Do you believe in God ? Written on the bullet. And Cassie pulled the trigger.. - Cassie Lewis

Cassie Lewis

A woman's heat is a deep ocean of secrets.

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les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ Alice Englert</pris> cassie lewis

l'histoire de ma vie

It has been said something as small as the flutter of a butterfly’s wing can ultimatly cause a typhoon halfway around the world.

«Elle avait toujours su comment obtenir ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas pour habitude de rester plantée dans les courants d'air au beau milieu de la nuit, alors qu'elle pouvait être au chaud dans son lit, s'abandonnant à de doux rêves qui reviendraient bientôt réalité...Pourquoi les Hommes étaient-ils si attirés par la fragilité ? Sans doute parce que cela leur donnait l'impression d'être supérieurs...»





Maman qui n'a pas le meilleur métier du monde. Papa qui n'est jamais là et c'est tant mieux. Famille qui passe on temps à se serrer la ceinture. Les Lewis n'ont pas eu la vie facile. Cassie s'est vite habituée à cet environnement contrairement à son frère. Si ce dernier passait son temps à se rebeller, la cadette elle préférait faire ce qu'on lui demandait. Comme sa papa il ne lève pas la main ni sur ses enfants ni sur maman. Comme ça maman elle ne pleure pas en cachette dans les toilettes.

«Quand on est jeune on croit qu'on cicatrise : elle avait appris qu'on doit s'amputer pour survivre. »

Candide, simple, souriante, elle était un véritable cadeau pour ses parents. Avec ses longs cheveux bruns qui tombaient en cascade dans son dos et ses yeux noisettes légèrement en amande. Elle était mignonne et toujours à l'écoute de son prochain. Qui plus est,  il s'agit d'une jeune femme intelligente qui possède une mémoire impressionnante. Autant dire qu'elle était adorée par ses professeurs même si ils avaient tendance à la trouver un peu précoce.

«Une gueule d'ange. Une âme de salope. Un classique. »

Plaire. C'était son ultime but. Cassie elle s'adapte aux gens, elle fait en sorte de les séduire, homme comme femme. Cassie elle ne connait pas encore la finalité de la vie, elle déambule dans les rues et vous regarde, l'observation c'est ce qu'elle fait de mieux. Ses iris chocolatés observent le monde et l'analyse afin de s'y adapter. La marginalisation était sans doute l'une de ses pires craintes. Pourtant elle est un peu une fille à part. Calme et discrète, certaines personnes auraient tendances à la trouver étrange car il résidait en  elle une part de mystère malgré ce grand sourire. Mais Alice savait de mieux en mieux comment plaire aux gens. Un petit sourire, un regard, une coupure de contact, laisser l'autre s'approcher, devenir accro, jouer constamment à ce jeu d'échec dont la partie se finira par un échec et math cuisant de la jeune femme. Surveillez bien votre homme ou votre femme, c'est un conseil. Les femmes aiment obtenir ce qui leur est interdit.



«Plaire aux hommes est un art compliqué, qui demande qu’on gomme tout ce qui relève de la puissance. Pendant ce temps, les hommes, en tout cas ceux de mon âge et plus, n’ont pas de corps. Pas d’âge, pas de corpulence. N’importe quel connard rougi à l’alcool, chauve à gros bide et look pourri, pourra se permettre des réflexions sur le physique des filles, des réflexions désagréables s’il ne les trouve pas assez pimpantes, ou des remarques dégueulasses s’il est mécontent de ne pas pouvoir les sauter. Ce sont les avantages de son sexe. La chaudasserie la plus pathétique, les hommes veulent nous la refiler comme sympathique et pulsionnelle. Mais c’est rare d’être Bukowski, la plupart du temps, c’est juste des tocards lambda. Comme si moi, parce que j’ai un vagin, je me croyais bonne comme Greta Garbo. Être complexée, voilà qui est féminin. Effacée. Bien écouter. Ne pas trop briller intellectuellement. Juste assez cultivée pour comprendre ce qu’un bellâtre a à raconter. »


Et puis il arrive un âge où l'on a peur. Peur de tout, d'une liaison, d'une entrave, d'un dérangement; on a tout à la fois soif et épouvante du bonheur.

Cassie elle est lâche. Dès que quelqu'un tente d'entrer dans sa vie, elle fui. Elle fui car elle est contrôlée par cette putain de peur qui l'envahit et l'emprisonne. Cette peut qui fait pression sur sa cage thoracique, comme si cette dernière allait se resserrée jusqu'à écraser son cœur. Cassie elle veut d'une personne dans sa vie, elle ne veut pas être seule, elle souhaite plus que tout être aimée, mais si il est impossible pour elle de faire suffisamment confiance pour laisser parler son cœur, a quoi tout cela lui servait ? Au final elle reste toujours une jeune femme qui désire juste s'amuser et profiter de la vie. Elle sort, boit, fume, fait la fête jusqu'à pas d'heure. Tout cela sans doute dans le but d'oublier qu'elle n'est qu'une enfant perdue, terrifiée à l'idée de grandir et de pourrir seule six pieds sous terre. Cassie elle ressemble à son père malgré elle, le sang d'alcoolique dans les veines, le rhum la tuera sans doute.

Derrière tout ces sourires, cette séduction, il n'y a qu'une pauvre fille qui parle plus qu'elle n'agit. Le genre de fille qui n'assume pas, celles en qui on ne peut pas avoir confiance, celles que l'ont déteste. Celle qui se déteste.

Pourtant Cassie a des amis, elle a un métier qu'elle adore et qui est aussi sa passion, une mère adorable qui prend soin d'elle. Cassie n'a pas à se plaindre, mais il y a un vide dans son cœur qu'elle n'arrive pas à combler. Cassie c'est un alien. Une fille qui a tout ce qu'on peut rêver dans la vie mais qui reste malgré tout insatisfaite.