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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 i won't let go (rade ♡)

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MessageSujet: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyVen 4 Aoû - 21:00

i won't let go
Rade #4

Les poumons dans la gorge, tu pédales comme un dératé en direction de ta maison. Tu as fini une heure et demie plus tard que prévu et tes plans pour ce soir semblent être compromis. Tu ne sais même plus pourquoi tu essayes de prévoir des trucs avec ou pour Cade, de toute façon, rien ne se passe jamais comme prévu. Tu ferais bien de te faire à l’idée. Tu arrives chez toi dégoulinant de sueur et à bout de souffle. Sans même saluer qui que ce soit en rentrant, tu te précipites à la douche, montant les marches trois par trois. Tu ne prends pas le temps de profiter de l’eau qui coule sur ta tête. Tu te laves rapidement, t’enroules dans une serviette et te vautres en sortant de la douche. « J’suis vivant ! » gueules-tu à l’intention de tes colocataires qui ont très probablement entendu ta chute. Tu grommèles en te relevant péniblement. Tu te frottes le menton en soupirant, puis tu sors de la salle de bain pour aller t’habiller dans ta chambre. Jensen te regarde passer devant lui en arquant un sourcil. Tu lui lances un regard qui en dit long et il se ravise de te demander si tout va bien. Tu t’enfermes cinq minutes, puis ressors avec des vêtements propres sur le dos. Tu as enfilé un jean et sweat blanc, tout ce qu’il y a de plus simple. Tu traines aussi ton sac à dos avec toi. Tu redescends les escaliers, attrapes la laisse de Merlin et l’agites pour attirer la bête. Ton chien ne tarde pas à se pointer en sautillant sur place. Tu lui grattes le dessus de la tête et enfiles la première paire de pompes qui te passe sous la main. Tu ouvres la porte et vous sortez tous les deux de la maison. En voyant comment tu as salement abandonné ton vélo au milieu du jardin, tu secoues la tête en soupirant. Tu te fatigues. Tu attrapes le guidon et redresses l’engin avant d’aller l’appuyer contre le rebord de la maison. Merlin est déjà un peu plus loin à faire ses besoins contre un arbre. « J’vois qu’personne t’a sorti mon p’tit père, » lui dis-tu en regardant ta montre. Il est plus tard que prévu. Ça t’embête moyennement. Tu sais que ce n’est pas spécialement correct de débarquer chez quelqu’un sans être annoncé et plus il est tard, plus ce fait est avéré. Ça t’agace car tu fais vraiment des efforts pour te comporter dans les normes de la société … oui, non, pas normal. À tes yeux, tu es absolument normal. Tu marches derrière ton chien. On ne peut pas dire que tu y vas tranquillement, seulement tu ne cours pas non plus. De toute façon, au stade où tu en es, tu arriveras quand tu arriveras. Tu n’es très certainement plus à ça près.

Bientôt vous arrivez dans le quartier de West Bay. Merlin toujours à côté commence à essayer de choper sa laisse pour jouer. Tu attrapes un gros bout de bois qui traine et le lui lances. Il te le ramène quasiment aussitôt et tout en continuant ton chemin, tu réitères le mouvement plusieurs fois. Lorsque vous arrivez devant chez Cade, tu laisses le bâton à terre et t’accroupis pour calmer ton chien. Tu attaches la laisse à son collier au cas où tu tomberais sur un voisin peu commode, puis vous pénétrez dans le bâtiment. Vous montez les quelques étages qui vous séparent de celui de Cade. Tu frappes à la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Merlin t’imite en grattant la porte avec sa patte. Tu esquisses un sourire amusé. Bientôt la porte s’ouvre et tu écartes les bras : « surprise ! » Il te regarde avec des grands yeux alors que Merlin, sans crier gare, lui saute dessus. Son regard passe de toi à ton chien. Tu ne sais pas trop comment interpréter son expression. Sois pas fâché, s’te plait … penses-tu en attendant une réaction de sa part. « J’t’avais dit que j’te présenterai la bête, » lui dis-tu avec un sourire en coin.
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyDim 6 Aoû - 16:53

i won't let go
Rade #4

Le visage droit, les yeux contemplant cette silhouette ou plutôt ce visage. Vieilli, aigri, amer. Ton propre visage. Les cernes qui restent malgré ces deux nuits réparatrices. Les cauchemars sont toujours présent, ils ont fait de toi leur victime et ne comptent pas te laisser t'échapper aussi facilement. Pourtant ces deux derniers nuits, tu t'es senti apaiser. Un poids en moins sur tes épaules. Une douce chaleur, mais surtout une présence, tu n'étais pas seul. Il t'en a fallu du temps pour l'accepter, pour te le rentrer dans le crane, mais c'est chose fait. Tu n'es plus tout seul. Fixant ce reflet qui te dégoûte toujours autant. Ne sachant pas par où commencer. Un peau qui s'irrite, des cernes qui s'allongent. Une barbe qui pique, sale comme dirait certaines personnes de ton entourage. Des cheveux en bataille, puis ce regard. Ce regard vide. Te raclant la gorge, serrant tes poings. Oui tu n'es plus seul, mais oui tu te dégoûtes toujours. Aucuns mouvements, pas de nouvelles. Tu as coupé ton téléphone toute la journée. Elle le voulait. Elle voulait que l'espace d'une journée tu sortes de ta léthargie. De ton mal être. Est-ce que ça a fonctionné ? Pas vraiment. La douleur est toujours présente, elle s'est effacée le temps d'un moment. D'une nuit, puis d'une journée. Sauf qu'une fois les rayons du soleil couchés, elle revient à la charge. Elle ne veut pas que l'oublie pas. Tu ne mérites pas d'être 'bien', voir même de te sentir 'bien'. Voilà ce qu'elle te rappelle. « tu devrais la raser » qu'elle t'a dit Ella. Toute la journée elle a voulu passer cette barbe au peigne fin. Toute la journée elle t'a tanné pour que tu la coupes, un peu, pas beaucoup, juste un peu. Et t'es là. Fixant ton reflet. Incapable de bouger. Incapable de prendre une décision. Ton regard s'abaisse et fixe le rasoir. Juste un peu. Rien qu'un peu. Te raclant à nouveau la gorge. Tu hésites. Est-ce que tu t'en sens capable. Geste bête, dénué de sens et pourtant cette simple décision te fait mal. Tu ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce que dans le fond ça a plus de sens que tu ne le crois. Cela signifie que tu avances, que tu remontes doucement la pente. Que tu as envie de voir la surface. Geste pas si anodin que cela au final. Alors oui tu hésites, parce que dans le fond : es-tu prêt ? Soupirant, tu baisses les armes et ranges le rasoir. Optant pour le ciseau. Tu ne réfléchis pas et coupes. Rien qu'un peu. Les poils tombent dans ton lavabo, tu ne réfléchis à rien. T'essaies de faire le vide dans ta tête. Cette décision vient de toi. Tu as été influencé, mais tu en as pris la décision. Une musique retentit en fond, te coupant dans ton geste. T'arrachant un bout de peau au passage. Tu ronchonnes et poses le ciseau. Décidant d'arrêter le massacre pour aujourd'hui. Passant rapidement ton visage sous l'eau froide. Tu ne prends même pas la peine de regarder ce 'nouveau' reflet. Tu sais déjà ce que tu vas voir et cela ne te plaira guère. Fermant la lumière et soupirant à nouveau, pour la dixième fois en même pas trente minutes. Une photo s'affiche sur ton téléphone et malgré tout un sourire apparaît sur ton visage. Elle ne peut pas s'en empêcher. Cela fait même pas deux heures qu'elle est partie et elle te surveille déjà. T'incitant à répondre, sous peine de représailles. Tu prends l'objet en question et le balançant sur ton canapé. Attrapant la télécommande au passage. Machinalement tes pas t'amènent vers ta cuisine. La faim n'est toujours pas là. Pourtant tu souris en voyant qu'elle n'a pas pu s'empêcher, Ella a commandé des tonnes de bouffes. Tu le réalises que maintenant, en voyant ces petits post-it. Y en a trop, beaucoup trop et la faim ne vient toujours pas. Décidant de te faire un bon café, tu laisses cette nourriture derrière toi. Peut-être que tu y reviendra plus tard. Ou pas. Tu agiras en conséquence, comme tu le fais ces derniers jours. Ta main vient se frotter contre sa jumelle, passant sur ta petite blessure … cette dernière qui te ramène à ce moment. Sans t'en rendre compte, un sourire apparaît sur ton visage. Revoyant son visage à lui, sa chute, puis les messages. Tout passe rapidement dans ta tête et la sonnerie de ton amie la cafetière te ramène à la réalité. Attrapant ta tasse, tu verses le contenu et retrouve rapidement ta place fétiche. Soit sur le canapé, l'emprunte de ton postérieur commence à bien se dessiner. Il faut dire que ces derniers jours, voir semaines tu t'y sens bien ici. Mieux qu'ailleurs. L'envie de voir le monde ne te gagne toujours pas. C'est plutôt les gens qui viennent à toi et par moment tu t'en passerais bien…

Ses lèvres proche des tiennes. Ton souffle qui est saccadé, ton regard qui se perd dans le sien. TOC un bruit te ramène à ton canapé. Un autre bruit te fait secouer tes pensées et te réveille par la même occasion. Passant tes mains sur ton visage. Tu ne t'es même pas rendu compte que tu t'étais endormi. Somnolant légèrement, assez pour laisser ton subconscient prendre le dessus. Un visage qui t'est apparu, un visage devenu familier et puis … tu secoues de nouveau. Ne sachant pas pourquoi tout ceci se trame dans ta tête. Ne comprenant vraiment rien. Les coups se font étranges, tu décides d'aller ouvrir, à peine la porte fut elle ouverte que tu reçois une boule de poil sur toi. L'incompréhension apparaît sur ton visage et un « surprise ! » qui sonne dans le creux de tes oreilles. Passant ton regard du chien au maître, puis ainsi de suite. Ta main s'abaisse pour chopper l'animal qui  … rentre comme chez lui. Tu tournes le visage vers Reid. « J’t’avais dit que j’te présenterai la bête, » ouvrant ta porte. Tu le laisses rentrer, il prend déjà ses aises, un peu comme l'animal qui a fini … sur le canapé. Tu les regardes tour à tour et souris, allant te poser à côté de cette chose velu. «Bah fais comme chez toi ! » lui dis-tu en passant ta main sur sa tête, et c'est qu'il aime les câlins. Trop même. « t'es bien comme ton père » dis-tu en relevant les yeux vers Reid, qui lui fait comme chez lui. Oui ces deux-là se ressemblent. « j'vais croire que ma grotte te plaît bien dans l'fond ! » tu lui fais même un petit clin d’œil et retourne vers la dite bête ! Dans le fond, la grotte ou toi qui lui plaît bien ? « alors Merlin tu m'approuves ou pas ? » le chien te dévisage un instant. Tu pourrais avoir peur, mais pas du tout. Au contraire, toi qui a toujours voulu avoir un chien. « c'est franchement mieux qu'un frère ou trois sœurs ! » regardant Reid. Tu vois sur son visage qu'il ne comprend pas vraiment tes mots. « d'puis que j'suis gamin je réclame un chien, mais au lieu de ça, j'ai eu un frère, puis trois sœurs ... » dis-tu tout en continuant à caresser la bête. « t'es une sacrée bête en tout cas, il avait pas menti ton père ! » Reid vient se poser à côté d'toi. « alors tu t'ennuyais déjà de moi. » petit sourire en coin, tu finis par te plonger dans son regard. Et toi ? Est-ce que tu t'ennuyais de lui ? Faut croire puisqu'il a déjà accaparé tes songes …
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyMer 9 Aoû - 20:40

i won't let go
Rade #4

Tu appréhendes légèrement sa réaction car pour une fois, tu te rends compte à quel point tu y vas fort. En soit, débarquer chez lui à l’improviste, ce n’est pas grand-chose. Seulement, quand on y pense bien, ce n’est pas la première fois que tu lui fais le coup en l’espace de deux semaines. Tu réalises d’ailleurs que les choses avancent à une vitesse folle et pas dans le sens auquel on penserait au premier abord. D’habitude, tu vois quelqu’un qui te plait, tu fonces sans te poser de question et ça se termine généralement par une partie de jambes en l’air … enfin, plus ou moins, parce que tu n’es pas du genre à tirer ton coup avant de disparaitre dans la nature. Tu aimes les relations humaines. Et pour le coup, avec Cade, tu es servi. Tu as l’impression de passer par toutes les étapes des relations humaines - les bonnes comme les mauvaises - dans un sens totalement aléatoire. Quand tu l’as rencontré, tu avais un Cade dévasté que tu tentais de rassurer. Ensuite, tu as eu le Cade casanier qui a du mal à résister à un défi, puis le Cade ronchon que tu as forcé hors de sa grotte et enfin, l’autre soir, le Cade perdu. Avec tout ça, tu n’as pas l’impression de le connaitre depuis seulement quelques semaines. C’est plutôt comme si vous remontiez à des lustres. Cependant, ça n’est pas le cas. Et ce que tu ressens pour lui aussi te surprend. Car, on ne va pas se mentir, c’est tout de même drôlement fort pour quelqu’un que tu connais à peine. Tu ne vas pas t’en plaindre cela dit. Tu n’as pas ressenti ça depuis le lycée et encore, l’intensité n’était pas la même. Aucune insulte aux relations que tu as eu entre temps, ce n’était juste pas … de l’amour ? Si, c’en était probablement, mais c’était différent. Tout comme Cade n’a rien à voir avec Newton. Oh ça non. Ton approche est aussi totalement différente. Avec Newt, tu jouais avec le feu, avec la provocation. Tu avais beau le connaitre, tu avais beau le savoir, il t’a blessé et forcément, tu l’as blessé en retour. Tu étais jeune et probablement bien con. Non, avec Cade, ça n’a rien à voir. Avec Cade, tu ne cherches rien de spécial. Tu veux juste l’aider comme tu peux et faire partie de sa vie. Tu ne sais pas vraiment si tu auras un jour ta place dans son cœur comme il a sa place dans le tien - bien que tu ne t’en rendes pas encore bien compte - mais tu sais que tu le veux dans ta vie. Même si tu dois te contenter de son amitié. Tu veux être là pour lui et pour ça, tu t’en donnes les moyens. Tu lui envoies des messages. Tu planifies des choses avec lui. Et tu débarques à l’improviste. Mais ça … ça, quand on te connait, on sait que c’est inévitable. Tu n’es pas aussi sans gêne que tu peux le laisser penser, seulement tu pars du principe que si ton comportement ne plait pas à quelqu’un, cette personne te le dira. Car après tout, c’est ainsi qu’est fait l’être humain, avec une bouche, des oreilles et - même sans tout ça d’ailleurs - des moyens de s’exprimer. Et Cade ne s’est - jusque-là en tout cas - pas montré agacé par ton audace. La porte s’ouvre devant toi et Merlin ne manque pas de sauter sur Cade. Un sourire en coin apparait sur tes lèvres quand tu notes que, pour une fois, il est totalement vêtu. C’est que tu serais presque déçu. Cade se pousse et te laisse entrer dans son humble demeure. Tu refermes la porte derrière toi et avances dans l’appartement. Merlin s’est installé sur le canapé et a vite été rejoint par le propriétaire des lieux. « Bah fais comme chez toi ! » lance-t-il à l’intention du chien. Tu souris. Merlin ne manque pas de venir se coller à lui. Ce chien n’a visiblement pas peur des inconnus. Parfois, tu te dis que n’importe qui pourrait l’emmener. C’est un peu comme un gosse avec des bonbons, sauf que lui, il donnerait n’importe quoi pour des câlins. « T'es bien comme ton père, » ajoute-t-il en relevant ses yeux vers toi. Tu arques un sourcil, curieux de savoir ce qu’il entend par-là. Cependant, tu gardes cette question pour une autre fois. Tu jettes un coup d’œil à l’appartement qui n’a pas vraiment bougé depuis la dernière fois, puis ton regard se reposer sur Cade qui ne se retient pas de faire un commentaire sur ta présence en ces lieux. Est-ce que sa grotte te plait ? Pas vraiment. Lui, en revanche, c’est une autre histoire. Tu te contentes de hausser les épaules avec un air innocent. « Alors Merlin tu m'approuves ou pas ? » demande-t-il à ton chien alors que tu viens prendre place sur le canapé à côté d’eux. Tu poses ton sac à dos à tes pieds avant de reporter ton attention sur Merlin qui semble jauger son interlocuteur. « Il a franchement par l’air hostile, » réponds-tu en rigolant à la place de ta bête. Cade te raconte alors qu’il a toujours voulu un chien, mais qu’il n’a jamais eu cette chance. À la place, il a gagné des sœurs et un frère. Pas de bol. « Pourquoi un chien ? » lui demandes-tu, curieux de savoir ce qui l’attire chez ces bêtes poilues. Machinalement, tu tends le bras en pointant le sol et claques une fois des doigts. Merlin redresse la tête et descend du canapé pour s’allonger aux pieds de Cade. Ah bah d’accord, penses-tu alors, ce chien n’a aucune loyauté pour son maitre. Ça te fait bien rire tout ça. Tu te demandes comment la dynamique va changer à la maison quand le petit Perceval va débarquer. Tu ne saurais pas trop dire pourquoi, mais tu sens que la petite bête fera rapidement sa loi sur la grosse. « Alors tu t'ennuyais déjà de moi ? » te demande-t-il en souriant. Tu te penches pour caresser Merlin avant de lui répondre : « ça ou bien, j’pense qu’un psychopathe me suit et j’ai grand’ment b’soin des cours de boxe que tu m’as promis. » Tu prends un air dramatique avant de pouffer de rire. « Nah, m’fallait bien une excuse pour venir te voir … autre que le chien. » Tu lèves les yeux au ciel innocemment avant d’attraper ton sac à dos et de l’ouvrir pour en sortir … « Qu ... » … deux sombréros déformés par leur confinement dans le sac - tu te demandes même comment tu as fait pour tout faire rentrer dedans - et une piñata en forme d’ananas. Tu penches la tête en arrière et grognes. Tu t’es trompé de sac. Celui-là, c’était pour l’anniversaire d’Augustus. Parce que oui, pour une fois, tu t’y étais pris bien en avance. Tu soupires avant d’improviser. Tu places un chapeau sur ta tête et te lèves du canapé. « C’est pas vraiment ce que j’avais prévu, amigo … pero servirá ! » Tu n’es pas bien sûr de ce que tu racontes. Il faut dire que ton espagnol est un peu rouillé. « Si el señor quiere jugar al juego … » lui dis-tu ensuite en lui tendant l’autre sombréro. Encore une fois, tes plans tombent à l’eau. Tu devrais vraiment y être habitué à l’heure qu’il est. Pourtant, tu es surpris de voir cette soirée partir dans une direction totalement inattendue. « C’est pas d’la boxe, mais si on explose ce bébé, on devrait avoir des bonbons … » et des capotes. Et là, tu te demandes ce qui t’es passé par la tête quand tu as décidé de mettre des capotes dans ta piñata. C’était supposé être une blague pour ton cousin … pas pour Cade. Surtout pas pour Cade. Tu ris nerveusement. Dans quoi est-ce que tu t’es encore embarqué.
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyJeu 10 Aoû - 21:45

i won't let go
Rade #4

Surprise du soir : Bonsoir. C'est ce que tu pourrais dire en ayant vu Reid à ta porte. Est-ce que tu l'attendais ? Absolument pas. À ton stade, tu n'attends plus personne. Tu te contentes de te lever, d'essayer de faire des choses et encore ce n'est pas une mince à faire. Alors attendre du monde, non ce n'est pas encore dans tes pensées. Pourtant une partie de toi s'est éclairée en le voyant. Tes yeux ont pétilles, sans que tu t'en rendes un compte et un sourire est apparu. C'est qu'il t'a secoué le Reid, dans le bon sens du terme ? Seul l'avenir nous le dira. En attendant, oui sa présence dans ta grotte te fait du bien, mais tu n'es pas encore apte à le voir et encore moins à le dire. Il faudra un moment avant que tu réalises tout ça. Surtout que tu réalises ô combien tu t'es attaché à lui, à celui qui n'était qu'un inconnu. Qui quelque part en est toujours un, puisque tu ne sais rien de lui, mais qui est devenu ta bouée de sauvetage. Cette partie qui est attachée à lui, dépend aussi de lui. Il a su te faire doucement remonter à la surface. Tu n'en as pas encore conscience. Sauf qu'il te redonne le goût de vivre. Plongeant ton regard dans ce qu'il appelle 'la bête' -n'allons pas voir de sous entendus-, souriant face à cette gueule. Toi qui voulais un chien, te voilà servi. «Pourquoi un chien ? »  Haussant les épaules. Tu ne sais pas vraiment pourquoi. « J'sais pas trop, t'sais j'étais qu'un gamin, j'avais dans les 4, 5 ans.  J'adore mon frère ... » te raclant la gorge en pensant à Ryan. Bien sûr que tu l'adores, t'es prêt à donner ta vie pour lui. Prêt à mourir pour lui, mais ça il le sait déjà .. « sauf que je voulais un compagnon, un truc qui m'suivrait dans mes aventures... » dis-tu, la voix un brin fragile .. sachant tes pensées de ton cerveau. Sauf qu'une image de toi s'imprègne dans ta tête. Ton frère et toi partant en exploration du jardin. Tu bugues un instant. Rien qu'un mini instant. Sa voix te ramène à la réalité. Une amer réalité. T'essaies de reprendre tes émotions et surtout la conversation. Passant à autre chose … vite. Très vite. Tu n'as pas envie qu'il te voit ainsi, enfin à nouveau. Regardant la boule de poil qui se trouve à présent à tes pieds. Eh oui plus si fidèle que ça à son maître. T'en es même sacrément fier, de voir qu'il t'a adopté. « ça ou bien, j’pense qu’un psychopathe me suit et j’ai grand’ment b’soin des cours de boxe que tu m’as promis. »  Fronçant les sourcils, tu ne comprends pas où il veut en venir. « Nah, m’fallait bien une excuse pour venir te voir … autre que le chien. » Oui, tu es loin de percuter. Toi qui pourtant capte vite les allusions, là tu te noies, mais bon tu t'en fiches un peu. « parce qu'il te faut des excuses à présent pour venir m'voir ? » dis-tu en bloquant ton regard vers lui, un petit sourire mutin apparaît sur ton visage. Fier de toi pour le coup. Oui Reid te redonne vraiment le goût de vivre, mais tu n'en as pas conscience. T'es loin de la vérité, t'en es à des années lumières même … Et en l'espace d'une minute tu as l'impression d'être dans une autre dimension. Une fois de plus tu ne comprends rien, mais là … tu écarquilles les yeux. « Si el señor quiere jugar al juego … » Et il continue à te parler dans cette langue. Te tendant le chapeau ou plutôt le sombrero. Tu ouvres la bouche et la refermes aussitôt. Perplexe que tu es. Et encore le mot n'est pas assez fort. « C’est pas d’la boxe, mais si on explose ce bébé, on devrait avoir des bonbons … » Tu passes ton regard de Reid à l'ananas, de l'ananas à Reid. Ta bouche qui s'ouvre à nouveau, puis se referme. Tu regardes Merlin, puis Reid, puis l'ananas. Le temps s'écoule et toi… tu éclates de rire … oui tu éclates de rire. Passant tes mains sur la bouille du chien « t'as donné quoi à ton maître avant de venir ? » Ce dernier se relève et n'en manque pas une pour … lécher le visage. « Erk ... » passant ta main dessus. On ne peut pas dire que ça soit le genre de baiser que tu aimes. Tu entends rire derrière toi. « Quoi ton chien te défend parce que j'me moque de toi ? » dis-tu en arquant un sourcil. Te relevant doucement pour te mettre à la hauteur de Reid. « Hermano j'suis pas sûr que tu apprécies ça. » et sans que tu le comprennes -et qu'il le comprenne- ta langue vient se poser sur la joue de Reid. La léchant comme il se doit, comme si tu étais Merlin à vrai dire. Ton visage toujours à quelque centimètre du sien, il ne dit plus rien d'un coup. Tu le regardes et souris. « Bah alors t'as perdu ta langue ? » Tu n'as pas conscience de tes actes, oh que non. Te reculant, tu te diriges vers la cuisine. Farfouillant dans tes placards. Tu es sûr de l'avoir vu ici, enfin à moi que tu l'ais vidé … mais ça t'en es pas sûr. Pas totalement. Tu te relèves d'un coup. « TADA ! » Fier de ta trouvaille, tu reviens vers Reid, qui n'a pas bougé. Quoi il est mort ? Tu agites la bouteille sous ses yeux … «  C'est mieux et si tu veux des cours ... » tu poses la bouteille sur la table. Et te diriges vers ta chambre. Tu sais exactement où aller… attrapant ton sac tu reviens dans le salon, déposant le sac à ses pieds. « J'ai c'qu'il faut pour ton entraînement personnel ! » Merlin a bougé, il sniffe déjà ton sac. « Ah non ça ce n'est pas pour toi... » Caressant sa tête. « J'ai souvent songé à prendre une bête, mais avec mon boulot … c'était pas vraiment l'idéal ... » ton boulot .. Faut vraiment que tu arrêtes de parler des sujets sensibles. Secouant la tête. Tu reportes ton attention sur Reid. Lui envoyant la pair de gant, « alors prêt ? J'ai même d'quoi te réconforter après … Ella a commandé une tonne de bouffe. » Ce soir tu t'en rends pas compte, mais tu t'ouvres à lui. Tu lui parles de toi, des gens qui t'entourent … de façon si naturel … que tu n'en as même pas conscience…
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptySam 12 Aoû - 13:30

i won't let go
Rade #4

Tu ne saurais pas vraiment dire pourquoi, mais tu as le pressentiment que cette soirée va prendre une tournure inattendue … voire même plus que ça : étrange. Assis à côté de Cade sur le canapé, tu ne peux détacher tes yeux de son visage. Il a quelque chose de changer. Tu ne sais pas ce que c’est, mais tu aimes bien. « Parce qu'il te faut des excuses à présent pour venir m'voir ? » te dit-il avec une légère touche de provocation dans sa voix. Tu restes bloquer l’espace d’une seconde, peut-être deux, avant de lui répondre sur le même ton : « t’en as pas encore marre de m’voir débarquer comme ça ? » Tu lui rends son sourire mutin avant de finalement détourner le regard pour le poser sur ton chien, toujours couché aux pieds de ton … de Cade. Non, tu ne sais toujours pas ce qu’il est pour toi. Un ami ? Nah. Tu n’espères pas en tout cas. Mais tu réalises qu’il y a de grandes chances pour qu’il te considère de cette façon. Tu grimaces légèrement à cette pensée.

Tu ne sais pas ce que tu fabriques, mais bon sang, tu le fais … et pas qu’à moitié. Un chapeau sur la tête, un autre que tu lui tends, quelques mots d’espagnol, ta fichue piñata sur le canapé. Toi-même, tu te demandes dans quel monde parallèle t’es tombé. Tu aimerais te dire que t’es fatigué et que ça joue sur ce que tu fais ou dis, mais soyons honnêtes, tu n’as pas besoin d’être crevé pour te lancer dans des trucs comme ça. Cade te regarde incrédule, passant de toi à Merlin, puis à l’ananas. Les secondes passent et tu te sens franchement con. Tu commencerais presque à regretter ta connerie. Presque, parce que les regrets, toi, tu ne connais pas. Mais aussi parce qu’il éclate de rire. Cade éclate de rire. Ta bouche s’entre-ouvre légèrement. Tu es surpris … et encore le mot est faible. Cade rit. Il rit de toi, certes, mais il rit ! Un léger sourire apparait sur tes lèvres. Ce spectacle te plait. « T'as donné quoi à ton maître avant de venir ? » demande-t-il alors à Merlin. Tu lèves les yeux au ciel, mais ne rétorques rien. Tu n’as pas besoin de lui préciser que tu es totalement sain d’esprit. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, même toi, tu viens à en douter. Seulement, si tu ne réagis pas, ton chien, lui, oui. Merlin se redresse et lèche la joue de Cade sans ménagement. Cette fois-ci, c’est à ton tour de rire devant sa mine dégoutée. « Brave bête, » félicites-tu ton chien. « Quoi ton chien te défend parce que j'me moque de toi ? » Tu le vois arquer un sourcil et tu n’es pas sûr d’aimer ce que tu vois apparaitre dans son regard, ni même la petite phrase qu’il ajoute. Qu’est-ce qu’il te réserve ? Tu n’en as pas la moindre idée, mais tu crains le pire. Il se lève et s’avance vers toi. Instinctivement, tu recules d’un pas, seulement tu n’es pas assez rapide. Sa langue vient se poser sur le bas de ta joue et remonte d’un coup vers ton oreille. Eww ! Ton cerveau réagit, mais ton corps … pas du tout. Planté comme un piquet, incapable de sortir le moindre mot. Tu es totalement bugué. Cade, à quelques centimètres de ton visage te dit quelque chose, mais tu ne percutes pas. Mais qu’est-ce qui vient de se passer ?!

Tu es toujours en pleine digestion des derniers événements quand Cade revient dans ton champ de vision avec une bouteille de tequila. Il l’agite devant tes yeux et la pose sur la table. Tu reviens progressivement à la réalité alors qu’il disparait à nouveau. Retrouvant le contrôle de ton corps, tu retires ton chapeau et le lance sans ménagement sur le canapé. Tu en profites également pour essuyer ta joue avec la manche de ton sweat. Cade revient rapidement et dépose un sac à tes pieds. « J'ai c'qu'il faut pour ton entraînement personnel ! » Tu esquisses un sourire en coin. Merlin vient renifler le sac et Cade se penche pour lui caresser la tête. « Ah non ça ce n'est pas pour toi... J'ai souvent songé à prendre une bête, mais avec mon boulot … c'était pas vraiment l'idéal ... » Son boulot ? Tu réalises que le sujet n’est jamais venu sur le tapis. Tu ne sais pas ce qu’il fait dans la vie et il n’en sait probablement pas plus à ton sujet. Cependant, tu ravales tes questions quand tu le vois secouer la tête comme pour chasser de mauvaises pensées. Sujet miné. Got it ! Il t’envoie une paire de gants que tu rattrapes au vol. Honnêtement, tu es surpris de ne pas t’être raté. « Alors prêt ? J'ai même d'quoi te réconforter après … Ella a commandé une tonne de bouffe. » A la mention de nourriture, ton ventre se met à grogner. Tu prends un air innocent et rigoles gentiment. « C’est bon à savoir ! » lui réponds-tu avec un sourire. Tu ne connais pas cette Ella, mais c’est une fille bien. La bouffe, c’est important. Tu attrapes la bouteille, retires le bouchon et en bois une gorgée ou deux avant de la tendre à Cade. « J’suis prêt ! » lui annonces-tu alors. Cependant, tu te rends compte qu’il fait quand même drôlement chaud chez lui. Tu lèves ton index pour lui demander une petite seconde, puis tu retires ton sweat. Tu enfiles maladroitement les gants qu’il t’a passé et affiches un grand sourire : « Cette fois, c’est bon ! » Tu vas probablement te ridiculiser, tu en as conscience, seulement ça ne pourra pas être pire que le fiasco mexicain de tout à l’heure. Tu l’attrapes par le tee-shirt et le tires pour l’éloigner du canapé et de la table basse. Tu te doutes qu’il va vous falloir de la place. Une fois dans une partie plus dégagée de l’appartement, tu montes tes poings devant toi et lui adresses un sourire en coin. Merlin, lui, est resté assis au pied du canapé pour vous observer. Tu sens qu’il va y avoir de l’action, il va vous sauter dessus. Ça t’amuse d’avance.
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyDim 13 Aoû - 0:47

i won't let go
Rade #4

L'imprévu. C'est le mot qui pourrait désigner Reid à tes yeux. Il amène avec lui l'imprévu, mais pas que. Sauf que cette dernière partie tu n'en as pas conscience. Reid ce n'est pas juste un amusement, juste une friandise, cette dernière que tu viens de lécher. Non ce n'est pas juste ce gars qui a une façon bien à lui de te regarder. C'est autre chose, mais ça tu le vois pas encore. Tu ne vois pas encore le progrès que tu es en train d'établir. Y a quelques heures, tu as décidé de te raser. Geste banal, anodin, mais qui en ce moment à un impact dans ton quotidien. Tu as décidé de laisser rentrer les gens dans ta vie. D'arrêter cette solitude qui te bouffe. Tu n'oublies pas cette culpabilité qui te ronge, ça tu ne peux pas. Quand bien même tu as envie d'essayer, tu sais qu'elle est là tapis dans l'ombre de tes sourires. De tes éclats de rire. Elle attend juste le bon moment pour ressurgir. Ces gens qui ont toujours fait partie de ton entourage, que tu les laisses de nouveau rentrer. Ella, ton Ella, ton roc, ta moitié. Celle qui est revenue, pour toi, que tu as tenté de mettre de côté. Pour lui éviter de te voir ainsi. Tous ces gens qui font partie de ton quotidien, que tu as repoussé … qui a présent reviennent, parce qu'il a déclenche tout ça. Il a ouvert la porte de ta bulle, s'y est engouffré et a permis aux autres de t'atteindre. Grâce à lui, grâce à celui qui vient de te faire rire. Tu n'es plus seul. Alors non tu n'as pas conscience de tout ce qu'il t'apporte, il ne t'a pas juste envoyé une bouée. Il est ta salvation, celle que tu mérites. Celle que tu pensais pas mériter, que tu n'y crois pas encore. Parce que soyons réaliste, une partie de toi veut continuer à vivre, mais une autre se sent toujours coupable. Celle ci veut que tu sois puni, mais elle ne fait plus le poids face à eux. Parce que tu relèves doucement, petit pas par petit pas. Tu prends le temps, tu redécouvres des choses, un nouveau regard sur ta vie. Bon tu n'en as pas encore conscience, qu'on se rassure tes œillères sont encore là. Tu n'es pas prêt de les enlever, pas tout de suite du moins. Sinon la vie serait bien trop facile et ce n'est pas le cas. Clairement pas. Ta voix qui se porte, ton rire qui résonne encore contre les murs. Un rire que tu n'avais pas laissé échapper depuis longtemps. Celui que tu as partagé avec Sawyer était tout aussi différent, il était plus … libérateur. Là il est juste .. naturel. Parce que ce soir, sans que tu t'en rendes compte tu te livres un peu à lui. Lui donnant des indications sur ta vie, sur toi. Tentant de garder au fond de toi toutes ses pensées néfastes. Toutes celles qui te détruisent de l'intérieur. Non, ce soir tu ne veux pas y songer. Tu veux les laisser de côté. Parce qu'il est là. Qu'il te fait oublier à chaque fois. Parce qu'il est l'imprévu dans ta vie. Qu'il apparaît sans que tu l'attendes, qu'avec lui la donne est différente. Ton côté joueur et provocateur est même ressortie, sans que tu t'en rendes compte. Comme quoi, il a du bon ce Reid. Ce dernier qui ne bouge pas, aussi droit qu'un stylo bic. Tu as beau agité la bouteille de tequila sous ses yeux : rien.  Oui car tu essaies d'être dans son thème. Si tu ne peux pas porter le sombrero, tu peux au moins jouer le jeu en amenant l'alcool.  

Lorsque tu réapparais dans le salon, munis de ton sac magique, Reid a enfin bougé. Il était temps que tu songes. L'espace d'un instant tu as cru l'avoir changé en statut. Pas que l'idée d'avoir une statut de lui dans ton salon de déplaise, mais tu préfères l'original. Celui qui parle, sans arrêt, et qui arrive à te décocher un sourire, voir un rire. Celui qui te ramène sa bête -on n'y voit toujours aucunes allusions- et qui te sort un attirail de Mexicain de son sac, aussi petit soit-il. À croire qu'il a pris de cours avec Marry Poppins pour remplir les sacs… cette idée t'a traversé l'esprit, mais tu l'as chassé aussi vite qu'elle fut venu. Te focalisant sur ton sac et son contenu : à savoir ton attirail de boxeur. Tous tes effets ne sont pas là dedans, mais une bonne partie, assez pour lui donner une leçon. Il est vrai que tu lui en avais promis une, tu ne pensais pas qu'il te prendrait aux mots. « C’est bon à savoir ! » l'espèce Reid revient à la vie. Sa voix te ramène à son regard et un petit sourire apparaît sur ton visage. Tu le regardes attraper la bouteille et il t'en faut pas pour te mordre la lèvre inférieur. Attrapant la bouteille. « J’suis prêt ! - T'as b'soin d'un remontant ? » que tu lui sors en arquant un sourcil. Tu finis par hausser les épaules et boire une gorgée à nouveau. Te brûlant l’œsophage, mais qu'importe. Ces derniers temps ton corps réagit plutôt mal au contact de l'alcool, à croire qu'il t'incite à prendre du café, rien que du café. Ou juste que tu te sens encore coupable de consommer ce truc .. t'en sais rien, mais ça te permet d'oublier, juste l'espace de quelques heures. Reid et sa parade, te rappelant le paon, à croire qu'il lui faut un certain temps avant d'être prêt. « Cette fois, c’est bon ! » qu'il te dit en t'attrapant par le tee-shirt. C'est qu'il la veut sa leçon. Tu e profites pour enlever ton tee-shirt. Oui tu aimes être à ton aise et on peut dire que l'alcool fait déjà son effet -puis on sait tous que Cade ne sait pas porter de tee-shirt, ahum-, attrapant ta paire de gants. Tu prends ton temps pour les mettre, sans avoir besoin de regarder tes mains. Ne lâchant pas Reid tu regards, te mordant la lèvre inférieur en voyant sa tête. « prêt à souffrir ? » lui dis-tu en t'approchant de lui .. « promis j'serais tendre » que tu finis par dire avec un petit sourire mutin !

T'approchant en douceur de ta 'proie' tu lui donnes un coup dans l'épaule. « on va voir d'quoi t'es capable » que tu lui dis en le titillant un peu. T'as envie de voir de quoi il est capable. T'en as déjà vu un bout l'autre fois sur la plage. « y a pas d'bout de bois ici » que tu ajoutes à nouveau. Toujours pour le provoquer un peu. Un peu de d'action se passe, un coup à droite, tu esquives, tu contre-attaques. C'est qu'il en a dans le bide le Reid et ça te plaît. Attaquant de nouveau, lorsqu'il ne le voit pas. Pour se venger, il attaque d'une façon assez original tu dois bien l'avouer. Sauf que dans ta chute tu l'emmènes avec toi. L'agrippant par le haut de son tee-shirt. Ton cul qui va sentir la douleur demain, le poids de Reid au dessus de toi… une situation de déjà vu … Sauf que la dernière fois c'était l'inverse. Son regard dans le tien, tu ne bouge pas. « je dois avouer que ... » ton souffle qui frôle ses lèvres. Ta voix qui s'arrête d'un coup. Ne captant pas que ta peau frissonne, que ton rythme cardiaque s'accélère … le temps pourrait s'arrêter que ça n'aurait pas d'importance. Son regard qui te trouble.. un peu .. beaucoup et … Merlin qui apparaît et te donne un nouveau baiser. Ayant pris grand soin de donner un coup de queue à son maître.. « j'crois qu'il veut jouer avec nous ... » que tu lâches en tentant de calmer la bête qui s'en prend à ton gant. Est-ce la peine que tu te relèves ? Pas vraiment puisque tu as les deux au dessus de toi. « ok c'est bon je me rends .. mais j'retiens que c'est d'la triche .. » tu essaies de lever les mains, mais Merlin s'agrippe toujours. Fermant les yeux et te résignant … tu ne peux pas lutter, ils sont deux contre toi. Enfin ça c'est la partie émergeant de la situation .. sauf que l'autre .. t'es pas sûr de t'en rendre compte .. que t'étais aussi prêt à craquer et être à sa merci ..
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyDim 13 Aoû - 23:54

i won't let go
Rade #4

Est-ce que tu as besoin d’un remontant ? Pas vraiment. D’un tranquillisant, par contre, tu ne dis pas non. Tu en es toujours à te demander s’il te provoque intentionnellement ou pas. Tu te dis d’ailleurs que si ce n’est pas le cas, tu ne veux même pas savoir ce que ça donne quand il en a conscience. Entre le choix de ses mots et ses actes, tu pourrais presque croire que son but ultime est de te faire craquer. Pourtant, tu sais bien qu’il a d’autres choses en tête que ton petit cul. Le monde ne tourne pas autour de toi et ça, tu le sais très bien. Tu l’observes boire quelques gorgées de tequila à son tour avant de reposer la bouteille sur la table. Une fois près, tu retires ton sweat pour plus de confort et tu es suivi par Cade qui, lui, ôte son tee-shirt. Tu manques presque d’avaler ta salive de travers lorsque tu te retournes vers lui et que tu constates qu’il est torse-nu. « Incapable d’rester habillé plus d'dix minutes … » lui fais-tu remarquer en secouant la tête de manière faussement désabusée. Tu lui adresses un sourire taquin avant de te mettre en place. Tu es prêt ! « Prêt à souffrir ? Promis j'serais tendre, » se moque-t-il gentiment. C’est de bonne guerre. Tu lui offres une jolie grimace et attends qu’il bouge en premier. Tu n’as jamais été un grand amateur de sports de combat. Pour dire vrai, le seul sport qui t’a vraiment intéressé un jour, c’est l’athlétisme. Et de tout ce que tu as pu tester, tu n’as gardé que la course à pieds. Non, tu n’es pas un très grand sportif, mais au moins, tu ne t’encroutes pas non plus sur ton canapé. Et ça, c’est déjà plus que la plus part des gens. Cade s’approche doucement de toi et te lance un léger coup dans l’épaule. « On va voir d'quoi t'es capable, » te dit-il alors que tu sautilles d’un pied sur l’autre. Tu as envie de montrer ce que tu sais faire. Tu sais que tu n’as pas ses pecs ni ses abdos - il n’a pas manqué de te le faire remarquer la dernière fois - mais tu n’es pas non plus un flambi. « Y a pas d'bout de bois ici, » ajoute-t-il en rigolant. Là, par contre, c’est bas. Tu lui tires la langue sans ménagement. Il va voir de quel bois tu te chauffes. Vous échangez quelques coups, en évitez d’autres et tu t’en manges quelques-uns précisément où il l’entendait. Sans trop savoir comment, tu touches sa hanche avec le dessus de ton pied et fonds sur lui.  

Ses lèvres à quelques centimètres des tiennes, tu sens son souffle sur ton visage. Tu n’es pas sûr de savoir comment vous êtes arrivés par terre. Appuyé sur lui, son regard dans le tien, ton cœur s’emballe et tu espères qu’il ne peut pas le sentir à travers ton tee-shirt. Pendant quelques instants, tu as l’impression que le temps s’est arrêté. Sans même t’en rendre compte, ton visage se rapproche dangereusement du sien. Vos lèvres se frôlent presque quand Merlin se jette sur vous et assène un coup de langue à Cade avant de s’attaquer à son gant de boxe. « J'crois qu'il veut jouer avec nous ... » te fait-il remarquer alors que tu reviens peu à peu à la réalité. Bon sang, ce chien a vraiment le pire timing au monde. Ou le meilleur … tout dépend du point de vue duquel on se place. Tu laisses échapper un soupir entre tes dents. « Ok c'est bon je me rends ... mais j'retiens que c'est d'la triche ... » te dit-il en s’avouant vaincu. Il repose sa tête au sol et ferme les yeux. Avec ton avant-bras, tu pousses Merlin sur le côté. Il grogne légèrement avant de comprendre et de lâcher son emprise sur le gant. Il ne vous quitte pas pour autant, s’installant contre le flanc de Cade. « Pour ma défense, j’lui ai rien d’mandé. » Tu roules légèrement pour tomber à ses côtés. Vos bras sont l’un contre l’autre et tu peux sentir tes poils se dresser au contact de sa peau. Vous restez un moment ainsi, sans bouger. Tes yeux rivés sur le plafond, tu n’arrives pas à chasser ses lèvres de tes pensées. Tu aillais l’embrasser. Une seconde de plus et tu l’aurais embrassé. Ton cerveau travaille à cent à l’heure alors que tu pèses les pours et les contres. Tu n’as aucune idée de ce que tu es en train de faire. Cependant, tu sais ce que tu veux. Lui. Tu déglutis avec difficulté avant de te redresser sur tes coudes. « Oh puis merde ! » lâches-tu avant de pivoter sur le côté et de plonger vers Cade. Cette soudaine proximité te coupe le souffle et ton cœur s’emballe comme un moteur de bagnole pendant une course. Tes lèvres se posent sur les siennes et toute cette tension que tu as pu ressentir s’envole. Tu ne penses plus à rien. Tu ne crains même pas qu’il te repousse pour la simple et bonne raison que ton esprit est totalement libre. Tu flottes. C’est ça, t’as juste l’impression de flotter.
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyLun 14 Aoû - 21:20

i won't let go
Rade #4

Pupilles fermées. Le corps à terre. Tu as rendu les armes. Tu flottes. L'impression d'être sur un nuage. D'être ailleurs. D'être bien surtout. Tu oublies tout, ou presque. Cette soirée qui n'était pas prévu, sa venue … rien de tout ça n'était prévu. De toute façon Reid ne prévient pas, il débarque, l'imprévu ne prévient jamais. Les bras tendus tu t'oublies. Ce sourire qui ne quitte pas ton visage. Cette soirée qui prend une tournure dont tu ne t'y attendais pas. Il ne serait pas venu, tu serais sûrement devant ton poste de télévision. Serais-tu en train de mangé ? Sûrement pas. La faim n'est pas quelque chose que tu recherches en ce moment.. la compagnie, ou plutôt sa compagnie c'est une autre histoire. T'es pas encore prêt à avouer qu'en sa présence tu te sens bien. Tu te sens revivre. Tu te sens … heureux. Un mot que tu t'étais interdit. Un mot que tu avais banni de ton vocabulaire. Quelque chose que tu ne voulais plus ressentir. À tes yeux, cela t'étais dorénavant interdit. Tu as l'impression de te sentir comme l'alcool qui était prohibé dans les années vingt. Te sentant presque fautif de ressentir cette chaleur de bonheur en toi. Sauf que pour l'instant tu ne préfères pas y songer. En attendant ta culpabilité ne fait que grandir, elle accroît sa puissance avant d'exploser à nouveau. N'ayant pas compris que tu n'étais plus livré à toi même. Qu'à présent tu n'étais plus seul. La culpabilité ne sait rien, elle pense gagner encore du large en toi .. alors qu'en ce moment elle fait plus office de tapisserie qu'autre chose. Parce que oui tu te relèves, ne l'oubliant pas, mais tu émerges. Grâce en partie à lui et surtout à lui. Le retour d'Ella va apporter sa touche final, les confrontations avec tes amis ont apportés aussi, mais lui … ce lui qui se tenait juste au dessus de toi .. celui qui t'a coupé le souffle. Dont les mots s'essoufflent .. celui qui te permet de renaître à nouveau. Cet être qui est apparu dans ta vie. Cet être dont tu ne sais rien, mais dont ça t'es complètement égale. Il est là. Il a vu le monstre en toi. Il a même tenté de le combattre, mais ça tu t'en souviens pas. Tu as fait abstraction de cette nuit. Désirant oublier la partie horrible de ta mémoire, ce flash qui t'a bousillé et qui t'a surtout rendu faible et à la merci de n'importe qui. Cette nuit il a vu ton 'vrai' visage. Il a vu tes peurs, tes angoisses, toute cette noirceur en toi et il est encore là .. mais ça tu t'en rends pas compte. T'es bien trop loin de la vérité. Appréciant simplement chaque petit moment en sa compagnie. Chaque petit sourire qu'il te donne. Ne te rendant pas compte qu'à son contact, tu changes, tu évolues, tu remontes à la surface … Une partie de toi en a pris conscience, mais elle est bien trop faible. Trop éteinte. Trop invisible. Pourtant elle meurt d'envie de crier, de te faire comprendre qu'il a pris une place dans ta vie.. pas de la façon dont tu le penserais .. t'en sais rien… tu oublies. Les yeux fermés. Le calme. Sa présence à côté de toi. Sentant ton bras qui tremble, ou plutôt que tes poils s'hérissent à son contact. Tu n'essaies de pas y penser. Te focalisant sur ton nuage. Oubliant tous ces moments de noirceur. Ressentant un autre corps qui vient se poser à côté de toi, celui là plus velu, plus chaud. Différent, mais tout aussi agréable. Ton battement qui reprend un rythme un peu plus 'normal'. Tu essaies de ne penser à rien, mais une partie de toi revoit ce rêve, voir fantasme. Celui que tu as eu juste avant qu'il ne débarque … celui où vos lèvres étaient l'une face l'autre … une situation de déjà vu..

« Oh puis merde ! » Sa voix, tu n'as pas le temps de réagir que tu le vois apparaître devant tes yeux. Et en moins d'une fraction de seconde, ses lèvres se posent sur les tiennes… tu ne percutes rien. Tu te laisses faire … savourant ce moment. Ressentant un petit truc en toi. Une envie, une impulsion. Tu le rejettes pas. Tu ne fais rien. Ne saisissant pas ce qui se passe.. ses lèvres contre les tiennes, sa langue qui s'amène proche de la tienne. Rien ne se passe de ton côté. Tu es à des années lumières de la réalité. T'as l'impression de rêver. Lorsqu'il s'écarte de toi, que tu reprends goût à la réalité. Elle te paraît bien amer. Baissant ton regard, sa voix qui se percutent contre tes oreilles, mais dont le son ne fait pas écho à ton cerveau. Balançant les gants, tu relèves ton regard vers lui. Tu n'as rien dit, rien fait. Sauf que là, sans savoir pourquoi, ni comment. Tu t'avances, du moins rapproche ton visage du sien. Passant ta main sur sa nuque tu le rapproches vers toi. Capturant de nouveau ses lèvres et cette fois, tu mènes la danse. Un truc jaillit en toi, en bas comme en haut. Tu percutes que tu préfères cette vision de la réalité à l'autre … cette autre où il était éloigné de toi. C'est ce que ton corps essaie de te faire comprendre. Mettant un peu plus de fougue dans tes gestes. Il ne se décolle pas de toi pour autant, vos deux corps l'un contre l'autre. Vos bouches qui ne font qu'une et ce sentiment … ce sentiment qui jaillit en toi.. cette explosion de saveur… pire de bonheur … c'est là que tu exploses, le repoussant d'un coup .. ton geste : tu ne l'expliques pas. Tes yeux grand ouverts, tu le regardes. Il te regarde, intrigué .. ne comprenant pas c'qui se passe .. «  j'peux pas ... » que tu sors.. c'est pourtant toi qui a provoqué ce deuxième échange… passant ta tête dans tes mains… «  j'peux pas … re … non j'peux pas... » tu te parles plus à toi même qu'à lui. Une fois de plus les mots peinent à sortir. Ce n'est pas facile pour toi de te livrer. De dire ce que tu ressens. Ce n'est pas lui l'erreur dans le tableau, mais toi. Toi et rien que toi. Tu te sens heureux et ça te bouffes. Ça te démanges, parce que cette putain de culpabilité revient. Elle te hurle à l'oreille que ton frère lui ne peut pas embrasser sa propre épouse. Alors pourquoi toi ? Pourquoi toi tu aurais le droit de ressentir cette explosion de saveur, de douceur, de chaleur .. alors que lui est cloîtré sur un lit. Tu te relèves sans un regard pour lui… tu t'en veux de ton geste … tu ne regrettes pas. Attrapant la bouteille. Tu bois une gorgée… avant de l'envoyer valser à travers la pièce. L'écho du verre qui se brise. Tes muscles qui se gonflent tes veines qui ressortent et cette putain de douleur… celle que tu voulais taire. Celle que tu caches, encore et encore … tu te retournes, volte face vers lui .. l'attrapant à nouveau et capturant ses lèvres. Parce que tu perds la tête. Que tu veux qu'il te repousses. Qu'il parte. Qu'il t'abandonne. Parce que tu es perdu, confus. pas par rapport à tes envies, non par rapport à toi. Perdu entre l'envie de savourer ce moment, lui et rien que lui.. mais le fait que tu n'ais pas le droit. Que tu mérites pas cette personne… tu mérites pas son attachement.. encore moins sa chaleur… alors tu t'abandonnes vers lui.. t'espères qu'il te délivra, pire qu'il te relâchera… quittes à souffrir .. loin de la vérité que tu es.. idiot de ton âme, pire de ta vie…

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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyVen 18 Aoû - 12:02

i won't let go
Rade #4

Tes lèvres contre les siennes, ton rythme cardiaque s’accélère. Tu te sens envahi par une chaleur qui remonte le long de ta colonne vertébrale. Tu avais déjà conscience que Cade réveillait une partie de toi, sans que tu ne comprennes vraiment de quoi il s’agissait. Seulement là, alors que tu l’embrasses et qu’il ne te repousse pas, tu réalises que c’est bien plus que ça. Il fait vibrer tout ton être. Tu te sens plus vivant que jamais et cette sensation, tu ne l’échangerais pour rien au monde. Tu finis tout de même par décoller tes lèvres des siennes et te redresser sur ton bras. Tu le regardes un instant. Il reste immobile sans prononcer un mot. Tu n’es même pas sûr qu’il te voie vraiment alors que ta tête est belle et bien au-dessus de la sienne. « Cade ? » Ta voix est douce, mais aussi légèrement anxieuse. Tu sais que tu as pris un risque en te jetant à l’eau avec lui. Cependant, tes doutes, il les balaye en quelques gestes. Il passe sa main sur ta nuque et te tire vers lui. Ses lèvres capturent les tiennes. Surpris, tu laisses échapper un petit son étouffé par votre échange. Il ne semble pas le remarquer. Ton corps pressé contre le sien, tu le laisses faire ce qu’il veut de toi. Toujours en appui sur l’une de tes mains, l’autre vient se placer contre sa joue. Tu aimerais passer tes doigts dans sa barbe, mais le gant t’en empêche. Tu t’abandonnes, lui laissant le contrôle de la situation. Ton corps réagissant à chacun de ses gestes, aussi fougueux soient-ils. Bientôt, Cade interrompt brutalement votre échange. Il te repousse avec force et tu manques de perdre l’équilibre sur ton bras. Ses yeux sont grands ouverts, il a presque l’air horrifié. « J’peux pas … » dit-il avant de le répéter à nouveau, encore et encore. Il passe sa tête dans ses mains, puis se lève. Tu t’assoies par terre et retires tes gants. Merlin s’approche de toi, seulement tu n’y prêtes pas attention. Ton regard est rivé sur Cade. Tu ne comprends pas sa réaction. Ou plutôt, tu n’arrives pas à comprendre à quoi elle est liée. S’il t’avait simplement repoussé, ça aurait fait sens, mais là … là, il t’a embrassé lui aussi. Ce n’était pas juste toi. Enfin, tu crois … Tout ça te retourne un peu la tête. Tu le regardes attraper la bouteille et la porter à sa bouche. Machinalement, un peu comme si tu pressentais la suite, tu te relèves rapidement. Tu ne vois pas son geste, pourtant lorsque la bouteille de tequila vient s’écraser contre le mur, tu tiens déjà Merlin par son collier. Il aboie. Il grogne. Tu le rassures rapidement de quelques caresses sur la tête. « Va là-bas ! » lui ordonnes-tu en lui désignant la porte d’entrée avec ton index. Il ne réagit pas tout de suite alors tu claques plusieurs fois des doigts en lui indiquant toujours le même endroit. Il finit par t’écouter. Dans d’autres circonstances, tu serais fier de ton chien. Il avait beau être dressé quand tu l’as recueilli, tu n’en restes pas moins fier de ses prouesses. Cependant, ce soir, Merlin est le dernier de tes soucis. Tu sais que la bouteille qui se fracasse sur le mur lui a fait peur. Tu sais également qu’il va désormais se méfier des bouteilles en général, mais ça lui passera. Tes yeux fixés sur le dos de Cade, tu cherches ce que tu peux faire. Tu hésites même à partir. Tu ne veux pas l’abandonner, mais tu ne veux pas non plus le rendre fou. Tu ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête, mais tu te doutes bien que ce n’est pas très rose. Tu te demandes si sa réaction est liée à Ryan. Tu ne sais pas trop comment ce serait possible, seulement tu as conscience qu’il compare sans cesse sa condition à celle de son frère et que ça le hante. Tu te demandes également si ce n’est pas tout bêtement lié à sa sexualité. C’est vrai qu’après tout, tu ne t’es pas vraiment posé la question. Est-il hétéro ? Gay ? Bi ? Pan ? Tu n’en as pas la moindre idée, vous n’en avez pas discuté. En même temps, pourquoi est-ce que ce sujet serait venu sur le tapis ? Vous n’étiez pas censés … Ce n’était pas une priorité. Non, ta priorité, c’était de l’aider à sortir la tête de l’eau. Tu voulais l’empêcher à tout prix de se noyer dans ses propres démons. Tu aurais pu n’en tiré absolument rien en retour, ça t’aurais été égal. Tout ce que tu voulais, c’était le soutenir et le pousser vers le haut de cette fichue pente glissante. Tu réalises peu à peu que l’embrasser ce soir était peut-être une erreur. Tu ne regrettes en aucun cas ton geste, seulement tu n’aimerais pas voir tous les progrès qu’il a fait au cours des dernières semaines être réduit à néant. Non. Cade se retourne pour te faire face. Ses traits sont tendus. Dans ses yeux, tu peux lire sa … douleur ? Tu n’as pas le temps de te demander pourquoi il souffre - ou plutôt comment tu as réussi à le faire souffrir avec un baiser - qu’il fond sur toi et vient écraser ses lèvres contre ta bouche. Si tu étais surpris par votre deuxième échange un peu plus tôt, là c’est encore pire. Tu te laisses faire l’espace de quelques secondes avant de poser tes mains sur ton torse nu et de le repousser avec délicatesse. Tu attrapes son visage du bout des doigts avant de plaquer plus fermement tes paumes sur ses joues. Tu plantes son regard dans le sien et tu vois bien qu’il cherche à éviter cette confrontation. « Cade … parle-moi. » Le ton de ta voix est à la fois doux et ferme. « Qu’est-c’qui s’passe ? » Tu as besoin de comprendre. C’est la seule solution pour que tu puisses essayer de rattraper ta connerie. Parce que tu veux la rattraper. Tu sais que quelque chose ne va pas et tu l’as initiée. Tu aurais pu t’abandonner à lui et poursuivre votre échange, seulement ça n’aurait pas été juste. Ni pour lui, ni pour toi. Tu lâches son visage, laissant tes bras tomber le long de ton corps. Ton regard toujours rivé sur lui. Tu attends de voir la suite des événements.
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptySam 19 Aoû - 19:38

i won't let go
Rade #4

Ces morceaux qui jonchent sur ton sol, reflet de ce qui se trouve à l'intérieur de toi. T'es brisé. Tu peines à te relever. Tu souffres. Trop peut-être. Tu ne sais comment agir ou te définir. En proie à tes démons, ces derniers qui t'ont de nouveau capturer. Que faire ? Tu aimerais savoir. Ton corps qui se sentait bien, trop bien… cette explosion qui a jailli en toi. Cette dernière que tu n'avais pas reçu depuis bien longtemps … depuis ta blonde. Tout explose en toi. Trop d'émotions. Trop de visages qui passent dans ta tête. Cette dernière qui est sur le point d'exploser. Cette boîte que tu as enfoui au plus profond de toi. Puis cette culpabilité qui te tient à la peau … sans que tu ne comprennes pourquoi, tu te retrouves vers lui. Tel un aimant, tu reviens à ta source. Attirer par ce qu'il est, parce ce qu'il produit en toi. Incapable de dire les mots à haute voix. Incapable de lui dire qu'il doit partir. Que c'est préférable pour lui. Tu t'abandonnes à tes envies. Parce qu'une fois de plus tu es perdu. Tu ne comprends rien. Tu expulses et tentes de te contenir à la fois. Tu sens dans ton corps que tu te retiens, trop peut-être. Pourtant la douceur de ses lèvres t'apaisent… un peu. Le temps que sa main se pose sur ton torse. Tu ne veux pas. Tes yeux s'abaissent, mais il te force. Il te force à la regarder. Est-ce qu'il sait ? Tu en doutes. Ce n'est pas lui le souci ici, mais toi. Seulement toi. Perdu entre l'envie de continuer, mais celui de ne pas pouvoir. Parce que ce n'est pas juste. Pourquoi toi et pas lui ? Lui qui a rien demandé. Lui qui gît sur son lit. Et toi ? Toi qui goûte à ce plaisir. Plaisir qui t'a pris par surprise. Parce que c'est la première fois, mais ça tu t'en fous. T'es loin de la vérité. Bien trop loin. Tu te perds dans ta douleur, dans ta culpabilité. T'es qu'un pantin entre ses mains. Une partie de toi voudrait te réveiller, elle commençait, mais l'autre a repris le dessus. Bien trop forte pour que tu puisses de nouveau la contrôler. Tu tentes, mais tu as déjà peur des conséquences. Son regard dans le tien, le contact de sa main sur ta joue. Pourquoi ne quitte-t-il pas les lieux ? T'aimerais savoir. « Cade … parle-moi. » Il se veut rassurant, il te tend la main, mais t'as peur. Peur de ce dont tu es capable. Tout se mélange dans ta tête. Tu n'as pas été des plus 'adorable' avec lui. Bien au contraire, un flash de cette nuit … ton cauchemar … « Qu’est-c’qui s’passe ? » Tu aimerais savoir… sauf que tu es incapable de comprendre, de vraiment comprendre ce qui se passe en toi. « pars ... » que tu finis par lâcher. Entre les dents, serrant tes poings. Lui tournant de nouveau le dos. Lâche que tu es. Sauf que tu tentes de te contenir … tu ne peux pas lui infliger de nouveau ça.. pourtant sa main sur ton épaule… Il est encore là, te montrant que tu n'es pas seul. Tu l'en remercies, mais … « pourquoi t'es là ? T'attends quoi ? Tu vois pas que j'peux rien t'apporter … j'suis qu'un bon à rien… j'détruis tout ... » tes yeux à nouveau dans les siens. La rage qui reprend le dessus. Tu t'avances vers lui et tu vois qu'il recule. Est-ce qu'il a peur ? T'en sais rien, mais il devrait. « Faut qu'tu partes … j'suis pas bon pour toi, j'suis bon pour personne ... » Sentant une perle qui éclabousse ta joue. « C'est pas toi l'souci, c'est moi, toujours moi ... » passant tes mains dans tes cheveux. T'en peux plus de cette situation. Tu étouffes à l'intérieur. Parce que tu vois son visage, mais aussi celui d'Abby. « Elle a très bien compris, elle est partie. Tu partiras aussi … quand tu comprendras .. » tout se mélange dans ta tête. La rancœur que tu gardes au fond de toi par rapport à son départ. Les mots qu'elle a su te dire lors de votre dernière conversation. Tu as presque envie de t'arracher les cheveux. Ella serait là, elle te giflerait sûrement. Tu veux qu'il parte, mais une partie de toi ne veut pas. Tu ne comprends plus rien. Tu veux juste le sauver de ce que tu es… de ce que tu peux lui infliger. « Pourquoi j'aurais l'droit à ça … et pas lui ... » tout se ramène à Ryan. Une nouvelle fois. Tes yeux dans les siens. Pourquoi te délivre-t-il pas ? Pourquoi est-ce qu'il reste là … « J'suis pas bon pour toi... » que tu répètes à nouveau. Ce vide en toi, ce vide qui semblait combler y a encore quelques minutes. Tu essaies de ne pas y songer. De ne pas poser ton regard sur ses lèvres. Tu n'arrives pas à lui expliquer ce que tu ressens, parce que t'es incapable de le comprendre. Tu voudrais qu'il franchisse cette porte et ne revienne plus, mais en même temps tu veux qu'il reste près de toi. Lui seul t'a permis de remonter doucement la pente. Sans lui tu serais encore sous l'eau. Idiot que tu es, incapable de comprendre ce qui se passe sous tes yeux. Ce baiser pas si anodin, t'en avais envie tout autant que lui. Parce que ce simple geste a réveillé du bon en toi. De la chaleur qui était éteinte depuis bien trop longtemps. Le sentiment de savoir que quelqu'un était là, pour toi, rien que pour toi… surtout dans cette situation.. le bonheur qui t'a envahi … mais ce dégoût. De toi surtout. Le dégoût qui s'est infiltré en toi, pourquoi toi et pas lui ? Ces mots qui résonnent encore et toujours dans ta tête. Gamin impuissant que tu restes. Perdu dans les abîmes, sbire de tes souffrances. T'abandonnant contre le sol, ta tête dans tes mains. Rêvant de ce contact à nouveau. De cette chaleur qui t'a fait tellement de bien. Ne sachant plus où aller, que dire … n'ayant jamais été doué pour ça. Là c'est encore pire. Ce n'est pas cet échange qui te perturbe le plus, que ça soit lui encore moins. Pourtant tu aurais de quoi, étant donné que c'est la première fois que tu ressens ça pour un homme. Non toi tu es bien trop perdu, abîmé par tes propres démons pour comprendre les réels questions, enjeux qui se narrent sous tes yeux.
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyLun 21 Aoû - 14:35

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Il s’éloigne et te tourne le dos. Tu l’observes en silence, témoin de l’évolution de ses pensées. Tu ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête à proprement parler, néanmoins tu peux facilement voir qu’il est en conflit avec lui-même. Il s’approche de toi et s’éloigne à nouveau. Les poings serrés, la mâchoire contractée. Il ne sait plus où donner de la tête et tu le comprends. Tu as provoqué une catastrophe, mais malheureusement, tu t’en es aperçu trop tard. Incapable de corriger ton erreur, tu gardes tout de même les pieds sur terre. En pleine possession de tes moyens, tu attends qu’il dise ou fasse quelque chose. N’importe quoi, ça n’a pas vraiment d’importance. Tu veux simplement comprendre où il en est. Il peut même te frapper s’il en a envie. Vu la situation inconfortable dans laquelle tu l’as mis, ce serait mérité. Pour le coup, s’il y a bien une qualité que l’on peut d’accorder, c’est que tu n’es pas un lâche. Tu pourrais fuir. Ce serait d’ailleurs probablement l’option la moins risquée pour tes fesses, seulement ça ne te viendrait même pas à l’idée. Tu ne fuis jamais un champ de bataille en plein combat. Cependant, malgré ton sang-froid et ta contenance, tu ne peux réellement cacher ton inquiétude. Tu n’es pas inquiet pour toi. Si tu as totalement grillé tes chances, ça t’est totalement égal. « Pars. » Ce mot te prend légèrement au dépourvu. Tu ne pensais pas qu’il te demanderait de partir, seulement tu n’objectes pas. Pas tout de suite en tout cas. S’il veut vraiment que tu t’en ailles, c’est ce que tu feras. Cependant, tu vois bien qu’il n’en a pas totalement fini avec toi. Il te tourne à nouveau le dos. Sans vraiment réfléchir, tu réduis l’espace entre vous et poses délicatement ta main sur son épaule. Tu ne cherches pas vraiment à le faire changer d’avis, seulement tu ne veux pas partir ainsi. Pas sur des non-dits qui vont vous bouffer tous les deux. « Pourquoi t'es là ? T'attends quoi ? Tu vois pas que j'peux rien t'apporter … j'suis qu'un bon à rien… j'détruis tout ... » De nouveau face à toi, tu recules au fur et à mesure qu’il avance. Est-ce que tu as peur ? Pas le moins du monde, tu as même planté tes mains dans les poches de ton jean. Non, tu recules pour ne pas qu’il se retrouve à nouveau trop près de toi. Tu as bien vu que ça ne lui réussissait pas et tu ne veux pas que la situation s’envenime davantage. « Faut qu'tu partes … j'suis pas bon pour toi, j'suis bon pour personne ... C'est pas toi l'souci, c'est moi, toujours moi ... Elle a très bien compris, elle est partie. Tu partiras aussi … quand tu comprendras ... » Sans vraiment réfléchir, tu sors ta main de ta poche et tends ton bras pour aller essuyer du bout du doigt la larme orpheline qui a roulée sur sa joue. Il passe une nouvelle fois ses mains dans ses cheveux alors que tu secoues la tête. Tu soupires légèrement. « Cade … Si c’est vraiment c’que tu veux, j’vais partir. Mais c’que toi, tu comprends pas, c’est qu’t’as plus à offrir que c’que tu crois. Je sais comment t’es. J’ai compris comment tu fonctionnes. Et j’suis pas la nana dont tu parles. J’ai pas l’intention d’partir. Peu importe la place que tu m’donneras, j’suis là et c’est pas toi qui m’feras fuir. » Tu penses chacun de tes mots et tu sais que, dans le fond, il le sait. Tu aimerais vraiment qu’il percute. Tu sais qui il est. Tu ne le connais pas depuis très longtemps, c’est vrai, mais tu vois ce qui se cache en dessous de sa carapace. Et s’il a raison, s’il n’est bon pour personne, ça t’est égal. Parce que tu as compris que tu étais bon pour lui. Tu t’en rendu compte que tu avais un réel impact sur lui. Tu ne l’as pas vu interagir avec beaucoup de monde ces dernières semaines, cependant tu sais qu’avec toi, il se torture moins. Ou tout du moins, c’était vrai avant que tu l’embrasses. « Pourquoi j'aurais l'droit à ça … et pas lui ... » Ryan. C’est ta conclusion. Tu te demandais si son conflit intérieur était lié à son frère ou à sa sexualité, tu as ta réponse. Tu ne peux t’empêcher de penser à Jensen. Tu sais que malgré les situations similaires, il n’a rien à voir avec Cade. Après tout, il t’a abandonné sur ce lit d’hôpital alors que Cade n’a pas encore totalement baissé les bras. Cependant, tu te demandes s’il raisonnait de la même façon. Honnêtement, tu espères sincèrement que ce n’était pas le cas. Cade s’allonge sur le sol, ses mains sur sa tête. Il répète une nouvelle fois qu’il n’est pas bon pour toi, mais tu l’ignores. « Sors la tête d’ton trou une seconde … » lâches-tu finalement dans un soupire. Tu as attiré son attention, son regard posé sur toi, tu poursuis : « Ton point d’vue, c’est qu’tu devrais être à sa place. Tu vois pas pourquoi t’aurais l’droit d’avancer alors qu’le temps s’est temporairement stoppé pour lui … Le truc, c’est qu’t’as la place que t’as et lui la sienne. Y’a rien qu’tu puisses faire pour changer ça. Et j’peux presque t’assurer qu’son point du vue quand il se réveill’ra s’ra pas l’même que l’tien. T’as la chance de t’en être sorti indemne et pourtant, tu choisis d’vivre ta vie comme si t’étais à sa place. T’as la chance d’pouvoir vivre ta vie alors que lui non, mais tu l’fais pas. Tu d’vrais vivre pour lui pendant qu’il le peut pas plutôt qu’de t’laisser dépérir … surtout si c’est pour le faire en son nom. J’suis pas sûr qu’il apprécierait … » Tes mains de nouveau dans tes poches, tu restes immobile un moment. Tu le laisses intégrer tout ce que tu viens de lui dire. Tu sais que tu prends un gros risque en lui disant tout ça, seulement tu n’es plus à ça prêt. Tu veux le faire réfléchir. Tu veux lui faire comprendre que même si ses intentions sont honorables, ce n’est pas dit que son frère le voit ainsi. Après, tu ne connais pas Ryan, tu ne sais rien de lui et tu te trompes peut-être, mais tu en doutes. Tu sais que tu n’aurais pas aimé que Jensen s’arrête de vivre pour toi. Tu n’irais pas jusqu’à dire que tu aurais pu lui en vouloir, seulement ça t’aurait frustré. Et dans le fond, tu sais que c’est ce qu’il a fait, seulement tu te voiles la face. Tu ne veux pas voir le mal qui l’a rongé pendant ton coma. Tu préfères voir uniquement le fait qu’il ait baissé les bras. C’est plus facile pour toi. Comme quoi, on a tous ses problèmes. « J’vais y aller, » finis-tu par dire à l’intention de Cade. Tu aurais pu simplement t’en aller sans rien dire, seulement tu aimerais qu’il te rattrape, qu’il te demande de rester. Tu aimerais que tes paroles aient fait mouche. Tu en doutes. Tu n’en sais rien. Le fait est que tu le contournes et te diriges vers la porte. Tu oublies ton sac à dos, c’est bien le dernier de tes soucis. Tu attrapes ton sweat, la laisse de Merlin et avances vers la porte d’entrée. Tu jettes un coup d’œil derrière toi. Tu espères qu’il va bouger … qu’il dira quelque chose. Le cœur dans ta gorge, tu attends un signe. N’importe quoi …
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MessageSujet: Re: i won't let go (rade ♡) (#)   i won't let go (rade ♡) EmptyLun 21 Aoû - 15:59

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La douleur circule en toi tel un venin. Elle se repend partout, t'es juste incapable de la freiner. Est-ce que t'en as réellement envie ? Tout à l'heure, tu aurais dit oui et avec l'énergie, mais là … lasses, fatigues, tu t'abandonnes. Tu la laisses prendre possession de ton corps, de ton être. Parce que tu sens que c'est la solution. C'est ce que tu crois. Sa main sur ta joue, la douceur dans ses traits. Pourquoi est-ce qu'il ne te fuit pas ? Pourquoi est-ce qu'il ne comprend pas que tu peux le détruire lui aussi ? Une fois de plus, le monstre sort de la cage. Tu pensais en avoir fini avec lui, à croire que non. Rien n'est fini et tu en prends conscience. Rien ne sera fini tant qu'il sera sur ce lit. Tant qu'il sera loin de toi. Et que toi tu seras là. Rongé par la culpabilité, attendant un signe qui ne vient pas. Rien ne bouge et toi tu t’abîmes. Un peu plus chaque jours, pourtant tu t'étais relevé. Il t'a aidé. Il t'aide encore, mais tu es aveuglé par ta souffrance pour t'en rendre compte. S'il est là, c'est uniquement pour ton bien, mais tu le vois pas ainsi. Toi tu penses que tu vas l'abîmer lui aussi ou pire qu'il partira … comme elle. Parce que dans ta tête tout se mélange. Les boîtes que tu avais parfaitement rangé s'ouvre et éclate. Tel le verre qui jonche sur le sol de ta cuisine. Tu t'en fous, le ménage n'a jamais été ta passion. Puis toute façon c'est le reflet de ce qui se trame à l'intérieur de toi. Sa main près de toi et lui qui est toujours là. Toi qui ne comprend rien, qui sort cette rage. Parce qu'elle a besoin de sortir, d'être expulsé de ton être. Tu en as besoin, sauf que tu es perdu. Tu ne sais pas ce que tu veux. Et si la réponse se trouvait sous tes yeux. Si elle était si évidente, peut-être pas assez pour que tu t'en rendes compte … Pour le moment, tu ne vois pas le bien qui s'y dégage, tu vois juste le mal que tu peux lui faire. « Cade … Si c’est vraiment c’que tu veux, j’vais partir. Mais c’que toi, tu comprends pas, c’est qu’t’as plus à offrir que c’que tu crois. Je sais comment t’es. J’ai compris comment tu fonctionnes. Et j’suis pas la nana dont tu parles. J’ai pas l’intention d’partir. Peu importe la place que tu m’donneras, j’suis là et c’est pas toi qui m’feras fuir. » Sa voix qui te ramène à la réalité. Au fiasco qui se passe dans ta tête. Pourquoi est-ce qu'il est si .. tu n'as pas de mot, mais tu sais que ses mots te font du bien. Plus que tu l'aurais cru. Qu'il te lâchera pas, envers et contre tout. Pourtant elle l'a fait, pourquoi lui le ferait pas. C'est une question qui apparaît. Parce qu'au lieu de te focaliser sur le bien, tu restes concentrer sur le mal. Tu ne vois que ça. Cette souffrance qui t'emprisonne, qui suce toute ton énergie positive. Qui laisse qu'un vide à l'intérieur de toi. Il a dit te connaître, il voit qui tu es à travers ce masque d’apparat, mais toi vois-tu réellement qui tu es ? Tu n'en sais rien. Tu te sens juste perdu. Tu n'arrives pas à dire réellement ce que tu désires. Rester ou partir. Deux verbes opposés, mais aucune idée de la bonne réponse. Finissant par te laisser tomber au sol. Là où est ta place, du moins c'est ce que tu crois. T'en as marre de craquer de la sorte. Tu as l'impression de devenir fou. Tout se mélange dans ta tête. Ce trop plein que tu as contenu, qui éclate contre lui. Encore lui. Lui qui a l'air d'être immunisé face à tes mots. Rempart qu'il forge autour de ce 'vous' qui se construit. Doucement, mais sûrement. T'en as pas encore conscience, à l'inverse de lui, peut-être ? Ou alors vous êtes juste deux pauvres idiots qui se laissent berner par la vie et ses conséquences. Ta tête pris entre tes mains, tu veux que tout ceci s'arrête. Que les mots, images finissent de tourner en boucle dans ta boîte crânienne. Tu te sens comme un vieux vinyle rouillé, souillé, cassé. Te demandant comment tu fais pour encore fonctionner 'normalement'. « Sors la tête d’ton trou une seconde … » Sa voix qui te sort de ta 'cachette', qui relève ton regard vers lui. Ce regard qui se veut … différent des autres. Parce qu'il est encore, qu'il n'a pas du tout peur de toi et de tes démons. Au contraire, il est prêt à les affronter avec toi. « Ton point d’vue, c’est qu’tu devrais être à sa place. Tu vois pas pourquoi t’aurais l’droit d’avancer alors qu’le temps s’est temporairement stoppé pour lui … Le truc, c’est qu’t’as la place que t’as et lui la sienne. Y’a rien qu’tu puisses faire pour changer ça. Et j’peux presque t’assurer qu’son point du vue quand il se réveill’ra s’ra pas l’même que l’tien. T’as la chance de t’en être sorti indemne et pourtant, tu choisis d’vivre ta vie comme si t’étais à sa place. T’as la chance d’pouvoir vivre ta vie alors que lui non, mais tu l’fais pas. Tu d’vrais vivre pour lui pendant qu’il le peut pas plutôt qu’de t’laisser dépérir … surtout si c’est pour le faire en son nom. J’suis pas sûr qu’il apprécierait … » L'impression qu'il te gifle à nouveau. Sa peau sur la tienne, tu peux la sentir encore. Différemment certes, mais l'impact qu'il a est là. Déglutissant face à lui. N'osant rien dire, rien faire. Tes yeux qui le suivent. Lui qui s'agite devant toi. Parce qu'il t'a dit qu'il allait partir. Qu'il n'est pas encore trop tard. Sauf que tu es cloué au sol. Incapable de bouger. Tes yeux humides, ta tête qui rumine ce qu'il vient de te dire. Et une réalité qui éclate. Celle qu'il est là, prêt à t'aider et qu'une fois de plus tu le rembarres. Une fois de plus tu te refermes sur toi. Tu rejettes les gens, pire tu le rejettes alors qu'il t'a toujours tendu une main. Tu revois votre première discussion… la facilité dont tu as fait preuve pour lui parler. Toi qui te tairais dans ton mutisme. N'osant affronter personne, pourtant face à lui tu as évoqué ce que tu ressentais. Puis ces sourires, ces mots … tu revois les peu de moment que tu as passé en sa compagnie. Ça te frappe, en plein coeur. Ses lèvres contre les tiennes. Il est sur le point de partir, tu es sur le point de laisser partir. De ne rien faire, comme tu as fait pour elle. Tu n'as pas su la retenir, mais là … tout s'enchaîne vite, bien trop vite pour ton cerveau. Plaquant ta main sur la porte. L'empêchant de sortir. Bloquer contre toi et la porte. Il se retourne et te fait face. Tu sens Merlin à tes pieds qui doit sûrement se demander ce qu'il se passe, mais tu n'en fais rien. Ton souffle près du sien, tes yeux qui baissent vers ses lèvres. Tu t'approches de ces dernières pas. « reste … » finis-tu par dire. Tu ne peux pas expliquer tout ce qui se trame dans ta tête, mais tu sais. Tu sais que tu as besoin qu'il reste … qu'il soit là… résistant à l'envie de poser à nouveau tes lèvres sur les siennes. C'est ton front qui vient cependant se nicher contre le sien… « j'ai … b'soin … » tu pourrais juste dire 'toi' ce simple petit mot, mais tu n'y arrives pas. Pas encore. Trop tôt. Déjà que tu viens de comprendre que tu ne voulais pas qu'il s'en aille. Qu'il reste près de toi, avec toi. Qu'il t'aide. Alors tu hésites à attraper sa main, à l'amener vers le salon .. puis décident d'éteindre ton cerveau. Tu saisis le moment, soit de le ramener vers toi… de l'entraîner vers autre chose .. parce que t'as besoin de douceur, de chaleur. Que pour ce soir tu décides de l'écouter. Que tu décides d'agir surtout. Qu'advienne que pourra, tu ne décides pas à songer à demain. À Ryan, que tu n'oublies pas. Non ce soir, tu penses avant tout à toi,à lui, à vous. Pour la première fois depuis l'accident, tu te la joues 'égoïste', mais ton coeur le réclame et pas que …
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