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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Hold me tight (Cady #2)

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MessageSujet: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyDim 2 Juil - 19:09

Hold me tight 
Cady

On dit que les jours s'enchaînent mais se ressemblent guère. Tu es très loin de penser ainsi. Tes jours ils s'enchaînent, mais se ressemblent. Spirale que tu as fait de ta vie. Une journée de plus pour le condamnée que tu es. Une croix de plus sur le calendrier. Un jour de plus. Juste un jour. Un réveil qui se fait dur, après une nuit chaotique. Bourrée de cauchemars, de douleurs. Rien ne passe. Tout reste. Il paraît que le temps adoucis les souffrances, ce n'est pas ton cas. Plus le temps passe, plus tu souffres. Ce qui n'est pas logique, mais tu te dis que tu mérites de te réveiller ainsi. Puis la journée avance, tu essaies de manger, d'avoir un peu de force. Rien qui ne ressemble à ce que tu avais l'habitude d'engloutir. Aujourd'hui en revanche, une chose sort de l'ordinaire. Ton chef qui t'appelle, il vient au nouvelle, savoir comment tu vas. C'est le contenu de son message. Il s'en veut encore pour la mise à pieds, mais il n'avait pas le choix. C'est ce qu'il dit. Tu n'as pas surligner. Ça n'en vaut pas la peine. Tu connais tes erreurs. Celle-ci en fait parti, ta vie part en vrille complet et t'as pas envie que cela s'arrête. Ton travail, tu l'aimes pourtant, c'est ta passion. Malgré tout cela ne t'a pas empêché d'arriver la tête à l'envers. D'envoyer valser tes enquêtes. D'être mauvais avec tes collègues. Le coup a été fatale, lorsque tu es arrivé ivre. Là il n'avait plus d'excuse à te fournir. La mise à pieds est tombée … Tu ne sais quand tu pourras récupérer ton poste. Des heures de psychanalyse ont été prévus à ton intention. D'après les propos de ton chef, est-ce que tu iras ? Tout est moins sûr. Parler à un inconnu. Tu as donné et à présent cet inconnu s'introduit dans ta vie. Sans que tu le remarques Reid s'est frayé un chemin dans ta vie. Dans ta tête, mais ça tu n'es pas encore prêt à le voir. Pas prêt à capter l'importance que ce gars va avoir dans les mois à venir. Non, tu ne vois rien. Tu as tes œillères set ça te va très bien. Alors la réponse est non. Tu as parlé à Reid, inconnu qu'il était et ça t'a amplement suffi. Tu n'as pas envie de te poser dans le bureau d'un spécialiste. D'expliquer ce qui cloche dans ta vie. Subir un traitement, parce que tu sais qu'il y en aura un. Ils en donnent toujours. T'as pas envie de finir comme ces gens défoncer par les médocs. Non tu ne veux pas. Tu veux tuer les neurones par toi même. Puis si c'est pour avoir une pilule qui te donne le sourire et te fait oublier ce que tu ressens … non tu n'en veux définitivement pas. Tu veux subir. Tu veux souffrir. Tu veux être là-bas…

Parce que la journée reste la même dans le fond. Que tu ne changes rien à tes « nouvelles habitudes », tu enfiles des fringues basiques. Restons dans le basiques que tu penses. Des trucs qui te permettent de te fondre dans la masse. De ne pas être flamboyant. D'être oublié. Ce qui n'est foutrement pas dans tes habitudes. Une fois que tu rentres dans la vie des gens, il est rare que tu te fasses oublier. Tu ne dirais pas que tu es inoubliable, mais presque. Modestie en avant pour l'heure. Soufflant en voyant ton téléphone qui s'allume. Non, tu n'as pas envie de parler. Toujours pas. Tu n'as pas non plus envie de sortir. Encore moins pour aller au bar. Tu veux qu'on te laisse tranquille. Les gens sont là, ils te montrent que tu as toujours de l'importance pour eux. Bien sûr qu'au fond de toi ça te fait plaisir, ça te touche. Sauf que tu penses pas mériter cette attention. Tu répondras à ton frère plus tard. Il s'inquiète, mais tu n'as pas la tête à parler de toi, de la famille ou de ce qui peut arriver. Tu as la tête à rien. L'idée de prendre ta voiture, t'effraies de plus en plus. C'est pour ça que tu empruntes soit les transports en commun ou alors t'y vas en vélo. Tu te changes les idées à ta façon. Du moment que tu évites la voiture … tout est bon pour l'éviter. Aujourd'hui tu ne changes pas à la règle ou plutôt habitude. Montant dans le bus, signalant ta présence. Rien de bien extraordinaire. Pas besoin de musique dans les oreilles. Tu oublies vite que le monde t'entoure, bien trop trop accaparer par tes pensées. Le monde extérieur t'apparaît comme .. vaste, un tableau de couleur que tu trouves amer. Y a encore quelques mois, tu adorais ces couleurs, tu en fais même parti. Idée bien révolue aujourd'hui. Tu n'es qu'une tâche de noirceur qui avance. Qui n'a pas envie de se relever, encore moins de se regarder dans un miroir. Voir ta déchéance, ça t'importe peu. L'hôpital se dessine au loin. Une autre habitude dans ta routine. Une fois dans ces lieux, tu resteras stoïque, fixe face à celui qui dort en paix dans la chambre. Bien sûr tu ne franchiras pas le seuil de la chambre. Tu resteras en arrière. Comme tous les jours. Attendant un signe, de sa part. Signe qui ne vient pas …

Passant le hall de l'hôpital. Pas besoin d'indication. Tu sais déjà où tu vas. Robot que tu es devenu. Tu sais qu'ensuite tu vas rentrer chez toi. Tenter de manger un bout, nourriture qui t'apparaîtra amer, fade, sans saveur. Comme ta vie. Puis tu irais rejoindre tes draps. La sueur reviendra au petit matin après un énième cauchemar … Le cercle reprendra de plus belle … Tu en es déjà lasse. Fatigué d'avance des journées à répétition. Tu pourrais changer tout ça, mais t'en as pas envie. Absolument pas.  Tu mérites chaque jour. Pendant que lui dors, toi tu erres. Tu n'as que ça à faire. Tu n'as toujours pas enlever ta capuche. Tu te postes devant la fenêtre de sa chambre. Rien. Tu t'attendais à quoi ? Qu'il soit debout, le sourire aux lèvres, qu'il t'invite à rentrer ? Peut-être pas. Tu attends juste un signe. Quelque chose de minuscule. Rien ne vient et ça te fatigue chaque jour un peu plus … Le temps joue contre toi, il n'est pas ton allié, encore moins ta patience.  Soupirant pour la trentième fois en ce jour. Une nouvelle habitude que tu as pris. Soupirer. Tu ne le faisais pas autant. Pas avant. Avant, tout était différent … par moment tu as l'impression que c'était il y a trop longtemps. Une main finit par se poser sur ton épaule. Délicate, douce, ton regard se tourne vers le propriétaire de cette main. Une personne que tu connais bien, trop bien même. De base, tu lui aurais souris, tu aurais fait une petite remarque. Là rien. Baissant légèrement les yeux. Tu ne sais pas quoi lui dire. Tu devrais trouver un truc, mais rien te vient. Il est loin le Cade qui avait réponse à tout … qui ne parlait pour ne rien dire. Tu ne l'as pas revu depuis un moment, déjà plus qu'un mois. Vous n'avez pas pris des nouvelles mutuellement, sans doute car vos vies sont beaucoup trop occupées pour prendre cinq minutes .. Ne sachant quoi dire, tu restes là dans un silence qui ne te ressemble pas. Qui te corresponds pas. Absolument pas. Toute façon tu n'es plus ce que tu es aujourd'hui … juste une ombre qui se balade. Un fantôme du passé.

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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyDim 2 Juil - 22:17

Hold me tight (Cady #2) Tumblr_osh00s5lFA1v4t5hqo2_250 Hold me tight (Cady #2) VmEoGZi
« you’re the light, you’re the night. you’re the color of my blood. you’re the cure, you’re the pain. you’re the only thing i wanna touch, never knew that it could mean so much. you’re the feel, i don’t care cause i’ve never been so high. follow me to the dark. let me take you past our satellites. you can see the world you brought to life. » cade and avery » cady, please don't go, barcelona. (song)

On avance, chacun à notre rythme dans cette vie faite parfois de souffrance et de faille. Le besoin constant de trouver une issue qui parfois, semble inexistante ou loin de notre porté. Avery avait la sensation de couler en ce moment et de ne pas voir le bout du tunnel arrivé, face à la peine qui avait envie son échine. Mais aussi la déception. Celle d'avoir tout perdu. Celle d'avoir sacrifié une part d'elle même et de ce qu'elle voulait, pour un homme qui aujourd'hui l'a rejeté. Mais lorsque Avery se noie de la sorte, elle trouve toujours la solution du travail comme replis. Se plonger dans autre chose, pour ne pas penser, ne pas s'écouter aussi et du coup, ne pas sombrer. Elle était de ces personnes qui refusent l'échec et préfèrent donc se voiler la face, quitte à fuir. L'hôpital était donc, devenu son refuge, son allié. Elle y passait le plus clair de son temps, ne comptant pas ses heures. Quitte à dormir peu pour ne pas se retrouver seule avec ses pensées.

La journée avait calme, pour une fois et Avery avait pu souffler un peu, boire un café tranquillement et se vider l'esprit en triant des dossiers. Oui, drôle de façon pour se vider la tête mais Avy était maniaque, du coup, c'était une bonne thérapie. Elle avait ensuite fait quelques consultations et s'était occupée d'une opération de routine, qui avait duré trois bonnes heures. A la fin de celle-ci, elle était épuisée mais sereine. Vidée de tout, de son chagrin, de sa joie (s'il en restait) et pleine de fatigue. Mais elle savait qu'elle ne pourrait pas dormir. Du moins, pas encore. On était au beau milieu de l'après midi et il lui fallait un café pour tenir jusqu'au soir. Elle avait donc récupéré un gobelet à la cafétéria de l'hôpital et avait décidé de s'octroyer une petite marche réparatrice. La jeune femme n'avait rien de prévu, là tout de suite et elle avait quelqu'un à aller voir par la même occasion. Comme elle le faisait tous les jours en fait. Ryan. Le mari de Sawyer. Il était ici même, plongé dans le coma depuis plusieurs semaines, sans réactions aucunes, ne montrant un quelconque réveil. Avery avait de la peine. Pour Sawyer bien sûr. Mais aussi pour Cade. Lui, elle ne l'avait pas vu depuis des lustres. Son ami. Celui de Sean. Mais celui qui lui était rapidement devenu indispensable avec le temps. Beaucoup de temps. Avery n'avait pas prit de ses nouvelles et elle s'en voulait, trop tracasser par ses propres problèmes, oubliant l'essentiel. Hors, ses problèmes à elle, n'étaient rien à côté de ceux de Cade. Ce qu'il devait ressentir. Elle n'osait imaginer.

Une fois arrivée près de la chambre de Ryan, elle se stoppa net, reconnaissant la silhouette qui se dessinait devant elle, près de la fenêtre, n'osant visiblement pas entrer dans la chambre. La belle resta planter là quelques minutes, sans un homme, contemplant simplement la scène devant ses yeux. Fallait-il qu'elle se prononce ou bien qu'elle parte, sans avertir de sa présence ? Avait-il envie de la voir, ici et maintenant ? Que pouvait-elle bien lui dire ? Qu'importe au final, dans une amitié, le principal c'est d'être là, non ? Pas besoin de mot, de paroles inutiles, juste une présence certaine. Avery avait besoin qu'il comprenne qu'elle était là pour lui, toujours. Et c'était la bonne occasion de le faire, puis qu'à présent, ils ne se croisaient guère. Inspirant légèrement, elle finit par s'avancer vers son ami, dos à elle. Avy finit par poser la main sur son épaule, sans un mot et Cade tourna la tête la vers, le regard vide de sens. Une seule émotion transpercé ses traits, la tristesse. Avery ne l'avait jamais connu comme ça. On était bien loin du Cade qu'elle avait l'habitude de côtoyer. Lourd, drôle, sans prise de tête, arrogant aussi par moment. Il baissa le regard. Son coeur rata un battement. Son désespoir l'a transpercé en plein coeur, dans le plus profond de son âme et elle regrettait de ne pas avoir été là plus tôt. Elle finit par lui accorder un léger sourire, histoire d'essayer de lui réchauffer l'âme et finit par le prendre dans ses bras, se mettant sur la pointe des pieds pour l'enlacer. Parfois, un simple geste de tendresse permet d'apaiser, un peu. C'était l'une des premières fois qu'elle lui montrait son affection certaine à son égard. D'habitude, ils s'accordaient plus des noms d'oiseaux qu'autre chose, mais aujourd'hui, tout était différent. Je suis désolée Cade. finit-elle par chuchoter à son oreille, tout en l'enlaçant. Désolée pour tout ça, de l'accident. Désolée de ne pas avoir été là. Désolée que ton coeur est mal. La belle finit par relâcher son étreinte et plongeant son regard dans le sien, elle essaya de le rassurer. Je suis certaine qu'il va bientôt se réveiller. Il faut garder espoir. Toujours. Il y avait une chose dont Avery était certaine, c'était que la vie faisait parfois, de beau cadeau et les médecins restaient optimistes quant à l'état de Ryan. Elle suivait son dossier de près depuis qu'il avait été admis.
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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyMar 4 Juil - 17:55

Hold me tight 
Cady

Par moment, il suffit d'un rien pour sentir un peu de chaleur. Quelques mots. Un geste, voir deux. Ce jour-là, tu n'attendais rien. Absolument rien. Pas de mots. Pas de gestes. Comme tous les jours, tu es venu ici. Tu es resté en retrait car ta place n'est pas à l'intérieur. Tu as peur. Bon sang que tu es mort de trouille à l'intérieur. C'est ton frère, tu devrais être dans ce fauteuil, lui parler. Dire quelques choses. Seulement t'en es incapable. La trouille te consume. Ce qui est une première. C'est la première fois que tu te sens aussi .. impuissant. Ton regard qui se perd sur lui. Ton frère. Ce héros pour les autres, y compris pour toi. Tu lui as jamais dit, parce que ce n'est pas toi. T'es pas du genre à t’épancher sur ce que tu ressens. Sur tes sentiments surtout. T'aimes pas parler de ça. Pas que t'en es pas, juste que ce n'est pas la première chose qui te vient. Toi t'es le mec qui déconne envers et contre tout. Le mec qui n'a jamais réussi à s'attacher à quelqu'un.. Du moins dans une relation, car amicalement tu y arrives. Plutôt bien même, mais c'est pareil. Tu n'es pas là à leur dire ce que tu penses d'eux ou ressent. Non ça n'a jamais fait parti de ton vocabulaire… alors pourquoi changer maintenant ? Pourtant t'as une bonne raison … elle est sous tes yeux. Soupirant intérieurement de ta trouille. De ton impuissance. Tu détestes être ainsi. Lâche c'est pas un mot qui te définit. Tellement pas. Pourtant c'est ce que tu ressens, c'est ce qu'on doit dire de toi.. sûrement, probablement … tu essaies de ne pas y songer. De bloquer sur tes pensées. Elles tuent déjà, n'allons pas ajouter celles des autres. Y a rien de pire pour te tuer … Tu as pourtant écouté ta famille. Parce que tu en avais besoin. À ce moment précis, tu avais besoin que quelqu'un dise tout haut ce que tu pensais. Ce que tu étais incapable de dire … De te dire. Alors oui tu avais besoin de les entendre, au moins une fois .. rien qu'une fois avant de « tourner la page »  -si on peut appeler ça une page … C'est une façon pour toi de te concentrer sur tes pensées … qui ne sont clairement pas meilleures que ce que tu entends au quotidien …

Alors non aujourd'hui tu ne t'attendais à rien. Surtout pas à ce geste qui te prend par surprise. Son petit visage qui se rapproche du tien. Ses bras qui t'encerclent. L'espace d'un instant ça te réchauffe le cœur. Vous n'êtes pas du genre « effusion » c'est plutôt le contraire … En temps normal vous êtes là à vous envoyer des piques, à vous charrier. Parce que vous êtes ainsi, ça a toujours été comme ça entre vous. Depuis le début, vous ne faites que vous prendre la tête. Bien souvent tu as plain Sean de vous supportez tous les deux … surtout dans la même pièce. Pourtant tu ne saurais dire comment, mais cette tornade a pris une place dans ta vie. Elle est de ses rares exceptions qui te font du bien au moral. Celle à qui tu peux parler ouvertement, pas de jugement … enfin ça dépend des jours. Avery a pris une place dans ta vie et tu ne l'aurais jamais cru. Vous êtes deux pièces, deux opposés, ensemble ça ne fait que des pertes et fracas. Pourtant à l'heure actuelle, t'es bien content de son geste, ça te fait plus que du bien. Ton amie est là. Toi qui a coupé les ponts avec tes proches. Parce que tu ne voulais pas qu'on te voit. Tu ne veux pas qu'on te voit ainsi. Tu ne veux pas qu'ils aient pitié de toi. Qu'ils changent leurs regards. Tu sais au fond de toi, que tu n'es plus le même… Tu souffres. Tu as mal. Tu ne sais pas comment changer les choses. T'aimerais juste qu'il se réveille. Les vraies amies ne jugent pas, tu devrais le savoir, mais c'est plus fort que toi.. Tu t'enfermes dans ton mutisme. Tu n'acceptes pas les gestes qu'on te tend. Tu prends tes distances avec ta famille. Parce que c'est trop dur pour toi. Dur de les voir, dur de savoir que tu es responsable de ce désastre. Dur d'affronter leurs regards. Bien sûr qu'ils ne sont pas tous contre toi. Certains sont là, ils attendent que tu te relèves. Ils veulent t'aider, mais toi t'es pas prêt. Pas prêt pour accepter une aide extérieur … Tu ne te rends même pas compte qu'on est déjà en train de t'aider … mais ça c'est pour plus tard.

Je suis désolée Cade. Qu'elle finit par te chuchoter à l'oreille. Tu connais Avy, tu sais qu'il n'y a pas plus sincère qu'elle. Ça a souvent été un inconvénient dans votre amitié, mais aujourd'hui c'est bénéfique. Aujourd'hui tu oublies le reste. Tu ressens le besoin d'être connecté à quelqu'un, tu ne saurais pas expliqué pourquoi. Je suis certaine qu'il va bientôt se réveiller. Il faut garder espoir. Finissant par se détacher de toi. Tu regardes à nouveau ton frère. Si seulement elle pouvait dire vrai. Soupirant à nouveau. Les médecins ne font que dire ça … sauf que t'en as marre d'entendre cette putain de phrase. Toi tu veux de l'actif, tu contrais. T'as jamais été dans le passif, dans l'attente. Ta patience a toujours eu des limites. « Si seulement j'avais vu ... » Te raclant la gorge. Tu t'es déjà imaginé tous les scénarios possibles … Si tu avais moins bu, si vous étiez parti plus tôt … Si tu avais bu moins. C'est celle-ci qui reste dans ta mémoire. Tu n'étais pas ivre, bien sûr que non. Sauf que tu te dis que tu aurais été plus attentif si tu avais été sobre … « ça d'vrait être moi ... » que tu lui dis en posant ton regard sur elle. Tu n'as rien n'avoir au Cade qu'elle connaît. Rien qu'une pale image. Un lointain souvenir .. rien de plus, rien de moins. Aujourd'hui qu'est qu'un homme brisé, qui n'attend plus rien …
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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyDim 16 Juil - 11:38

Hold me tight (Cady #2) Tumblr_osh00s5lFA1v4t5hqo2_250 Hold me tight (Cady #2) VmEoGZi
« you’re the light, you’re the night. you’re the color of my blood. you’re the cure, you’re the pain. you’re the only thing i wanna touch, never knew that it could mean so much. you’re the feel, i don’t care cause i’ve never been so high. follow me to the dark. let me take you past our satellites. you can see the world you brought to life. » cade and avery » cady, please don't go, barcelona. (song)

On se concentre parfois un peu trop sur nous même et nos tracas de la vie. Oubliant parfois, la peine des autres. L'humain peut se montrer très solitaire, peu ouvert d'esprit par moment. Le monde tourne encore et encore, sans jamais s'arrêter, alors que certains restent bloquer à un endroit, incapables d'avancer, de continuer. Avery s'était perdue en chemin. Elle n'avait pas suivi le rythme de la vie. Elle était restée bloquer dans l'appartement qu'elle avait partagé avec Sean. Bloquée sur ses souvenirs joyeux qu'elle avait partagé en sa compagnie, incapable de voir la réalité des choses en face. Tout était fini. Mais qu'est-ce que c'était face à ce que Cade vivait en ce moment ? Sa peine valait t'elle mieux que la sienne ? Quelle importance au final ? Ils étaient tous les deux prient dans un tourbillon d'émotions négatives, submergés par le choc, le boum et le clap d'une pause temporelle. Ils étaient sur pause en effet. Impossible de re appuyer sur le bouton "play" pour reprendre une vie normale. Elle essayait parfois, tant bien que mal, mais il était difficile pour elle de voir la réalité en face. Alors, elle se voilait la face. Toujours. Voir son ami ici, ainsi perdue, ça lui rappelait ce qu'elle vivait en ce moment. Beaucoup moins grave, c'est certain. Mais le même sentiment avait envahit leurs âmes. Celui de culpabilité et de l'échec.

Sans un mot, la belle avait finit par le prendre dans ses bras. Un geste. Simple et sincère. Pas besoin de mots dans ces cas là. Juste la présence d'une autre personne pour panser un peu plus la blessure béante et purulente. L'affection d'un autre être humain dans ce monde si solitaire et individualiste. Comment avait-elle pu l'oublier en chemin ? Son ami, son oxygène par moment. Elle regrettait. Profondément. Comme toujours. Y avait tant de regrets, tant de paroles non dites et oubliées. Le savoir près d'elle en cet instant, ça lui faisait un bien fou. Le prendre dans ses bras, sentir son coeur battre alors qu'il aurait pu tout aussi bien disparaître lui aussi, lors de l'accident. Le sentir vivant ou presque. Juste quelques secondes, quelques minutes. Un moment suspendu dans le temps et le besoin de savoir qu'ils seraient toujours là l'un pour l'autre. La jeune femme finit par se détacher de son ami, voyant combien ses traits étaient tirés par le traqua. Dans ces moments là, on ne sait jamais trop quoi dire, quoi faire. Comme si cela suffisait alors que non. Rien ne pouvait suffire ou même l'aider. Rien qu'elle ne puisse faire en tout cas. Elle finit par lui dire combien était désolée. Sincèrement. Avery ne mentait pas. Elle ne jouait pas. Non pas cette fois. Elle gardait espoir. Comme toujours. Connaissant le cas de Ryan, il n'était pas rare qu'un patient se réveille. Il lui fallait du temps, tout simplement. Pour soigner son corps meurtri et entre choquer par l'accident. Il n'y avait rien que la médecine ne pouvait faire, à part lui donner du temps. Ce que nous avons tous besoin au final.
Elle ne reconnaissait pas son ami. Le visage pâle et fatigué. L'impression qu'il portait tout sur ses épaules. Tous les malheurs du monde et surtout les siens.  Si seulement j'avais vu ...  La culpabilité. Elle aimerait l'en détacher. Mais elle comprenait. Cependant, Cade n'avait rien à se reprocher. C'était un accident. Un simple et stupide accident qui pouvait arriver à bien nombre de gens. Qui arrivait trop souvent, malheureusement. Les larmes lui montaient aux yeux, sans qu'elle n'est demandée quoi que ce soit. Elle aimerait ne pas pleurer, mais parfois, Avery se montrait trop sensible aux choses. Là, elle avait mal, affreusement mal pour lui. Tu n'as rien à te reprocher Cade. Ce n'était qu'un accident ... Comme si elle était la première personne à lui dire. Sans doute que non. Certainement que non même. Mais que faire dans ces moments là ? Quels mots utilisaient ? Il n'y avait pas de manuel sur la peine. Rien. Juste le sentiment qu'il fallait être là à présent. Elle ne le lâcherait pas.  ça d'vrait être moi ... Avery fronça les sourcils. Boum. Clap. Ça faisait mal. Doucement, la belle posa une main amicale et douce sur la joue de son ami. Trop important à ses yeux aujourd'hui pour le laisser partir et dire de telles conneries. Ne dis pas. Je t'interdis de dire ça même ! La voix d'une mère. Le ton y était, mais sans vouloir le brusquer pour autant. Un lien était né entre eux. Si étrange. Mais pourtant, il était bien là et les avait lié d'une façon qu'eux même ne pouvaient imaginer. Lentement, elle retira sa main chaude de sa joue, la passa sur la sienne pour essuyer une larme et inspira profondément. Il ne fallait pas qu'elle pleure. Cade n'avait pas besoin de ça. Loin de là. On devrait sortir. Aller boire un café et se changer les idées. Son regard s'était perdu sur le corps inerte de Ryan dans la chambre, quelques secondes et Avery avait fini par tourner ses yeux noisettes vers Cade, lui offrant un sourire sincère et rassurant. Tu ne crois pas ? Il fallait qu'ils sortent. Qu'ils voient autre chose. La jeune femme espérait au plus profond d'elle même qu'il se réveille bientôt et que Cade n'est plus à souffrir autant.
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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyDim 23 Juil - 0:34

Hold me tight 
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Perle qui s'évapore. Perle qui coule le long de ta joue. Tu ne la pas sentie venir. Pourtant la chaleur qui émane de son corps. Son geste. Tout ce qui se passe en ce moment même, ça te fait du bien. Tu ne réagis pas. Tu savoures cet instant. On dit que parfois il suffit d'un geste, un mot pour calmer les plais de la vie. Vie qui se montre parfois injuste, incompréhensible. Pourquoi ? Vous ? Ce moment ? Lui ? Lui et non toi. Voilà des questions qui trottent dans ta tête. Pourquoi lui. Alors oui à ce moment précis, tu te laisses doucement aller. Parce que la sincérité de ses mots te touche. Son geste si anodin, si basique te fait du bien. Parce qu'à ce moment précis, tu n'attendais rien. Tu errais comme à ton habitude. Tu n'avais certainement pas prévu sa visite. Son intrusion dans ta vie, dans ta routine qu'est ta vie en ce moment. Non tu n'avais pas prévu ça. Tu n'as rien prévu, si c'était le cas, il ne serait pas là. Certainement pas. Parce qu'il ne mérite pas ça. Absolument pas. Tu mérites d'être dans ce lit. C'est toi l'inconscient du duo Braxton aîné. Lui qui a toujours veillé sur vous. Lui qui a toujours été le plus attentifs de vous sur les autres. Les mini Braxton, plus si minis que ça. Lui qui a pris le rôle d'un 'père' pour certaines. Toi qui t'es cantonné au rôle du frère amusant, marrant, protecteur. Lui qui lutte tous les jours. Toi habitué des combats. Oui la vie est injuste. Si on te demandait ce que tu penses à ce moment précis de la vie. Tu dirais qu'elle est une pute. Une saloperie d'injustice, rien de plus. Rien de moins. La vie fait mal, la vie est semée d’embûche, mais tu ne pensais pas à ça. Tu ne pensais à rien ce soir là .. juste à ce moment entre frère. Un moment comme vous en avez eu des centaines. Un moment basique dans votre existence. Juste un moment pour que votre vie bascule à tout jamais … juste un moment d’inattention… te raclant la gorge. Le contact finit par être rompu. Vos corps qui reprennent place. Ton regard se perd dans la silhouette de ton frère. Oui tu aimerais que les places soient échangés… parce qu'il a suffit d'un instant. Une minute. Soixante secondes. Pour que vos vies partent en éclat. Autant la sienne que la tienne, car depuis ce soir, tu laisses aller dans un abîme de noirceur. T'as pas envie de sortir la tête hors de l'eau. Tu plonges bien plus en profondeur chaque jour. Le grand bleu à côté de ton avancé est loin. Mayol ne ferait pas le malin à côté de ta profondeur .. même si tout ceci n'est qu’éphémère.

Tu n'as rien à te reprocher Cade. Ce n'était qu'un accident ... La sincérité a tout épreuve, voilà ce qu'est Avery. Ça n'a jamais été à ton avantage, ses mots ont souvent été contre toi. Bien trop souvent, comme la fois où elle t'a reproché de l'avoir drogué. Hors ce n'était pas toi, mais elle. Sauf qu'Avy, elle est pure, alors que toi. Tu es tout le contraire. Préjudice de ta vie. Voilà pourquoi tu sais que tu mérites bien plus sa place que lui. Les bonnes personnes comme Avy ou Ryan ne méritent pas de souffrir. Es-tu une bonne personne ? A l'heure actuel, tu en doutes fortement. Les mots qu'elle prononce, ce n'est pas la première fois que tu les entends. Tu sais que ce n'était un accident. Stupide accident, inattention qui coûte la vie de ton frère. Voilà pourquoi tu ne cesses de clamer que tu mérites cette place. Place qui devrais être tienne et non sienne. En revanche, ces mots tu les dis moins. Ceux qui viennent de sortir de ta bouche. Ce mutisme que tu as construis petit à petit. Il est loin le Cade qui avait toujours quelque chose à dire. Celui qui trouvait toujours le moyen de mettre les pieds dans le plat ou de faire rire, voir enrager son interlocuteur. Ce Cade là n'est plus. Tu ne sens pas la force de te battre pour qu'il revienne. Non l'effacé, le Cade qui ronge les murs, qui ne dit rien, celui là te convient mieux. À quoi bon vivre normal avec ce que tu ressens à l'intérieur ? Abîmé que tu es. À bout surtout … Ne dis pas. Je t'interdis de dire ça même ! Pourtant tu le penses. Tournant la tête vers elle. Sa main sur ta joue. L'autre perle qui vient entacher sa douce main. Bien sûr que tu dois dire ça. « C'est la vérité Avy ... » finis tu par dire tout bas, le regard rivé vers le sol. Pénitence qui te ronge. Errance qui n'en finit pas. Solution qui ne vient pas. Tu ne vois pas le bout du tunnel. Il reste trop loin. On devrait sortir. Aller boire un café et se changer les idées. Tu ne crois pas ? Elle te change déjà les idées. Tu ne sais pas trop si c'est la solution, tu sais juste que tu n'as pas la force de te battre. Soufflant intérieurement. Tu hausses les épaules, prêt à la suivre. Toute façon tu ne sais pas ce qui t'attend de mieux, si tentait que quelque chose t'attende quelque part.

Tu finis par suivre cette petite rousse qui se veut douce et réconfortante. Elle t'emmène à l'extérieur de l'hôpital. À croire qu'elle sait ce dont tu as besoin : souffler. Respirer un peu d'air frais. Voir autre chose que ces murs blancs. Sauf que tout ça, tu ne le diras pas. Tu restes bien trop ancré dans ta bulle. Vous prenez place, tu commandes, comme à ton habitude un café noir. Supplément touillette. Cette commande te ramène à ce jour, celui où tu as rencontré ce gars. Ce même gars qui a marqué son prénom sur ton bras. Cet inconnu auprès de qui tu t'es confié. Auprès de qui tu as osé dire tout haut ce que tu ressentais vraiment. Alors que jusqu'ici c'était resté en travers de ta gorge … Oui tu as mis les mots sur ce que tu ressentais. Coupable que tu es. Criminel envers ton frère. Tu tousses légèrement. Tu n'oses pas croiser son regard, tu te sens sale à côté d'elle. Pourtant tu joues avec tes doigts et finis par relever les yeux vers elle. Croisant son regard. « Tu … tu vas bien ? » parce que tu ne trouves rien de mieux à dire. La subtile phrase pour savoir comment nos amis vont. Savoir comment se porte sa vie, comment lui se porte. Phrase qui permet l'espace d'un moment la discussion de base. Une phrase bateau. Certains s'en soucient, d'autres s'en moquent car c'est devenu basique de dire ce genre de chose, mais y répondre … C'est autre chose, surtout y répondre sincèrement …  Toi qui a toujours su quoi dire … Tu retrouves avec ce blanc. Ce blanc qui ronge l'intérieur de ta noirceur. Ce mutisme qui recommence. Pourtant tu es face à une personne qui t'est chère. Avery, la femme de Sean, les deux âmes complémentaires. Deux personnes qui comptent pour toi. Deux personnes que tu évites et ce qui ne te ressemblent pas. Peut-être parce que tu sais qu'en ce moment ce n'est pas la joie de leur côté, que tu préfères ne pas t'en mêler. Que ta vie est assez mouvementé pour aider quelqu'un d'autre. Ou aussi parce que tu n'as jamais été doué pour remonter le moral d'un être qui t'est chère. Oui tu n'es pas à ton aise, mais tu tentes d'être là … « merci .. » finis-tu par dire. Parce que tu ressens le besoin. Besoin de la remercier d'être là auprès de toi à ce moment précis .. parce qu'au fond de toi, tu comprends que t'en as besoin. Comme ce flash que Gus a crée dans ton cerveau le jour où tu l'as croisé. Te faisant comprendre que les amis ne sont pas là que pour les bons aspects. Qu'ils sont là envers et contre tout.

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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyVen 28 Juil - 9:30

Hold me tight (Cady #2) Tumblr_osh00s5lFA1v4t5hqo2_250 Hold me tight (Cady #2) VmEoGZi
« you’re the light, you’re the night. you’re the color of my blood. you’re the cure, you’re the pain. you’re the only thing i wanna touch, never knew that it could mean so much. you’re the feel, i don’t care cause i’ve never been so high. follow me to the dark. let me take you past our satellites. you can see the world you brought to life. » cade and avery » cady, please don't go, barcelona. (song)

L'amitié que Cade et Avery avait aujourd'hui, n'avait pas été simple à construire. Oh ça non. Ils n'avaient rien en commun, surtout au niveau du caractère. Cade était ce genre de personne qu'Avery n'arrivait pas vraiment à supporter. Il était ce genre de garçon qu'elle n'aimait pas plus que ça. Et sa surprise fut grande lorsqu'elle constata que finalement, il était cher à son coeur. Bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Une amitié se tisse au fil des années, des épreuves et des moments passés ensemble. Elle avait fait un effort pour Sean, dans un premier temps. Parce que c'était son meilleur ami et elle se devait de tout faire pour ça marche aussi entre eux. Elle se souvenait encore de la première soirée qu'ils avaient passé ensemble. Souvenirs vagues soit dites en passant. Avery était une jeune femme têtue. Incroyablement têtue et elle pensait toujours qu'il y avait du bon dans chaque personne, même en Cade. Elle avait persisté à tisser cette amitié et lui, c'était tout simplement, laissé faire. Aujourd'hui, elle le comptait parmi ses amis. Les meilleurs même. Amusant lorsqu'on les connait tous les deux. Impensable aussi. Cependant, à l'heure actuelle, c'était le cas. Ils étaient amis et pourtant, n'avaient pas prit de nouvelles l'un de l'autre. Elle s'en voulait. Mais chacun avaient ses problèmes personnels à résoudre et étaient prit par le temps, la vie, le boulot, les décisions. Regrets amers qui avaient poussé dans leurs peaux. A cet instant, la jeune femme s'était sentie pousser des ailes et s'était rendu compte qu'il avait besoin de quelqu'un. Bien plus qu'elle dans son histoire de divorce. A côté, ça n'avait finalement, rien de bien dramatique. Le trouvant là, près de la fenêtre de la chambre de son frère, le regard éteint et une mine affreuse, son coeur s'était serré aussitôt. Avy n'avait envie que d'une seule chose, le prendre dans ses bras. Comme un frère, un enfant même. Le réconforté et pansé ses plaids. Certes, elle savait que rien ne pourrait l'aider vraiment. Mais elle ferait tout pour essayer. Juste une fois, ou plusieurs. Elle serait toujours là. Plus fidèle amie que la belle ? Ça n'existe pas. Elle pardonnait tout, ou presque, donnait un nombre de chances infinies jusqu'à arriver à saturations. Et sa patience était grande.

C'est la vérité Avy ... Il se sentait coupable. Dans un sens, elle comprenait et dans l'autre, elle ne voulait pas l'entendre. Un accident et bien ... C'est un accident n'est-ce pas ? Un tour que nous joue la vie, sans qu'on s'y attende vraiment. Sawyers avait posé sa main sur sa joue, un geste se voulant réconfortant. Le coeur pinçait par la peine qu'il partageait avec elle en ce moment même. Il n'en fallait pas beaucoup à la jeune femme pour faire preuve de sensibilité, par habitude, mais là, c'était bien pire que tout le reste. Un ami avait mal. Son ami avait mal. Elle avait mal aussi. Elle priait pour que tout ceci se termine rapidement. Que Ryan se réveille, qu'il retrouve sa belle Sawyer qui elle aussi souffrait. Elle n'imaginait même pas combien sa peine devait être grande en cet instant. Si une chose pareille arrivait à Sean, Avery elle même ne savait pas comment elle vivrait avec. Comment elle survivrait. Pourtant, à l'heure actuelle, ils n'étaient plus ensemble, mais il était là, bien vivant. Il était debout. C'est tout ce qui importé finalement. La vérité était fracassante, moche. La vérité c'est que tout ceci n'est qu'un regrettable accident. Arrête de t'en vouloir comme ça. Elle savait bien que dans ces cas là, il fallait toujours un coupable. Une personne a qui en vouloir. On a tous besoin d'en vouloir à quelqu'un pour avancer, ou périr. On a besoin d'une solution à un problème. Cade était cette solution. Hors, pas la bonne, selon la belle. Elle proposa par la suite, de sortir, de prendre l'air. De voir autre chose que l'hôpital en fait. Il en avait besoin. Elle aussi. L'air était irrespirable dans le coin et pour tout dire, elle voyait déjà assez ces lieux en temps normal. Cade ne répondit pas, se laissant porter par son amie. De toute façon, il devait se douter que c'était peine perdue de vouloir la combattre elle. Il l'avait apprit avec le temps. Avery est son caractère doux et têtue, on ne pouvait presque rien lui refuser. Ils finirent par sortir de cet enfer pour diriger vers le café en face, s'installant sur une table à l'écart. Elle commanda à son tour, un thé, parce qu'Avery ne buvait presque jamais de café, n'aimant pas ça. Ou alors, seulement au boulot, avant une grosse opération. Il n'osait croiser son regard. On aurait dit un chien battu et plus elle le regardait, plus elle regrettait de n'avoir pas prit son téléphone avant, pour l'appeler et être là. Avery n'avait pas été une bonne amie. Loin de là. Elle l'avait laissé seul, périr, errer avec sa peine et sa rancœur envers lui même. Le silence était de plomb mais à la fois apaisant. Une chose étrange. C'est Cade qui le brisa en premier, osant enfin lever le regard vers la rousse alors qu'elle ne l'avait pas lâché une seule seconde du regard. Tu … tu vas bien ? Ils en étaient cantonnés à ces phrases bateaux finalement ? Une gêne sans doute. Elle comprenait et à la fois, elle même n'osait en ajouter plus. Tout était différent maintenant. Si elle allait bien ? Avait-elle le droit de dire que non ? Ça semblait irréaliste en fait. Non, elle n'allait pas bien mais faisait avec. Elle n'avait rien à lui envier. Il souffrait bien plus qu'elle. Toute sa peine semblait bien trop futile comparer à celle de Cade qu'elle n'osait pas répondre sur le moment. La serveuse fit son apparition, apportant leurs commandes et Avy baissa les yeux vers son thé, inspirant longuement avant de le prendre entre ses mains pour se réchauffer. Elle avait froid. Au bout d'un moment, elle releva le regard vers Cade pour lui répondre : Oui et non. Mais ça n'a pas vraiment d'importance, si ? On n'est pas ici pour moi. Ça sert à rien d'en parler de toute façon. Un léger sourire fendit son visage, tandis qu'elle portait la boisson chaude à ses lèvres, en buvant une petite gorgée. Le liquide chaud fit son chemin jusqu'à sa gorge, ce qui lui fit un bien fou. T'as vu Abby, Sean ?Question des plus bancales. Abby. Elle savait qu'elle s'était cassée puisque de toute façon, elle avait élu domicile chez Avery. Fin les parents d'Avery. Une colocation des plus étranges en soit, et qui commençait à taper sur le système de la rousse. Elles n'étaient pas faites pour vivre ensemble. Etre amies oui, mais vivre ensemble, c'est totalement différent. Elle n'était pas certaine que Cade soit au courant. Dans tous cas, au vue de cette question, Avery voulait simplement savoir si un ami était là pour lui, lorsqu'elle ne l'était pas. Tu devrais reprendre le boulot, tu sais ... Ça te changerai les idées et puis, t'as toujours aimé ce que tu faisais ... La jeune femme savait le sujet épineux. Elle avait apprit sa mise à pied par ... Sawyer. Enfin, elle croit. Avery a une mémoire de poisson rouge en fait, surtout quand on lui parle alors qu'elle est boulot, pensant déjà à un milliard de choses.
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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptySam 29 Juil - 18:22

Hold me tight 
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Opales qui se perdent dans la fumée du café. Chaud à souhait. Brûlant comme il faut. Noir comme ton âme. Tu te perds dans cette fumée qui s'évapore au dessus de vous. Fumée transparente, indolore. Elle ne connaît pas les souffrances de la vie. Elle ne connaît rien. Tu n'aimerais pas sa place, quoique si cela pouvait t'empêcher de ressentir ce qui se passe à l'intérieur de toi. Tu signes. T'es en perdition, tu n'oses pas demander de l'aide. Parce qu'à tes yeux, tu ne mérites pas. Tu ne mérites pas qu'on s’apitoie sur ton sort ou avec toi. La pitié n'a jamais fait partie de tes préférences en matière de 'sentiment', si tentait qu'on peut appeler cela un sentiment. Tu as toujours préféré la franchise. À tes yeux cela a beaucoup plus de valeur que n'importe quoi d'autre. Parfois la vérité fait mal, comme y a pas longtemps. Les mots de ta sœur qui ne cessent de marteler ta boîte crânienne. Puis ta confrontation avec Sawyer. Elle avait besoin de vider son sac, de dire tout ce qui lui passait par la tête. Tu t'es laissé faire. Te mettant KO par de simple mots, parce que tu en avais besoin. Tu avais besoin qu'on te dise à quel point tu avais foutu le bordel. À quel point tu étais ignoble. Tout ce que tu penses de toi, tu voulais à ce moment là que ça sorte. Tu avais besoin de les entendre. Tu en as toujours besoin d'une certaine manière. Perdu dans la contemplation de cette fumée, tu en oublies un peu le temps et la présence d'Avery. Douce Avery. Une amitié peu probable, mais extrêmement importante à tes yeux. Tu ne pensais pas que ce petit bout de femme prendrait autant de place dans ta vie. Bien sûr tu as Ella, ta moitié, ton roc, la femme de ta vie … du moins si tu avais pu ressentir à l'époque ce qu'elle ressentait pour toi. Ton lien avec Ella est différent de celui que tu partages avec Avy. Ella, pas besoin de mot, de geste, c'est naturel, fusionnel, passionnel. C'est en parti pour ça que tu n'oses pas lui dire. Tu sais qu'elle déboulerait dans l'heure qui suit ton appel. Tel un ange gardien, elle remuerait ciel et terre pour être à tes côté. Comment tu le sais ? Parce que tu la connais, mais aussi parce que tu ferais exactement la même chose pour elle. Ce petit bout de soleil qui ne cesse d'éclairer ta vie, tu la mets temporairement de côté. Pour son bien à elle. Tu sais que tu le regretteras, du moins qu'elle te le fera regretter car elle déteste déjà ton absence. C'est Ella. C'est toi, mais pour l'heure tu n'es pas à cette discussion là. Non, tu es avec ton petit pokemon à toi. Surnom débile qui est venu s'incruster dans ta tête lors de votre première soirée. Et depuis il n'est jamais parti. Il est resté et tu trouves que cela lui correspond bien. Avery qui tombe du ciel, l'imprévu de la journée. L'imprévu qui fait du bien. Une attention, une écoute, une amitié indescriptible. Une amitié qu'on ne pourrait pas comprendre, mais qu'importe. Parce que vous, vous vous comprenez et c'est l'essentiel. Elle se tient en face de toi. Tu n'oses pas vraiment la regarder. Peur qu'elle y voit à nouveau ta souffrance, ta détresse. Peur de parler de toi tout simplement. Alors tu dévies, tu tentes de changer de route. Parce que tu t'en veux aussi de ne pas avoir pris de ces nouvelles. De ne pas avoir été l'ami que tu as toujours été. Tu sais en ce moment qu'elle traverse une période difficile, tout comme ton Bro, mais tu n'arrives pas à être présent pour eux. Et ça, ça te fait mal et t'as l'impression d'être encore plus ce monstre d'égoïsme. Oui et non. Mais ça n'a pas vraiment d'importance, si ? On n'est pas ici pour moi. Ça sert à rien d'en parler de toute façon. Elle arrive à te décocher un sourire. Franc et sincère. Tu avais oublié ô combien tu aimais ces petits moments avec elle. Ils sont rares, mais tellement précieux. Parce qu'Avery, elle a compris que cela ne servait à rien de vouloir te changer. Qu'elle a fini par t'accepter tel que tu es et inversement. Qu'ensemble il se passe un truc de magique, une incompatibilité qui laisse place à une pure et magnifique amitié. Comme si dans le fond, vous vous complétiez. Jouant avec la cuillère, hésitant à répondre. Tu la laisses continuer son petit monologue, bien elle et surtout dont elle seule à les capacités. T'as vu Abby, Sean ? Relevant ton regard et le bloquant dans le sien. Tu sens un frisson en entendant son prénom. « Pas d'puis qu'elle a quitté l'appart' et moi y compris. » dis-tu assez froidement … Abby, un sujet assez … bancale pour toi. Tu ne sais pas vraiment ce que tu ressens à l'heure actuelle pour ta blonde. Est-ce qu'elle te manque ? Est-ce que tu souffres de cette 'rupture' ? Tu ne sais pas. Parce que tu n'as pas pris le temps de te focaliser sur ça. Non, toi tu préfères te détruire. Cela te paraît tellement plus évident et facile à gérer. Pour ce qui est de la partie 'Sean' tu ne préfères pas répondre. À quoi ? Elle doit se douter de la réponse, ou pas. Tu hésites un instant .. continuant à jouer avec ta cuillère. Faisant réapparaître la fumée. Des prénoms qui sont sensibles pour toi comme pour elle. Sean, ton meilleur ami, ton frère de cœur, son époux. Abby, sa meilleure amie, ton 'ex' blonde à toi. Deux prénoms et tellement de signification. Et puis y a vous deux. Il est loin le temps où vous étiez tous les quatre bien souriant. Où il y avait juste les éclats de vos rires et vos regards complices. Oui ce temps là te semble loin. Trop loin. Tu devrais reprendre le boulot, tu sais ... Ça te changerai les idées et puis, t'as toujours aimé ce que tu faisais ... Tu te racles la gorge en entendant ses paroles. Il fallait qu'elle aborde le sujet. Sujet des plus sensibles à tes yeux. En parler, c'est comme avoué tout haut tes fautes. « à quoi bon ? » que tu dis simplement .. oui ce n'est pas le sujet. « toute façon je suis à terre, enfin mis à pieds … mon patron désire que j'aille consulter. Soit disant cela serait 'bon pour moi'... » tu as bien fait les guillemets. Bon pour toi. Non, tu ne crois pas. Tu en es même sûr. Parler à un inconnu de tes sentiments intérieurs ne fera rien de bon à ton mental. Puis d'une certaine façon tu l'as trouvé ton inconnu à toi.. et aussi étrange que cela puisse paraître, lui te fait du bien … « Tu as essayé de le joindre ... » finis tu par dire .. elle sait de qui tu veux bien sûr parler. « et si parler d'toi à de l'importance. J'suis rien moi, ma condition c'est ma peine, y a qu'moi qui peut m'en blâmer. Toi tu as pas à t'soucier de savoir si j'vais droit dans l'mur ou pas … l'essentiel est que toi tu y ailles pas … » Parce qu'il n'y a pas que le monstre en toi .. puis tu penses ce que tu dis … « j'trouve ça dommage pour vous deux … fin qu'est-ce que j'y connais … c'est pas moi qui vais te dire quoi faire ... » oh que non. L'amour tu n'y as jamais rien compris et tu n'y comprends toujours rien. Partie que tu as mis de côté. Loin derrière toi, t'es pas encore prêt à affronter tout ça.
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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyDim 30 Juil - 22:16

Hold me tight (Cady #2) Tumblr_osh00s5lFA1v4t5hqo2_250 Hold me tight (Cady #2) VmEoGZi
« you’re the light, you’re the night. you’re the color of my blood. you’re the cure, you’re the pain. you’re the only thing i wanna touch, never knew that it could mean so much. you’re the feel, i don’t care cause i’ve never been so high. follow me to the dark. let me take you past our satellites. you can see the world you brought to life. » cade and avery » cady, please don't go, barcelona. (song)

Autrefois, il n'y avait pas besoin de se forcer pour qu'Avery et Cade trouvent facilement, un sujet de conversation. Ou se chamaillent aussi, ce qu'ils savaient faire à la perfection. Il avait ce don de la mettre hors d'elle à chaque paroles qui sortait de sa fine bouche. Il le faisait exprès dans tous les cas, comme si la voir énervée l'amuser fortement. Et comme à chaque fois, Avy mettait les pieds dans le plat. Elle courrait à sa connerie, sans réfléchir, préférant les cris face à Cade plutôt qu'autre chose. Seulement aujourd'hui, les choses étaient bien différentes. Pas qu'elles avaient changé, juste le contexte qui ne se prêtait plus vraiment à leurs anciennes versions. Avy ne pouvait l'en blâmer, bien que leurs chamailleries commençaient à lui manquer. Surprenant quand on sait combien ça l'agacer aussi. Quoi qu'il en soit, ils se retrouvaient l'un en face de l'autre, accompagnés par la fumée de leurs boissons chaudes, osant parfois, à peine se regarder. Elle ne savait plus comment l'aborder, si elle devait dire ça ou toutes autres choses. Ce n'était pas le moment, pas l'endroit. Alors, lorsqu'il essaya de dévier le sujet de conversation vers ses propres problèmes à elle, Avy se contenta d'y répondre vaguement. Elle n'avait pas envie d'en parler en fait. Parce qu'à côté de la vie de Cade, cela semblait bien futile et pour tout dire, la jeune femme n'avait pas envie de l'ennuyer avec ça. Il se trouvait entre deux feux. Tout comme elle se trouvait entre Abby et lui. Situation qu'elle avait essayé de fuir au mieux, ne voulant pas vraiment entrer dans leur histoire, bien qu'elle espérait une réconciliation. Amusant quand on pense que la première fois qu'elle a su pour eux d'eux, Avery n'était pas aux anges. Non pas du tout même. Elle posa d'ailleurs la question, à savoir s'il avait revu Abby, ou bien Sean par la même occasion. Espérant ainsi que le sujet épineux de leur rupture fut aborder par son ex mari, déjà, et non par elle, pour le coup.  Pas d'puis qu'elle a quitté l'appart' et moi y compris.  Aie. Avery grimaça aussitôt, tout en se pinçant la lèvre. Elle n'aurait pas dû le laisser seul dans une telle situation. Non. Mais dans un sens, connaissant le caractère volcanique de son amie, elle savait combien ça ne devait pas être facile à gérer. Cependant, pour la connaitre assez bien, Avery savait qu'Abby s'en mordait déjà les doigts. Elles en avaient parlé. Brièvement certes. Tout comme à l'heure actuelle, Avery s'en voulait de n'avoir rien dit à Sean plus tôt et d'avoir laisser leur relation se dégradait jusqu'à la rupture. En gros, elle se mettait parfaitement à la place d'Abby, comme de Cade. Mais sur le moment, la belle décida de ne rien ajouter à ce sujet, préférant encore en changer. Oui, parlons plutôt du boulot. C'est mieux. C'est plus vague et y a moins de risque qu'on en revienne à elle. à quoi bon ?  Se changer les idées, justement. Elle constata que ce sujet là aussi, était épineux. A croire qu'elle se devait de marcher sur des oeufs avec lui en ce moment. Chose, qu'elle n'avait jamais faite, parce que ce n'était pas dans leurs habitudes, tout simplement.  toute façon je suis à terre, enfin mis à pieds … mon patron désire que j'aille consulter. Soit disant cela serait 'bon pour moi'...  Sur ce point, son patron avait sans doute raison. En partant du principe que ce qu'il vivait, n'était vraiment pas simple. Parler à quelqu'un de neutre pouvait l'aider à surmonter la difficulté. Quoi que ... Avery ne savait pas trop en fait. Elle n'était pas experte dans le domaine de la psychologie mais plutôt celui de pédiatrie. Donc rien à voir. Sauf que pour elle, le boulot, ça l'avait sauvé. Dans un sens. Une sorte de carapace dans laquelle elle s'était toujours réfugiée. Tu sais, il n'a sans doute pas tord. Peut être que ça te ferait du bien. finit-elle par lui répondre, non sans être certaine d'elle non plus. Le meilleur moyen resterait celui où Ryan se réveille. Tout rentrer dans l'ordre et personne ne souffrirait. Encore fallait-il qu'il n'est aucune séquelles. Tu as essayé de le joindre ... Hein ? Pardon ? Avery fronça d'abord les sourcils. On venait de changer de sujets là. Encore une fois. Et bien qu'il n'est pas mit de prénom juste après, la rousse savait très bien de qui il parlait. Il voulait donc savoir, elle n'avait pas envie d'en parler. Mais dans un sens, si cela pouvait lui permettre de montrer l'exemple sur le fait de se confier sur ses soucis, alors, elle le ferait. Inspirant légèrement, son regard divagua dans la salle, cherchant un moyen adéquate de tout lui dire ou presque. Je suis passée à l'appartement et disons que ça ne sait pas bien passer. Référence au fait qu'elle lui avait tout avouer. Mais ça, Cade n'en savait rien. Peut être lui épargner les détails serait le mieux. et si parler d'toi à de l'importance. J'suis rien moi, ma condition c'est ma peine, y a qu'moi qui peut m'en blâmer. Toi tu as pas à t'soucier de savoir si j'vais droit dans l'mur ou pas … l'essentiel est que toi tu y ailles pas … Là, elle ne comprenait pas tout son délire. Tout ce blabla stupide qu'il venait de sortir de sa bouche. Comme si, elle c'était la belle et lui le monstre. Tout le monde a une part de bien et de mal. C'est juste les moments qui changent. Son regard se planta dans le sien, essayant de déchiffrer ses dires durant quelques secondes.  j'trouve ça dommage pour vous deux … fin qu'est-ce que j'y connais … c'est pas moi qui vais te dire quoi faire ... Le voir si mal, ça lui donner des envies de meurtre. De péter un truc par la même occasion, juste pour se défouler quelques instants. Sans doute que ça leur ferait du bien. Mais elle ne se voyait pas balancer son thé à travers le café, les propriétaires n'apprécieraient sans doute pas. Y a pas de méchants ou de gentils. On est tous des méchants et des gentils. commença t'elle, tout en reprenant une gorgée de son thé. C'est ma faute. Tout ça. Elle faisait référence à sa rupture, au fait que Sean est décidé de demander le divorce. Je suis pas une blanche colombe. J'ai tout foiré. La belle se racla la gorge puis dévia son regard vers la tasse de thé fumante. On a tout foiré. Chacun dans un sens finalement. Il voulait pas d'enfant. Je suis tombée enceinte. J'ai pas voulu lui dire pour pas qu'il se sente coupable de quoi que ce soit. J'ai avorté. Je lui en ai voulu en silence. Il a prit ça pour un abandon et m'a quitté. Fin de l'histoire. Une version bien courte de tout ce qui s'était passé ces dernières années, mais aussi un moyen de lui montrer que tout arrive, comme ça, d'un seul coup. Pour des raisons qu'on ignore parfois et d'autres, après l'accumulation de petites choses de la vie qui finissent par s'accumuler et tout détruire. Y a des jours je me dis que j'aurai dû faire différemment et d'autres où j'aurai fait tout pareil, parce que sur le moment, c'est ce qui me semblait le mieux. Elle se perdait dans ses pensées tout en parlant, ne sachant plus bien où elle en était et ce qu'elle devait faire à présent. Ne sachant pas non plus si toute cette histoire pouvait l'aider à résoudre la sienne, alors que ça n'avait rien à voir. Mais ça lui faisait du bien d'en parler. De lui en parler. S'il n'était pas encore au courant et que Sean ne lui en avait donc pas parler. Quoi qu'il en soit, un silence s'installe doucement et elle finit par le regarder de nouveau. Tu devrais reprendre ta vie en main. Je suis certaine que Ryan refuserait de te voir comme ça. Bon, elle n'était sans doute pas bien placer pour dire ça et c'était la phrase que pas mal de monde avait dû lui sortir. Pour sûr. J'ai envie de retrouver le chieur que tu es. Un sourire se dessina sur ses lèvres rosées, tendre et sincère. Bien que ça m’agace le plus souvent, mais ça me manque maintenant. Un léger sire s'échappa de sa bouche et elle fut couper dans son élan par son téléphone qui se mettait à sonner. Et merde. Elle pesta dans sa barbe et le prit entre ses mains, constatant que c'était le boulot. Ah oui, c'est vrai. Avery bossait. Elle avait oublié, durant quelques instants. Un moment suspendu dans le temps avec lui, comme un besoin vital. Désolée, c'est le taff. Qu'elle dit tout en coupant la sonnerie. Non, elle ne décrocherait pas tout de suite mais elle allait devoir s’éclipser.
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MessageSujet: Re: Hold me tight (Cady #2) (#)   Hold me tight (Cady #2) EmptyDim 30 Juil - 23:30

Hold me tight 
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Son visage, son expression. La peur qui t'habite. Elle te ronge. Ne te quitte plus, elle a fait de ta peau un manteau d'hiver. Tes douleurs la réchauffe. Elle se sent bien. Trop bien peut-être. Tu ne sais pas quoi faire d'elle, hormis la subir. As-tu le choix ? Non. D'un côté tu te sens bien avec elle, tu te complais dans cette souffrance. N'acceptant pas l'aide qu'on te propose. Les mains qui se tendent vers toi. Tu les refuses. Tu mets de la distance entre le monde, soit ton entourage et toi. Tu ne veux pas qu'il te voit ainsi. Qu'ils changent de regard face à toi. Face au monstre que tu es devenu ou que tu as toujours été. Ces questions qui te rongent, qui te salissent de l'intérieur. Et si au final, tu as toujours été ainsi. Ce monstre et qu'il ressort aujourd'hui. Montrant un autre visage de l'homme que tu as toujours été. L'homme qui prenait la vie comme elle venait. Qui ne se souciait de rien ou presque. Ta famille, tes amies, qui sont ta seconde famille, ces gens qui ont toujours fait partie de ta vie. Partie intégrante de toi. Que tu respectes, que tu aimes, même si tu ne leur dis pas cash. Oui ces gens avec qui tu as toujours été déconneur, chieur, casse couille et autres adjectifs. Ces gens qui ont toujours été et dont tu as toujours été là. Et si au final tout n'était que mascarade, si aujourd'hui tu te révélais vraiment… cette peur d'être seule, cette peur qui n'en a jamais vraiment été une. Puisqu'au final, la solitude te convient. Elle t'a toujours convenu, surtout durant les longues soirées de révision. Lorsque tu as pris ton indépendance, tu n'as pas fait de colocation. Tu as toujours vécu seul, jusqu'à l'emménagement d'Abby. Une fois de plus : chez toi. Vous n'avez rien pris ensemble. Oui cette solitude qui a toujours fait partie intégrante de ta vie et qui à présent te définit, mais pas que. Tu es rongé par la culpabilité. Le mal qui sommeil en toi. Le mal que tu as envie de te faire. Le mal que tu déverses sur ta vie et seulement la tienne. Tu ne supporterais pas de l'infliger aux autres. Peut-être qu'inconsciemment tu le fais, mais sans en avoir conscience. À croire que le monstre obtient ce qu'il veut, de toi, d'eux. Tu n'en sais rien. Tu n'y songes pas. Tout comme tu n'as pas songé au départ d'Abby, au chapitre qui s'est clos à son départ. À son parfum qui s'est échappé de vos draps, de l'appartement tout entier. Aux sentiments que tu ressentais, ressens vis-à-vis d'elle. Ayant pris soin de tout mettre dans une boîte. De ne pas y songer. De ne pas t’apitoyer tel un pauvre déchet sur cette rupture. Déchet que tu es, mais qui se concentre sur autre chose. Alors non tu n'as pas de ces nouvelles et étrangement tu n'en veux pas. Ton tons est sec, mettant de la distance entre elle et toi. Par elle, tu entends ta blondasse et non Avery. Douce Avery, qui t'a tendu la main et dont tu as accepté sa proposition. Une surprise dans ta routine habituelle. Un geste que tu n'avais pas prévu, parce que c'est la vie. Que tu n'avais pas le cœur à ce moment précis de l'envoyer balader. Qu'une fois face à elle, face à son regard, pris par son élan. Tu n'as pas pu résister. Tu t'es abattu. T'as flanché. Ce n'est pas pour autant que tu te livres. À quoi ? Elle connaît en partie l'histoire, qui tu es et ce que tu comptes devenir .. bien que cette dernière partie reste un mystère. Autant pour elle, que pour toi. Un grand point d'interrogation dans le livre de ta vie. Alors les mots défilent, les langues se délient. Le café se boit, ainsi que le thé. La surprise apparaît, autant dans ses traits, que dans les tiens. Tu ne comprends pas pourquoi elle s'évertue à vouloir te faire parler. Pourquoi ils veulent que tu vois quelqu'un… « J'ai d'jà quelqu'un … » que tu dis en baissant ton regard. C'est la première fois que tu évoques votre rencontre. Que tu parles de lui à quelqu'un de ton entourage. Inconnu qu'il était, personne qu'il devient. Personne importante sans le savoir. Ce que tu ne sais pas, ce qu'il ne sait pas, ce que personne ne sait, c'est que votre destin est lié. Tu vas avoir besoin de lui, autant qu'il aura besoin de toi. Parce que la salvation que tu attendais s'est présentée à toi. Qu'il t'a ouvert ses bras à l'aide de ses mots. Qu'il a su te toucher, te faire parler. Alors oui tu as rencontré quelqu'un. Quelqu'un qui te comprend et cela te paraît étrange. Parce qu'il était dans cette chambre, qu'il sait sûrement ce que tu subis, ou qu'il peut le comprendre mieux que quiconque. Qu'il s'est infiltré dans ta vie, comme le café dans tes veines. Oui tu as quelqu'un à qui parler et rien qu'en y pensant. Cela te surprend toi même. Parce que la solitude n'est plus si seule que cela. Elle a été attaqué et tu en prends conscience grâce à elle. T'as presque envie de sourire, tu le fais, mais de l'intérieur. Vos mots continuent de voler. Une discussion qui prend de l’avancement et puis … On a tout foiré. Chacun dans un sens finalement. Il voulait pas d'enfant. Je suis tombée enceinte. J'ai pas voulu lui dire pour pas qu'il se sente coupable de quoi que ce soit. J'ai avorté. Je lui en ai voulu en silence. Il a prit ça pour un abandon et m'a quitté. Fin de l'histoire. Tes yeux qui s'agrandissent, la stupeur et surtout la surprise qui se lit dans tes pupilles. Est-ce que tu t'y attendais : sûrement pas. La bombe qu'elle vient de lâcher, explose. La confiance qu'elle met en toi, en vous, en cette relation. Cette amitié qui prend tout son sens à présence. Cette amitié qui te réchauffe le cœur. Ce cul entre deux chaises que tu as. Lui, elle. La vanne est ouverte, elle continue de te montre à quel point elle place une confiance en toi. En votre lien si cher à ton cœur, à cette amitié qui n'aurait pu jamais en devenir une. Deux opposés et une connexion. Parce qu'ironiquement : elle a besoin de toi. Que tu le comprends à travers son regard, ses mots. Qu'elle te le dit. Bien que ça m’agace le plus souvent, mais ça me manque maintenant. Et t'en es touché. Au point que tu ne sais quoi dire. Surtout par cette avalanche de mot. Ton café qui s'est refroidit, la discussion qui a pris une tournure des plus … étrange. Et toi tu n'as rien dit. Hormis que tu as rencontré quelqu'un. La réalité qui revient. Une fois de plus. Parce qu'elle n'est jamais loin, elle vous ramène à votre place. Elle à son boulot, toi à ton errance. Tu sors un billet. « tu devrais y retourner. » que tu lui dis simplement, réglant l'addition. Elle s'approche de toi, te serre dans ses bras. Te sort des mots encore touchant, digne d'elle. Parce qu'elle veut être là. Tu la regardes s'avancer vers la sortie. Ta bouche qui s'ouvre « Avy, merci ... » que tu lui dis simplement. Pas besoin de lui signaler que si elle a besoin tu es là. Ton regard le traduit pour toi. Oui tu es là. Tu seras là. Elle le sait. Tu le sais. Pas besoin de le dire haut et fort, même si par moment cela fait du bien. Elle te sourit et s'avance vers le couloir. Celui qui va la mener vers son enfer ou du moins son moyen d'oublier son enfer personnel. Et toi. Deux solutions s'offrent à toi. Revenir là ou tu étais ou bien … retourner dans ta grotte. Sortant ton téléphone. Tu regardes l'objet en question et pianote quelques mots à son intention. Un besoin de parler. De lui parler. Parce que t'es pas encore prêt à le faire avec ton entourage, mais que des balivernes avec lui ça fonctionne. Puis tu t'engouffres vers la sortie. Tes pas te rameront chez toi, ou tu finiras par végéter sur ton canapé. Où Morphée finira par te rattraper et faire renaître cette souffrance. Parce que c'est qu'un cercle vicieux. Que tu es perdu dedans et que pour l'instant tu n'as pas envie de trouver l'issu de secours. Non, tu recommences, encore et encore ..
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