Brandon :: Christophe Colomb a découvert l'Amérique, moi j'ai des couverts en carton

Brandon Daley

my attitude depend on how you treat me

les informations en vrac

la partie anecdotes ○Il mange toujours au même endroit le matin et commande toujours le même repas ‹ Il a une phobie du téléphone, il déteste avoir à téléphoner aux gens et s’il le fait, il ne dit que l'essentiel avant de raccrocher. ‹ Le soir avant de dormir, il bois un verre d'alcool , ce n'est pas par alcoolisme mais pas simple habitude ‹ Lorsqu'une chose lui prend la tête, il va courir pour faire le point ‹ Il peut vous paraître faible et trop sensible, mais ce n'est pas le cas ‹ S’il n'a pas son café le matin en se levant, il est de mauvaises humeur toute la journée. ‹  Il est plus fort qu'il ne le pense ‹ Quand il se retrouve en face d'une personne qui lui plaît vraiment, il devient tout à coup vraiment timide ‹ Il adore les voitures anciennes ‹ Lorsqu'il va mourir, il aimerait donner son corps à la science  ‹ Il peut se montrer violent et a un caractère de merde, lorsqu’on l’embête, ce qui est tout de même très rare, voire presque impossible. ‹ Il a toujours voulu que son père soit fier de lui, sans jamais y parvenir. ‹ Son travail lui prends beaucoup de son temps et il l'adore

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ will higginson</pris> brandon daley

l'histoire de ma vie

welcome to my life

Je suis né à West Newbury, Massachusetts, aux États-Unis, mais je n’y suis pas resté longtemps. Quelques années de mon enfance aux États-Unis, passant mes étés à la Nouvelle-Zélande plus précisément ici à Island Bay avec mon frère, pour aller voir mes grands-parents. Et finalement y déménagé officiellement lors de mon adolescence. J’adore voyager, mais à titre de vacances, non. Rester dans un endroit inconnu trop longtemps en sachant que je retournerai chez moi ensuite, il n’y a rien de pire selon moi. Lorsque j’étais gamin, je n’ai jamais vraiment apprécié la Nouvelle-Zélande. Je détestais y aller. J’étais le petit rabat-joie. Une chance que mon frère était là pour me changer les idées et pour me proposer de faire tout et n’importe quoi. Je n’aimais pas sortir non plus, j’étais le petit garçon ennuyant qui restait à l’intérieur pour lire ou encore colorier. Je me souviens qu’un jour, j’étais sorti dehors avec Silas, mon frère, pour jouer au ballon. Nous sommes allés jouer près du lac. À un moment, il avait lancé la balle trop fortement et celle-ci alla près des pierres qui longeaient le lac. Je me suis dirigé vers le ballon, entendant la voix de mon frère qui me criait de ne pas trop m’approcher de l’eau. En prenant la balle dans mes mains comme il était prévu, j’ai aperçu une petite grenouille qui attira rapidement toute mon attention. J’ai demandé à mon frère d’attendre quelques secondes et entreprit le défi d’attraper cette petite chose. J’étais convaincu que ma grand-mère allait la trouver belle. Je n’avais que cinq ans à l’époque et je courais partout essayant d’en trouver d’autres. Mon dernier atterrissage fut sur une petite pierre qui longeait le lac. Après quelques secondes d’hésitation, je m’y suis risqué. Ma détermination était beaucoup plus grande que ma raison. L’inévitable arriva. Mon pied toucha une pierre qui n’était pas solide et très glissant à cause de l’eau et qui céda. Je suis tombé à l’eau, même si mon frère m’a bien prévenu de ne pas trop m’y approché, mais moi, je ne faisais qu’à ma tête et c’est toujours le cas aujourd’hui, d’ailleurs. J’ai ensuite senti une petite main agripper ma veste, Silas me hissait hors de l’eau et me tiras jusqu’à la terre ferme. Il n’avait pas pris la fuite pour aller chercher mes grands-parents, non. Il avait plutôt fait face à la situation sans perdre de temps et il m’avait sortit de là. Ce jour fut très important dans ma vie, cas c’est ce qui explique clairement ce qui s’est passé les années suivantes.

Silas était l’aîné, moi le cadet évidemment. J’étais un enfant gâté, surprotégé et constamment encadré, tandis que mon frère lui, apprenait à se débrouiller en se faisant mettre des responsabilités sur les épaules. Silas prend les devants, il a toujours été très débrouillard. Déjà tout petit, il n'avait pas peur d'aller à l'école à pied, il savait où il allait et n'avait jamais peur de se perdre, même si c'était la première fois qu'il faisait le trajet. Il savait s'arrêter et demander son chemin. Mes parents ne craignaient pas de partir chez des amis le soir et de me faire garder par mon frère aîné, même s’il n'avait que douze ans. Silas me préparait le repas sans problème et connaissait tous les numéros de mes parents ou des urgences par cœur au cas où il y aurait quoi que ce soit.

Mon père travaillait dans l’armé, il est un homme très droit et il a toujours souhaité le mieux pour ses fils. Pourtant il me connaît bien, moi et ma tête en l’air, moi l'adolescent qui fait beaucoup de bêtises. Il n'a pas cru bon faire confiance à mes choix, étant complètement persuadé que je ne savais pas ce qui était le mieux pour moi. Agissant en père protecteur, il m'a crié dessus comme jamais. Si autrefois je me sauvais de mes punitions, ce coup-ci, j’y suis sérieusement passé. Il a déchiré ma lettre d'admission en art devant mes yeux en me traitant d'écervelé. Il m'a demandé de regarder mon frère et de suivre son exemple. J’ai été blessé ce soir-là et j’ai beaucoup réfléchis. Il fallait que je prenne une décision et j’ai pris la pire d'entre toute, par amour pour mon père, j’ai suivis son conseil. Je ne l’ai pourtant pas écouté comme il l'aurait souhaité, je le réalise aujourd'hui. Lui il voulait que je suive l'exemple de Silas, mais moi, j’ai suivis son exemple à lui. Il était dans l’armé comme infirmier, alors j’ai décidé que moi aussi je voulais aider les gens, un travail sérieux et vrai comme il l'aurait souhaité. Devenir ambulancier. La première grosse déception que je lui ai causée. J’ai abandonné la plus belle passion de toute ta vie et pourtant... Il était toujours déçu. Entre moi et lui, ce ne sera plus jamais comme avant. C'est là ma plus grande douleur, le regard qu'il jette quand il me voit aujourd’hui, comme s'il était déçu d'avoir tant espéré pour ce petit garçon qui, avait tant d'avenir. Et moi je suis là, à toujours espérer voir ce regard changer, revoir cette parcelle dans ses yeux qui me dit qu'il n'a pas oublié tous ces beaux souvenirs, toutes ces belles images de ce petit garçon qu'il serrait autrefois dans ses bras. J’espère toujours qu'il comprenne que je suis toujours Alec malgré tout et que j’aimerais plus que tout qu'il me raconte encore une fois, une toute petite fois, cette anecdote de pêche entre lui et mon oncle. Il me tourne le dos, je suis un étranger pour lui aujourd'hui sans que je ne comprenne tout à fait où est ma véritable faute. Ma mère quant à elle est adorable, difficile de ne pas tomber sous son charme, elle nous gâte toujours autant, Silas et toi. Elle ne se lasse jamais de nous parler et nous téléphonerait jour et nuit si elle ne se retenait pas. Pour ma mère, les repas de famille sont très importants, elle a toujours été comme ça. Elle tente toujours de se montrer compréhensive avec mes décisions.

Malgré tout, travailler dans le paramédical a probablement été la meilleure chose qui me soit arrivée. Et pensant à cela, il y a un événement très important qui s'en est suivi. Un événement dont je suis fier. En acceptant, j’ai sauvé une vie qui semblait, jusqu'alors sans grand espoir. Il y a quelques mois de cela, j’ai été passé des prises de sang, sous la recommandation d'un médecin et ami que je côtoie régulièrement afin de voir si je pouvais offrir un don de moelle osseuse. Une jeune femme hospitalisée, depuis beaucoup trop longtemps, atteinte de leucémie, attendait une greffe depuis près de six mois, sans trouver le moindre donneur compatible. Étant une personne qui a toujours aimé rendre service pour sauver des vies, je n’ai pas réfléchi très longtemps avant d'accepter de passer les tests, même si je savais que ce don était tout de même très douloureux et que je ne serais pas en mesure de travailler pendant un moment. Pour moi, cela n'avait aucune importance. Il s'avéra que j’étais compatible. Même si l'anonymat était plus que suggéré, la jeune femme en question désirait me rencontrer pour me remercier et savoir qui allait être son sauveur, même si cette greffe comportait quelques risques. Après y avoir convenablement réfléchi, J’ai accepté de la rencontrer. Je suis passé souvent la voir à l'hôpital pendant la préparation et une sorte d'amitié se créa entre nous. Heureusement, tout se passa bien, nous avez passé notre convalescence ensembles et lorsque j’ai eu mon congé de l'hôpital, je suis passé chaque jour la voir. Aujourd'hui, elle travaille comme infirmière urgentiste. De ce fait, nous travaillons souvent en collaboration. J’ai même pris l'habitude, à chacune de mes gardes, de lui apporter le matin un café comme elle les aime. Je ne sais pas du tout ce qui se passera avec elle, mais une chose est certaine, amicalement ou non elle est devenue très importante pour moi et je serai toujours là pour elle, peu importe ce dont elle a besoin. Tout ce que je souhaite c'est qu'elle soit heureuse.