I know we'll make it anywhere. (nolian #5)

I know we'll make it anywhere
Julian & Nolan

Je me retrouve bien vite sur lui à chercher ce contact dont j’ai terriblement besoin. En toute franchise, je ne pense même pas à Tess à ce moment-là. Je ne fais que penser à Nolan qui se trouve sous moi aussi envouté par cet instant que je le suis. Nous nous embrassons longuement avant que Nolan ne rompt notre baiser. Nous conservons la même proximité tandis qu’il me remercie d’avoir confronté sa mère. “C’est rien, vraiment. C’est une conne, je te comprends de la détester”, lui dis-je en dessinant un sourire compatissant sur mon visage. Puis ce qu’il dit me prend entièrement au dépourvu. Mon coeur se met à cogner violemment contre ma cage thoracique. Il est vraiment prêt, là, maintenant? Je déglutis, incapable de me décider si je dois lui dire non ou si je dois tenter le coup. Je dois avouer avoir les hormones qui fonctionnent à plein régime et avoir envie d’aller plus loin, mais j’ai cette même peur qui m’assaille. Mes mains sont un peu tremblantes mais parviennent néanmoins à lui glisser son boxer sans trop de difficulté tandis que mes lèves redécouvrent sa nuque. “T’es sûr?” Je devrais plutôt me poser la question à moi-même plutôt qu’à lui. J’enlève mon boxer à mon tour et l’envoie balader ailleurs dans la pièce. Mon corps au complet tremble tant je suis angoissé par ce qui est en train de produire. Je l’embrasse langoureusement avant de m’asseoir sur son bassin et me pencher pour allumer ma lampe de chevet. Je parcours mon tiroir à la recherche de condoms ou quoi que ce soit, mais je me sens un peu… ignorant. “J’ai… j’ai que des condoms lubrifiés mais pas de lubrifiant. Tu… tu veux que je le fasse? J’veux pas te faire mal…”, lui dis-je malgré le malaise palpable que je ressens à avoir cette discussion avec lui. J’avoue être novice en la matière, n’étant pas dans le club des non-puceaux depuis très longtemps. Je m’y connais encore moins lorsqu’il s’agit de passer par la porte d’en arrière…

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Julian & Nolan

On est chez moi, dans la même putain de maison que ma soeur et voilà que je suis nu sur lui en train de chercher des capotes dans mon tiroir. Je me sens tellement con de me laisser aller dans cette idylle sans me remettre en question. Comment suis-je capable de me regarder dans le miroir? Comment puis-je continuer à vivre avec moi-même quand je sais le tort que je cause? Tout ça m’effraie incroyablement, mais ses douces paroles me ramènent rapidement à l’abris de cette peur déchirante. Et ce petit surnom, mon coeur, me fait réaliser à quel point il tient à moi. En si peu de temps, nous nous sommes attachés l'un à l’autre et avons réalisé que nous pouvons nous faire confiance malgré la nature malsaine de notre relation. Toutefois, la confiance est mise au défi. Nous cherchons à atteindre une étape qui me semble être prématurée, mais l’assurance de Nolan me pousse à partager ce même désir malgré mon incertitude. Assis sur lui, j’essaie de reprendre ma contenance et de me calmer malgré l’angoisse qui refuse de me quitter. J’attrape un condom et déchire l’emballage avant de m’arrêter brusquement. “Je ne suis pas prêt… Du moins, je suis pas prêt à… à dominer quoi.” Je suis honnête avec lui. J’ai davantage peur de lui faire du mal qu’il me fasse du mal. Je baisse mes yeux et joue nerveusement avant l’emballage à moitié ouvert que je tiens entre mes doigts. “Si tu veux qu’on fasse l’amour, j’aimerais mieux que tu le fasses”, lui dis-je en parfaite mauviette que je suis. Je ne me sens aucunement prêt à prendre les rênes, surtout lorsqu’il s’agit de faire quelque chose que je n’ai jamais faite et que je n’aurais jamais pensé faire jusqu’à récemment. La découverte de l’inconnu m’effraie, et ce, même si j’ai entièrement confiance en Nolan malgré que nous sommes proches que depuis peu. J’ai appris à connaître le garçon formidable qu’il cache sous ses airs de truands et je me sens chanceux d’être l’un des rares qui le connaissent sous cette facette. Je comprends ma soeur d’être amoureuse de lui; il est un type bien malgré qu’il puisse paraître être un enfoiré. Et encore là, il ne faut pas oublier qu’il est littéralement en train de la tromper et que je ne suis nul autre que l’instigateur de son infidélité.

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Julian & Nolan

J’avoue que je n’ai peut-être pas bien formulé la chose. Lui dire “si tu veux faire l’amour” peut donner l’impression que mon consentement est ambigu, comme si ma tête et mon corps parviennent difficilement à se mettre en accord. Mais putain que j’ai envie de m’abandonner à ses bras, peu importe ce que ça me coûte. Je me sens horrible de me sentir ainsi,  mais c’est plus fort que moi. Je ressens des choses sincères et réelles pour Nolan, et ce, même si mon coeur se trouve toujours entre les mains de Tess. Je ne comprends pas comment je peux arriver à éprouver des sentiments pour deux personnes à la fois, et je dois avouer que cela ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire à ma confusion. Je les sens très bien les papillons qui s’agitent dans mon ventre. Je peux sentir mon coeur qui bat la chamade sous l’effet de nos yeux qui sont incapables de se lâcher. Je suis assis sur lui et j’hésite, incapable de prendre une décision. Néanmoins, Nolan est compréhensif. Il ne me force à rien, et c’est grâce à ce genre de paroles honnêtes que je peux me sentir en confiance avec lui. En privé, il n’a rien à voir avec le mec que je croisais quotidiennement à l’école. Il est doux, attentionné et authentique. J’hoche positivement ma tête, me jetant dans la gueule du loup sans arrière-pensée. "On le fait..." Il faut que j’arrête de prendre peur et que je profite du moment présent. Je suis à l’âge où je fais mes expériences au risque de faire des erreurs, alors aussi bien cesser de pousser les réflexions et commencer à agir. Je me penche vers lui pour capturer ses lèvres tandis que je commence de doux mouvements sur son membre. Au moment où je m’apprête à déplier le condom sur lui, ses mots brisent son silence, mais brisent également quelque chose en moi. Tout s’effondre parce que je sais que je devrai être honnête vis-à-vis mes sentiments pour Tess, et ce, même si je ressens aussi quelque chose de puissant à son égard. “Ça n’est pas possible, Nolan. Je… je suis amoureux de Tess. Je suis égoïste, car je sais que je n’aurai ni elle ni toi. Et je veux vous veux tous les deux…” Ça m’est difficile de l’admettre, mais c’est la pure vérité. Je ne bouge pas de sur lui, j’attends une réponse. Je ne sais pas s’il voudra continuer malgré tout. Quant à moi, je suis prêt à tout s’il le désire, mais j’attends impatiemment qu’il réagisse… pourvu qu’il ne me repousse pas.

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Julian & Nolan

Je ne peux qu'être honnête avec lui. Quel genre d'enfoiré je serais si je ne l'étais pas? Déjà que j'en étais forcément un en couchant avec le petit copain de ma soeur. Conséquemment, je lui dis. Je lui révèle être amoureux de Tess bien malgré moi, et il n'y a rien que je puisse faire qui puisse l'effacer de mon coeur. Ces sentiments sont là, bien ancrés en moi et déterminés à y rester. Automatiquement, ce que nous partageons se brise. Il se relève, remet son boxer et prend ses distances en disant que ce n'est pas une bonne idée. Je soupire et m'assoit sur le bord de mon lit. "J'ai pas voulu sous-entendre ne rien ressentir... d'autant plus que je suis persuadé que tu aimes ma soeur aussi. Tu peux pas m'en vouloir de ne pas contrôler mes sentiments." Je prends sa main et le tire pour qu'il vienne s'asseoir à côté de moi sur le lit. Je soupire longuement avant de me tourner vers lui pour lui faire face. "C'est terrible ce qu'on fait, mais je pense pas pouvoir m'arrêter. J'ai envie d'être avec toi aussi inexplicable que ça puisse sembler..." Je n'arrive pas à l'expliquer autrement. Je me sens mal, mais pas suffisamment mal pour l'éradiquer de ma vie. Pas suffisamment mal pour lui dire de partir. Non, au contraire... je cherche ses lèvres pour l'embrasser. J'ai envie de lui et besoin de lui; c'est comme si tout ce qui existait avant n'était plus.

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Julian & Nolan

J'ai l'impression d'être à deux doigts de le perdre. Il a mis une distance entre nous deux, et celle-ci me déstabilise complètement. Je n'ai pas envie qu'il parte parce que j'ai osé être sincère avec lui. Certes, je suis follement amoureux de ma meilleure amie, mais cela ne veut pas dire que je ne ressens rien pour lui. Tout s'est passé tellement vite que j'ai à peine eu le temps d'analyser le chaos qui sème dans mes sentiments. Être amoureux de deux personnes, est-ce vraiment possible? Ou ai-je tout simplement besoin d'être aimé et comme je ne peux recevoir une telle attention de la part de Tess, je me fais croire ressentir quoique ce soit pour Nolan? En réalité, je n'y comprends rien. Mais tout ce que je sais, c'est que j'ai envie d'être avec lui. Je le retiens et l'invite à s'asseoir à côté de moi, pour ne pas dire que je le force. Je poursuis mes explications avec le maximum de transparence possible. Je veux qu'il soit capable de lire mon coeur, ce que je n'arrive pas à faire. Puis il m'avoue ne pas être certain de ce qu'il ressent pour ma soeur. Je me sens subitement mal, très mal. C'est de ma faute s'il remet en question l'amour qu'il porte pour ma soeur. Mais je suis incapable de ne pas m'en réjouir, car cela veut dire que j'occupe une place importante dans son coeur. Je dépose ma main sur sa joue, plonge mon regard dans le sien. "Il faut que personne ne sache. Personne." J'insiste sur le dernier mot. Ce qui se passe entre nous doit demeurer secret et on ne doit pas risquer d'être exposés. Je risquerais tellement si notre liaison était dévoilée et je ne veux imaginer les conséquences qui en découleraient. J'incline ma tête pour l'embrasser et penche mon torse contre le sien pour le coucher sur le lit sous moi. "J'ai envie qu'on le fasse..." Je lui répète d'une voix sincère. J'ai peur, certes, mais j'ai décidé de ne pas me laisser abattre. Je veux vivre dans la passion du moment, je veux être libre de mes propres décisions et cesser de marcher en ligne droite. J'ai envie d'être fou, de voler de mes propres ailes, d'être heureux, et ce, peu importe les conséquences. Je ne suis pas prêt à le laisser filer de ma vie, encore moins à mettre fin à ce moment de tendresse que nous partageons. Même si la situation est précaire étant donné la proximité de ma famille, je n'ose pas nous arrêter. Je veux aller plus loin, je veux poursuivre ce que nous avions commencé. Conséquemment, j'embrasse son torse pour découvrir chaque parcelle de sa peau avant de descendre son boxer pour qu'il s'écrase à nouveau contre le plancher. Mes baisers descendent de plus en plus. Je m'efforce pour ne pas laisser de marque sur sa peau, pour ne pas la lui sucer comme j'en aurais envie. Et lorsque je suis plus bas, j'embrasse son intimité sans vergogne et l'enroule de mes lèvres pour entamer de doux mouvements. J'ai envie qu'il se souvienne de cette soirée comme la plus belle.

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Julian & Nolan

Ça me fait bizarre de lui faire une fellation, car je n'aurai jamais penser me rendre là. En réalité, je n'aurais jamais pensé faire quoi que ce soit avec un autre homme. Le branler c'était une chose, mais le prendre en bouche c'en est carrément une autre. Je suis néanmoins loin de m'en plaindre, car je prends plaisir dans ce que nous vivons. Je sais qu'il a énormément de plaisir, car ses soupirs et ses gémissements refoulés me permettent de décrypter la satisfaction qu'il ressent grâce à ce que je lui fais vivre. Je sais comment le toucher, je sais comment le sucer, car je connais exactement les choses qui m'excitent et m'aident à atteindre le paroxysme. Ses doigts qui tirent mes cheveux m'excitent à mon tour. Putain que ce mec me fait de l'effet! Lorsque j'achève ma besogne et qu'il atteint l'orgasme, je goûte pour la première fois du sperme et je dois avouer que ça me fait tout bizarre. J'avale malgré que ça soit dégueulasse puis retrouve son torse que j'embrasse doucement avant de regagner la douceur de ses lèvres. "T'as aimé?", je lui demande en le regardant dans les yeux, gardant mon visage qu'à quelques millimètres du sien. Je l'embrasse doucement en caressant sa joue tandis que je me frotte contre lui. Je veux que la température monte et que plus rien n'existe autour de nous. J'ai envie de vivre une expérience hors du commun avec lui. D'une certaine façon, il s'agit de notre première fois. Il s'agit d'un moment unique que nous partageons et qui marquera à jamais notre esprit. Je me sens un peu plus confiant dans ce que nous faisons, alors j'ose lui demander la question une fois pour toute... "Tu préfères qu'on le fasse comment? Je... je peux le faire ou tu peux le faire. Il faudra que l'un de nous brise la glace de toute façon", lui dis-je en rigolant légèrement à ma dernière phrase. J'ai toujours aussi peur et la même boule me noue la gorge, mais j'ai confiance en nous. J'ai suffisamment confiance en ce que nous partageons pour me lancer dans le vif du moment sans arrière-pensée. Tout se passera bien, c'est ce que je ne dois pas oublier. La nuit nous appartient. La lune brille pour nous et les sentiments que nous ressentons l'un pour l'autre comblent nos coeurs de bonheur. Tout ce que je ressens pour lui ne peut être qu'une chose: un amour naissant, certes, mais qui grandit à une vitesse folle. Il ne fait pas partie de ma vie depuis longtemps, mais j'ai pourtant cette impression qu'il s'y trouve depuis des lustres. Nous avons tellement passé de temps ensemble ce dernier mois que j'ai l'impression de le connaitre mieux que qui compte... et une partie de moi est persuadé le connaitre comme personne ne le connait.