Ty (+) Waking up to nothing when you're super far from home

tyler «ty» malcom

got me begging for affection,
all you do is roll your eyes

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Je ne vais nul part sans mon skate, c'est mon principal moyen de transport. (+) Je n'ai pas réellement de «gang» ici. Je vois différentes personnes à différents endroits dépendant de comment je me sens. Je ne dois à rien à personne. (+) Cela fait un an que je n'ai pas vu ma famille. Je ne suis pas très proche de mes parents de toute façon, alors je n'ai pas perdu d'argent pour faire un voyage vers l'Amérique. (+) Je ne passe pas beaucoup de temps chez moi, je préfère trainer dans les rues et parfois même, y passer des nuits complètes. (+) Pour gagner un peu d'argent, je vends parfois de mes œuvres. Travaillant dans le milieu touristique, j'écoute les demandes et je les fais. (+) Je n'ai eu aucune relation sérieuse ici et je n'ai pas l'intention de changer là-dessus. (+) Peu de gens me connaissent ici. Je passe dans leur vie et disparais par la suite. Je vais rarement aux mêmes endroits constamment. J'aime découvrir. (+) Je n'aime pas qu'on m'appelle par mon prénom complet. Heureusement, peu de gens ne le connaissent ici. (+) J'aime beaucoup les animaux mais je n'ai pas assez d'argent pour en avoir un. Je rêve d'avoir mon chien qui me suit partout. (+) Il est bien rare qu'on me voit vêtu d'autre chose que du noir. J'aime être distrait et neutre à ce niveau. (+) Je ne suis pas comme les autres dragueurs qu'on peut rencontrer en soirée. Je ne suis pas directe, je fais les choses plutôt doucement, mais arrivant toujours à mes fins.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ john economou</pris> ty malcom

l'histoire de ma vie

got me begging for affection,
all you do is roll your eyes

Heureusement que j’aime parler de moi, puisque vous en demandez beaucoup tout de même. Cependant, mon passé n’est certainement pas le plus beau et le plus intéressant. De toute façon, je ne vis pas dans le passé. Je suis plutôt dans le moment présent tout simplement. Il faut profiter de ce qu’on a et ce qu’on peut faire, ça ne donne absolument rien de regretter des éléments qui sont passés. Ce n’est pas comme si je pouvais changer ma naissance. Ce n’est probablement pas cela que je changerais d’ailleurs, mais plutôt la suite. Ma naissance était plutôt belle, non parce que j’avais les parents parfaits, au contraire, mais je n’étais pas seul. J’avais un frère jumeau, de quelques minutes mon aîné. C’est sûrement la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie, ainsi que la pire. Mais nous ne sommes pas encore rendus là… Restons encore dans le rêve.

Je suis né à New York et j’en ai pleinement profité pendant mon enfance et le début de mon adolescence. J’étais quelqu’un de très curieux et créatif. Je possédais des habiletés autant dans les arts que dans les sports. Il ne me manquait que pour les domaines pertinents à l’école mais ceux-là, c’était Sam qui les avait. On était jumeaux après tout, on s’était séparé tout. On ne se ressemblait pas beaucoup en effet, on n’avait pas les mêmes intérêts ni la même personnalité et pourtant, on réussissait à tout faire ensemble. J’avais bien sûr des amis, mais c’était toujours avec lui que j’étais le plus proche. Nos parents étaient très occupés avec leur travail respectif alors on est devenu autonome assez rapidement. On s’entrainait chacun dans nos passions. Même lorsqu’on est devenu ado, qu’on se croyait rebelle, qu’on voulait être considéré comme des adultes, on restait toujours ensemble. Enfin, quand on a commencé à avoir des copines, on s’éloignait un peu quand même. C’est d’ailleurs quelque chose qui nous a éloigné au final, grandement. Voilà le début du cauchemar.

Ce n’est clairement pas à treize-quatorze ans qu’on rencontre l’amour de notre vie. Pourtant, cette fille croyait que mon frère était celui avec qui elle allait se marier et avoir des enfants. Je crois que ça faisait un peu flipper Sam et il a préféré se séparer d’elle. La suite… j’ai beaucoup de difficulté à en parler encore. Cela fait plusieurs années, mais à chaque fois que j’y pense, j’ai l’impression que c’était hier que j’ai perdu une partie de moi sous le coup de feu de cette adolescente. Ne cherchez pas plus loin pourquoi je me suis renfermé par la suite, pourquoi j’ai commencé à consommer. Mes parents se rendaient bien compte que ça n’allait pas, mais pas autant que cela. Je me suis fait d’autres amis avec qui je trainais dans les rues le soir. Sauf que lorsqu’ils s’en sont rendus compte, ils ont voulu me sortir de cela et me donner un nouveau départ. En quittant New York pour une ville plus «tranquille», ils croyaient que tout irait bien du coup.

J’ai tout de même tenté de me reprendre! J’étais le nouveau que personne ne connaissait réellement. Je faisais profil bas, jusqu’à ce que je me fasse de nouveaux amis. J’étais un peu celui qui suivait, qui ne disait jamais non à quoi que ce soit. Je ne voulais pas être mis de l’avant, je voulais faire mes trucs de mon côté, mais malgré cela, on parlait de moi. À présent, en plus de l’alcool et les drogues, je découvrais les filles. J’étais reconnu comme un très grand dragueur. Cela en surprenait plusieurs d’ailleurs, puisqu’à première vue, je ne laissais pas cette image, mais j’avais apparemment un charisme naturel qui attirait les filles dès les premières paroles. Cela n’était que pour m’amuser bien sûr. J’acceptais même les défis de la part de mes amis, que ce soit d’embrasser une fille ou même d’aller plus loin avec elle. Cela n’a dérapé qu’une fois et je me suis promis que ça n’arriverait plus jamais. Enfin, plusieurs diraient que ça l’a déparé plus d’une fois, mais on n’a pas le même point de vue. Déraper pour moi, ça signifie que ce n’est plus un jeu, que je m’attache réellement. J’ai toujours su que les relations sérieuses et les sentiments, ce n’était pas pour moi. J’aime bien trop m’amuser pour cela.

Cette seule fois, ça m’a pris 6 mois avant de réaliser avant que ça allait trop loin. Il faut dire que cette fille, May-Line, avait quelque chose qui me faisait accrocher plus que les autres et c’est pourquoi lorsque j’ai réalisé que je m’attachais trop à elle, j’ai préféré totalement coupé les ponts. Je ne voulais pas me faire prendre à mon propre jeu. Je dois avouer qu’au début, j’ai trouvé son absence assez difficile. C’était comme si j’avais enfin réussi à être complet, sans un vide en moi et que suite à cela, je le retrouvais. Je crois d’ailleurs qu’encore aujourd’hui, je n’ai pas réussi à le combler. C’est quelque chose d’assez difficile à expliquer. Je travaille toujours dans un sens à me sentir ainsi, complet, mais tout ce que je réussis à faire est temporaire. Les filles par exemple, l’alcool, les drogues, les arts et les sports. C’est tout ce que j'ai trouvé. Malheureusement, l’école n’en faisait pas parti et dès que j'ai pu la quitter, je l'ai fait. Je n’avais pas l’impression que cela me mènerait quelque part de mieux.

J'ai donc commencé à avoir de petits boulots à 18 ans, puis à 20 ans, j'ai quitté tes parents. Je ne ne suis pas installé en appartement, enfin pas près d’eux, au contraire. J'ai quitté la ville, quitté la ville pour partir à l’inconnu. J'avais besoin de plus et surtout, changer d’air à nouveau, seul. Je passe par l’Australie avant de finir en Nouvelle-Zélande. Puis voilà presqu’un an que je suis installé à Island Bay. Je travaille dans le domaine touristique, faisant tous les petits contrats qu’on m’offre, que ce soit des visites guidées sur terre ou en bateau, de l’animation ou même quelque fois, j'exploite mon talent en art pour faire des dessins ou peintures sur demande. Puis le soir, je traine au bord de l’eau, je rencontre des gens. Je fais un peu ce que tu veux. J'ai une vie de libertin et je ne m'en plains pas.