Kathryn "Kate" Caldwell ∞ Cold as ice but in the right hand she melts

Kathryn Caldwell

She is fire and ice. You'll fear the cold and crave the burn.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
01. Kathryn Muriel Parker est née le 5 août 1961 en Angleterre et plus précisément dans le Manchester.

02. Elle est issue d'un milieu aisé. Dans la famille Parker, on compte moult politiciens et diplomates.

03. Elle se prédestinait d'abord dans des études en politique, mais elle a finalement choisi d'exercer le droit.

04. Elle n'avait que 21 ans lorsqu'on lui a présenté celui qui allait devenir son fiancé, David Caldwell. Il était le fils d'un des amis de son père.

05. Son mariage avec David a été arrangé, en quelque sorte. Après quelques mois de fréquentation, ils se mariaient à Londres.

06. Kathryn et David ont quitté l'Angleterre sitôt après leur mariage pour s'installer à New York. David souhaitait créer son entreprise et faire son entrée dans le monde des affaires aux États-Unis.  Pour Kathryn, il s'agissait là d'une belle opportunité pour finir ses études de droit.

07. Peu après leur arrivé à New York, David a eu une liaison une autre femme. De cette infidélité naitra un enfant.

08. À l'annonce de cette paternité, Kathryn en a énormément voulu à David. Elle est malgré tout restée avec lui. Elle en était éperdument amoureuse… De lui, tout comme de sa fortune.

09. Tandis que les affaires roulaient sur l'or pour David, Kate a rapidement monté les échelons dans le cabinet d'avocats pour lequel elle travaillait. Elle finira par devenir associée avant d'ouvrir son propre cabinet à la fin des années 90.

10. Entre 1985 et 1991, Kathryn a fait 4 fausses-couches. Chaque fois, David lui reprochait de ne pas avoir fait assez attention et de trop travailler. Le fait est qu'avoir des enfants n'était pas dans les priorités de la jeune avocate. David désirait être père et s'est souvent montré insistant auprès de sa femme. Il aurait franchement souhaité Kathryn devienne femme au foyer. En 1992, toutefois, une petite fille pointait le bout de son nez, Lorena.

11. Kathryn ne s'est jamais trouvée très compétente dans son rôle de mère. Elle a toujours eu l'impression de ne savoir comment s'y prendre avec sa fille. Six mois à peine après avoir accouché, elle reprenait le boulot, préférant confier sa fille aux bons soins d'une nounou.

12. Les choses n'ont jamais été au beau fixe entre elle et sa fille. Ce l'était d'autant plus qu'elle acceptait difficilement la relation fusionnelle qui unissait Lorena et son père. La jalousie et la compétition se sont tout doucement immiscées dans la dynamique mère-fille.

13. Kathryn est devenue veuve il y a un peu plus de 7 ans après que David se soit fait tuer lors d'une altercation. Au mauvais endroit au mauvais moment, dit-on… Il se trouvait alors avec Lorena. L'avocate a carrément disjoncté en apprenant la mort de son mari. Plutôt que de compatir à la douleur de sa fille, comme toute mère digne de ce nom aurait fait, elle a préféré blâmer leur journée père-fille sans laquelle David serait toujours là.

14. Kate s'est remariée moins d'un an après la mort de David à Pierce Traynor, un autre magnat de la finance qu'elle a été appelée à défendre. Pour des raisons de renommée – of course - mais aussi et surtout pour des raisons juridiques et financières, elle a choisi de garder le nom de son premier mari.

15. 2013… Kathryn découvre que Pierce a passé une nuit avec Lorena qui n'est âgée que de 21 ans. Pour l'avocate, il s'agit là d'un affront de plus de la part de sa fille. La goutte de trop ! Durant une discussion – inutile de le dire – houleuse, elle lui reprochera sans autre forme de procès d'avoir «une fois de plus » brisé son mariage. Ce sera l'une des dernières conversations entre Kathryn et sa fille, avant que cette dernière quitte New York pour la Nouvelle-Zélande.

16. Ce serait mentir de dire que Kathryn se complet dans son second mariage. Pierce est un homme excessif, capable des pires grossièretés lorsqu'il a un peu trop bu. Allez savoir ce qui la pousse à rester avec lui… Quelques millions de dollars, peut-être ?

17. Kathryn est arrivée à Island Bay il y a quelques semaines, accompagnée de Pierce. À ce jour, Lorena ignore encore que sa mère est en ville et qu'elle est là pour y rester ! Elle compte ouvrir un nouveau cabinet, mais convoite également la toge de juge. Des contacts pourraient lui permettre d'accéder à ses nouvelles ambitions. Par le fait même, l'avocate aimerait reprendre contact avec sa fille, question de garder un œil sur la riche héritière de son défunt premier mari.  

18. Kathryn est une femme plutôt coriace et dotée d'un fort caractère. Elle est colérique et capable de s'emporter avec impulsivité lorsqu'on l'atteint de manière plus personnelle, mais ce qui la caractérise c'est sa capacité à maitriser ses émotions et cela même dans les situations les plus délicates. Elle n'a guère besoin de lever la voix pour se faire respecter et c'est cette qualité qui lui a permis de se forger une place dans un monde essentiellement dirigé par les hommes. Femme séduisante et charismatique, elle sait également faire ce qu'il faut pour obtenir ce qu'elle désire ; avec classe et finesse.  

19. C'est une avocate des plus professionnelles qui exerce le droit avec passion et ferveur. Elle choisit souvent les causes qui semblent impossibles à gagner de même que les clients ayant un haut profil. Ce qui la motive particulièrement sont ceux qui escroquent les plus faibles ou les masses.

20. Femme de classe, femme de goût, elle aime tout ce qui se rapporte à la mondanité. Elle voyage en jet privé, elle a son propre chauffeur, elle ne porte que de grands couturiers. Le théâtre, les musées, l'opéra… Si vous voulez lui plaire, offrez-lui ce genre de sorties ! Elle fume occasionnellement le cigare et est amatrice de boissons fortes, tel que le bourbon. En raison de son travail, elle ne s'accorde que très peu de passe-temps, mais lorsque son emploi du temps le lui permet, elle aime se prélasser sur son canapé, un verre de vin à la main et écoutant de la musique classique.

21. À 56 ans, le fait de vieillir l'effraie de plus en plus. Elle tient cependant la forme en s'entraînant tous les jours. Jogging, nage, tennis, sexe…  Tous les moyens sont bons pour garder la ligne !

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ janet mcteer</pris> Kathryn Caldwell

Cold heart

Perhaps it had something to do with the fact that in a room full of pussies, I’m the only one with a vagina.

"Hum… Pas ce soir…" Souffla-t-elle tandis que son mari s'affairait à sillonner, de sa bouche, un chemin depuis la commissure de ses lèvres jusqu'à la naissance de sa poitrine.

"Détends-toi un peu…" Insista-t-il en s'attardant maintenant à lui déboutonner le haut de son pyjama en satin, dévoilant ainsi un peu plus ses formes généreuses.

Elle posa instinctivement le document sur lequel elle travaillait en soupirant d'un désir naissant. Elle n'était pas de bois, tout de même ! Se détendre… Bien sûr qu'elle en avait envie, mais le besoin de résister, lui, était d'autant plus grand. "David… Pas ce soir. J'ai un plaidoyer à finir pour demain, je te signale." Dit-elle en penchant la tête vers l'arrière, à quelques millisecondes de succomber, avant de le repousser gentiment et de reprendre son dossier. Succomber aux avances David, c'était faiblir. Et puis pour un tas de raisons – surtout d'interférences – qu'elle n'avait pas spécialement le souhait d'aborder ce soir, le goût de se faire toucher et de se laisser aller à un quelconque devoir conjugal n'y était pas…  

L'homme d'affaires grogna d'une protestation à la fois évidente et tout à fait justifiée avant de se lever sous l'œil à demi-attentif de sa femme. Il n'existait rien de plus frustrant pour lui que d'être ainsi réfréné dans ses appétences. En fait, frustrant n'était plus le mot… Voilà des jours, voire des semaines, qu'elle se montrait des plus frigides, mettant en cause le travail. Le travail; toujours la même rengaine.  "Autant aller dormir dans la chambre d'amis…" Sans dire un mot de plus, il s'apprêta à s'éloigner du lit avant que Kathryn ne finisse par attraper son bras.

"Reste…" Murmura-t-elle, éperdument consciente qu'elle manquait là une belle occasion de retrouver son couple, un tant soit peu. Elle posa définitivement son dossier et ses lunettes sur sa table de chevet. L'invitation était on ne peut plus claire. "Tu as raison, j'ai besoin de me détendre…" Elle l'attira un peu plus vers elle.

"Madame sait se faire désirer." De répondre David tout en reprenant sa place près de son épouse. Décidément, il ne savait sur quel pied danser avec elle. Elle le menait tout bonnement par le bout du nez.

"Madame veut surtout se faire pardonner…" À peine David eut-il le temps de la rejoindre dans le lit que la porte de la chambre s'entrouvrit pour laisser apparaitre, dans son embrasure, une petite tête brune. "Oh, Lorena…"

"J'ai du mal à dormir." Instinctivement, non sans soupirer, Kathryn se leva, mais fut vite stoppée. "Je veux que ce soit papa qui vienne…"Ça aussi, c’était on-ne-peut-plus-clair… Des interférences, disions-nous ?

Grommelant à son tour lorsque David se précipita pour aller border sa princesse, son petit rayon de soleil, sa petite femme, Kathryn reprit ses lunettes et son document. En un rien de temps, l’homme d’affaires revint, surprenant sa femme en plein délit de zèle. Déterminé à reprendre les choses là où il les avait laissées, il fit cependant face à un mur.

- Tu gâtes beaucoup trop cette enfant…
- Et toi beaucoup trop dure avec elle !
- Tu voles toujours à sa rescousse...
- Il faut bien que quelqu'un le fasse !
- Ma princesse… Ma petite femme… C'est d'une telle inconvenance ! Que diable crois-tu lui apprendre en la surnommant ainsi ? J'en arrive parfois à me dire que…
- Tu en arrives à te dire que ? Vas-y, Kate… Va jusqu'au bout de ta pensée. Tu en arrives à te dire que je la préfère à toi, c'est ça ?
- Je ne veux pas avoir cette discussion… Pas encore. Je… Je dois finir de me préparer pour demain. Ne m'attends pas… Bonne nuit, David.

Comme chaque fois que le sujet osait être abordé, Kathryn fuyait, refusant d'admettre ce que David avait depuis longtemps compris et qui faisait l'objet de nombreuses disputes et de discordes dans leur couple.

Assise au salon en faisant tourner son verre de whisky entre les mains, l'avocate se maudissait de ressentir pareil sentiment à l'égard de sa fille. Bien entendu qu'elle aimait son enfant, il n'y avait aucun doute là-dessus, mais… comment dire ? Depuis l'instant où David a posé les yeux sur Lorena, c'est comme son regard sur elle avait changé. Elle a ainsi eu l'amer sentiment de passer au second plan dans le cœur de SON homme. Cette idée à elle seule l'a rendu malade d'une jalousie aussi malsaine qu'incontrôlable, faisant naitre entre elle et sa fille une compétition inévitable. Ceci, doublé du fait que Kathryn n'a jamais été de nature très maternelle, provoquera bien des tensions et du ressentiment.


"Tout ça ne serait pas arrivé s'il ne t'avait pas emmené là-bas…" Ses paroles, aussi odieuses qu'elles soient, résonnaient sans cesse dans sa tête depuis les deux dernières semaines. Voilà tout ce qu'elle avait été capable de dire à sa fille en cherchant résolument à comprendre une explication à la mort de son mari.

Dans de pareilles circonstances, lorsque surviennent des "si" et des "j'aurais dû", il vient toujours un moment où l'on a besoin d'un coupable. Même si les autorités avaient réussi à mettre la main au collet du tireur, il était beaucoup facile pour Kathryn d'accuser cette damnée journée père-fille. L'avocate reconnaissait être dure à l'endroit de son enfant, déjà affligée par la perte de son "héros", mais tant de choses lui échappaient. Leur complicité démesurée, le fait qu'elle était constamment mise à l'écart de leurs projets, ce ranch dont elle ne cautionnait aucunement l'acquisition considérant le trop jeune âge de sa fille, le fait que ce soit Lorena et non elle qui ait été aux côtés de David au moment de son décès. Jusque dans la mort, Lorena aura été sa préférée et les dernières volontés de David n'auront fait que confirmer cette constatation. C'était écrit noir sur blanc ; il ne léguait à sa femme rien de sa fortune sinon leurs biens immobiliers communs. Tout le reste allait à son rayon de soleil.

"Peux-tu bien me dire ce qu'y avait-il entre ton père et toi pour qu'il te lègue ainsi toute sa fortune ?" S'interrogera Kathryn auprès sa fille, une pointe de haine dans la voix, visiblement remontée face à ce qu'elle jugera être de la déloyauté.

Ce jour-là, quelque chose s'est définitivement rompu entre la mère et la fille…