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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Cursed adventurers finally at home - Clydalia

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MessageSujet: Cursed adventurers finally at home - Clydalia (#)   Cursed adventurers finally at home - Clydalia EmptyMar 29 Aoû - 0:31




Cursed adventurers finally at home
Ft. Clyde et Amalia
 
"Clyde ? Tu n'aurais pas vu ma brosse à cheveux ?"
Douze ans. J'avaisi vécu la moitié de ma vie à fuguer avec lui. A vivre dans des endroits plus sales les uns que les autres, des halls d'immeubles, des vieilles baraques abandonnées, des appartements de gangsters empestant les effluves de marijuana et de méthamphétamines brûlées, le renfermé, le sexe. Douze ans à vivre en cavale avec des hommes tatoués, des junkies, des gros durs. Certes ça m'avait changée et façonnée à tout jamais. Mais jamais, au grand jamais, je n'avais rien perdu de ma féminité et de mon plaisir à prendre soin de mon apparence. Apparence qui, soit dit en passant, était une couverture pour moi. Je pouvais m'en servir de façon attractive, ou faire pâlir de jalousie, mais surtout me cacher derrière, cacher mon passé, mes angoisses, mes idées noires, et la faiblesse de mes sentiments dont je prétendais très souvent le contraire pour à la fois me protéger des autres, et protéger les autres de moi. J'avais ce besoin de me cacher derrière quelque chose, et Clyde ne pouvait pas être constamment sur mes talons pour me surveiller comme il l'a toujours fait, et le fait toujours... Et bien qu'il était absolument indispensable à ma survie et à mon bonheur, je n'avais décidément pas besoin de lui pour me défendre et faire ma peste avec les autres. C'était plus fort que moi, j'avais toujours eu un caractère assez prononcé, évidemment exacerbé par nos multiples péripéties d'aventuriers maudits. Rabaisser les gens me permettait d'exister, d'être importante, d'être vivante, d'être quelqu'un. Mais surtout, ça leur évitait de s'attacher à moi. Les gens finissent toujours par partir, vous abandonner, vous trahir. Ou bien vous les décevez. Vous avez beau faire de votre mieux, la vie est une chienne, elle se démerdera pour que vous déceviez les autres, et surtout vous-même. Mais s'il y a bien une personne qui fait partie intégrante de ma vie, et pour qui je préférerais mourir que de le décevoir, c'est bien lui. Clyde. Mon modèle de toujours. Toujours, parfaitement. Même quand je le jalousais à son arrivée dans la famille. Un homme, choisi par mes parents comme une belle pomme sur un étalage de marché. L'homme qui dominera le monde, pas la gamine encombrante à qui on offre tous les jouets du monde et qui n'est pas contente pour autant, la fillette qui ne transmettrait pas le nom Jenkins à ses chérubins, quelle utilité ? Ce petit garçon qui avait perdu ses parents si jeune, vécu dix ans en orphelinat et qui était pourtant si discret, calme, apaisant. Je l'ai toujours admiré. Je voulais être comme lui. Je l'ai toujours voulu. Car même malgré les délits qu'on a commis, même si tous ces dangers, ce monde mortel que j'ai connu en le suivant aveuglément, malgré tout ce qu'il a traversé, il restait un modèle pour moi. Peut-être pas pour vous. Mais je m'en fichais de ce que pensaient les autres. On a trempé jusqu'au cou dans la drogue, vivant dans un monde ou les cartels se font un business sur le dos des camés, et il ne touche qu'aux joints. On a volé, il s'est battu, il a frappé pour de l'argent, mais n'a commis qu'un meurtre. QU'UN MEURTRE ?!! Oui. Le meurtre que j'aurais aimé avoir la force de commettre, le meurtre de l'assassin de Milton, notre grand-frère de coeur. Clyde, ce héros qui m'a aussi sauvée in extremis lorsque je n'étais qu'une petite-fille, que j'étais une sacré chipie de peste pourrie gâtée avec lui, rejetant l'arrivée de cet opportuniste, qui n'a eu d'opportunité que de celle de frapper mon père alors qu'il s'apprêtait à me violer sur mon lit à baldaquin rose. Il a toujours tout fait pour la survie. La discrétion face aux représailles, la cavale, le gang, les délits, le meurtre, la dernière cavale. On a peut-être eu une vie pourrie, mais sans lui, je ne serais plus là pour en parler aujourd'hui. Je l'ai toujours admiré, et ce n'est pas prêt de changer. Ayant vécu donc la moitié de ma vie avec lui pour seul repère, lorsque j'obtins enfin son accord de cesser de fuir nos démons du passé, d'arrêter de jeter nos sous à voyager, et de les utiliser pour prendre un appartement, il n'était même pas question une seule nano-seconde de penser à vivre séparément. L'appartement en colocation était naturel et la juste suite des événements. A quoi bon se séparer. Vivre seuls ? Quelle horreur. Se mettre en couple ? Je n'y pense même pas. C'est lui ma moitié... Enfin.. Je... Euh... mon alter-éco je veux dire, dans ce sens, quoi... Je rougis à cette idée bizarre qui me traverse l'esprit et m'aspergeai de l'eau sur le visage. C'est normal d'aimer son frère ainsi, après tout ce qu'on a vécu qui plus est, pas vrai ? J'attrapai prestement mes cheveux et les réunis en un chignon lâche, parfait pour rester à la maison. J'ouvris le premier tiroir que j'avais rangé la veille, attrapai mon peau de crème hydratante, et m'en passai sur le visage. Un peu de baume à lèvres rosé aromatisé à la framboise, à peine de mascara, ça suffisait amplement. Je me rendis dans le salon, et soupirai à la vue des nombreux cartons restant. Je posai mes mains sur mes hanches, et, vêtue d'un short ample et élastique gris chiné et d'un tee-shirt beaucoup trop grand pour moi (merci Clyde !) je décidai de commencer par les ustensiles de cuisine, car se faire livrer c'est bien, mais mon corps n'allait jamais tenir la route avec du chinois et des pizzas tous les soirs, sans compter notre maigre budget de mécanicien et vendeuse de fast-food.

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MessageSujet: Re: Cursed adventurers finally at home - Clydalia (#)   Cursed adventurers finally at home - Clydalia EmptyMar 29 Aoû - 13:13


Cursed adventurers finally at home
Amalia et Clyde


Clyde se trouvait dans le salon de ce qui lui servait maintenant de domicile. Son premier vrai foyer, la première fois qu'il se sentait bien dans un endroit, depuis l'orphelinat du moins. Il n'avait jamais connu de situation stable par le passé. La seule fois où il avait pu entrevoir une telle chose, fut le jour de son adoption par une famille sortie de nulle part. Pour être honnête, il n'était pas du tout emballé par l'idée, puisque rejoindre cette famille signifiait quitter la seule qu'il avait connu jusque-là, à savoir les autres gamins perdus comme lui à l'orphelinat, et plus particulièrement Milton, la première personne avec qui Clyde avait parlé. Une amitié qui semblait être une évidence, la discrétion du jeune orphelin et la tempête que consistait Milton, de deux ans son ainé. Seulement, à cette époque, il n'avait d'autre choix que d'accepter son sort, et laisser derrière lui dix années de sa vie pour commencer à la construire ailleurs, dans un nouveau bâtiment, une nouvelle maison et de nouveaux parents. Parents qu'il n'avait jamais connus, puisque les siens n'étaient que des photos inanimées qu'il n'avait même pas pris le soin de conserver avec le temps. Et une sœur. Indifférence dans un premier temps, il s'est par la suite très vite attaché à elle, d'une manière indescriptible. Comme s'il s'en sentait responsable, en particulier depuis ce fameux jour où il a réalisé que la jolie petite famille qui venait de l'adopter n'était rien d'autre qu'un fruit pourri parmi tant d'autres dans ce grand système que l'on appelait société. Ce jour-là, il avait eu son premier excès de rage et de violence, lui qui avait toujours su rester calme, il avait perdu l'esprit et avait bondi sans réfléchir un seul instant sur cette figure paternelle qui osait s'en prendre à sa propre progéniture. C'est d'ailleurs cet instant précis qui a enclenché tout le reste, d'une certaine manière. Clyde n'avait pas choisi cette famille, on le lui avait imposé et s'il était resté aussi longtemps, c'était simplement pour elle. Il refusait de disparaître en la laissant avec ce bourreau qui ne faisait qu'empirer de jour en jour. Par chance, elle avait accepté presque sans réfléchir lorsqu'il lui avait partagé son plan d'évasion. Ce n'était pas la vie de rêve qui les attendait, mais c'était déjà mieux que la situation actuelle. Clyde avait une confiance aveugle envers son meilleur ami, son frère, Milton. Il était bien la seule personne à qui il aurait pu confier Amalia, elle qui était si jeune à l'époque. Malheureusement Clyde n'avait pas pu prévoir la suite. Comment aurait-il pu ? Le jour où Milton lui avait parlé du gang qu'il avait approché, il avait déjà eu une mauvaise intuition, mais il avait dû se résigner à faire confiance une nouvelle fois, pour offrir quelque chose de meilleure à Amalia qu'un simple hall d'immeuble délabré et provisoire. Bien sûr, à cette époque, il ne pouvait pas non plus prévoir ce qu'il allait devenir, meurtre qu'il avait commis presque de sang-froid, aveuglé par la vengeance. C'est probablement ce jour-là qu'il s'est rendu compte de ce qui dormait en lui. Cette rage, ce monstre qu'il aimait appeler, et qui le terrorise depuis d'une certaine façon. Cette peur constante de perdre à nouveau les pédales et de commettre l'irréparable. Il ne regrette pas son geste, ce sale junkie le méritait pour lui avoir retiré son frère, mais il n'en restait pas moins un meurtrier. Sans Amalia à ses côtés, il aurait probablement perdu la tête une bonne fois pour toute. Mais elle était là, heureusement. Elle avait toujours été là depuis le début. Celle qui n'était dans un premier temps qu'une sœur d'adoption était devenu bien plus avec le temps, bien plus qu'il ne voudrait l'admettre lui-même. Il pourrait littéralement mourir pour elle, et se mettra toujours entre le danger et elle peu importe les risques, parce que c'est un lien indescriptible. C'est quelque chose de fort. Sa voix le ramenait d'ailleurs à l'instant présent lorsque cette dernière résonna à travers la porte de la salle de bain pour lui demander une banalité à savoir l'emplacement de sa brosse à cheveux, banalité qu'il considérait comme une forme d'accomplissement, d'une certaine manière. Stabilité qu'il avait accepté à la demande de la jeune femme, étant fatigué de toujours vagabonder et souhaitant par la même occasion le faire pour elle, pour arrêter de devoir regarder par-dessus leurs épaules et être attentifs au moindre danger. « Euh… Elle doit traîner dans un des tiroirs ou placards, je sais pas ! ». Clyde se trouvait dans le salon, la tête penchée par la fenêtre qui donnait sur la route, cigarette au bord des lèvres. Pour la première fois de sa vie, il se sentait réellement serein, en grande partie grâce à elle. Il ne pourrait expliquer ce qu'il ressent à chaque fois qu'il pense à elle ou pose son regard sur elle, peut-être parce qu'il cherchait à éviter cette évidence, évidence qu'il ne pensait pas mériter avec toute cette obscurité qui venait ternir le tableau de son passé, obscurité pour laquelle il était en majeure partie responsable, ou du moins se sentait comme tel. Notamment depuis la disparition de Milton qui avait transformé ce trio en duo. Il fit volte-face lorsqu'Amalia quitta finalement la salle de bain pour faire son apparition dans le salon, affichant alors un large sourire sur ses lèvres en la voyant flotter dans un de ses t-shirts bien trop grands pour elle. « Tu te fais aussi belle pour déballer des cartons ? ». Il s'approchait alors pour venir lui donner un coup de main, une fois sa cigarette finie. Compliments du jeune homme à l'encontre de la jeune femme qui semblait banals et futiles entre eux deux depuis le temps, mais pourtant il pensait chacun de ses mots. Clyde n'avait connu qu'un monde de brutes jusque aujourd'hui, un monde que l'on qualifierait majoritairement de masculin, rythmé par les drogues, la violence et les armes. Amalia avait su apporter sa touche de douceur à tout ce bordel, permettant à Clyde de se fixer un nouveau objectif, d'appréhender la vie d'une nouvelle façon et de ne plus vivre par survie, mais de survivre pour elle.
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MessageSujet: Re: Cursed adventurers finally at home - Clydalia (#)   Cursed adventurers finally at home - Clydalia EmptyMer 30 Aoû - 21:18




Cursed adventurers finally at home
Ft. Clyde et Amalia
 
Sa réflexion me fit rire. Je fis une mine à la fois boudeuse et souriante, en tirant doucement sur le bas du tee-shirt tout en me regardant pour montrer que je n'avais rien d'exceptionnel avec ma tenue totalement décontractée, à l'aise pour emménager. J'avais acheter pas mal de choses dans des magasins aux prix bradés pour remplir un peu notre appartement avec le budget le plus léger possible. J'avais tout rangé dans des cartons que j'entreposais dans la voiture de Clyde (anciennement celle de Milton) jusqu'au toit sur la banquette et la moquette arrière, coffre rempli façon "tétris". Nous avions récupéré les meubles grâce à des annonces de dons ou de vente d'occasion, après avoir déchargé la voiture de ses cartons le jour-même où nous avions signé le bail. Enfin Clyde avait signé le bail, l'appartement était à son nom. J'avais écrit au marqueur indélébile le nom de la pièce correspondant aux objets, que j'avais rangés sur un parking le temps de trouver notre location. Je pris donc le carton où était écrit dessus "CUISINE", fit fonctionner mes petits muscles inexistants, et l'emporta dans la dite cuisine, ouverte sur le salon. Je le posai sur le bar, un demi mur de briques peintes en blanc avec une planche de bois vissée dessus, délimitant la frontière entre le kitchenette tout en longueur et le salon plutôt carré. Je tentai, en vain, d'ôter le scotch marron qui fermait le carton.
"Zut, les couteau sont à l'intérieur, la paire de ciseaux aussi... Tu n'aurais pas ton couteau sur toi ?" demandai-je en me retournant vers Clyde qui fumait sa cigarette devant la fenêtre. Des fenêtres en PVC blanc, on était vraiment tombés sur une bonne affaire avec cet appartement. Et puis, je ne sais pas, c'est comme si je me sentais déjà chez moi. J'étais extrêmement excitée à l'idée qu'on investisse les lieux et le personnalise à notre goût. Enfin un endroit pour nous, à nous, enfin un "chez-nous". C'est vrai qu'après avoir cavalé autant de temps, il était vraiment bon d'être chez-soi. J'avais envie d'une jolie déco, mais j'avais également envie de choses kitch que les gens normaux avaient, donnant vie à leur lieu d'habitation, comme des aimants, des post-it et des photos sur le réfrigérateur, un tableau de liège où y seraient épinglées des cartes postales et des "to do list", une bannière remplie de papiers dont la procrastination les avait fait s'empiler depuis trop de temps, toutes des choses banales qu'on n'avait pas eu, n'ayant pas de lieu de vie personnel. J'avais hâte. Hâte de voir ce que ça donnerait, hâte d'y vivre. Cette stabilité donnait un nouveau souffle à ma vie.

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MessageSujet: Re: Cursed adventurers finally at home - Clydalia (#)   Cursed adventurers finally at home - Clydalia EmptyMar 5 Sep - 22:18


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Amalia et Clyde


Le sourire de Clyde ne put que s'agrandir suite à la mine boudeuse de la jeune femme après le compliment du jeune homme sur sa tenue, mettant en avant le contraste entre son temps de préparation dans la salle de bain et son activité tout autre, le déballage de cartons. Il est vrai qu'avec le temps, ils avaient commencé à amasser quelques trucs sur la route, surtout dernièrement depuis qu'ils avaient pris la décision de se poser une bonne fois pour toute, le temps de trouver le bon appartement. Clyde n'avait bien sûr pas signer le premier lieu disponible, il avait préféré prendre leurs temps pour choisir un appartement qui soit un minimum confortable et pas non plus très coûteux. L'argent n'avait pas réellement été un problème, le plus compliqué était son origine. Clyde avait su mettre de côté avec le temps, que ce soit durant son temps dans le gang ou même après, sur la route, avec Amalia. Bien qu'il ne fût plus affilié au gang, il avait dû continuer ses petites combines à droite et à gauche pour assurer leur survie, le seul problème c'était qu'il n'avait pas à proprement parlé de fiche de paye ou de compte en banque pour justifier son argent. C'était, pour la plupart, de l'argent sale qu'il gardait avec eux. Pour le moment, ils s'étaient contentés de déballer le strict minimum pour s'installer au mieux, mais il fallait effectivement finir de déballer tout le reste, comme s'y atteler Amalia à l'instant présent. Après s'être emparé de l'un des cartons pour l'amener vers la cuisine, cette dernière demanda au jeune homme s'il avait son couteau sur lui, pour venir retirer le scotch qui refermait le carton. « Yep ! Bien sûr, j'ai ça ». Clyde écrasa sa cigarette puis s'approchait du canapé qui trônait au milieu du salon, encore bien vide pour le moment. Il récupérait sa veste sur ce dernier, fouillant la poche intérieure de cette dernière pour venir y dégoter son couteau. Une lame qu'il avait acheté dans un magasin de chasse à l'époque, lorsque Milton était encore à ses côtés. Ce dernier lui avait forcé la main, lui assurant qu'un tel objet pourrait lui sauver la vie un jour ou l'autre. Cependant, si Clyde avait déjà eu des armes entre les mains, ce couteau ne lui avait pourtant jamais servi, mais il ne s'en séparait pas pour autant. Un mécanisme de son passé, légère paranoïa qui le forçait à être constamment sur ses gardes. Une fois à hauteur d'Amalia, il dépliait le couteau et venait le planter au niveau du scotch, se débarrassant de ce dernier pour ouvrir le carton en grand. « Et voilà, jeune demoiselle ». Mimant un geste de révérence avec les bras pour joindre le geste à la parole. Il ne put s'empêcher d'échapper un léger rire malgré lui. Il tournait par la suite sur lui-même pour regarder de nouveau le salon et regarder les cartons entreposés les uns sur les autres. « Je ne m'étais jamais rendu compte qu'on avait autant de choses. On va avoir du boulot je crois ». Il fit de nouveau face à la jeune femme par la suite, plongeant son regard dans le sien quelques instants tout en se perdant dans ses propres pensées. Il avait encore un peu de mal à s'habituer à ce changement radical dans son mode de vie. A vrai dire, lorsqu'il avait accepté de se ranger et avoir une vie un peu plus… respectable aux yeux de la société pour Amalia, il avait eu peur de se perdre en chemin, de perdre qui il était, et toutes ces conneries. Seulement, il faut bien l'avouer, ce n'était que des peurs stupides et irrationnelles, puisque la seule chose importante dans son monde, c'était bel et bien elle, et non la manière dont il gagnait de l'argent ou sa manière d'envoyer balader le système. Qui sait, avec le temps, il pourrait peut-être même s'habituer à tout ce changement.
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MessageSujet: Re: Cursed adventurers finally at home - Clydalia (#)   Cursed adventurers finally at home - Clydalia EmptyDim 10 Sep - 17:04




Cursed adventurers finally at home
Ft. Clyde et Amalia
 
Clyde récupéra son couteau de chasse dans la poche de sa veste, posée sur le canapé. Un petit canapé deux places, plutôt vétuste, en vieux cuir noir, très confortable, déniché dans une brocante. A l'époque, la simple idée que Clyde détienne ce couteau me faisait peur, je ne comprenais pas pourquoi Milton avait tant insisté pour qu'il en possède un. Depuis sa tragique disparition, le couteau de Clyde me rassurait. Tout en lui me rassurait. Il vint à mes côtés, je fis un léger pas de côté pour le laisser oeuvre, il ouvrit le carton "CUISINE" en deux temps trois mouvements et exécuta une jolie révérence qui me fit pouffer de moquerie, une moquerie bienveillante et joyeuse. Perplexe, il fit une réflexion sur la quantité de choses qu'on avait réussi à récolter depuis que j'avais obtenu son accord de se stabiliser dans un logement fixe. J'observai à mon tour la pièce ouverte, et acquiesçai de la tête quant à sa remarque sur la montagne de travail qui nous attendait. Ce qu'il fit ensuite me déstabilisa quelques peu, et il le savait très bien. J'avais beau le connaître depuis presque toujours, j'étais toujours aussi admirative, mais également intimidée par sa personne. Dès qu'il plantait son regard dans le mien, je ne pouvait empêcher un petit rictus, dessinant ma fossette sous la commissure de ma lèvre, et mon regard se baissait sur le sol. Je faisais ensuite volte-face pour changer de conversation ou enchaîner une action l'air de rien. Pourquoi m'avait-il toujours autant gênée ? Je ne sais pas, et ça empirait peu à peu avec le temps. Le fait qu'il soit mon modèle, je me sentait tellement inférieure à lui, loin d'être à la hauteur, ce qui me poussait à un malaise, mais un malaise loin d'être désagréable, paradoxalement. Je ne saurais comment l'expliquer. Le coeur battant la chamade (putain pourquoi il m'avait fixée ainsi ?) j'ouvris donc les pans su carton coupé par ses soins et commençai à sortir les ustensiles de cuisines, grande cuillère en bois, écumoire, passoire, casseroles, poêles... Qu'est-ce qu'il me passait par la tête ces derniers temps bon sang. Oui, j'étais intimidée par l'homme qu'il était, mais quand même, ça en devenait grotesque... Après tout, il était mon... frère...

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MessageSujet: Re: Cursed adventurers finally at home - Clydalia (#)   Cursed adventurers finally at home - Clydalia Empty

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