ANGUS ▽ les jours se font semaines, l'espoir se fait la belle.

Angus Abercrombie

les jours se font semaines, l'espoir se fait la belle.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ #1 T'as été plongé dans le noir depuis tes six ans. Tout chez toi est adapté à cet handicap : téléphone, ordinateur, les livres, les électroménagers, absolument tout. #2 Tu avais un chien d'aveugle, mais malheureusement l'année dernière ce dernier t'a quitté à cause de la vieillesse. Une perte qui t'a beaucoup affecté #3 Tu as eu une période de ta vie où tu as énormément profité de la vie, après le lycée lorsque tu es arrivé à Wellington. Tu as vécu, comme on vit, c'est à dire à 1000%, de plus tu avais un super acolyte, Connor qui était là pour te décrire toujours les filles dans les alentours. Sauf que toi, tu t'en fichais, tant que tu pouvais les toucher. #4 Tu ne parles plus vraiment à tes parents, surtout ton père qui n'a pas supporté que tu ne reprennes pas l'entreprise familiale. Tu téléphones à ta mère une fois par mois, mais cela reste très peu. Tu vis très bien comme cela #5 Tu as l'habitude de cuisiner, oui, oui... Même aveugle tu sais le faire, par contre c'est toujours très moche dans l'assiette, le visuel... N'allez pas parler de visuel à un aveugle. #6 Adolescent tu fumais, plus pour enrager tes parents que par envie, tu as fini par arrêter te tournant vers une vie plus saine. Tu fais beaucoup de sport, la course en tandem ou la natation. #7 Tu aimes énormément ton métier, masser et surtout soigner les gens. Tu ne les vois pas, mais tu les touches et c'est vraiment quelque chose qui te tient à coeur. #8 Tu n'as pas eu de petites amies depuis Gwen, donc il y a 3 ans. Depuis qu'on t'a abandonné à l'autel, tu es vacciné contre les femmes. Tu n'accumules pas les femmes, c'est pas une priorité. Tu restes tout de même un homme, mais tu es plus plongé dans ton travail que le reste. #9 un soir tu es rentré chez toi, et tu as eu envie d'écrire, comme ça. Tu es parti sur l'histoire d'un gars le parfait opposé de toi, qui vivait une aventure si commune et enivrante, l'amour sous fond de drame policier, tu t'es perdu dans cette aventure et tu ne pensais pas que ton meilleur ami allait envoyé tes écrits dans une maison d'édition, jamais. #10 en vrac : tu es un inconditionnel de Star Wars, tu aimes les pancakes, tu dors sur le ventre, tu ne supportes pas que tout ne soit pas à sa place, tu chantes souvent, tu es allergiques aux crevettes, tu aimes la pluie, tu es gaucher, tu détestes les épinards, tu écoutes trop souvent de la musique, tu es très tactiles avec les gens, désireux de les voir avec tes mains.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ jamie dornan</pris> angus abercrombie

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

L'endroit est chaud, peut-être trop chaud malgré l'hiver dans lequel tu te trouves. Island bay n'a jamais été réputé pour des hivers rudes, le mois d'août tournant toujours autour des dix degrés. Tu entres dans cet endroit qui t'es inconnu et tu cherches à taton le pupitre de l'accueil. Une voix chaleureuse t'informe que tu dois attendre encore quelques minutes. Qu'est-ce que tu fous là ? Depuis que tu as reçu ce coup de fil, tu maudis de tous les noms Connor et sa manie de fouiller dans tes affaires. Où est-ce toi qui fait trainer tes affaires un peu trop souvent, qu'importe. Tu lui en veux. Oh jamais trop longtemps lorsqu'il s'agit de Connor mais bien assez pour entretenir une boule dans l'estomac. Une porte s'ouvre, tu te redresses, serrant ta canne contre toi.

Monsieur Abercrombie ?

Tu reconnais cette voix c'est celle que tu as entendu au téléphone pour le fameux rendez-vous. Elle n'est pas désarçonné de te voir, au contraire, elle prend ton bras et te guide jusqu'à son bureau. C'est ce que tu aimes le moins, être assister par les gens. Elle te désigne un fauteuil et tu t'y assois. Il y a une odeur de rose, ce n'est pas désagréable, mais un peu trop fort pour toi.

Je suis heureuse de vous voir parmi nous. Comment vous sentez-vous ?
Bien, merci.

Tu l'entends sourire, avant qu'elle ne bouge des feuilles. Tu l'imagines très bien cette femme, à l'assurance toute faite. Elle avance sa chaise avant de commencer. Tu en profitais pour plier ta canne et la maintenir fermement sur tes genoux.

Comme nous avons pu le voir lors de notre dernier entretien téléphonique, votre livre nous intéresse énormément. Ce serait un bonheur, une joie de collaborer ensemble.

Collaborer ensemble, depuis quand tu collabores avec des femmes pour écrire des livres. Connor est réellement un homme mort. Ce n'était que l'histoire abracadabrante, qui te taraudait et désormais, et bien on allait surement le publier.

Etes-vous de la famille Abercrombie ? Celle de la marque ?
Oui. (toujours la même question) Mais j'ai très peu de contact avec ma famille.

Très très peu, en même temps, tu étais le genre d'enfant désiré. Ta mère a mis plus de sept ans avant de tomber enceinte, quand ce fut le cas, ton père était ravi d'avoir un fils. L'entreprise, mieux les actions Abercrombie pourront perpétuer avec le nom. Sauf, que tu n'as jamais aimé ce milieu, tu n'as jamais voulu l'être, encore plus avec ta condition. Ta maladie a fini de réduire à néant les rêves de ton père. Alors le jour où tu avais décidé d'entamer d'autres études, tu as fini par n'être qu'un résidu de la famille, qu'importe.

Je vois que vous êtes en Nouvelle Zélande depuis 15 ans, vous vous plaisez ici ?
Oui, l'art d'y vivre me correspond mieux que New York.
On y vit très bien effectivement. Comment vous sentez vous vis à vis de ce changement.
Effrayez, c'est l'inconnu.
Ne vous inquiétez pas on va s'occuper de vous. Nous aimons les jeunes auteurs. Votre entourage vous soutien ?
Oui, si je suis là c'est grace, ou à cause de mon meilleur ami.

Connor, que tu as rencontré à l'université il y a quinze ans, ce même Connor qui a su tiré tout le bon côté de ton infirmité comme un chef, ce même Connor qui a été présent à chacun de vos conneries et de vos âneries. Ton presque témoin, ton meilleur ami et colocataire. Puis tu avais des amis, oui, ils t'encourageaient dans ce livre, quand toi tu y voyais qu'une mascarade.

Une compagne ?

Bien trop curieuse elle devenait. Comment lui dire que cela ne la regardait pas. Tu haussais les épaules.

Rien qui ne puisse être un frein.
Je vous dis cela, car ça va vous prendre beaucoup de temps, si comme je l'espère le livre est un grand succès.
Ne vous inquiétez pas.

Tu n'avais personne dans ta vie. Trois ans d'ailleurs que tu n'avais plus personne dans ta vie. Il y avait eu Gwen cette fille parfaite qui avait fait chavirer ton coeur. Elle avait des courbes douces, elle avait une voix tendre, elle avait gravé dans tes mains son visage, elle t'aimait, tu le croyais malgré ton handicape. Vous étiez fait l'un pour l'autre, tout du moins tu le croyais. Tu l'avais demandé en mariage, elle avait dit oui. Tu allais te marier, tu portais ton costume trois pièces, lorsque tu as attendu son arrivée. Elle n'est jamais arrivée. Comment se faire larguer devant tes amis, sa famille et la tienne en dix secondes. Elle t'a vacciné pour la vie, plus jamais tu ne voulais faire confiance aux femmes, alors tu avais fait une croix sur ça, après tout tu y arrivais très bien.

Nous avons vu, vous pouvez donc écrire avec le matériel que vous possédez, nous essayerons de retranscrire les notations en brail.
Merci.

Que dire de plus ? Tu lisais le brail, tu avais adapté ta vie depuis tes six ans, âges où tu avais eu une maladie te privant de la vue. C'était irréversible. Tu ne pourrais jamais voir. Tu étais trop petit pour être triste, tu t'es adapté comme un chef et désormais tu étais tellement à l'aise avec cet "handicap". Tu vivais pleinement, tu imaginais les couleurs, les paysages, tu avais développé une très bonne ouïe sans parler du touché.. Tu ne te plaignais jamais et c'est ce qui faisait ta force.

Avez-vous des questions avant que nous n'allions plus loin ?
Vais-je pouvoir jongler avec mon métier ?
Vous êtes...
Massothérapeute. Que ce soit pour les thérapies ou la relaxation, je soigne les gens.
Je vois, pouvez vous adapter vos horaires ? Je ne pense pas que ça puisse être un frein, c'est même très bien que vous gardiez votre job, le lancement va se faire doucement et dépendra du public. Mais je n'ai pas peur pour ça.

Tant mieux, il était hors de questions que tu perdes ton job, tu l'aimais. Tu avais fait tes études, de longues études et tu avais appris sur le corps comme jamais. Etre aveugle était un plus pour toi, tu ressentais tout. Les boules nerveuses, les noeuds, les inflammations, et tu étais, d'après la réputation, le meilleur. Seul inconvénient, tu avais une réputation un peu trop chez les femmes qui voyaient en toi un expert et tu avais parfois du mal à t'en défaire, malgré ton professionnalisme. Mais tu arrivais à gérer.

Très bien.
C'est parfait, je vais vous mettre en contact avec une jeune secrétaire qui va s'occuper de vous...

Elle continuait de te parler alors que tu écoutais attentivement. Un changement dans ta nouvelle vie, un changement qui arrivait en même temps que l'arrivée de la soeur de Connor à la maison. Tu espérais que tout se passerait bien, tu étais rigide, mais aveugle du coup tu aimais que tout soit à sa place, et tu comptais bien lui faire comprendre. Quoiqu'il en soit un changement s'annonçait...