les yeux quelques secondes en soupirant mais cet homme me sort de mes pensées. « Ouaiis, ok. J'suis pas à un litre près. » Je me retourne pour comprendre ce qu’il dit et c’est à cet instant que je le reconnais. C’est lui, c’est l’homme avait qui j’ai passé ma dernière nuit. Je ne peux plus respirer. Ça ne peut pas être vrai. « J'espère que t'es pas hématophobe, j'ai pas trop envie de te faire du bouche à bouche pour te ranimer. » Je ne sais pas quoi répondre, je veux juste m’enfuir. Mes yeux s’écarquillent de nouveau a dernière phrase. « Non t’en fais pas. » Répondis-je sèchement, cherchant désespérément un moyen de sortir d’ici. « Enfin, juste que ce serait pas exactement pratique, puis j'ai pas envie d'avoir une nana évanouie à côté de moi tu sais. Je... » J’exquise un sourire lui criant de se taire, et je me retourne en espérant qu’il ne remarque jamais mon ventre. « On est dans un hôpital, ils devraient pas tarder à remettre l'ascenseur en route. T'es là pour quoi, d'ailleurs ? » Je me tournais de nouveau parce qu’il me questionnait et je remarquais son bras ensanglanté devant moi. J’avais tellement peur que je n’avais pas vu le coup d’avant. « J’ai un rendez-vous. » Répondis-je simplement, sans entrer dans les détails de ma vie. Puisque nous devions rester ensemble, autant parler. Tant pis s’il voit mon ventre. « Et toi, t’es tombé sur un couteau ? » Dis-je remarquant la plaie. Je me fichais de son problème mais nous n’allions pas nous regarder dans le blanc des yeux toute la journée.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyLun 29 Mai - 12:05

Tom tentait de garder le sourire, d'exprimer une bonne humeur honnête. Mais sincèrement, être coincé dans un ascenseur avec un coup d'un soir n'était pas exactement ce à quoi il aurait aimé employer sa journée. Sans compter que son bras lui faisait mal, l'air de rien. La morsure piquait sagement et le pansement de fortune était sur le poing de ne plus suffire à contenir le sang. Plus ça séchait, plus ça ferait mal quand il faudrait le décoller. Même en se disant que ce n'était qu'une question de minutes avant que le service technique remettre la cage métallique en marche, ça restaient des minutes de trop. Et comme si cela ne suffisait pas, la jeune femme ne semblait pas du tout encline à lancer une discussion, préférant lui répondre bien trop sèchement. Ça eut le don de lui arracher un soupir discret. Il n'avait vraiment pas signé pour ça... prétendre que sa présence ne le gênait pas serait quand même un sacré mensonge. Il avait sincèrement eu l'impression d'être un profiteur ce soir là. Elle était pas très nette, avait certainement plus que de l'alcool dans le sang. Ils avaient vaguement discuté, elle avait eu cette attitude qui laissait penser qu'elle lui tendait une perche. Et lui, même en étant plutôt intéressé par le barman, il avait fini par se laisser tenter. Il avait fait de son mieux, avait pris son plaisir. Puis il était parti avec la ferme intention de ne jamais y revenir.

Le malaise s'accentua encore quand elle finit par se retourner. Les bras croisés sous la poitrine ne suffirent pas à cacher le ventre proéminent, preuve d'une grossesse déjà bien avancé. Assez pour qu'il fronce les sourcils malgré lui. Elle n'avait pas traîné. Même sans s'y connaître, la conception n'avait pas dû être plus de quelques semaines après leur coucherie au vu de la taille du ventre. Est-ce que le géniteur était l'un de ses coups d'un soir ? Un copain ? Putain, ce serait une belle veine s'il se trouvait qu'elle était en couple et infidèle... C'était pas son affaire. Il fallait se dire ça. Il força le sourire en relevant un peu son avant-bras blessé, haussant les épaules d'un air désabusé. « Réponse A, je suis tombé sur un couteau. Réponse B, je suis tombé du toit. Réponse C, j'ai été salement mordu par un zèbre. » Il tente de le prendre à la rigolade. En soi, il pourrait : c'est totalement absurde comme accident. Un de ceux qui feront marrer les trois générations suivantes, une histoire radotée aux repas de famille quand il se prendra pour un grand aventurier animalier. Enfin, encore faudrait-il qu'il ait une descendance. Ce n'était pas au programme. Et c'était bien pour cette raison qu'il avait du mal à ne pas faire glisser son regard sur ce ventre contenant vraisemblablement un gamin. « Félicitations, en tout cas. » Dire qu'il aurait pu être responsable de ça... Mais il avait pensé à se protéger. N'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMer 31 Mai - 21:39

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sam & sulli

Quelle situation ironique et embarrassante que de me retrouver dans un ascenseur coincé avec un coup d’un soir qui s’avère être le père de mon enfant. J’avais du mal à le regarder dans les yeux, peur de lui dire en le regardant qu’il était père. Il n’y rien entre lui et moi, vraiment rien qui nous lie, qui nous rapproche alors je ne veux pas le voir débarqué dans ma vie. C’est mon enfant et seulement le mien dorénavant. Pourtant, je sens que mon corps me lâche doucement, débout dans ce piège métallique qui ne veut pas redémarrer. Un silence s’installa entre nous deux, et je ne voulais pas entamer une nouvelle conversation. Appuyer contre le mur de l’ascenseur, je fermais les yeux quelques secondes, pensant à mon avenir avec cet enfant. C’est vrai, j’aurai surement besoin de soutient parce que je ne sais pas vraiment ce qu’est le rôle de mère. Mais je ne me sens pas prête à me lancer dans cette aventure avec un homme que je ne connais à peine. Soyons réaliste, j’avais passé une très belle nuit avec lui, mais à part les formes de son corps et son prénom, je ne le connais rien de lui. Quand à mon enfant, j’espérais de tout mon corps et mon cœur le rendre heureux avec tout les moyens que j’avais a ma disposition. Je reprenais mes esprits, parce que malgré tout, je lui avais posé une question. Bien que je me fichais de sa réponse, je m’étais senti presque obligée de lui retourner cette question.

« Réponse A, je suis tombé sur un couteau. Réponse B, je suis tombé du toit. Réponse C, j'ai été salement mordu par un zèbre. » Je ne sais pas s’il voulait me faire rire, mais en tout cas, ça ne marchait pas. Je ne pourrais même pas répondre. Je ne sais pas ce qu’il fait dans la vie. Le couteau pour un cuisinier, le toit pour un couvreur ou le zèbre pour.. Quelqu’un qui travail avec des animaux. Je n’en sais rien, je ne l’ai vu qu’un soir et on n’a pas vraiment parlé. Aucun sourire n’illumine mon visage mais je continue de le regarder de haut en bas. J’hoche la tête pour montrer que j’ai entendu mais je ne compte pas lui répondre. Un blanc s’installe de nouveau entre nous deux et je prie secrètement pour qu’il ne m’adresse pour la parole avant que cet ascenseur reprenne du mouvement. Toujours adosser contre le mur, il me coupe des mes prières pour me mettre un couteau dans le dos. « Félicitations, en tout cas. » Mon souffle se coupe et je ferme les yeux. La seule chose que je ne voulais pas qu’il ne voie sort au bout de même pas cinq minutes d’emprisonnement. Je ne veux pas répondre, je ne veux pas parler de ma grossesse. Mais mon silence allait répondre à ma place alors je savais que je devais répondre. Faire comme si de rien n’était. Après tout, je ne suis pas obligée de lui dire. « Je te remercie. » J’ai l’impression de ne pas en dire assez. Je ne veux pas qu’il se pose d’autres questions. Mais que lui dire sans crier qu’il est le père. « C’est pas le tient. » Ça sort de ma bouche sans que je ne le veule. Comme si j’avais besoin de préciser cela. Mais au moins c’est clair. Il fallait que je change de sujet et au plus vite. « Donc, ta coupure c’est quoi ? Je t’avoue que je ne crois pas au coup du zèbre. » Dis-je alors que je me fiche complètement de la raison de sa venue.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMar 6 Juin - 18:29

C'était malgré lui, Tom avait toujours été le genre de type à discuter sans pression, à préférer raconter ce qui lui passe par la tête plutôt que de laisser le silence s'installer. Mais la communication entre deux personnes ne peut pas se faire seul, et malgré toute la bonne volonté qu'il met à faire comme si de rien n'était, la brune continue de faire planer cette tension pesante. Elle ne sourit pas, se braque, n'a pas besoin du moindre mot pour lui faire saisir qu'il était bien bas sur la liste des personnes qu'elle aurait aimé revoir autre chose. Y avait pas mort d'homme, pourtant... Il y avait juste son air froid, ses bras croisés, son regard fuyant, et ses lèvres pas décidées à esquisser ne serait-ce qu'un rictus. Et le blond se doute bien que parler de sa grossesse ne fera qu'empirer la situation, pourtant, sa curiosité malsaine dit merde à la raison. Il a réussi à toucher une corde sensible puisque cette fois, il a droit à une réponse qui lui rappelle la température de ses cornets miko dans le congélateur. Il a horreur de ça, mais qu'elle lui claque aussitôt à la tronche que ce n'est pas de lui, ça compense assez bien. En bon type expressif qu'il est, le soupir de soulagement ne manque pas de se faire remarquer. « J'te féliciterais pas si c'était le mien. Enfin, c'est cool. T'es avec le père ? » Ou elle était tombée sur un autre plan d'un soir moins précautionneux quand on en venait à la protection ? Il ne sait pas vraiment pourquoi il insiste, pourquoi son regard a du mal à se détacher du ventre rebondi. C'était pas de lui, elle le lui avait dit. Il n'avait pas de problème de confiance en général...

Il n'empêche que le timing était parfait.

La jeune femme détourne la discussion, revient à la plaie qu'il finissait par oublier à force de laisser son esprit vagabonder. Tant qu'il ne touchait pas, n'appuyait pas, ne dérangeait pas la plaie, ça allait. Il ne tiendrait pas le même discours quand on lui enlèverait le bandage collé à la morsure pour le soigner... Et il pourrait bien continuer à faire de l'humour si le mépris de la belle ne lui hérissait pas à ce point l'échine. « Je t'avais pas sentie aussi teigneuse la dernière fois. Ce sont les hormones qui te mettent dans cet état ? » Un peu brut de décoffrage, un peu irrité et vexé aussi. « Écoute Lucy, j'y suis pour rien si l'ascenseur est en panne. Je compte pas te faire d'avances, venir baver sur ton ventre ou quoique ce soit. J'essaye juste de faire la discussion parce que je trouverais ça morbide de rester dans le silence avec juste l'odeur du sang et du désinfectant. Maintenant, à toi de voir. » Il expire, se vide les poumons pour essayer de calmer cet élan d'agacement. Il n'a pas la sensation d'avoir fait quoique ce soit de mal, pas même avoir écorché son nom. Il avait forcément un peu bu, l'autre soir. Quant à elle, sa sobriété était tout autant à prouver alors... « C'est une morsure, et c'est bien un zèbre. C'est presque aussi exotique que la marque que m'a laissée l'autruche sur le biceps. » Il n'aurait jamais de blessures de guerre vraiment impressionnantes, fallait-il croire.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMer 7 Juin - 15:52

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On ne peut pas dire que je sois quelqu’un de très avenant, surtout avec une personne que je connais a peine, ou que je ne veux pas connaître. Dans cette situation, en face de l’homme qui porte la moitié des gênes de mon futur enfant, j’ai beaucoup de mal à rester concentrée pour concevoir une conversation quelconque. Pourtant, je me sens presque obligée de le faire, ne voulant pas éveiller les soupçons de l’homme en face de moi. Je l’écoute me répondre, bien que je pense à autre chose. Je me demande secrètement que cette situation puisse être un signe. Le signe qu’il fallait lui dire. Après tout, cacher à un homme sa paternité est un péché que l’on pourrait regretter longtemps. « J'te féliciterais pas si c'était le mien. Enfin, c'est cool. T'es avec le père ? » Je déglutis parce qu’il ne sait pas de quoi il parle. S’il savait la vérité, ce genre de phrase ne serait jamais sorti de sa bouche. Bien que ça ne soit pas ses affaires, je préfère répondre. « Non. Les choses sont ainsi. » Je suis loin d’être agréable mais au moins je daigne enfin lui répondre. Je ne sais pas combien de temps nous seront coincés.

« Je t'avais pas sentie aussi teigneuse la dernière fois. Ce sont les hormones qui te mettent dans cet état ? »
J’excisais presque un sourire, sa tentative d’humour pourrait presque me faire rire. Mais je dois avouer qu’au fond de moi, les hormones me jouent des tours. « Écoute Lucy, j'y suis pour rien si l'ascenseur est en panne. Je compte pas te faire d'avances, venir baver sur ton ventre ou quoique ce soit. J'essaye juste de faire la discussion parce que je trouverais ça morbide de rester dans le silence avec juste l'odeur du sang et du désinfectant. Maintenant, à toi de voir. » Continue-t-il avant que je ne puisse répondre. Je retiens aussi le fait qu’il se soit trompé de prénom. Je ne peux pas lui en vouloir, je ne me souviens pas du sien, et puis nous avions passé qu’une soirée ensemble. « Sulli, c’est Sulli mon prénom. » Dis-je calmement, ne cherchant pas à le reprendre méchamment. Mais au moins, nous pourrions bien parler si nous nous connaissons mieux. « C'est une morsure, et c'est bien un zèbre. C'est presque aussi exotique que la marque que m'a laissée l'autruche sur le biceps. » Je dois le croire apparemment. En même temps, je ne sais pas ce qu’il fait dans la vie mais puisqu’il a l’air entouré d’animaux, j’opterai pour vétérinaire, ou quelque chose du genre. « alors soit tu travailles avec les animaux, soit tu vis dans une ferme. » Répondis-je, mais je ne vois pas dans les enclos, habillés de bottes en plastique. Je me tournais face à lui, prête à discuter avec lui. « t’as raison en tout cas, on devrait discuter, je ne sais pas combien de temps nous allons rester ici. » Ajoutais-je, bien que je ne sois pas sûr de savoir quoi lui dire. De notre dernière soirée ? Je ne sais pas. Je pourrais craquer et tout lui révéler, quoi que ça ne serait pas une mauvaise idée. Le destin nous a réuni, c’est pour une raison.  « Tu sais notre dernière soirée.. » Dis-je doucement, prête à tout lui dire. « Tu.. » Aurais du te protéger ? Non je ne peux dire ça comme. « Tu ne m’as jamais rappelé ! » Dis-je par peur, perdant tout mes moyens. En plus, je me fiche qu’il ne me rappel pas, il ne compte pas pour moi. Ce n’est qu’un homme parmi tant d’autres.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptySam 10 Juin - 12:12

Il avait du mal avec les enfants, les femmes enceintes, et même les animaux sur le point d'avoir des enfants. Il ne savait pas dire d'où remontait ce traumatisme mais il était clair qu'il n'était pas ce genre d'homme à avoir la curiosité de toucher un ventre tendu par le bébé à l'intérieur, ou à vouloir prendre dans les bras un nouveau-né. Ça le mettait mal à l'aise, et le rebutait. Très honnêtement, il ne se voyait pas avoir des enfants un jour. Des animaux, ce serait sans problèmes. Des jeunes qu'il aura pris sous son aile, sans soucis. Mais alors un bébé... Il ne put cacher son soulagement quand la brune lui ôta de ce doute pernicieux : il ne serait pas père. Sauf qu'à vue d'oeil, il aurait pu l'être. Et vu ce que la jeune femme disait du père de son fœtus... un coup d'un soir qui avait mal tourné, visiblement. Il eut un peu honte de se dire que tant qu'à être à l'hôpital avec le bras ensanglanté, il ferait bien de demander une analyse de sang. Juste au cas où, être sûr qu'il n'avait pas chopé le tétanos à cause de ce con de zèbre, ou alors le sida. On savait jamais. À voir le bon côté des choses, il aurait pas affaire à un petit copain jaloux trompé par sa nana...

Dans tous les cas, cela n'était pas pour arranger l'ambiance pesante dans l'ascenseur. Lourde au point que Tom ne put retenir sa frustration, qu'il exprima avec une telle franchise qu'il ne prit pas le temps de réfléchir à ses mots. Au point de se vautrer sur le prénom, en tout cas. État normal ou non, ne pas retenir un prénom de deux pauvres syllabes... La fameuse Sulli avait beau ne pas lui en tenir rigueur, il se sentit con. « ...Sulli, ouais. J'suis Tom. Au cas où. » ça l'aurait arrangé de ne pas être le seul à avoir eu la mémoire un peu faible, question de fierté. La seule chose certaine, c'était que cela n'aidait pas la discussion. Alors il se sentit forcé de continuer sur sa lancée, revenir à cette fichue blessure dont il avait voulu plaisanter. Il avait quand même cette sensation de passer pour un type lourd, vu la façon dont il se heurtait à un mur. Définitivement, il l'avait connue plus avenante. D'ailleurs, qu'elle finisse par enfin se dérider lui donna envie de sortir un « hallelujah » bien senti. C'était pas trop tôt, même s'il ne garderait certainement pas un bon souvenir de ce moment dans l'ascenseur dans tous les cas. « La ferme, ce sera pour la retraite. » Il hausse les épaules, comme si c'était une éventualité. Il se contenterait d'avoir une ménagerie, en attendant. Enfin pour l'instant... cela se résumait à un chien à mi-temps, des tortues et des perroquets. Il pourrait faire bien pire. « Moi ça me va bien de discuter. Promis, j'aurai pas de questions indiscrètes ! » De toute façon avec un peu de chance, ils seraient bientôt sortis d'ici.

Il 'empêche que parmi tous les sujets qu'ils auraient pu aborder, elle fut celle qui lui reparla de leur soirée. La fameuse qui posait problème et rendait leur proximité gênante. Pour lui reprocher de ne pas avoir rappelé. Ça le fit un peu perdre ses moyens ; c'était pour ça qu'elle lui en voulait alors ? « J'suis même pas sûr que tu m'aies passé ton numéro. Puis même, je... » ne t'aurais jamais rappelée. Est-ce que c'était des choses à dire à une femme, ça ? Lui dire clairement préférer les hommes et ne pas avoir été assez tenté pour la rappeler derrière ? Probablement pas. « C'était il y a plusieurs mois, y a prescription maintenant. Et puis j'suis casé depuis. » Cette histoire commençait à puer, pour un simple coup d'un soir. « Tu fais quoi de ta vie, toi ? » Mieux valait détourner la conversation tant qu'ils n'étaient pas droit dans le mur.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMar 4 Juil - 21:14

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« ...Sulli, ouais. J'suis Tom. Au cas où. » Je ne lui demande pas mais je suis quand même soulagée de pouvoir remettre un nom sur le visage de cet homme. Je me sentais d’autant plus mal de ne pas m’en souvenir quand on sait qu’il est le père de l’enfant que je porte. « La ferme, ce sera pour la retraite. » Répond-t-il lorsqu’il répond a ma supposition de lieu de travail. C’est vrai que sa blessure fait peur à voir, et au fond de moi j’étais curieuse d’en connaître la raison. Et puis, ça nous éviterait de parler de ma grossesse. Mais il ne répond pas non plus a ma question, je ne sais toujours pas ou il travail. Mais si nous restons coincé ici encore longtemps, j’aurai bien le temps de lui redemander. Un élan de conviction m’avait presque poussé à tout lui révéler pour notre enfant, je me sens si mal de cacher une chose aussi importante. Et puis, mise à part cette étrange blessure, il n’a pas l’air d’être un homme si peu fréquentable. Je dois aussi retenir le fait qu’il couche a droite a gauche. « J'suis même pas sûr que tu m'aies passé ton numéro. Puis même, je... » Répond-t-il à ma première approche pour parler de notre bébé. Mais il a raison, je ne lui avais pas laissé mes coordonnées parce que jamais je n’avais pensé devoir le revoir un jour. Il était juste un homme parmi tant d’autres avec qui je couchais juste pour me divertir. « C'était il y a plusieurs mois, y a prescription maintenant. Et puis j'suis casé depuis. » Je me fichais totalement qu’il me rappel ou pas, je l’avais oublié à la seconde ou j’étais sorti de son lit. Mais je retenais une chose, il est maintenant en couple. Je ne peux pas gâcher la vie de cet homme en lui annonçant ma grossesse. Non c’est impossible. Pendant quelques secondes je ne l’entend plus, je ne peux plus. Merde. Il est impossible pour moi de lui dire. « Tu fais quoi de ta vie, toi ? » Génial, il change de sujet. Mais je ne peux réfléchir correctement. « Je.. je dirige ma propre maison d’édition et.. » Je marque une pause le temps de réfléchir a ce que je vais dire. « Et je prépare ma grossesse. » Qu’est ce que je fais ? Je lui dis ou pas ? Oui je le lui dois, non, il ne veut pas savoir. Son monde va s’écrouler a cause d’un ascenseur coincé. « Écoute.. Tom ? Je ne peux pas continuer comme ça. Je dois te dire quelque chose. » Nous qui ne nous connaissons pas, il doit vite se demander ce que je peux bien avoir a lui dire. Nous nous voyons jamais, n’avons rien en commun. Je sais que son cœur doit battre bien plus fort, en tout cas le mien oui. « Je suis enceinte, ça tu le sais. » Dis-je, encore incapable de prononcer ces mots pourtant si faciles a dire. Mais je n’avais prévu de le faire. C’est cette situation qui me pousse à le faire. « Je suis enceinte de six moi. Et il y a six mois, tu es le seul avec qui j’ai couché. Ça ne peut être que toi. » Voilà, je l’ai dis. Ce n’est pas subtil mais au moins il va clairement comprendre ce que je veux lui dire. A voir sa réaction.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMer 12 Juil - 13:48

Il n'aime pas l'ambiance qui règne dans cet ascenseur. Lui, Tom, le type guilleret et sociable de service, le plaisantin, ne fait absolument plus le fier. Il y a quelque chose qui le met tout à fait mal à l'aise et qui lui coupe net l'envie de déconner et de tourner la situation à la dérision. Il n'y a pas mort d'homme, c'est vrai. Ils se sont vus une fois dans leur vie pour coucher ensemble, soit. Ils avaient eu tout le temps nécessaire pour passer à autre chose. Il n'y avait rien de grave. Absolument rien. Pourtant malgré la conscience de cette réalité, le blond commençait à avoir le regard fuyant, les bras se croisant et décroisant juste histoire d'en faire quelque chose. Elle était dans l'édition, alors. Ouais, chouette. Génial. Et puis elle était enceinte, ce qui était un peu plus évident. « C'est cool. » Il ne trouva rien de plus à développer et à vrai dire, qu'elle s'adresse soudainement à lui -à lui spécifiquement, pas à n'importe quel inconnu qui serait coincé avec elle dans cet ascenseur-, le déstabilisa complètement. Tout ça pour qu'au final, les nouvelles prennent la forme d'un joli dégradé. Enceinte. Six mois. Toi. Teint qui blêmit, cœur qui cesse de fonctionner, cerveau qui déconnecte totalement comme dans l'espoir de ne pas capter la nouvelle.

Enceinte de lui. Il était responsable de l'alien dans le ventre de la jeune femme. Il avait donné de son ADN à ce petit être qui grandissait depuis six mois. Et puisqu'apparemment, on attendait de lui une réaction, il fit ce qu'il savait le mieux faire au monde : tout tourner en dérision. Il se mit à rire, sans autre forme de procès, évacuer la tension par une hilarité franchement nerveuse. Il allait être père, lui. Le type qui était incapable de vivre seul, vivait sa passion pour ses tortues et ses perroquets et était encore foutu de faire décolorer ses vêtements en faisant une machine. Il allait être père, et la gravité sur le visage de Sulli ne laissait pas de doute sur la question. Ce n'était pas une fichue blague. Lui, père. « Putain c'est pas possible. » Rire ne suffisait plus vraiment à lui faire garder la tête hors de l'eau. Trop rapidement, il tomba le nez droit dans les responsabilités qui l'attendaient. « Merde. » Il finit par cesser totalement, juste se frotter le visage de sa main intacte, se retourner, faire quelques pas dans cet espace confiné. Quand bien même il n'était pas du tout partant, il ne pourrait pas juste partir, tourner le dos à la brune. Ce ne serait pas acceptable et irait contre toutes les valeurs qu'il s'était intimement forgées depuis toujours. « C'est pour ça que t'étais pas contente de me voir. » Finalement, il y a une certaine logique. « Qu'est-ce que tu comptes faire ? Ou plutôt, qu'est-ce que je dois faire ? » C'était quoi sa place dans tout ce merdier maintenant ?

Merde, il était paumé.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMer 19 Juil - 21:48

nope thanks
sam & sulli

Le soulagement qui parcourt mon corps est très grand, très paisible, très bon. Je ne pouvais même pas revoir cet homme et aujourd’hui, dans cette cage métallique coincée, je lui avoue tout, sa paternité et son futur qui pourrait changer. J’ai peur d’un autre coté, d’avoir fait le mauvais choix en lui annonçant. Et s’il me prenait ma fille en sachant combien je suis accro à la drogue ? Je ne peux l’imaginer. Je ne peux vivre sans cet enfant auquel je me suis maintenant beaucoup attaché. Mais je connais les risques, et les droits du père de mon enfant. Il a le droit de savoir. Mais je ne l’oblige pas a rentrer dans la vie de cet enfant, je serai apte seule a l’élever. Son visage a changé du moment ou j’ai fais ma révélation, et je peux le comprendre. Qui aurait cru en venant ici qu’il repartirait en se sachant père. Il avait maintenant des responsabilités, a cause de moi, a cause de notre manque de protection aussi. « Putain c'est pas possible. » Marmonne-t-il et ne rajoute rien. Je le laisse réaliser en silence, ne sachant tout bonnement pas quoi lui dire. J’ai connu ce moment, quand mon test à révéler ma grossesse, et je sais que dans son esprit, tout défile, son avenir, son quotidien, sa vie. « C'est pour ça que t'étais pas contente de me voir. » Pas contente n’est pas le mot, mais il a saisi le pourquoi de ma réaction si inattendue quand nous nous sommes retrouvés coincés dans cet ascenseur. Je hoche la tête, bien que maintenant, je me sente bien mieux. « Qu'est-ce que tu comptes faire ? Ou plutôt, qu'est-ce que je dois faire ? » Demande-t-il prématurément, comme s’il était déjà prêt à prendre ses responsabilités. D’un coté je suis contente, de l’autre, j’aurai presque préféré qu’il parte en courant dès que les portes de cet ascenseur se rouvraient. Je ne peux pas lui dire ce qu’il doit faire, je dois déjà gérer mon cas à moi. « Je ne t’oblige a rien, tom. Si tu ne veux pas faire partie de sa vie, je ne t’en voudrais pas. » Après tout, nous ne sommes rien l’un pour l’autre. Nous allons être obligés d’apprendre à nous connaître tout en élevant un ensemble séparément. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais ça risque d’être dur. « Tu peux.. venir avec moi a ma prochaine échographie si tu le souhaites ? » Demandais-je, comme premier pas pour rentrer dans la vie de cet enfant, s’il le souhaite. Je sais que tout va bien et je ne m’inquiète pas. Je compte bien lui cacher mon addiction, il pourrait se retourner contre moi. « Mais prends le temps, le temps de réaliser. Tu sais, il m’a fallut du temps a moi aussi pour comprendre. » Dis-je, baissant doucement les yeux. Je me montrais un peu plus a lui, révélant combien ça été dur pour moi de changer de vie pour ce bébé. Et je n’ai d’ailleurs pas totalement réussi, pas encore du moins, mais j’y travaille dur comme fer. « Tu te sens bien ? » demandais-je alors qu’il était devenu muet comme une tombe. L’air commencer a manqué dans cette petite pièce et cette révélation n’allait pas arranger les choses.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyVen 28 Juil - 18:17

Il aimerait sincèrement que tout ceci ne soit qu'une blague, que Sulli trahisse un sourire et finalement éclate de rire en lui disant qu'elle se fichait de lui. Il aimerait que tout ceci soit faux. Le souci, c'est que Tom ne fait pas dans la mauvaise foi ou dans l'irresponsabilité. Les airs graves et solennels de la brune ne laissent pas de place à l'incertitude. Il allait être père. C'était tout ce qu'il y avait à retenir finalement ; il avait à un moment merdé dans son existence, assez pour que cela découle sur la procréation d'un petit alien. Six mois, leur enfant devait déjà ressembler à quelque chose, être presque viable, pouvoir bouger, entendre. Il était vivant, bien présent, et il n'y aurait plus de marche arrière possible. Quel genre d'homme il serait s'il prenait la décision de faire demi-tour et de laisser la jeune femme seule avec leur bébé ? Il n'y avait même pas à réfléchir. Il s'inquiétait de savoir ce qu'il aurait à faire alors que la réponse s'imposait d'elle-même. « Toi tu ne m'en voudrais pas, mais moi j'aurais des remords à vie et un aller simple pour l'enfer, pour un peu que ça existe. J'crois que je n'ai pas trop le choix. » Il n'avait plus qu'à se faire à l'idée que d'ici quelques mois il devrait apprendre à donner un biberon, changer des couches, calmer des pleurs, bercer, laver, habiller... Se faire vomir dessus, ne plus dormir, s'inquiéter en permanence, ne plus pouvoir aller chier tranquille sans que cela ne soit une opportunité pour le bébé de s'étouffer avec sa propre bave. Bon dieu.

Il se sentait déjà blêmir à l'idée de ce qui l'attendait. Mais l'image de l'échographie rendit la chose un peu trop concrète pour qu'il garde son sang-froid. Il avala difficilement sa salive en baissant les yeux sur le ventre rebondi, en imaginait une échographie de son propre enfant. Une petite forme qui gigoterait, un cœur qui bat, des doigts, des orteils. Peut-être un zizi si c'est un garçon. « ...Ouais, je... je viendrai. J'ai déjà vu et fait des échographes d'orang-outan, je suppose que ça doit y ressembler. C'est... ça va le faire. » Il tenta de se rassurer à voix haute, ne prenant pas une seconde en fait l'idée que les paroles pourraient être mal interprétées. Tellement préoccupé par ses tentatives de garder contenance, il en oubliait qu'il n'était pas le seul dans la mouise. Certes, il allait devenir père. Mais rien ne l'obligeait à rester, ce n'était pas comme Sulli qui avait cet enfant en elle, qui y était liée bien plus intensément que lui ne l'était. Elle n'avait rien demandé non plus à la base, et il n'avait aucune idée de ce qui l'avait poussée à le garder. Alors il soupira, coupable. « Je suis désolé. Vraiment. » De l'avoir mise en cloque, d'être égoïste, de ne pas être franchement fiable, et par-dessus tout de n'être d'absolument aucun réconfort.

Le silence était pesant dans cet ascenseur, le bruit de l'extérieur n'arrivant que par quelques sons étouffés. Il y avait de quoi perdre la notion du temps entre l'ambiance et les nouvelles qui tombaient. S'il se sentait bien, sincèrement ? Son pansement était à nouveau gorgé de sang, sa plaie le lançait avec une telle régularité que la douleur en devenait omniprésente. « Ouais... J'ai peut-être assez d'éléments pour me mettre en congé maladie pour au moins dix jours. Faut voir le bon côté des choses. » Il l'observe quelques secondes. Ce serait plutôt à lui de poser la question. C'était elle qui était enceinte, après tout. « Je propose qu'on s'assoit par-terre et qu'on commence à se disputer sur la couleur de sa future chambre, son prénom, et le métier qu'il devra faire pour faire honneur à ses parents. Juste histoire de ressembler à de vrais futurs parents. » Il a envie de se pendre.
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MessageSujet: Re: Nope thanks. [Sulli] (#)   Nope thanks. [Sulli] EmptyMar 5 Sep - 11:54

nope thanks
sam & sulli

« Toi tu ne m'en voudrais pas, mais moi j'aurais des remords à vie et un aller simple pour l'enfer, pour un peu que ça existe. J'crois que je n'ai pas trop le choix. » Je pouvais évidement le comprendre. Après tout, on ne peut pas vivre en sachant que son enfant est élevé par une femme seule. Bien que je n’aurai jamais de soucis financiers pour l’élever, la présence d’un père manquera forcément à mon bébé. Mais que faire ? Tom, je ne l’aimerai jamais. Une garde partagée, je n’arrivais pas à l’envisager. Depuis le début de cette grossesse, cette petite fille est a moi, et le restera. « ...Ouais, je... je viendrai. J'ai déjà vu et fait des échographes d'orang-outan, je suppose que ça doit y ressembler. C'est... ça va le faire. » Dit-il lorsque je lui propose de venir voir une échographie avec moi. « Ouais, sauf que c’est un humain là.. » Ajoutais-je. Je trouvais que c’était déjà un grand pas de lien vers moi, et vers son bébé. Il semblait pâlir, et je pouvais le comprendre. Tout doit se bousculer dans son esprit. Apprendre dans un ascenseur qu’on est père, c’est la dernière chose que l’on imagine. Il soupirait avant de reprendre. « Je suis désolé. Vraiment. » Dit-il, me stupéfiant. Pourquoi s’excuse-t-il ? Ce n’est pas sa faute si nous nous sommes pas assez protéger, ce n’est pas sa faute si notre rapport a abouti a me mettre enceinte. Si nous pouvions le contrôler, je lui en voudrais, mais là, non. « Ouais... J'ai peut-être assez d'éléments pour me mettre en congé maladie pour au moins dix jours. Faut voir le bon côté des choses. » Je souriais, parce qu’il pensait déjà aux futurs de cette épreuve. Il se voit déjà impliquer dans la vie de son bébé. « Je propose qu'on s'assoit par-terre et qu'on commence à se disputer sur la couleur de sa future chambre, son prénom, et le métier qu'il devra faire pour faire honneur à ses parents. Juste histoire de ressembler à de vrais futurs parents. » Je ris, et je suis heureuse de voir qu’il utilise l’humour pour ne pas paniquer. Je hoche la tête, attendant qu’il débute la conversation. Soudain, un bruit strident résonne dans la cage de fer et j’entends des voix au loin. Les pompiers. « On va être libérés. » Je ne sais pas si je parle de l’ascenseur ou de la conversation qu’il voulait qu’on ait. Je n’avais pas prévu de parler couleur et prénom avec qui que ce soit. Toutes les décisions devaient venir de moi.

Sortis de l’ascenseur, les pompiers nous ont examinés très brièvement, rien de grave. Mais j’avais toujours mon rendez-vous et je dois avouer que j’espérais quitte Tom au plus vite. « Et bien, j’ai toujours ton numéro j’imagine. Je te recontacte pour l’échographie ? » Demandais-je doucement, mais sans vraiment lui laisser le choix. Il voulait s’impliquer, et c’est son droit. Je porte cet enfant, mais c’est aussi le sien. « Au revoir Tom. » Dis-je avant de lui tourner le dos, me dirigeant cette fois-ci par les escaliers.

end.
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