Tamlyn ¤ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life....

Tamlyn Brennan

... for me, and i'm feeling good

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
{01} Têtue comme une mule, impulsive, n'a pas sa langue dans sa poche..... voilà comment pourrait être succinctement décrite Tamlyn. En même temps, être la seule fille dans une fratrie de mecs, çà aide pas. {02} Elle a grandit dans un ranch, dans le Queensland, en Australie. Dès qu'elle en a eu l'âge, elle a apprit à monter à cheval, et à participer à la vie du ranch.... une vraie cow-girl quoi. {03} C'est une piètre cuisinière...... en revanche elle est très douée pour faire réchauffer les plats cuisinés {04} Il ne faut surtout pas lui adresser la parole le matin tant qu'elle n'a pas bu son café. {05} Elle s'emporte facilement et prend très vite la mouche. Mais elle n'est guère rancunière sauf cas exceptionnel. {06} Elle était une experte en école buissonnière lorsqu'elle était adolescente... au grand damne de ses parents. {07} Autant c'est une excellente cavalière, autant au volant d'une voiture c'est une catastrophe.... elle ne compte plus les pv pour excès de vitesse. {08}  Elle a failli épouser un des meilleurs partis du Queensland il y a quatre ans... Elle a rompu la veille du mariage, s'apercevant qu'elle s'apprêtait à s'engager dans une vie qui ne lui correspondait absolument pas. {09} Suite à cette rupture aussi mouvementée qu'inattendue, elle décida de tout plaquer et s'envola pour la Nouvelle-Zélande, direction Wellington, ou plus précisément Island Bay, où elle s'installe à son compte en tant que vétérinaire équin. {10} Elle y rencontra Tom Berenson, également vétérinaire, exerçant au zoo. Une chose en entraînant une autre, et l'amour des bêtes les rapprochant, ils finirent ensemble.... jusqu'à il y a un an. Demeure entre eux beaucoup d'affection et Iron, un lévrier irlandais, dont ils se partagent la garde une semaine sur deux. {11} Elle a fini par se persuader que les histoires d'amour c'était pas fait pour elle. Pourtant, elle rêverait de fonder une famille, etc, mais parallèlement, revendique son indépendance et fuit tout engagement. {12} Au niveau professionnel, c'est une perfectionniste et elle est très exigeante. A son compte, elle se déplace dans les centres équestres, chez les particuliers, et même au zoo où elle est responsable des zèbres.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Gemma Arterton</pris> tamlyn brennan

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais pu imaginer ma vie autrement que tournant autour des chevaux. J’ai grandit avec eux, ils m’ont aidé à comprendre bien des choses, sur la vie en général, comme sur moi-même. Ils m’ont appris à persévérer, à me dépasser, à me remettre en question. Ils m’ont appris à être humble, et en même temps ils m’ont transmis leur force. C’est donc tout naturellement que j’ai très tôt voulu travailler avec eux, pour eux. Evidemment mes parents souhaitaient le meilleur pour moi, voulaient que je fasse des études, que je gagne bien ma vie une fois adulte. Hors de question donc d’envisager d’être palefrenière. Pourtant cela m’aurait suffit je pense. J’ai donc biaisé : j’ai choisi vétérinaire…. Spécialisation équine. Et comme çà, tout le monde était content. Mes frangins eux ont ressenti plus tôt que moi l’appel de la ville, de la liberté. Ils aimaient la vie au ranch, mais pas suffisamment pour y rester. Alors que moi j’en suis partie à contre cœur. Prise dans l’engrenage des études, puis du monde du travail, trouvant rapidement un poste dans une clinique vétérinaire à Brisbane. Je me suis également engagée auprès d’associations pour la protection des « brumbies », qui sont à l’Australie ce que sont les mustangs aux USA, et dont une grande partie vit dans le Queensland.

Puis j’ai rencontré Eric Sutherland. Il était jeune, beau, et riche. Je suis venue m’occuper de ses chevaux de course, magnifiques pur sang qui valaient une fortune. La suite fut digne d’un conte de fée. J’étais Cendrillon et lui le Prince Charmant. Il m’a fait la cour, et je dois avouer que si j’étais flattée, j’étais également très méfiante : que pouvait il donc bien me trouver à moi, fille d’éleveurs ? alors que de riches héritières bien plus séduisantes que moi n’avaient d’yeux que pour lui ? Finalement, je me suis laissée grisée, emportée, tandis que sa famille désapprouvait fortement notre union. Malgré les pressions, Eric a tenu bon, allant jusqu’à me demander en mariage. J’ai accepté, mais je crois que déjà à ce moment là, je savais qu’on allait droit dans le mur. Je n’en pouvais plus des protocoles familiaux, de la pression, du fait que je ne me sentais jamais suffisamment à la hauteur de leurs espérances, que pour ses proches je n’étais qu’une « péquenaude ». Pire, que je n’en voulais certainement qu’à son argent. Ils ont essayé de me faire rentrer dans un moule, d’endosser un rôle qui ne me ressemblait pas. Lasse de toute cette mascarade, qui allait crescendo plus la date du mariage se rapprochait, je crois qu’à cette période j’ai frôlé la crise de nerf et le dédoublement de personnalité. Allais-je vraiment m’embringuer dans cette vie, dans ce monde qui ne m’appartenait et surtout auquel je n’appartenais pas non plus ? De crainte de me perdre et de perdre mon identité, j’ai rompu la veille du mariage. J’ai littéralement pris la fuite. J’ai d’abord été me réfugier quelques temps au ranch familial, puis, après avoir passé quelques semaines à me morfondre, j’ai décidé de reprendre ma vie en main. Cela faisait de longs mois que c’était les autres – mon ex belle-famille en l’occurrence – qui prenaient les décisions à ma place, il était temps que je fasse mes propres choix, et que j’aille de l’avant. Hors de question de retourner à Brisbane, j’avais besoin de dépaysement. Une opportunité s’offrit à moi, à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Un vétérinaire équin prenait sa retraite et cherchait quelqu’un pour reprendre son cabinet. Ni une ni deux, j’avais déjà le billet d’avion en poche.

La suite ? J’ai pris un nouveau départ là bas, et j’ai emménagé en bord de côte, à Island Bay. J’y ai rencontré Tom, vétérinaire lui aussi. Nous sommes sortis ensemble d’ailleurs. Une relation aux antipodes de celle que j’avais connue avec Eric, qui m’a fait l’effet d’une bouffée d’air pur. Mais finalement sans doute plus potes que amants, on a fini par se séparer…. Sauf que cette fois, pas de fuite en avant, pas de mélodrame…. Non rien de tout çà, nous sommes restés en bons termes et nous nous partageons la garde alternée de notre « bébé » : Iron, un lévrier irlandais.  

Désormais cela fait un an que je suis mariée avec mon travail, m’octroyant des petits plaisirs de la vie quand j’en ai le temps. Je crois qu’au final la petite vie de couple tranquille, être mariée, avoir des enfants, une maison, un chien (enfin non, le chien je l’ai déjà à mi temps) et un break (j’ai un 4x4, c’est beaucoup mieux), ce n’est pas fait pour ma petite personne. Du moins, c’est ce que je cherche à me persuader pour me préserver. Je prône mon statut de femme libre et indépendante à qui veut l’entendre. Car dans le fond, plutôt mourir vieille fille entourée de chats plutôt que d’admettre que j’ai une trouille bleue de m’engager à nouveau et surtout de tomber amoureuse.

Alors je papillonne, je m'amuse, je m'étourdis, dans des étreintes plus ou moins furtives, plus ou moins passagères.... pas d'attaches, pas de promesses non tenues, pas de lendemains gênants....

Enfin c'est du moins ce que je m'efforce de croire.... pour l'instant.