stella callahan's diary

Stella Callahan

You got a fast car, I want a ticket to anywhere

les informations en vrac

la partie anecdotes ○  Stella est néo-zélandaise, fille d’un politicien et d’une institutrice établis à Wellington depuis leur mariage. Le foyer jouit d’une situation très confortable et d’une apparence aristocratique surjouée par ses parents, idée reçue qu’a dû endossé Stella une partie de son enfance. ︎ Island Bay, c’est l’endroit où Stella a passé une grande majorité de ses vacances. Sa grand-mère possédait une maison en bord de mer au charme bucolique qu'elle lui a légué à sa mort, à la plus grande surprise de toute la famile. Stella a une affection particulière pour cette maison qu’elle occupe depuis son retour. Connue beaucoup plus turbulente quand elle était adolescente, ceux qui la connaissait à l'époque diront qu'elle a bien changé aujourd'hui. ︎ C'est une cuisinière hors-pair qui tient cela de sa grand-mère. C'est d'ailleurs le seul membre de la famille avec qui la jeune femme a des rapports affectueux. Les relations avec ses parents sont beaucoup plus informelles. ︎ C'est une femme de principe à la fois douce et piquante, d'une empathie extrême, mais tout autant dotée d'une acidité sarcastique fatale. Car sous ses airs angéliques et bienveillants, elle n'hésite néanmoins pas à s'affirmer quand elle le juge nécessaire. ︎ Stella affectionne particulièrement la musique. Il n'est pas rare de la voir flâner chez le disquaire depuis son retour, à la manière dont elle le faisait plus jeune. Elle joue de la guitare, mais possède une voix atroce à son grand désespoir. ︎ Elle est passionnée par son travail, ce qui l'a même poussé à partir en voyage humanitaire afin d'exercer ses compétences à travers le monde après l'acquisition de son diplôme d'infirmière. Ce fut la plus grand expérience de sa vie, celle dont elle tire le plus d'enseignements. ︎ Du fait de ses vadrouilles, Stella maîtrise quelques mots d'espagnol. ︎ Après son dernier voyage, elle crée un blog, Mrs. Earth, où elle publie des articles sur ses expériences, ou sur des faits de géopolitique et de mondialisation, autant pour encourager certaines initiatives qu'en dénoncer d'autres. Le blog a pris un vrai accent politique, à tel point que Stella a même été invitée sur le plateau d'un débat télévisé où elle s'est imposée clairement face à un politicien pédant et ulcéré. La vidéo de cette intervention avait fait le tour des réseaux sociaux, faisant augmenter l'audience du site à la même occasion. ︎ Lorsqu'elle est déstabilisée, la jeune femme a tendance à répondre aux questions par des questions.  ︎ Stella fume occasionnellement de la marijuana. C'est une habitude qu'elle a prise après son retour de voyage, comme un rituel scellant la fin d'une journée éprouvante.  ︎ Amatrice de café noir, pour elle c'est sans sucre et considéré comme l'acte matinal prioritaire.  ︎ Depuis sa dernière relation amoureuse chaotique et éprouvante, Stella est particulièrement réticente sur le sujet qu'elle a relégué au rang de plante verte au milieu de toutes ses préoccupations plus importantes.  ︎ Elle est partie précipitamment de Chicago, reparaissant à Island Bay de manière inopinée et se montre très évasive sur le sujet. ︎ Quand elle a besoin de réfléchir, Stella va s'isoler dans une église. Elle n'est pas croyante, mais trouve la paix entre les murs épais des cloîtres. ︎ Elle possède un tatouage discret réalisé en Inde ︎ Depuis l'incident de la veille de son retour en ville, la jeune femme a encore des douleurs aux côtes et des ecchymoses bien visibles sur lesquels elle reste muette. ︎ Elle se balade avec un pistolet toujours avec elle comme une nécessité afin d'assurer sa sécurité alors qu'elle a une trouille bleue rien qu'à l'idée de s'en servir. ︎ Elle est très proche de la nature et notamment de l'océan, elle pratique le surf depuis son plus jeune âge.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Kirsten Dunst</pris> stella callahan

l'histoire de ma vie

i'm coming home

Stella voit le jour à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Elle est la fille de Parker et Bridget Callahan, respectivement homme politique et institutrice, considéré comme un couple de gens biens et propres sur eux, plutôt influents en ville. Stella a donc grandi au milieu d’une situation sociale très établie et pleine de pseudo-règles de bienséance, si chères à sa mère. Tout un carcan auquel Stella n’a jamais voulu se plier. Des parents souvent absents ou occupés occasionnent de nombreux séjours chez sa grand-mère qui habite à Island Bay, une ville côtière aux portes de la capitale néo-zélandaise. C’est elle qui s’occupe de la majorité de l’éducation de Stella, tout du moins elle est en grande partie responsable de l’essence qui habite l’adulte d’aujourd’hui. C’est une femme de caractère qui protège sa petite-fille du mieux qu’elle le peut. C’est elle qui donnera à Stella sa passion pour la musique et la lecture ayant l’art d’animer une après-midi pluvieuse avec une guitare au bois ambré ou à la mise en scène théâtrale d’un conte. Elle est le modèle de Stella, celle à qui va tant d’affection et de reconnaissance.

L’entrée au lycée est le prélude des ennuis. Stella est une élève plutôt turbulente, au grand désespoir de ses parents qui la briment en espérant ainsi tempérer ce volcan, sans grand succès néanmoins ; elle recommençait inlassablement ses frasques. C’est l’ère du vice et de la débauche, petite fille est devenue grande. Cette ode à la liberté se brûla néanmoins les ailes un soir d’hiver. Stella fut en effet appréhendé dans les rues de Wellingtion dans un état d’alcoolémie assez avancé pour gagner un aller simple au poste. Lorsque l’agent avait énuméré les délits de la jeune fille à l’adresse de son paternel, celui-ci avait planté son regard sur sa femme, devenue instantanément blême à ses côtés. Désormais Bridget, tu vas me laisser gérer la situation. Ce bordel a assez duré. Il n’y a pas intérêt à ce que les exploits de cette petite idiote s’ébruitent, ce ne serait pas une bonne publicité pour mon élection prochaine. L’affaire avait été étouffée aussi vite que la jeune femme avait intégré sa chambre pour ne plus en sortir.

Et le patriarche exila sa fille. Tout du moins, il joua de ses relations pour faire en sorte qu’elle mette les voiles, apprendre l’école de la vie, comme il le lui avait dit, le regard sombre en guise d’au revoir à l’aéroport. Stella s’était envolée dès l’obtention de son diplôme de fin de cycle vers des terres inconnues, matérialisées sous les couleurs américaines. Stella étudie en effet à l’université d’Austin, le campus choisit par son père. L’autarcie est finalement le plus beau cadeau qu’il lui fait, Stella vit cette expérience comme un nouveau départ dans tous les domaines. Elle se lance dans des études de médecine, dans le but de devenir infirmière. Le domaine la passionne, et elle obtient son diplôme sans grande difficulté. De son propre chef, Stella décide de prendre part à une opération de médecine humanitaire et devient une nomade durant deux ans. La jeune femme a sillonné le monde, ou tout du moins un monde jusqu’ici méconnu et si nécessiteux. Ses voyages sont un ensemble de terres, de cultures et de rencontres différentes qui ont enrichi Stella au profit d’un certain relativisme. Elle a vu la guerre, porté des nourrissons orphelins et réconforté un homme défiguré par des éclats d’explosifs. Cette violence a laissé des traces en elle, comme des fantômes impossibles à exorciser. Au cours d’un voyage en Afrique, Stella s’est retrouvée au milieu d’une prise d’otages qui a mal tourné. Des échanges de balles avaient amochés l’un des criminels qui les détenaient prisonniers, et Stella avait dur désamorcer la situation en soignant tant bien que mal le malfrat, un flingue porté sur sa nuque tout au long de l’opération. Elle s’en sort saine et sauve, mais cette mésaventure la décide à rentrer, pour de bon.

Elle s’installe donc à Los Angeles où elle exerce dans un hôpital du centre-ville. C’est une période de sa vie entrecoupée par le décès de sa grand-mère, qui représente un choc pour Stella et une absence inestimable. Ce ne sont pas les années les plus heureuses de la jeune femme qui a eu des difficultés à reprendre une vie normale après avoir vagabonder durant deux ans. Elle est sombre et pleine de tourments. Mais il y a deux ans, Stella fait la connaissance d’un patient à l’hôpital au cours d’une nuit de garde. Ce dernier est officier de police, blessé au cours d’une interpellation. Il s’appelle Jake, il est charmeur, et il lui plait. Les deux jeunes gens commencent donc à se fréquenter quelque peu, et il est comme la lumière au bout du tunnel pour Stella. Sa présence redonne des couleurs à son quotidien, et il semble la comprendre mieux que personne.

L’idylle durera ainsi huit mois, jusqu’à ce que la belle emménage chez lui. Puis progressivement, Stella remarque que son compagnon fait preuve d’une certaine possessivité à son égard. S’il n’y avait rien d’anormal au début ce trait s’accentua au fur et à mesure du temps, jusqu’à ce que la situation aille trop loin. En quelques temps, la relation se dégrade ; Jake est méconnaissable devenu jaloux et agressif. Finalement, Stella décida de rompre avec lui, inquiète des éclats de colère de son amant. Ce soir-là, ce dernier se présentera chez l’amie où logeait la jeune femme en la menaçant si elle ne revenait pas. Face à son refus net, il l’avait donc frappé, martelant sa peau de coups. Il ne s’était arrêté qu’après qu’elle soit tombée au sol. Suite à cette incident, Stella entreprit de porter plainte au poste de police, et réussit en négociant habilement à obtenir une injonction à l’égard de son compagnon. Ce dernier acte sonna comme une provocation à l’égard de Jake. Il débarqua à nouveau chez elle le soir-même, cette fois-ci armé d’un revolver. Stella avait réussi à éviter un drame en suppliant et implorant l’homme devenu comme fou. Et le soir-même, elle avait fait ses valises. Elle n’était plus en sécurité ici et aucun bout de papier ne pouvait le lui garantir, elle avait été sotte de le penser. Cela signa donc son retour au bercail, à savoir Island Bay. Stella n’a pas mis les pieds en ville depuis longtemps, et le lieu a changé autant qu’elle a changé. Elle est devenue une femme pleine de secrets, retranchée ici peut-être au moment de sa vie où elle en a le plus besoin.