et revenir me blottir entre tes ailes [Noemor #7]

Eleanor a cette faculté de me déstabiliser par son regard, par sa voix, par ses gestes. Alors quand nos lèvres se scellent enfin, je sais qu’il ne va plus falloir trop m’en demander, car je risque de perdre ma raison très vite. Nous avons besoin d’y aller en douceur, un baiser suffirait, et la femme me le supplie même, du plus profond d’elle. Je fais à nouveau le premier pas pour déposer un doux baiser sur ses lèvres, et nous nous rapprochons davantage, elle glisse ses mains sur ma taille, puis dans mes cheveux, dans mon dos. Il en faut peu pour me rendre dingue, et déjà, je perds pied en glissant ma langue contre la sienne. J’ai rêvé de ce moment pendant des semaines, et pour la première fois, j’ai l’impression qu’Eleanor est maître d’elle même, et sans mentir, la sensation n’est pas la même. Il n’y a plus ce goût d’appréhension entre ses lèvres, plus ces mains moites apeurées par la situation. Je ne dis pas qu’elle n’a plus peur, je dirais simplement qu’elle est plus détendue que la dernière fois, et beaucoup plus décontractée. Je me décale doucement de ses lèvres pour prononcer quelques mots, lui avouant que j’ai envie d’elle. Nos yeux se croisent à l’espace d’une seconde, et je pose à nouveau mes lèvres sur les siennes pour qu’elle ne réfléchisse pas trop. Quand je me décale à nouveau, c’est une main qui vient se poser sur ma joue, d’une extrême douceur, son pouce effleurant mes lèvres. J’ai le souffle chaud, brulant de désir pour cette femme, et le supplice est réellement sincère. Je crois que je n'ai jamais eu autant envie de le faire, et à la fois, j’ai l’impression que ce qui gronde à l’intérieur de mon ventre est différent de ce que j’ai l’habitude de ressentir. Quand la rousse se lève du lit, je prends peur, mais ses yeux plongés dans les miens me rassurent au plus haut point, et ce que je peux lire à l’intérieur également. Le regard est très important, c’est le reflet d’une âme, et ce que je vois dans celui d’Eleanor est magnifique, loin d’un refus. Lentement, elle fait glisser la ceinture de sa robe de chambre, avant que celle-ci ne glisse le long de ses bras, et je me mords la lèvre face à cette vue. Je ne dirais pas que c’est un strip-tease, non, mais ça n’en est pas loin et je ne vais pas cacher que j’apprécie cette action de sa part. Elle ne tarde pas à s’approcher à nouveau de moi, attrapant mes mains pour les poser sur la nuisette, et mon ventre grogne bien plus encore. Mon coeur tambourine dans ma poitrine, je ne suis plus, je suis complètement à elle. Je ne quitte jamais son regard, et je sais très bien désormais comment va se terminer la nuit, la soirée, et j’ai presque une boule d’angoisse qui se forme dans mon bas ventre, cohabitant avec un désir profond. Et si Eleanor regrettait ? Et si ce n’était pas ce qu’il fallait faire ? Tant de questions dans ma tête, et finalement, quand Eleanor s’empare de mon visage avant de rejoindre mes lèvres, ces questions cessent et s’envolent là où elles ne pourront jamais réapparaitre. Sans jamais quitter les lèvres de la rousse, je me lève un peu, pour me mettre face à elle, avant de la pousser délicatement sur le lit, afin de placer mon corps au dessus du sien. Doucement, je glisse mes mains sur ses épaules pour faire glisser un peu les bretelles de sa nuisette, et je me décale de ses lèvres pour finalement rejoindre sa joue, puis sa nuque, et enfin sa clavicule. Toujours y aller en douceur, j’attrape délicatement une de ses mains pour la placer sur ma taille, pour l’inciter à lâcher prise. Si je sais très bien quelle tournure va prendre la soirée, je ne sais toujours pas si la rousse réussira à passer le cap de la caresse intime avec moi, et j’ai hâte de le découvrir.

A l’instant où je me lève, je vois dans son regard la peur que je m’échappe, et elle a raison d’en avoir peur, on n’est pas à l’abris d’une frayeur de ce genre, surtout avec moi. Mais pour l’heure, j’ai envie de m’offrir à elle et je lui fais comprendre comme je peux, même si ce n’est pas simple pour moi. La jeune femme vient mordre la chair de sa lèvre inférieure et je frissonne, souriant à peine de comprendre que le simple fait que je retire un morceau de tissus semble la mettre dans tous ses états. Je viens récupérer ses le goût de ses lèvres et c’est à elle de se lever pour me guider dans un nouveau tourbillon. Lorsqu’elle m’allonge sur le lit, je sens mon coeur s’accélérer d’avantage et déjà je frissonne de sentir son corps au dessus de moi. Le désir est présent, je ne peux me voiler la face, je dois accepter mes envies et mes besoin, et cette demoiselle sait me faire tourner la tête. Elle fait glisser les bretelles de ma nuisette et je frissonne d’avantage, sentant alors ses baisers longer ma mâchoire, mon cou où je ne peux réprimer un petit gémissement non assumé, jusqu’à venir embrasser mes épaules dénudées. Je me tortille légèrement sous le désir qui me dévore, et doucement mon bassin vient chercher le contact du sien. Elle m’incite à poser mes mains sur elle, ce que je fais alors, doucement, cherchant à être le plus juste possible, ne pas trembler, ne pas prendre peur. Délicatement, mes doigts frôlent sa peau, là où son t-shirt s’est relevé tout seul sous ses mouvements. Je penche la tête sur le côté, les yeux clos, laissant mon souffle s’écraser sur son épaule pendant qu’elle embrasse encore ma peau. La lumière de sa chambre est tamisée, et cette fois je ferai en sorte de ne pas lui demander d’éteindre. Lorsqu’elle remonte au niveau de mon cou, je crispe mes doigts dans sa peau et souffle comme pour exorciser le désir que je peux ressentir. Son prénom s’échappe d’entre mes lèvres, comme un appel, un besoin. Je ne sais pas par quelle opération du saint esprit j’arrive à trouver la force de faire une chose pareille, mais je remonte son t-shirt doucement de manière à le faire passer par dessus sa tête, retrouvant ainsi sa poitrine que je n’ose pas encore toucher, la vue est déjà assez déstabilisante, mais pas pour autant désagréable. Je sens déjà ses premiers mouvements de bassin, sa jambe glissée entre les miennes pour un premier contact intime faisant grimper la température de manière considérable. Je cherche ses lèvres comme un phare en pleine mer, pour me rassurer, comme un doudou qu’on serre au milieu de la nuit. Je ne suis pas douée pour prendre des initiative, je ne m’en sens pas légitime, mais je lui fais comprendre qu’elle peut faire de moi ce qu’elle veut, ou presque.

Ne pas réfléchir, ne pas remettre en question ce moment, oublier qu’Eleanor a un mari, oublier tout simplement de penser, en être incapable, se concentrer sur mon désir et non sur mes craintes, ne pas me retenir, ne pas me cacher, être douce, aller à son rythme. J’ai l’impression de me donner trop d’ordre, et pourtant, j’imagine que c’est nécessaire. Mon corps au dessus de celui de la femme, mes lèvres contre sa peau douce, j’ai l’impression de suivre uniquement mon instinct. Comme si nous étions destiné à faire ça, à être lié de cette façon. Et pourtant, nous sommes bien loin de mes habitudes, je ne suis plus la même. Mes lèvres glissent sur sa nuque, puis sa clavicule, et entendre un léger gémissement me fait soupirer. Son bassin se soulève doucement contre le mien, et je l’incite à poser ses mains sur moi, pour qu’elle n’est pas peur de me toucher. Je sais très bien que bientôt, elle sera une reine, j’en ai la certitude, et l’aider à agir en fonction de son désir est mon principal objectif. Je ferme un peu les yeux, afin de me concentrer sur son corps, sur son odeur, sur sa respiration déjà bien agitée. Je remonte délicatement mes baisers sur son cou, frôlant son oreille, tandis que mon prénom s’échappe de mes lèvres. J’ouvre à nouveau les yeux pour me redresser, la laissant passer mon t-shirt au dessus de ma tête, offrant à sa vue ma poitrine dénudée de soutien gorge, vu l’heure tardive de la soirée. A mon tour, je passe ma main en dessous de son bassin pour le soulever un peu afin de faire glisser sa nuisette hors de son corps, la jetant à travers la pièce où elle rejoindra mon t-shirt laissé en naufrage sur le sol. Je m’approche à nouveau d’elle, liant nos corps, nos jambes, et je place un peu ma tête dans son cou pour profiter de son odeur corporelle, et m’empêcher d’aller trop vite. Il fait chaud, je suis déjà en sueurs, et quand la femme cherche à nouveau mes lèvres, je ferme les yeux en frémissant de bonheur, de désir. Sans jamais quitter ses lèvres, je glisse délicatement mes mains sur sa poitrine, pour la caresser doucement, sans trop la brusquer. Je sais que je suis parfois plus sauvage avec mes conquêtes, mais Eleanor n’est rien d’une conquête. Je ne sais pas vraiment comment considérer cela, j’évite d’y réfléchir. Je me décale quelques secondes de ses lèvres, pour la rassurer. « Tout ira bien. N’ai pas peur, tu fais déjà les choses très bien. » Je ne sais par quelle force je réussis à dire une phrase aussi longue, mais je ne tarde pas à retrouver ses lèvres, remontant peu à peu une de mes jambes contre les siennes, jusqu’à ce que mon genou rencontre son intimité, où j’effectue une légère pression. Elle a encore son sous-vêtement, et j’ai moi encore mon short, mais je sais très bien que nous ne tarderons pas à nous retrouver nues toutes les deux, définitivement pour lier nos corps une seconde fois. Cependant, je ne suis pas sûre qu’Eleanor garde des souvenirs concrets de la dernière fois, vu l’alcool qu’elle avait dans le sang, et ce soir sonne certainement comme une première fois pour elle. Je quitte ses lèvres pour me placer à côté d’elle afin de retirer mon short, lui laissant le plaisir de me retirer mon sous-vêtement, quand elle se sentira prête. Je ne tarde pas à rouler à nouveau pour me mettre au dessus de son corps, et nos poitrines se rencontrent, une nouvelle fois, tandis que la barrière de tissus séparant nos deux intimités est plus fin que jamais. Un léger soupire, un souffle, une plainte, la femme peut sentir à quel point j’ai envie que les choses s’accélèrent, et c’est en glissant ma main entre nos deux corps, sous la dentelle de sa culotte que je lui montre mon désir, mon envie. Celle de la sentir nue contre moi, de me sentir à elle, de la sentir mienne.

Tout va vite, je ne sais pas exactement si ça va trop vite ou pas assez, mon cerveau est totalement déconnecté et j’imagine que c’est le meilleur qui puisse m’arriver. Je souffle, cherche à m’accrocher à ses baisers, à ses caresses. Déjà ma nuisette se retrouve au sol et les mains de la blonde s’emparent de ma poitrine alors qu’un léger grognement s’extirpe d’entre mes lèvres, lèvres que je pince pour tenter de retenir tout ce qui pourrait avoir envie de sortir. « Tout ira bien. N’aie pas peur, tu fais déjà les choses très bien. » Je garde les yeux clos et hoche à peine la tête, le coeur battant à un rythme effréné. Mais déjà sa jambe vient faire pression sur mon intimité et je me retiens de réfléchir un instant, mon corps s’arquant un peu plus sous la sensation qu’elle vient d’immiscer en moi. Noemi s’éloigne et je ressens comme un vide en moi. Juste pour elle le temps de retirer son short avant de me retrouver, seulement la barrière des fins tissus habillant encore nos intimités. Nos baisers se font plus charnels, plus envieux et plus langoureux aussi. Je crois n’avoir jamais échangé un baiser de ce type avec mon propre mari, pour la simple et bonne raison qu’il n’a jamais réussi à introduire en moi l’envie, la réelle envie et le désir. Nos poitrines s’épousent et la sensation est divine. Je ne m’y attendais pas mais déjà la jeune femme introduit sa main dans mon sous-vêtement et je ne peux réprimer un gémissement semi-étouffé. Ses doigts glissent le long de mon intimité sans en franchir réellement la barrière, mais je boue de ce simple contact. J’ai envie de plus, de beaucoup plus. Maintenant que la barrière est enjambée, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Mon bassin ondule pour la guider dans mes envies mais son sous-vêtement m’irrite plus qu’autre chose et je glisse mes mains sous l’élastique de ce dernier pour le faire descendre sur ses fesses tout en murmurant « Enlève-moi ça. » Je me sens devenir une nouvelle femme, loin de celle que j’ai pu être toutes ces années durant. elle fait sortir de moi le meilleur, du moins c’est le sentiment que j’en ai. Bien vite nous nous retrouvons nues toutes les deux, et j’accueilles les caresses de la jeune femme avec grand plaisir. Mon corps est réceptif plus qu’il ne l’a jamais été et mes mains apprennent à connaître son corps doucement, ses formes, caressent sa poitrine timidement, son dos, ses hanches, et même ses fesses, le temps que la blonde s’affaire à me rendre folle à jouer de ses doigts contre mon intimité. Je perds pieds, me laisse totalement aller, peinant à ouvrir les yeux pour la regarder. Je veux juste sentir, ressentir, et mes sensations sont décuplées lorsque je ne me laisse guider que par mes mains, et par mon nez qui respire avec plaisir l’odeur de sa peau désormais salée. Mon ouïe qui absorbe chacun de ses soupirs, chacun de ses gémissements aussi fins soient ils pour le moment. Pour la première fois je ressens l’envie et le besoin de la toucher, de la caresser, j’ai juste un peu peur de m’y prendre mal, mais j’imagine qu’elle ne m’en tiendra pas rigueur. Doucement je viens caresser sa poitrine alors que je la laisse me posséder de ses doigts. Je suis en train de devenir folle. Folle d’elle.

J’essaie de rassurer la femme comme je peux, lui parlant avec mes sensations, mes émotions qui transpercent mes lèvres, mon souffle chaud sur sa peau. Je prend rapidement la parole, simplement pour lui dire qu’elle se débrouille bien, et ne tarde pas à reposer à nouveau mes lèvres contre les siennes, mêlant ma langue à la sienne dans un jeu mutuel. Nos jambes se croisent, s’embrassent elles aussi, et mon genou appuie légèrement sur son intimité. Je m’éloigne quelques secondes afin de retirer mon short, et ne tarde pas à me repositionner sur son corps, nos intimité se frôlant à travers la minuscule barrière de tissus. La température de la pièce augmente peu à peu, nos corps sont déjà trempés, et nos lèvres ne se quittent plus, et quand je glisse doucement mes doigts dans son sous-vêtements, la femme gémit doucement, me produisant un léger grognement. J’effleure son intimité, mais ne fait rien de plus, voulant lui offrir le manque, le désir, mais surtout cette envie irrésistible d’aller plus vite. Elle ondule son bassin, et je continue mes caresses du bout des doigts, tandis qu’elle glisse ses mains sous l’élastique de mon sous-vêtement pour me le retirer. « Enlève-moi ça. » Je souris un peu, et je retire mes mains de son intimité pour l’aider à enlever ce qui la dérange, et je ne tarde pas à en faire de même avec le sien, en prenant mon temps, l’effleurant à peine le long de ses jambes pour qu’elle ressente le plus de frisson possible. Une fois fait, je me replace sur son corps, nos poitrines s’embrassent à nouveau, et mes doigts ne tardent pas à retrouver la barrière de sa féminité. Je ferme un peu mes yeux, gémissant de temps à autre, pendant que la rousse me caresse doucement le corps, une grande étape pour elle. Quand elle pose ses mains sur mes fesses, je me contracte un peu, et son prénom s’extirpe de mes lèvres, tandis que la pression de mes doigts sur elle est un peu plus forte, plus poussée. Je place ma tête dans son cou, profitant de son odeur, tandis qu’elle caresse ma poitrine. Quand je sens qu’elle est prête, je glisse d’abord un doigt, puis un deuxième dans son intimité, et ferme délicatement les yeux avant d’embrasser un peu son cou. Mes doigts commencent des mouvements d’abord très lent, puis un peu plus rapide, tandis que mon bassin se colle un peu plus au sien, mes tétons se durcissant grâce à ses caresses. Doucement, mes mouvements sont plus rapides, et je glisse mon pouce sur sa boule des plaisirs pour jouer avec, voulant la rendre complètement folle. Ses gémissements sont une mélodie harmonieuse à mes oreilles, et je ne peux m’empêcher de gémir à mon tour, mon souffle devient plus chaud, j’ai envie de bien plus que ça. Pour autant, je ne peux pas trop lui en demander, et je me redresse un peu pour retrouver ces lèvres, une nouvelle fois, n’arrêtant pas mes va-et-vient, avant de descendre peu à peu le long de son buste, que je parsème de baisers aussi tendres les uns des autres. Quand j’arrive à son intimité, je relève un peu la tête vers elle, j’ai besoin de savoir si elle est consciente de ce que je m’apprête à lui faire. En réalité, j’attends quelques secondes avant de retirer mes doigts d’elle, et de les utiliser pour écarter un peu ses jambes, tandis que mes lèvres viennent embrasser l’intérieur de ses cuisses, doucement, me rapprochant peu à peu de l’endroit fatidique. Je relève quelques secondes la tête vers elle, tiens une de ses jambes, et embrasse délicatement son intimité. Je veux juste qu’elle se sente à moi, c’est mon seul souhait. Et je crois bien que ça me suffirait pour me rendre dingue, si ce n’est pas déjà fait.

Je ne me reconnais pas, j’en viens à lui donner presque un ordre, signe que je me sens plus à l’aise que je ne veux bien le croire. Elle m’aide à me détendre, elle fait ça très bien, je me demande même comment elle peut être si douée dans ce domaine, moi qui ai toujours essayé de paraitre plus détendue, moins coincées ou avec « un balai dans le cul » comme le dit si bien ma fille. Si elle savait ce que je suis en train de faire, je suis sûre qu’elle changerait d’avis sur ma personne. Mais elle ne sera jamais au courant de ça, je m’en fais la promesse. Enfin nues, le plaisir est décuplé, aucune barrière, juste celui de la morale que je me refuse à laisser parler. Nous sommes toutes les deux adultes, et je n’ai aucune envie de la stopper dans sa quête de mon propre corps. J’ai envie qu’elle fasse ce qu’elle veut de moi, pourvu qu’elle me fasse oublier qui je suis, pourvu qu’elle me donne le plaisir que je n’ai jamais reçu avant elle, pourvu que je m’évade de cette vie archaïque que je me suis construite en pensant être la meilleure pour moi. Lorsque mon prénom s’extirpe de ses lèvres, je frémis, c’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi spécial, d’aussi intense. Mon dieu. A l’instant où les doigts de la blonde s’immiscent en moi, je gémis, frissonne, me contracte et accueille sa présence avec un plaisir son dissimulé. Tout ce qu’elle entreprend ne fait que me rendre encore plus folle, ma tête tourne, mon corps transpire et s’arque un peu plus notamment lorsqu’elle vient frôler le centimètre carré le plus érogène de mon anatomie. Sans tarder, la jeune femme laisse glisser ses baisers le long de mon corps, mes doigts se faufilant dans sa chevelure dorée, ma respiration anarchique et mes yeux toujours fermement clos. Lorsqu’elle écarte mes jambes, j’ai un flash de notre première fois, je ne me souviens pas de tout, mais j’ai le sentiment que ce qu’elle s’apprête à faire va me tuer, dans le bon sens du terme. Je réouvre les yeux, juste le temps de croiser son regard avant de laisser tomber ma tête en arrière lorsque je sens les premiers baisers qu’elle dépose sur ma féminité. « Oh mon Dieu… » Je me cambre, me crispe, mes mains agrippent ce qu’elles peuvent alors que ma voix laisse traduire le plaisir qu’elle immisce en moi. Encore quelques secondes et je lâche prise totalement, accueillant le plaisir à bras ouvert, mes cris étouffés dans le pli de mon coude que j’avais placé devant ma bouche pour être sûre de ne pas réveiller Maïly. L’espace d’un instant, j’ai une vague d’angoisse en imaginant la petite fille franchir la porte de la chambre de Noemi. Lorsque cette dernière revient chercher mes lèvres, j’entoure mes bras autour de son corps luisant, peinant à retrouver mon souffle. Mais je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin. Il n’est pas question que ce soit en sens unique. « Tu veux bien aller fermer la porte à clé ? » Son regard s’illumine lorsqu’elle comprend que je ne compte pas m’échapper, et sans tarder elle se lève, créant en moi une vague de fraicheur presque désagréable. Je ne me sens bien que lorsqu’elle revient. « Tu n’es pas réelle. »

Le rythme s’accélèrent, la température de la pièce augmentant de quelques millièmes de degrés à peine nos peaux s’effleurent. Voir Eleanor se lâcher ainsi est agréable, et je crois que ça m’excite bien plus qu’une autre chose. J’ai l’impression de redécouvrir une nouvelle personne, bien différente de celle que je connais d’habitude. Mes doigts font de légers va-et-vient dans son intimité, tandis que nous frémissons ensembles, moi à l’entendre, et elle à cause de ce que je suis en train de lui faire. C’est la première fois, pleinement consciente, qu’elle ressent un plaisir pareil, je le sais, et je ne peux m’empêcher de me sentir touchée, émue pour elle. J’accélère mes mouvements, avant d’embrasser son corps, de faire un court chemin vers son intimité. J’ouvre délicatement ses jambes, et dépose quelques baisers, avant d’embrasser enfin son intimité, des baisers très doux, très tendre. « Oh mon Dieu… » Je souris un peu, et continue de l’embrasser, jouant peu à peu de son bouton des plaisirs. Je la sens se contracter, ses gémissements m’emportent peu à peu avec elle, et je jugerais sentir une perle couler le long de mon front, tant cette femme me donne chaud. Je n’en peux plus, et quand elle lâche prise alors que je posais à nouveau mes lèvres contre elle, je ne peux m’empêcher de partir avec elle. Peut-être moins fort, certes, elle ne m’a pas touché après tout, mais quand même quelque chose d’assez conséquent, et elle peut le sentir grâce à mon souffle sur sa féminité. Je reprend ma respiration et remonte ma tête vers la sienne, pour lui voler à nouveau ses lèvres, tandis que ses bras s’enroulent autour de mon corps. La dernière fois que nous avions fait ça, c’est à cet instant que nous avions arrêté, à cause d’une barmaid à la con qui est venue nous déranger. Mais ce soir, personne ne peut s’inviter, et les lueurs des étoiles offrent à ma vue la beauté de cette femme. Une beauté qui m’apparait différemment ce soir, elle est exquise, magnifique, elle me fait totalement perdre pied. Nous nous séparons un peu, restons dans les bras l’une de l’autre pour reprendre nos respirations. « Tu veux bien aller fermer la porte à clé ? » Je tourne la tête vers elle avec un immense sourire, et j’hoche la tête en me levant en vitesse, cachant comme par vilain réflex ma poitrine de mon avant bras, et tourne la clé dans la serrure, avant de me tourner vers Eleanor pour lui faire un clin d’oeil, charmeur. Je ne tarde pas à revenir vers elle, et je m’allonge à ses côtés, posant ma main sur son ventre, tandis que la seconde caresse doucement sa joue. « Tu n’es pas réelle. » Je lui souris un peu. « Je suis aussi réelle que ça… » Et je pose à nouveau mes lèvres sur les siennes, avant de me rapprocher un peu plus de son corps encore, enroulant ses jambes autour des miennes. Je n’ai pas envie de m’arrêter là, non, j’ai besoin de beaucoup plus. « Eleanor je… j’ai envie que… » Je n’arrive même pas à lui poser la question, que ma respiration déjà s’accélère, à l’idée même de ce qu’elle pourrait me faire, si elle s’en sent capable aujourd’hui. Je place à nouveau mon corps au dessus du sien, effleure un peu ses lèvres sans pour autant les toucher, et finalement, je l’embrasse tendrement une nouvelle fois, pour la supplier d’aller plus loin.

Je perds pieds, totalement et sans me voir partir. Les gémissements de la jeune femme accompagnent les miens et je ne crois pas possible de ressentir autant de choses en une même fraction de seconde. La montée d’adrénaline est fulgurante et l’orgasme me traverse et me transperce les entrailles jusqu’à me faire exploser littéralement. Je ne suis plus consciente de rien, je plane totalement. Mon souffle saccadé et les cris de Noemi encore dans mes oreilles, je peine à reprendre le dessus, et lui demande simplement d’aller fermer la porte à clé. Je ne me retiens pas de poser sur elle un regard différent, et le clin d’oeil qu’elle m’offre me fait rire. Lorsqu’elle revient, je cherche sa proximité, son contact. Sa main sur mon ventre me fait frissonner et je tente de contenir ma respiration saccadée.« Je suis aussi réelle que ça… » me dit-elle en posant délicatement ses lèvres sur les miennes. « Tu es sûre que c’est réel ça ? » Je ris un peu et la laisse s’approcher encore pour emmêler nos jambes sensuellement. « Eleanor je… j’ai envie que… » Son regard dans le mien, je crois qu’elle n’a pas besoin de poursuivre pour me faire comprendre ce dont elle a envie. En l’espace d’un instant, une vague d’inquiétude m’envahit, et si je n’étais pas à la hauteur. Elle a eu tellement de partenaires qu’elle a dû en avoir des merveilleux, et moi je n’ai jamais touché d’autre femme avant elle. Elle revient se positionner au dessus de moi et mes mains reprennent le chemin de sa peau, sa taille, son dos pendant qu’elle m’embrasse et que je me laisse porter. « Noemi.. » Elle s’arrête et je plonge mon regard dans le sien, le plus sincèrement du monde. « J’ai peur de pas faire les choses comme il faut… » J’ai besoin qu’elle me guide, qu’elle m’aide à me donner confiance. Alors doucement, elle prend ma main et me guide en douceur, comme si elle voulait me laisser l’opportunité de m’arrêter à tout moment. Lorsque mes doigts effleurent sa féminité je frissonne et la regarde fermer les yeux et se mordre la lèvre. C’est comme si j’avais un pouvoir certain au bout des doigts. Alors avec concentration, j’essaie de reproduire les gestes qu’elle m’a prodigué un peu plus tôt. Le bout de mes doigts commencent à la caresser intimement et je sa sens flancher. Ses jambes ne la tiennent plus et la pression de son corps m’empêche d’avoir le plein pouvoir sur les gestes de mon poignet. Alors je prends mon courage à deux mains et retire ma main. « Attends… » Je l’embrasse pour ne pas qu’elle prenne peur, je ne compte pas me défiler. Je la pousse et nous fais rouler de manière à me retrouver au dessus d’elle et sans tarder, je glisse ma main entre nous pour retrouver le chemin de sa féminité. J’attends encore quelques minutes et, hésitante, j’introduis deux de mes doigts en elle, la sentant se contracter et gémir sous la sensation que ça lui procure et je me rends compte pour la première fois que donner du plaisir est aussi plaisant qu’en recevoir. Je m’applique, reste alerte à chacun de ses gestes, de ses soupirs, l’embrassant quand je peux alors que mon esprit est concentré dans la tâche de lui offrir ce qu’elle mérite après m’avoir offert un 7ème ciel grisant.

Eleanor vient de vivre son premier orgasme, en étant pleinement consciente, et l’entendre gémir de cette façon m’aide à partir avec elle. Une fois terminé, nous peinons à reprendre notre souffle, et elle me demande de fermer la porte, et je m’exécute, tandis qu’elle m’annonce que je ne suis pas réelle. Je ris un peu, et l’embrasse pour lui montrer qu’elle se trompe. « Tu es sûre que c’est réel ça ? » Je tourne ma tête vers elle pour lui faire un immense sourire charmeur, et me rapproche d’elle, enroulant mes jambes autour des siennes, la suppliant, lui avouant que j’ai envie qu’elle aille plus loin. Je sais que c’est nouveau pour elle, et je me place à nouveau au dessus de son corps, l’embrassant, de manière sensuelle tandis qu’elle commence à parcourir ma peau. « Noemi.. » Je relève un peu la tête, arrêtant de l’embrasser pour plonger mon regard dans le sien, lui demandant ce qu’il se passe. « J’ai peur de pas faire les choses comme il faut… » Je lui souris un peu comme pour la rassurer, et doucement, j’attrape sa main afin de la guider comme il faut. « Tout ira bien, je suis sûre que vous êtes une reine. » Je pose à nouveau mes lèvres sur les siennes, tandis que ma main guide la sienne vers ma féminité, et quand elle m’effleure, je ferme les yeux et me mord la lèvre, avant de glisser ma tête dans son cou. Je crois que savoir que c’est moi qui la guide est encore plus enivrant, et plus elle m’effleure, me caresse, plus je me sens faible, et je n’arrive même pas à rester un peu en hauteur, mon corps se collant davantage au sien. Ma respiration s’accélère, mon front ruissèle de fines perles, et je crois que j’ai rêvé de ce moment toute ma vie. Quand elle retire sa main de la mienne, j’ouvre à nouveau les yeux, lui lançant un regard complètement paniqué. Elle ne peut pas partir maintenant, c’est pas possible, non. « Attends… » Elle m’embrasse, et je soupire un peu de soulagement, tandis que nos deux corps roulent, pour que le sien se retrouve au dessus du mien. Je suis surprise, mais non pas moins excitée. Je juge que je n’ai plus besoin de la guider avec ma main, et je la laisse faire, tandis que j’attrape un morceau du draps pour contenir mes gémissements, afin de ne pas réveiller la petite fille qui dort à quelques pièces d’ici. Et quand elle glisse enfin ses doigts en moi, je me contracte, bien plus que de raison, lâchant son prénom entre deux gémissements. J’ai l’impression de vivre un rêve éveillée, tout est différent des autres fois. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas envie de réfléchir à cette raison, je me contente de vivre le moment, de profiter. Ses mouvements sont d’abord hésitants, et je lui demande de m’embrasser, ce qu’elle fait sans attendre. Avoir mes lèvres contre les siennes semblent la rassurer, puisque ses mouvements deviennent plus rapides, plus sûrs, et beaucoup moins fragiles. Je glisse à nouveau ma tête dans son cou, pour éviter de gémir trop fort, et lui montrer à quel point elle me fait du bien. Je glisse à nouveau une de mes mains entre nous, pour toucher sa main, effleurant doucement son pouce pour la guider vers mon bouton des plaisirs. C’est toujours ce qui me fait plancher, systématiquement, je me connais par coeur. J’y arriverais certainement si elle ne l’effleure pas réellement, mais j’aimerais lui montrer à quel point elle me fait du bien, à quel point elle se débrouille très bien pour une première fois. Ce n’est pas parfait, certes, mais à mes yeux, ça l’est. Parce que c’est elle qui en est à l’origine, et que cette frustration a eu le temps de grandir en moi. Quand enfin, elle effleure mon lieu des plaisirs, je n’arrive plus à me retenir, et mes muscles se contractent, ma respiration s’accélèrent, jusqu’à ce que mon corps tout entier atteigne enfin le nirvana. Grâce à elle, et uniquement à elle. Quand mes gémissements se calment, je la laisse remonter vers moi, et j’emprisonne ses lèvres contre les miennes, un remerciement bien mérité, une fierté sans égale. « Tu…t’es…merci… » Je n’ai même plus mes mots, et je peine encore à me calmer, alors je me contente de fermer les yeux, et de l’embrasser, à nouveau. Ce soir, pour la première fois depuis le début de ma vie, je crois que j’ai réellement eu un orgasme. Un orgasme d’amour.

Je soir pour la première fois, je prends des initiatives. Dans ce genre de moments, lorsque je les partageais avec mon mari, c’était plutôt lui qui prenait les décisions, en tant que bon mâle dominant qu’il est. Il n’a jamais vraiment cherché à m’offrir le plaisir que Noemi vient de me donner ce soir. Et en guise de récompense, je mets tout en oeuvre pour arriver à lui rendre la pareille, à mon petit niveau parce que je n’ai pas son expérience. Mes doigts glissent sur sa féminité que je découvre pour la première fois et je dois avouer que la sensation n’est pas désagréable. Et à sentir l’aisance avec laquelle je peux glisser en elle, ça traduit aisément son excitation ce qui me rassure. Je nous fais rouler pour prendre le dessus et être plus libre de mes mouvements, alors quand Noemi m’incite à utiliser mon pouce pour caresser l’endroit le plus érogène de son anatomie, je m’applique à lui donner ce qu’elle veut. Immédiatement son corps se cambre et je récupère ses lèvres pour aspirer chacun de ses soupirs. La sensation est grisante.Pouvoir offrir ce genre de chose à quelqu’un, avec envie, sans s’offrir simplement pour que l’autre s’amuse, c’est un vrai bonheur. J’assiste aujourd’hui à un réel partage entre deux corps, deux âmes, j’ai du mal à me rendre compte de ce qui est en train de m’arriver mais je sens emplie d’une nouvelle dynamique. Sans trop tarder, je sens son intimité se contracter autour de mes doigts pendant que ses cris s’échappent, plus fort même si étouffés dans mon cou. Ses doigts s’enfoncent dans mon dos et je me presse un peu plus contre elle, ne voulant pas pour le moment retirer mes doigts, ce que je finis par faire délicatement une fois le souffle de Noemi cherchant à reprendre un rythme plus apaisé. Je reviens l’embrasser tendrement et elle me remercie de quelques mots maladroits. « Tu…t’es…merci… » Je lui souris et l’embrasse encore. « Arrête. Je suis sûre que je peux m’améliorer et faire mieux la prochaine fois. » Je m’étonne moi-même de dire des choses pareilles, mais après ce que je viens de vivre, je ne compte pas m’en passer. J’ai eu du mal à lâcher prise, mais ce soir je viens de prendre conscience d’une chose, je risque de développer une réelle addiction à cette nouvelle manière de ne plus penser, ne plus réfléchir. Et qui mieux que Noemi pour m’emmener avec elle dans ce tourbillon de plaisir intense. Je me laisse finalement tomber à ses côtés en soupirant. « Tu m’as épuisée ! » Je ris un peu et me blottis contre elle. « Je peux dormir avec toi ? » J’ai l’impression d’avoir perdu 35 ans, de me retrouver comme une gamine qui tombe raide de sa première fois, de cette fille qui vient de lui faire tourner la tête. Et c’est le cas. Je me sens comme une ado et j’adore ça.

Je ne m’attendais pas à ce qu’Eleanor me renverse pour prendre le dessus sur nous deux, mais pour être honnête, je ne vais pas m’en plaindre. Le fait qu’elle touche mon intimité est déjà une immense surprise pour moi, mais savoir qu’elle prend des initiatives est encore plus surprenant. Contre toute attente, la femme glisse déjà deux doigts en moi, et je ne peux m’empêcher de me contracter, et de gémir, en déposant ma tête dans son cou pour m’étouffer et ne pas gémir trop fort. Elle continue ses mouvements, tandis que je glisse délicatement ma main entre nous, l’encourageant à jouer de son pouce, et à peine m’écoute-t-elle que déjà, mon corps se cambre, et nos lèvres se retrouvent. Elle fait ça à merveille, je ne m’attendais pas à ça, et il m’en faut peu pour atteindre le but ultime de notre acte, un orgasme qu’elle a bien mérité, et que je vis différemment des autres que j’ai déjà pu avoir. Celui là est enivrant, différent, je dirais qu’il est même meilleur que les autres. Mes ongles s’enfoncent dans sa peau, et quand je me laisse tomber, elle retire ses doigts de moi. Je suis épuisée, et j’ai du mal à retenir mes gémissements, alors j’essaie de respirer plus calmement, en essayant de la remercier, difficilement. « Arrête. Je suis sûre que je peux m’améliorer et faire mieux la prochaine fois. » J’ouvre un peu les yeux pour vérifier que j’ai bien entendu, et visiblement, je ne me trompe pas, et ce qu’elle vient de dire n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. La prochaine fois. A l’entendre dire ça, je souris, niaisement, amoureusement presque. « La prochaine fois ? Très bien, je retiens ! Mais tu t’en sors très bien. » C’est très étrange comme sensation, je ne sais pas vraiment quoi dire de ça, comment l’expliquer. Je suis heureuse, c’est tout. Elle se laisse tomber à côté de moi, et je ferme à nouveau mes yeux. « Tu m’as épuisée ! » Elle rit, et je lui lance un léger coup d’oeil coquin, tandis qu’elle vient se blottir contre moi. J’enroule mes bras autour d’elle, et ouvre à nouveau mes yeux pour plonger mon regard dans le sien. « Et moi donc. » Je caresse doucement sa joue, tendrement. « Je peux dormir avec toi ? » Je ris un peu à l’entendre dire ça, on dirait une adolescente, et j’aime bien. Nos corps sont encore bouillants, mais je remonte quand même un peu le drap blanc, au moins sur nos jambes. « T’es sûre que tu vas réussir à dormir ? Tu vas pas trop rêver de ça ? » Je la taquine, j’adore ça. Finalement, nous nous calons dans les bras de l’autre, et je l’embrasse une dernière fois, pendant qu’elle s’endort paisiblement. « Je t’aime Norah… » Un léger murmure, je ne suis pas sûre qu’elle ait pu l’entendre, et je m’endors à mon tour, contre elle, ne pensant qu’à elle.

fin