among gods and monsters (adrian)

adrian weaver

don't tell me 'bout the weather

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ sportif depuis tout petit, adrian s’est recentré sur la lecture lors de son adolescence ; à partir de ce moment là, il dévia vers des études littéraires au lieu d’études scientifiques comme il le pensait à la base + parmi ses hobbies, il adore lire, courir, aller quelques fois par semaine à la salle de sport pour maintenir son corps mais surtout faire des acrobaties dans un milieu naturel ; il avait l’habitude de grimper aux arbres et autres étant petit, et il a gardé cette habitude en la développant ; maintenant, il est clairement à l’aise avec le parcours allié à la gymnastique acrobatique + l’année de ses dix-huit ans fut marqué par son coming out qui fit beaucoup moins de bruit que prévu ; son père accepta facilement mais pas sa mère avec qui il a coupé les ponts depuis + il s’est inscrit sur instagram lors de ses années de master à londres et a gagné en popularité jusqu’à avoir une petite notoriété web lorsqu’il est rentré sur island bay ; il fut comparé au professeur de mathématiques italo-anglais pietro boselli qui lui fut démasqué comme mannequin par quelques de ses étudiants + devenu professeur de littératures anglaises, adrian fait énormément de liens avec les autres arts - notamment le cinéma - lors de ses cours et pour son plus grand plaisir en tant que fan inconditionnel de métrages + pendant ses deux années consécutives à londres, il rencontra un jeune homme avec qui il partagea une histoire avant que l’affaire ne prenne une tournure plus désagréable et qu’ils ne cassent ; adrian se remit difficilement de cette rupture et a énormément de mal à se rouvrir à un autre homme + sa mère entama une procédure de divorce peu de temps après le coming out d'adrian ce qui dégrada leur relation ainsi que celle de son père avec sa mère ; pendant ses années licence, il ne parlait plus à sa mère et fut libéré lorsqu'il partit à londres pour ses années master + depuis peu, adrian s'est mis férocement à l'écriture et peine à jongler entre ses cours, son sport, ses amis et éventuellement ses amours ; il écrivit quelques articles durant ses trois années de thèse mais les délaissa par la suite + son projet d'écriture repose sur une comparaison de la culture telle qu'elle nous l'est présentée face à celle à laquelle nous participons ; il est terrifié à l'idée de publier un livre rédigé uniquement par lui + en quelques mois, il s'est fait moins actif sur instagram mais planche sur une façon d'utiliser ses cours et idées sur l'application mais de manière intelligente.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ will higginson</pris> adrian weaver

let me tell you my secrets

but promise me you'll keep them

J’ai eu de la chance. Depuis petit, j’y ai goûté. Un cocon de privilèges tout frais pour un bébé. Il va aimer le sport, c’est un garçon. Il va faire honneur, c’est un garçon. S’il n’est pas ainsi, il aura l’air d’un con. Et pourtant, c’est ce qui était vendu : une famille type à la con. Sur papier, ça fait rêver. Deux parents qui ont un boulot stable, une bonne entente et qui se complètent. Ils ont une maison, toujours de nouvelles aspirations. Et pourtant, aveuglés par leur chance, ils enfantent par bêtise et donne naissance à la boule d’emmerdes la plus énorme qui leur soit tombé sur la gueule.

Tu y repenses après ton coming out et cela t’affecte. Toute cette colère, cette rage, cette haine, il s’agit de prisons et sanctuaires. Tu pries pour aller loin et continuer ta route ; sache que ton père t’épaule et lui paraît fatigué. Il s’oppose à cette vague gigantesque lancée par la mère qui crie encore que dieu la teste. Pourtant, sa foi est celle qui nous dépasse car jamais elle ne fut aussi odieuse que cette fois. Cela fait des années que ta bulle a explosé, toi qui te croyais si privilégié. Tu aurais pu être minable, cherchant le conflit en pensant que l’autre noircit ton portrait aux normes préétablies.



Au nom de Londres, je me suis redécouvert et j’ai retrouvé le souffle. Plus rien ne m’arrête et plus rien ne me touche. Seuls l’excitation, la curiosité et l’amour sont mes drogues pour le reste de mon tour. Deux années à vivre mon premier choix, délaissant ce garçon pleurant contre papa. La ville me sourit et sa poésie m’emporte au même rythme que m’attire l’accent de ces amants.

Tu es revenu où tu es né et tu as décidé de rester. Les jeunes générations portent l’espoir d’un avenir plus brillant, ta participation en est devenu évidente car tu veux ouvrir les esprits comme tu ouvres le tien. Mais une chose te tracasse, c’est ton coeur rempli d’un rien. Pas une personne pour réchauffer tes ardeurs ou trouver grâce à tes yeux quand ceux-ci se gorgent de peur.



Un temps a passé, d’autres sont à venir. Quatre années écoulées depuis ton retour et tu trouves un moyen d’accéder aux consciences des tiens. Ton travail, ton idéologie, ta petite vie devenue tranquille, tout semble se poser et ton esprit s’est formaté. Tu es devenu plus responsable et tu as gagné en maturité. Cependant, tu as trouvé un équilibre entre les attentes des autres et ce que tu veux donner, et tout ceci sans jamais perdre ce goût de la passion pour la vie qui t’anime. Cette passion d’aller plus loin sur soi-même avec soi-même.

Tu réfléchis beaucoup, tu es sensible dans le fond. Un artiste, un écorché, c’est comme ça qu’ils t’appelleront. Donc garde un pied sur terre et l’autre dans les nuages car de rêver tu ne dois jamais cesser. De tes rêves coulent tes espoirs les plus bons et les plus noirs.