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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 — these ghosts all around us (heather and avery)

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MessageSujet: — these ghosts all around us (heather and avery) (#)   — these ghosts all around us (heather and avery) EmptyJeu 15 Juin - 11:30

— these ghosts all around us (heather and avery) LmrvQRp — these ghosts all around us (heather and avery) C0MUbsz
« how many people can you claim truly care about you ? i mean, not just the people in your life who are fun to hang out with, not just the people who you love and trust. but people who feel good when you are happy and successful, feel bad when you are hurt or going through a hard time. » heather and avery, fight song, rachel platten. (song)

La nuit avait été courte pour Avery. Elle enchaînait les gardes, sans rien dire, se perdant dans son boulot pour ne pas penser à sa vie privée désastreuse. Elle avait toujours fonctionné de cette manière pour faire face à un imprévu, à un conflit et à un événement tragique. Le boulot. Le boulot. Le boulot. D'autant plus qu'elle semblait plus efficace quand tout le reste autour d'elle, allait au plus mal. Comme quoi, le malheur des uns, fait le bonheur des autres, ou un truc comme ça. Dans tous les cas, après une nuit éreintante à surveiller ses patients et faire une opération, la belle ne rêvait que d'une seule et unique chose : dormir. Un peu. Juste le temps de reposer son esprit et son corps afin qu'il soit d'attaque pour la nuit suivante. La jeune femme avait enlevé sa blouse blanche et avait rejoint la salle de repos, où elle dormait pratiquement tout le temps. Mais elle n'avait pas éteint son biper, pour la simple et bonne raison qu'elle était toujours disponible au besoin, sans que son supérieur ne soit mis au courant. Il lui ferait une scène sinon, lui demandant de bien vouloir prendre du repos. Mais hors de questions pour Avery. Prendre du repos, c'était rentré chez elle, du moins chez ses parents, se remettre dans les papiers du divorce et elle n'en avait pas du tout envie. Allongée sur le vieux lit, quelque peu usé, elle finit par fermer les yeux doucement, rejoignant les bras de Morphée en même pas deux minutes. Comme quoi, elle était vraiment crevée. Il devait être aux alentours de 5 heures du matin lorsqu'elle s'endormit, laissant ses collègues prendre le relais. Mais à peine eu t'elle le temps de dormir que son biper se mettait déjà à sonner, la tirant d'un sommeil de plomb. Et merde. Il était 7 heures. Même pas deux heures de sommeil. Ses collègues pourraient tout de même penser à son bien être personnel, juste quatre heures, ce n'était pas trop demandé. Mais dans ce genre de cas, Avery n'y songeait pas trop. Ses patients avant tout le reste, rien d'autre ne compter à présent. Elle se leva d'un pas, faillit bien tomber à la renverse au passage et renfila sa blouse, prenant tout de même le temps de se passer un coup d'eau sur le visage et de se recoiffer avec une barrette. Avy devait avoir une mine affreuse et le teint pâle, mais qu'importe, on était pas ici pour défiler. Elle sortit à toute allure de la salle de repos et empreinta les couloirs de l'hôpital, qu'elle connaissait sur le bout des doigts. C'était une urgence. Elle devait faire vite. La jeune femme ne mit pas plus de cinq minutes pour faire son apparition dans la salle des urgences, qui bouillonnait de monde en tout genre. Des blessées, des proches, des médecins, des infirmiers, des ambulanciers. Ça lui donnait le tournis tout ce monde. Si bien qu'elle dû s'accorder un petit moment de répit pour comprendre toute cette affaire. Elle stoppa une infirmière qui passait devant elle. On m'a appelé ? Oui, parce que là, la belle était perdue. Y avait eu un accident ou quoi ? Oui, salle de troma 3. Un enfant dans le coma. C'est un peu le bazar là bas. Elle pointa la salle de troma du doigt et en effet, ça semblait complètement foutiste, alors qu'un gamin était dans le coma. C'est quoi ce bordel ? La belle finit par prendre le chemin de la salle et une fois arrivée, elle constata que des personnes se disputaient. Oh oh oh. On arrête tout de suite. Elle se racla la gorge pour faire signe de sa présence et attrapa le dossier du patient qui trônait sur le lit. Docteur Sawyers, chirurgien en pédiatrie. Qu'est qu'on a ? La belle finit par s'avancer vers son patient, attrapant sa petite lampe pour vérifier les yeux du petit garçon. En effet, il était dans le coma. Mais à savoir comment, elle se le demandait. Relevant la tête vers un homme, qui semblait accompagnant et une femme ... Ah oui ! Elle l'avait déjà croisé dans l'hôpital. Heather, enfin elle croit. Elle ne sait plus trop. Sa mémoire lui fait défaut parfois. C'est vous qui êtes en charge du patient ? finit-elle par lui demander, la voix adouci par le silence qui régnait à présent. L'ambiance semblait cependant électrique. Elle ne pu s'empêcher de demander. Y a un problème, un malaise ? La matinée risquait d'être longue !
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MessageSujet: Re: — these ghosts all around us (heather and avery) (#)   — these ghosts all around us (heather and avery) EmptyMar 27 Juin - 14:28





Heather and Avery

La nuit avait été courte pour Avery. Elle enchaînait les gardes, sans rien dire, se perdant dans son boulot pour ne pas penser à sa vie privée désastreuse. Cela ne vous fait pas penser à quelqu’un ? Justement Heather faisait exactement la même chose. Cela faisait presque 15 jours qu’elle n’avait pas pris de pause. Sa vie privée était assimilée à son boulot, rythmée par le bruit régulier de son biper. A croire qu’il était devenu son meilleur ami celui-là. Entre la Libye, sa relation impossible avec Sean, la jeune femme avait désespérément besoin de ne plus penser et le travail constituait sa seule porte de sortie. Elle s’y dévouait corps et âmes, oubliant de manger, de dormir, de rentrer chez elle. L’hôpital était devenu sa deuxième maison, elle y prenait ses douches, son petit déjeuner… Heather n’avait tout simplement plus de vie sociale, ni la motivation de fréquenter du monde. Sa seule passion était de s’occuper de ses patients.

Il était environ quatre heure du matin lorsqu’un enfant âgé d’environ huit ans fut amené au service des urgences. Reconnue pour la qualité de son travail, Heather avait aussitôt été bipée pour prendre l’enfant en charge abandonnant une vieille dame qui s’était cassée le poignet en glissant dans les escaliers. En entrant dans la salle, les ambulanciers la briffèrent rapidement sur la situation. « Andrew Miller, 8 ans, il a été retrouvé étendu dans sa cuisine. Sa mère dit qu’il est tombé. Il présente des lésions multiples dont une plaie crânienne importante et aucune réaction au stimuli. Il a reçu 103  d’etomidat et 25 de morphine » « Un chario de réanimation, s’écria la belle brune alors qu’elle observait sa saturation en chute libre. »

Elle s’attaqua en premier lieu à la plaie cranienne du petit garçon qui pouvait être à l’origine d’un hématome sous dural ce qui expliquerait l’absence de réactions au stimuli. Attrapant sa lampe torche de poche, elle souleva ses paupières et remarqua que ses yeux étaient révulsés. Découpant les vêtements, elle découvrit un spectacle qui ne lui était pas inconnu :  le corps du petit était entièrement couvert de lésions anciennes et récentes : plaies, echymoses. Aucune parcelle de son corps n’avait été épargné. « Bordel, lâcha-t-elle énervée ». Le petit avait été battu. Elle remarqua des côtes cassées qui pouvaient être à l’origine d’un saignement abdominal mais écarta cette hypothèse en effectuant un scane. Lorsque le petit garçon se mit à convulser sur la table et que le signal sonore du moniteur cardiaque se mit à retentir, elle lui administra 40 cc d’acéminophène et commença la réanimation alors qu’il effectuait un premier arrêt. Cela ne dura que quelques minutes mais pour les médecins et infirmiers présents dans la salle, cet instant où le cœur des patients s’arrêtait semblait durer une éternité. La jeune femme, totalement submergée par la situation n’entendait pas la voix plaintive de la mère en pleure installée dans le couloir. Elle avait l’impression que le temps s’était littéralement arrêté. Après quatre chocs, la saturation redevint normal mais Heather fut contrainte de mettre le petit sous respirateur…Elle savait qu’il n’y avait plus rien à faire pour lui, il était plongé dans le coma.

Une fois la situation du petit redevenu stable, elle demanda à ce que le chef de pédiatrie soit bipé et les parents entrèrent dans la salle, les yeux rougis accompagnés d’une infirmière qui fit les gros yeux à Heather. La mère du jeune garçon présentait un cocard d’une intensité non négligeable, recroquevillée sur elle-même, elle semblait avoir peur de son mari. En croisant le regard de cet homme qui empestait l’alcool et la cigarette froide,  la colère d’Heather redoubla d’intensité. Elle expliqua avec un calme olympien, l’état de santé de leur petit garçon puis  retira ses gants dans un claquement sonore. « Annie, vous voulez bien demander au sergent MacDoulan de venir s’il plait ? » « La police ? Qu’est-ce que les poulets viennent faire là dedans ? demanda l’homme d’une voix brute » « C’est la procédure, Monsieur. Quand un enfant présente autant de lésion que le votre, il est de mon devoir de prévenir la police » « Vous insinuez quoi là ? Que je bats mon fils ? Il a glissé, pas vrai chéri. » La femme renifla bruyamment en hochant la tête d’un air résigné « Vous voyez, maintenant faites votre boulot pour me ramener mon fils et mêlez vous de vos affaires » « Si vous n’avez rien à vous reprocher Monsieur Miller, cela ne vous ennuiera pas que la police vous pose quelques questions ». L’homme agrippa le bras d’Heather en bombant le torse «  Si vous ramenez les flics, vous allez le regretter, lui dit-il des effluves d’alcool caressant le visage de la jeune femme » « Je n’ai pas peur de vous,  lui répondit-elle en le défiant du regard. Ca vous démange un ? Vous n’en avez pas eu assez ? Après votre femme, votre fils, maintenant vous me menacez ? Lâchez mon bras, espèce de connard ou je vous jure que je vous colle un procès pour agression »

La tension dans la salle était à son comble « Docteur Sawyers, chirurgien en pédiatrie, qu’est-ce qu’on a ? » La voix d’Avery stoppa net la confrontation entre Heather et l’homme, qui lâcha le bras de cette dernière presque immédiatement. En voyant arriver cette jolie rousse dans la salle, Heather ne put s’empêcher de penser que décidément ce n’était pas sa soirée. Les parents d’Andrew furent reconduit à l’extérieur pour laisser les deux doctoresses « Heather storm. Médecin urgentiste. Andrew Miller 8 ans, il lui faut un scane crâne, il a une commotion cérébrale et certainement un hématome sous dural. Une opération semble nécessaire pour réduire l’hématome mais il a déjà fait 2 arrêts cardiaques. Je crains que l’opération ne pourra être programmée que pour demain et je ne suis malheureusement pas certaine qu’il passe la nuit, qu’en pensez-vous ? » Incapable de respirer sans respirateur, la situation d’Andrew semblait vraiment desespérée. Heather poussa un soupir, des violences domestiques elle en voyait des tas. Ce pauvre petit bout de chou avait tellement dû souffrir. « Y a un malaise ? Demanda ensuite Avery alors qu’un silence s’était installé pendant qu’elle effectuait son examen » « C’est un enfant battu…En l’occurrence par son b*tard de père, désolée du terme, je suis généralement plus professionnel d’habitude mais là…Je suis incapable de rester indifférente quand il s’agit d’enfant. Je sais vraiment pas comment vous faites… »

Elle lui afficha un sourire timide puis regarda fixement la jeune femme, se trouvant, enfin, face à celle qui avait partagé dix années avec Sean. Au fond d’elle-même, elle ne parvenait pas à retenir une pointe de jalousie injustifiée face à cette magnifique jeune femme. Pourtant, Avery Sawyers ne lui avait strictement rien fait…Finalement elle aurait peut-être dû ne pas travailler ce soir là.



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