I'm free to be the greatest, I'm alive

Finlay MacLeod

Chez moi, la pluie tombe à l'horizontal

les informations en vrac

Finlay est Ecossais et très fier de l'être › Il est particulièrement radin › Il est arrivé en Nouvelle Zélande il y a quelques mois › Il est devenu libraire sans vraiment le vouloir, mais c'est un métier qui lui plaît bien › Il a horreur du manque de respect › Homme ou femme, si tu dois t'en prendre une, tu t'en prendras une › Il ne se préoccupe pas d'avoir quelqu'un dans sa vie pour le moment, en fait, il s'en fout pas mal › Sa soeur est décédée il y quelques mois d'une crise cardiaque › Depuis le décès de sa soeur, il a la charge de sa fille de 8 mois, Mairead. Il ne s'en cache pas mais s'occuper d'un bébé est la chose la plus dure qu'il ait jamais eu à faire › Il ne fait pas de sport. Il boit rarement, et ne fume pas › Au premier abord on pourrait croire qu'il se fout de tout, c'est juste qu'il ne perd pas de temps sur les choses (et les gens) qui ne lui apporteront rien › Il est maniaque. Très maniaque, ce qui peut le rendre insupportable › Avant d'être père de substitution, il était coureur de jupon, toujours une fille dans son lit. Mais ça, c'était avant. › C'est un hackeur. Pas un pro, mais assez doué pour infiltrer votre boîte mail et révéler au grand jours les messages coquins que vous envoyez à votre maîtresse. En fait, c'est devenu une deuxième source de revenus pour lui ›

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Taron Egerton ›</pris> finlay macleod

   

l'histoire de ma vie

Chez moi, la pluie tombe à l'horizontal

Cimetière, Ile de Lewis

Il était debout là, les mains dans les poches, à fixer le trou béant devant lui. Le regard figé, la mâchoire contractée, les dents serrées. Il fixait le cercueil de bois posé au fond du trou. A ce moment précis, il ne pensait à rien. Son esprit était vide. Le noir total.

« Fin… » le dérangea sa mère.

Il sortit de ses rêveries et ses yeux tombèrent sur la plus belle chose qu’il ait jamais eu la chance de voir. Mairead. Cette petite chose toute rose qui gazouillait dans les bras de sa grand-mère. Il s’approcha et caressa la joue de Mairead. Il allait devoir s’en occuper maintenant. Il la prit dans ses bras. Il regarda une dernière fois le cercueil de sa soeur. Il fallait qu’il parte très loin de Lewis. Il serra le bébé contre lui, embrassa sa mère et s’en alla à pieds vers chez lui. Toutes les affaires du bébé étaient déjà là. Il ne voulait pas penser au pourquoi du comment. Il allait devoir devenir père sans plus attendre.



Librairie, New Zealand

Il savait dans quel rayon il devait aller. Il portait Mairead dans ce genre de porte-bébé kangourou qu’il avait en horreur. Il avait toujours peur qu’elle s’étouffe. Il alla dans le rayon « développement personnel » et chercha un bouquin sur l’étagère « parents ». Il fit glisser ses doigts sur le dos des livres à la recherche d’un titre évocateur. « Je peux vous aider monsieur ? »

Fin sursauta. Après tout il n'y avait qu'eux dans la pièce. La voix rauque du vieux libraire le fit se retourner vivement. Un petit vieux d’à peine 1m60 se tenait devant lui, le dos courbé avec une canne à la main. Il dû baisser les yeux pour croiser son regard. « Heu… Je voudrais un livre sur la maternité. Enfin la paternité… Enfin un truc pour les nouveaux parents, quoi. » Le petit vieux lui sourit et sans même regarder le rayon, tendit la main et sortit un bouquin peu épais et le donna à Fin. « Ca devrait vous convenir. » lui dit le petit vieux en souriant. Fin était mal à l’aise mais content d’avoir trouver un bouquin qui pourrait sûrement lui expliquer comment se comporter quand Mairead ne cessait de pleurer.

Ils se dirigèrent vers la caisse et là, la chose la plus inattendue arriva. Le petit Vieux s’effondra sur le sol. Il avait du mal à respirer et semblait lutter vaillamment pour un bouffée d’air. Fin, pris de panique se pencha en avant - mais pas trop à cause du bébé. « Monsieur ? Monsieur ? Non, ne mourrez pas. J’ai pas le temps, là. Monsieur! Essayer de respirer… »

Mairead se mit à pleurer ce qui énerva Fin. Il composa le numéro des urgences locales et à sa grande surprise elles arrivèrent très rapidement. Il avait essayé de calmer le petit Vieux, lui dire de respirer, de continuer à vivre, tout simplement. Quand les pompiers arrivèrent ils tombèrent sur un petit jeune, un petit vieux et un bébé qui hurlait à la mort. Fin était à bout.

Les pompiers allèrent vers le petit Vieux et l’amenèrent dans le camion pour les soins. Le petit Vieux était dans un sale état, mais il vivait toujours. C’était déjà ça. Fin soupira en essayant de calmer le bébé. « Vous êtes un proche de Mr. Ling ? » dit un des secouristes. Pour une raison obscure et mystérieuse, Fin répondit que oui. Il n’avait sûrement pas bien compris la question, les pleurs de Mairead étant un fond musical bien trop envahissant. « Tant mieux. On l’emmène à l’hôpital le plus proche. Ce n’est pas la première fois que ça lui arrive, c’est une crise d’asthme. Vous êtes le premier proche que nous rencontrons. » Le secouriste pris les coordonnées de Fin. « On vous tient au courant. Prenez bien soin de la librairie, Mr.Ling y tient beaucoup. »

Fin eu à peine le temps de répondre qu’il n’y avait plus personne dans la librairie. Même Mairead s’était calmée. Ils n’étaient plus que tous les deux. Il regarda le bébé et lui lança un regard qui voulait dire « Il vient de se passer quoi, là, exactement ? » Fin repassa les événements dans son esprit. Il était entré dans la librairie, le petit Vieux lui avait donné un livre puis il était tombé et avait eu du mal à respirer, il avait appelé les secours, ils étaient arrivés, Fin leur avait dit qu’il était un proche de Mr. Ling et… Et les secours était partis. Fin était officiellement « un proche » de Mr. Ling et devait s’occuper de la librairie.  

Fin dû s’asseoir. Il ferma les yeux un instant pour s’imprégner de la situation. Cela ne faisait qu’une semaine qu’il avait mis les pieds en Nouvelle Zélande et il se retrouvaient déjà dans une situation digne d'un film. Il regarda Mairead, se leva et chercha de quoi écrire. Une fois qu’il fût satisfait, il chercha un trousseau de clefs. Il chercha pendant au bureau de caisse pendant au moins 10 avant de réaliser qu’il y avait une porte qui donnait sur un bureau juste derrière. Il y entra et trouva le trousseau de clefs accroché au mur. Il pris le papier et les clefs, il éteignit les lumières et baissa les stores. Il fixa le mot sur la porte avec du scotch et baissa le store afin de le verrouiller. Il reviendrait demain et il s’occuperait de la librairie.