CAROLYN → génération désenchantée

Carolyn Berenson

i'm the master of my fate, the captain of my soul

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. Carolyn a toujours besoin de bouger. Carolyn ne reste pas en place. Et quand on lui propose des missions, Carolyn choisit toujours le plus loin. Elle a besoin de voyager, de s'évader de sa prison dorée. Elle espère qu'à chaque fois qu'elle reviendra il aura changé. 2. Carolyn est amoureuse. De son meilleur ami, Ethan. Avant il n'était pas comme ça. Il n'était pas violent. Carolyn, elle le connaît depuis ses quinze ans. Mais cela fait seulement cinq ans qu'ils sortent ensemble. Il l'a même demandé en mariage. 3. Carolyn préfère se taire sur ce qu'il se passe entre elle Ethan. Elle ne veut pas se plaindre. Elle ne veut pas que les gens lui disent qu'elle vaut mieux que ça. Non, elle, elle sait qu'il changera. Dès qu'il aura retrouver un boulot. 4. Carolyn c'est la deuxième enfant de la famille. Celle qui avait quelque peu le droit à l'erreur. Celle qui n'en a jamais vraiment fait. Bonne élève à l'école, elle a ensuite excellé dans ses études pour exercer aujourd'hui un métier qu'elle adore. 5. Carolyn est gentille. Et rêveuse. Elle est comme sa mère. Mais d'un autre côté, Carolyn ne se laisse pas faire. Elle a un franc parlé qui peut en effrayé certain. Elle a un manque de tact qui peut choquer. Mais elle dit toujours ce qu'elle pense. 6. Carolyn est douée dans son domaine. On lui a même proposé une rubrique de mode où elle aurait gagné largement plus qu'actuellement. Mais Carolyn a refusé. Et personne ne sait que cette proposition lui a été faite. 7. Bien qu'elle ait trente ans, Carolyn adore faire la fête. Elle se met souvent dans des états lamentables. Pour oublier ce qu'il se passe avec son Ethan. Parce qu'elle pense que les coups seront moins violent à la maison, si elle boit. Parce qu'elle a ce besoin d'évasion que personne ne peut réellement comprendre. 8. Carolyn connaît Island Bay comme sa poche. Parce qu'elle y ait née. Parce que c'est sa ville à elle. C'est là où elle a grandit et elle n'a pas envie de vivre ailleurs. 9. Carolyn adore les jeux vidéos et les séries. Elle regarde tout et joue a presque tout. Les copains d'Ethan lui disent qu'il a de la chance d'avoir une copine comme ça mais lui ne semble pas le percuté. 9. Ethan a perdu son job. Carolyn a été là pour lui mais il est entré dans un cercle vicieux. L'alcool, les sorties, les potes et il s'en prend a Carolyn. Parce que c'est simple. Parce qu'elle pardonne toujours. Parce qu'elle l'aime. Et lui aussi. Mais il n'arrive plus a vivre le fait de ne pas avoir de boulot. 10. Carolyn a un côté très famille. Elle ne voit pas sa vie elle, bien qu'elle ne leur raconte pas tout ce qu'il se passe dans sa vie. Mais Carolyn rêve aussi d'avoir des enfants. Elle sait juste que pour le moment ce n'est pas forcément la période idéale au vue de ce qu'il se passe avec Ethan.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ hayden panettière</pris> carolyn berenson

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Cher journal,
Cela fait une semaine que j’ai pris le large. Une nouvelle mission. Un nouveau pays. J’en avais besoin. Ethan n’a pas pris de nouvelles. Il n’a pas cherché à me joindre. Est-ce qu’il pense à moi ? Je n’en sais rien. Il n’est que l’ombre de lui-même ces derniers temps. Il sort tout le temps. Enchaîne les bouteilles de l’alcool. Et les seules fois où il daigne s’intéresser à moi, c’est pour me frapper. Comme si j’étais la cause de ses malheurs. Comme si j’étais son défouloir. Est-ce que j’en souffre ? Enormément. J’ai peur mais je l’aime. Je ne veux pas le quitter parce que je sais qu’il est différent. Tellement différent. Je sais que d’ordinaire, il n’est pas comme ça. Mais je refuse que les gens soient au courant de la situation. Je ne veux pas que les autres aient un apriori sur lui. Je l’aime mais il me blesse. Pas que mentalement. Physiquement aussi. Et quand on me pose des questions, je refuse d’en parler. Je ne veux pas qu’on ait pitié de moi. Qu’on le déteste parce qu’il s’en prend à moi. Dans le fond, il n’a pas besoin d’être jugé sur ses actes. Il a besoin d’aide. Mais il refuse le mien. Parce que pour lui c’est plus facile de s’en prendre à moi.

Je me souviens encore du jour où je l’ai rencontré. On venait d’entrer au lycée, c’était le premier jour. Il était ce garçon discret, assis au fond de la classe. Il dessinait. Il avait l’air doué. Alors je lui ai simplement demander ce qu’il faisait. Il m’a montré ces dessins. Son carnet. Et c’était magnifique. Le jour suivant on s’est parlé. Le jour d’après également. Et de fil en aiguille, c’est devenu une personne dont je ne pouvais pas me passer. Moi, j’étais la fille populaire, intelligente que beaucoup de mon adorait. Tandis que lui c’était plutôt le mec discret, qui ne veut pas faire de vague. Qui préfère rester dans son coin parce qu’il a été blessé par la vie. Parce que sa famille l’a écorché vif. Il m’a raconté. L’absence de ses parents. La mésentente entre eux lorsqu’ils étaient à la maison. L’ambiance pesante qu’il devait subir. Et la violence de son père, lorsque quelque chose ne lui plaisait pas. Il m’a raconté et j’ai écouté. J’ai été là. J’ai voulu l’aider. Je lui ai offert une place dans ma famille. Parce que je voulais lui prouver que toutes les familles ne sont pas comme ça.

Au début mes frères et sœur me charriait. Ils disaient qu’on finirait forcément ensemble. C’était bon enfant mais je n’y croyais pas trop. Pour le coup, je ne voulais pas y croire. Parce que l’amour c’est quelque chose d’éphémère pour moi. Non pas que j’ai eu des relations désastreuses mais plutôt que les histoires qui finissent bien, très peu pour moi. Mais Ethan venait souvent à la maison. On passait des après-midis ensemble à faire tout et n’importe quoi. Puis un jour, l’année de mes dix-sept ans, il m’a embrassé. Mes copines trouvaient que ça faisait un sacré moment qu’on se tournait autour. C’est à partir de ce moment-là qu’on a commencé à sortir ensemble. Au début, je ne voulais pas vraiment le dire aux membres de la famille. Je savais que ça allait jaser. Mais ils ont fini par le découvrir tout seul. Au final, notre idylle est devenue un conte de fée. Il était gentil, attentionnée. Il faisait tout pour que je sois bien. Mon bonheur passait avant le sien. On avait à peine vingt ans lorsqu’on a décidé d’emménager ensemble. Il voulait qu’on vive tous les deux. Qu’on ait notre chez nous.

Et les années ont passé. Il a décidé de se lancer dans des études d’art lorsque moi j’avais opter pour le journalisme. On est allé dans la même université et là encore on était un peu le couple que tout le monde connaissait. Le couple phare. Les filles m’enviaient d’avoir un copain comme lui, lorsque d’autre voulait nous détruire. Mais personne n’y a jamais vraiment arrivé. A vingt-trois ans, on avait tous les deux finis nos études et on s’est lancé dans nos carrière respective. Moi dans le journalisme. Je partais déjà aux quatre coins de la planète. Lui en tant que galeriste. Lorsque je partais, il prenait toujours des nouvelles. Il voulait toujours qu’on se connecte sur Skype. Parce qu’il avait besoin de me voir pour savoir que j’allais bien. Il avait besoin d’entendre ma voix pour savoir que j’étais en vie. Et quand je rentrais, je lui racontais tout. Il m’a fait part du fait que mes voyages lui faisaient peur. Qu’il avait peur que je flash sur une ville et que je décide d’y rester. Qu’il avait tout simplement peur de me perdre. Mais il n’y avait que lui. Lui et moi. Contre le monde. A l’époque, je savais que je ne pourrais pas vivre sans lui. Qu’il était l’homme de ma vie. Qu’il le sera encore des années durant.

Mais il y a trois ans, la galerie qu’il tenait a pris feu. Ce n’était pas de sa faute mais les médias ont montré le contraire. Il a perdu son boulot. Mais il pensait qu’il en retrouverait rapidement. Les mois ont passé. Toujours rien. Il a commencé à boire pour oublier. A sortir avec ses potes pour penser à autre chose. Il s’occupait moins de moi. Et lorsque je le lui faisais remarquer, c’était de ma faute. Et il m’en à balancer des vertes et des pas mûres dans la tronche. Au final, mes voyages pour mon boulot ont été une échappatoire. Un moyen d’être loin de lui et de prendre un bon bol d’air. Je voulais m’éloigner de cette ambiance morose. Pesante. Puis, il y a un an, il a commencé à lever la main sur moi. La première fois, je suis rentré dormir chez mes parents, sans leur donner d’explication. Le lendemain, il s’excusait. J’ai accepté ses excuses. Et il a recommencé. Une deuxième fois. Une troisième fois. Il revenait toujours s’excuser. Je ne pardonnais pas forcément mais j’essayais de me mettre à sa place. Situation compliquée et insupportable. Mes missions sont devenues plus longues. Je partais plus loin. Je voulais qu’il se rende compte que j’étais indispensable à sa vie. Je n’ai jamais parler de tout ça à ma famille. Je ne veux pas que mes parents, ni mes frères et sœur s’inquiètent. Et pourtant, il faudra bien que j’en parle un jour. Que je demande de l’aide. Mais à qui ?